Motion de défiance contre Alexis Gisaro : 57 députés dénoncent l’état des infrastructures

Ce vendredi 22 novembre 2024, un groupe de 57 députés a déposé une motion de défiance contre Alexis Gisaro, ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, l’accusant de ne pas avoir concrétisé les projets de réhabilitation et de construction des infrastructures en République Démocratique du Congo. Le ministre, en poste depuis 2021, est reproché de n’avoir pas traduit en actes la vision du Président Félix Tshisekedi concernant l’amélioration des infrastructures du pays.

Dans la motion, les députés soulignent que bien que plusieurs projets aient été lancés, tels que Kinshasa Zéro Trou et Tshilejelu, aucun n’a abouti à des résultats significatifs. Ils pointent notamment le fait que les travaux ont été interrompus ou n’ont même jamais débuté, mettant en lumière le manque d’avancées dans le secteur des infrastructures, crucial pour l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Les élus fustigent également le dysfonctionnement des structures sous la tutelle du ministère de Gisaro et la disparition de routes en plein cœur de la capitale, un symbole de l’inefficacité gouvernementale. Ils reprochent au ministre de ne pas avoir rempli l’engagement du Président Félix Tshisekedi d’offrir au peuple congolais des conditions de vie dignes.

La motion a été déposée par Marcel Zuma, député UDPS, élu de Bondo dans le Bas-Uele, et a été précédée par une séance de questions orales avec débat devant la représentation nationale, où le ministre Alexis Gisaro n’a pas convaincu la majorité des députés présents.

La RDC et l’Égypte renforcent leur coopération avec deux nouveaux accords stratégiques

(21 novembre 2024) – Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Dr. Badr Abdel Ati, porteur d’un message du Président Abdel Fattah al-Sissi à son homologue congolais Félix Tshisekedi, a été reçu à Kinshasa par la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner.

Cette rencontre, inscrite dans le cadre des consultations politiques entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Égypte, a abouti à la signature de deux accords majeurs :

  • L’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.
  • Un accord-cadre de coopération RDC-Égypte, visant à intensifier les partenariats dans des domaines clés.

Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à transformer leurs relations bilatérales en un partenariat stratégique, consolidant ainsi leur collaboration dans divers secteurs.

Ces avancées témoignent de la volonté des deux nations d’approfondir leur coopération et de promouvoir des échanges mutuellement bénéfiques.

Kinshasa accueille le ministre Égyptien Badr Abdel Ati pour une visite de travail

Le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, Dr. Badr Abdel Ati, est arrivé ce jeudi 21 novembre 2024 à Kinshasa pour une visite officielle de 48 heures. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre l’Égypte et la République démocratique du Congo (RDC).

un programme chargé pour renforcer les liens égypto-congolais

Plusieurs activités sont prévues au cours de cette visite :

  • Consultations politiques entre les deux pays pour consolider leur coopération.
  • Signature de deux accords bilatéraux :
    • Un accord d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.
    • Un accord-cadre de coopération, visant à renforcer les partenariats dans divers secteurs.
  • Une réunion d’affaires entre la délégation égyptienne et les membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), afin de promouvoir les échanges économiques et commerciaux.
  • Une visite auprès du contingent égyptien déployé dans le cadre de la MONUSCO.

un partenariat stratégique renforcé

Cette visite marque une nouvelle étape dans le rapprochement entre l’Égypte et la RDC, avec des perspectives prometteuses pour des relations diplomatiques et économiques plus solides. Le renforcement des liens entre les deux nations s’inscrit dans une volonté commune de promouvoir la stabilité, la coopération régionale et le développement économique.

La SADC prolonge le mandat de la mission SAMIDRC en RDC jusqu’en novembre 2025

Le Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) s’est tenu le mercredi 20 novembre à Harare, au Zimbabwe. Le Président Félix Tshisekedi y a participé pour défendre les intérêts de la République démocratique du Congo (RDC).

À l’issue de cette rencontre, un communiqué conjoint a été publié. Ce dernier annonce la prolongation du mandat de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) jusqu’en novembre 2025. Cette décision repose sur un rapport actualisé qui alerte sur la dégradation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, particulièrement au Nord-Kivu et en Ituri.

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Le communiqué réaffirme le soutien des États membres au gouvernement congolais. Les dirigeants de la SADC ont rappelé leur engagement à répondre collectivement aux agressions contre tout État membre.

Déployée en décembre 2023, la SAMIDRC aide les Forces armées de la RDC (FARDC) à rétablir la paix dans l’Est du pays. Cette prolongation illustre la détermination de la SADC à stabiliser la région et à protéger les populations civiles.

Sommet Extraordinaire de la SADC à harare : Félix Tshisekedi plaide pour la paix dans l’est de la RDC

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a participé ce mercredi à Harare, au Zimbabwe, au sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ces assises ont été principalement consacrées à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

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Lors des discussions, les dirigeants ont évalué l’engagement de la mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) aux côtés des Forces armées de la RDC (FARDC) dans leur lutte pour préserver l’intégrité territoriale du pays. La RDC continue de dénoncer l’agression menée par le Rwanda à travers le groupe terroriste M23.

Dans son discours, Emmerson Mnangagwa, Président du Zimbabwe et Président en exercice de la SADC, a souligné : « Le peuple congolais mérite de vivre dans la paix et le développement. » Avant d’ouvrir les débats, il a également rendu hommage aux victimes congolaises du conflit dans l’Est, en observant un moment de recueillement.

Ce sommet reflète une volonté renouvelée des États membres de la SADC de soutenir la RDC face à ses défis sécuritaires, tout en renforçant leur coopération régionale pour la paix et la stabilité en Afrique australe.

Félix Tshisekedi participe au sommet extraordinaire de la SADC à Harare

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a atterri ce mercredi à Harare, au Zimbabwe, pour prendre part au sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Cette réunion, qui rassemble les dirigeants des pays membres, est placée sous le thème :

« Promouvoir l’innovation en vue de découvrir de nouvelles perspectives de croissance et de développement économiques durables en faveur de l’industrialisation de la SADC ».

Selon la Présidence congolaise, ce sommet vise à renforcer la coopération régionale et à identifier des stratégies innovantes pour stimuler l’industrialisation et le développement économique durable des États membres de la SADC.

La participation de Félix Tshisekedi reflète l’engagement de la RDC à s’inscrire activement dans les dynamiques de transformation économique régionale et à jouer un rôle clé au sein de l’organisation.

Profanation du mausolée de Patrice Emery Lumumba à kinshasa

Le mausolée dédié au héros national Patrice-Emery Lumumba, situé à la Place de l’Échangeur de Limete à Kinshasa, a été profané ce mardi 19 novembre. Selon des informations recueillies, des individus non identifiés ont brisé les vitres du monument.

Un responsable du Musée national de l’Échangeur de Limete, sous couvert d’anonymat, a confirmé l’incident : « Les intrus n’ont pas touché le monument, mais ils ont réussi à casser les vitres du mausolée. Le cercueil contenant la relique de Patrice Emery Lumumba a également été endommagé. Cependant, il est encore incertain si la relique est toujours présente ou si elle a été emportée. »

Une enquête a été ouverte, impliquant la police scientifique, pour déterminer les circonstances de cette profanation. « Nous coopérons étroitement avec les autorités compétentes. Une communication officielle sera faite une fois que tous les éléments seront réunis. La situation est suivie de près », a ajouté le responsable.

Cet acte de vandalisme suscite une vive préoccupation au regard de l’importance historique et symbolique du mausolée, qui abrite les restes du premier Premier ministre de la République démocratique du Congo, considéré comme une icône de l’indépendance du pays.

Ottawa : La RDC au cœur du forum africa accelerating 2024

18 novembre 2024-La Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, s’est exprimée avec force au forum Africa Accelerating 2024 à Ottawa, un rendez-vous stratégique réunissant leaders africains, responsables canadiens, diplomates et investisseurs internationaux. L’objectif de cet événement est de renforcer les liens entre le Canada et l’Afrique dans des secteurs clés comme l’énergie, l’agriculture, les technologies et l’éducation.

Lors de son allocution, Judith Suminwa a positionné la RDC comme un acteur incontournable de la transition énergétique mondiale et une destination privilégiée pour les investissements internationaux. « La RDC n’est plus ce géant au pied d’argile. Elle est aujourd’hui une destination par excellence pour les capitaux et une réponse aux défis majeurs de l’humanité », a-t-elle affirmé.

Elle a souligné les nombreux atouts de son pays : des ressources naturelles stratégiques telles que le cobalt et le coltan, essentiels pour les technologies vertes, des tourbières riches en carbone, des forêts étendues et une jeunesse prête à relever les défis du développement. Judith Suminwa a également plaidé pour des partenariats académiques entre la RDC et le Canada afin de former des experts capables d’innover dans des secteurs stratégiques.

En écho à son discours, le Ministre canadien du Développement International, Ahmed Hussen, a salué la vision de la RDC et annoncé un ambitieux projet éducatif qui bénéficiera à 72 000 enfants congolais dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Bunia.

Les travaux du forum se poursuivront jusqu’au 20 novembre à Toronto, où Judith Suminwa multipliera les rencontres bilatérales pour promouvoir les opportunités d’affaires offertes par la RDC.

Révision Constitutionnelle en RDC: Fayulu accuse Tshisekedi de trahir la nation

Le débat sur la révision de la Constitution en République démocratique du Congo s’intensifie. Dimanche, lors d’un meeting à Kipushi, le président Félix Tshisekedi, après avoir lancé les activités minières de l’usine KICO, a tenu un discours marqué par un appel à la vigilance, particulièrement adressé à la jeunesse.

« Ne vous laissez pas manipuler par ceux qui veulent déstabiliser notre pays », a-t-il averti, tout en maintenant sa position sur la nécessité de réfléchir à une éventuelle révision constitutionnelle. Devant une foule exigeant des changements, il a affirmé : « Je considère que c’est une injure à l’endroit de l’élite congolaise de nous interdire de réfléchir sur notre Constitution. » Il a annoncé la création prochaine d’une commission chargée d’étudier cette question.

Cependant, cette position a suscité une réaction ferme de Martin Fayulu. Sur X (anciennement Twitter), Fayulu a dénoncé ce qu’il qualifie d’« aberration » dans l’interprétation de la Constitution par Tshisekedi. Rejetant catégoriquement tout projet de modification, il a déclaré : « Je demeure le seul président légitimement élu depuis 2018 et m’opposerai fermement à ce projet désastreux. »

Ce clash met en lumière deux visions diamétralement opposées. D’un côté, Tshisekedi appelle à une réflexion nationale pour une révision qu’il juge nécessaire. De l’autre, Fayulu dénonce une tentative de manipulation politique au détriment des véritables priorités du pays, telles que l’amélioration des conditions de vie et la préservation de l’intégrité territoriale.

Félix Tshisekedi à Lubumbashi : ‘’ je ne suis pas venu pour m’éterniser au pouvoir ‘’

Le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Première dame Denise Nyakeru, a été accueilli chaleureusement ce samedi soir à Lubumbashi, au Haut-Katanga. Devant une foule rassemblée à la Place Moïse Tshombe, il a abordé des sujets cruciaux, notamment l’emploi des jeunes, la situation sécuritaire et la révision de la Constitution.

S’agissant de la guerre d’agression à l’est du pays, le Chef de l’État a mis en garde contre la complicité de certains Congolais, affirmant que « l’une des provinces visées par ces ennemis du peuple congolais est le Haut-Katanga ». Il a également dénoncé les discours manipulateurs liés aux frustrations post-électorales, appelant la population à ne pas céder aux influences extérieures.

Revisions de la Constitution

Sur la question de la révision constitutionnelle, Félix Tshisekedi a clarifié sa position : « Ce que j’ai dit à Kisangani n’a rien à voir avec un troisième mandat. L’année prochaine, une commission sera mise en place pour réfléchir sur la Constitution. Ses propositions seront soumises à l’approbation du peuple congolais. »

En réponse aux slogans de la foule réclamant cette révision, le Président a réaffirmé son engagement : « Personne ne changera ma position. Un peuple a le droit de remettre en question sa Constitution pour son développement. »

Sur le plan économique, Félix Tshisekedi a annoncé la reprise de la production de zinc grâce à l’usine de Kico à Kipushi, qu’il inaugurera ce dimanche. Il a également salué les efforts du gouverneur Jacques Kyabula pour ses projets d’infrastructures, contrastant avec les réalisations des précédents dirigeants de la province.

S’adressant aux jeunes, le Président a insisté sur son engagement en faveur de la création d’emplois : « Ma mission est de vous responsabiliser et de vous préparer à diriger ce pays. » Il a également averti ceux qui tenteraient de manipuler la population, assurant qu’ils s’exposeraient à des poursuites.

Dans un ton empreint d’humilité, Félix Tshisekedi a conclu : « Je ne suis pas venu pour m’éterniser au pouvoir. Tout ce que je fais vise le bonheur de mes compatriotes, car un jour, je serai ex-Président. Je veux vivre dans mon pays, parmi les miens, et circuler librement. »

Retour d’Hassan Barkai au tchad après une décennie d’exil en RDC

L’opposant tchadien et président de l’Union des forces démocratiques, Hassan Barkai, a quitté Kinshasa ce jeudi pour Ndjamena, marquant ainsi la fin de plus de dix ans d’exil en République démocratique du Congo (RDC). Accompagné du ministre de l’Intégration régionale de la RDC, Didier Mazenga, également envoyé spécial du président Félix Tshisekedi, Barkai fait ce retour historique sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui s’est engagée à faciliter le processus de transition politique au Tchad.

Ce retour est le fruit d’un compromis politique signé la veille, garantissant aux exilés politiques tchadiens, dont Barkai et ses compagnons, une réintégration sécurisée et un accompagnement par le gouvernement tchadien. Parmi les exilés, se trouve un ancien militaire et combattant de la rébellion d’Idris Déby Itno, cousin de l’ancien président, qui a perdu la vue en cours de lutte. Ce symbole fort d’apaisement politique met en lumière la volonté du Tchad de tourner une nouvelle page de son histoire.

L’envoyé spécial du président Tshisekedi a souligné l’importance de ce moment, rappelant que tous les partis se sont engagés à respecter les lois en vigueur pour construire un avenir de paix et de stabilité. Ce retour marque ainsi une étape cruciale pour la réconciliation nationale au Tchad, appuyée par une coopération régionale renforcée.

Makutano 2024: Lancement d’un nouveau pacte pour une RDC et une Afrique prospères

Le forum économique Makutano 2024 s’est ouvert mercredi 13 novembre au Centre financier de Kinshasa, sous la présidence du chef de l’État Félix Tshisekedi. Cette dixième édition, qui se tiendra jusqu’au 15 novembre, s’articule autour du thème central : « The New deal for Africa. Un nouveau pacte pour une RDC et une Afrique fortes et prospères. »

Lors de son allocution d’ouverture, le président Tshisekedi a mis en lumière les nombreux atouts de la République Démocratique du Congo. Il a notamment souligné les ressources naturelles abondantes, le potentiel agricole immense, la jeunesse dynamique et la position géographique stratégique du pays, au cœur du continent africain.

Le chef de l’État a également rappelé ses six engagements prioritaires pour son second mandat, déclarés en janvier dernier, visant la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat, la sécurisation nationale, la diversification économique, l’accès aux soins et l’amélioration des services publics. Pour lui, ces priorités constituent la base d’un Congo plus stable, unifié et énergique.

En clôturant son discours, le président Tshisekedi a encouragé les participants à prendre part activement à la construction d’un avenir prospère pour les générations futures, incarnant ainsi l’esprit d’un « nouveau pacte » pour l’Afrique.

L’UDPS appelle à un grand rassemblement en célébration de la journée de la Base

Dans le cadre de la Journée de la Base, la Présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) invite tous les militants et sympathisants à un grand rassemblement le mardi 12 novembre 2024 à 14 heures au siège du parti, situé à Limete. Cet événement marquera une célébration de l’engagement militant et vise à renforcer l’unité et la détermination de la base pour la conservation du pouvoir.

Le Président du parti encourage également les présidents fédéraux de l’intérieur du pays à organiser des manifestations similaires dans leurs fédérations respectives, promouvant ainsi l’esprit de solidarité et de mobilisation à travers tout le pays.

Ce rassemblement se veut un moment fort de rassemblement et de soutien autour des valeurs et objectifs de l’UDPS, dans un contexte où l’unité de la base est plus que jamais mise en avant pour la pérennité de l’action politique du parti.

Raymond Zéphirin Mboulou: ‘’ le Congo-Brazzaville n’a jamais servi et ne servira jamais de base arrière pour une initiative visant à déstabiliser un pays voisin’’

Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur de la RDC, Jacquemain Shabani Lukoo, a inauguré ce lundi 11 novembre à Kinshasa la 10e session de la Commission spéciale mixte Défense et Sécurité entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo. En présence de son homologue congolais, Raymond Zéphirin Mboulou, et de trois gouverneurs des provinces congolaises, cette rencontre vise à évaluer les recommandations de la dernière session et à échanger sur les défis sécuritaires le long de la frontière partagée.

Au cœur de cette session, qui se tient jusqu’au 14 novembre, se trouve la nécessité de maintenir un dialogue constant pour éviter les tensions. Les présidents Félix Antoine Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso partagent cette vision de dialogue permanent pour garantir la sécurité de leurs populations et la stabilité de la région.

M. Mboulou a profité de cette occasion pour réaffirmer que le Congo-Brazzaville « n’a jamais servi et ne servira jamais de base arrière pour une initiative visant à déstabiliser un pays voisin ». Il a souligné l’importance des relations historiques et géographiques entre ces « républiques sœurs », mettant en avant l’obligation morale de se réunir régulièrement pour aborder les enjeux sécuritaires communs.

Dans un cadre serein et symbolique, l’hôtel Sultani River de Kinshasa accueille cette session où les délégations des deux pays espèrent établir des mécanismes de coopération plus dynamiques et pragmatiques. L’enjeu : des résolutions concrètes pour renforcer la sécurité transfrontalière et la stabilité régionale, essentiels dans un contexte de défis sécuritaires et humanitaires croissants.

Cette rencontre marque une étape clé dans le renforcement de la coopération bilatérale entre la RDC et le Congo-Brazzaville, avec des objectifs communs pour un avenir de paix et de sécurité pour les populations de la région.

COP29 : La RDC en Première Ligne pour une Transition Énergétique Équitable et la Préservation du Poumon Vert Mondial

11 novembre 2024 | La Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, est arrivée à Bakou, en Azerbaïdjan, pour représenter son pays à la 29ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29). Ce rendez-vous international revêt une importance capitale pour la RDC, reconnue mondialement comme le « deuxième poumon climatique de la planète » en raison de ses vastes forêts tropicales et de ses ressources naturelles stratégiques.

Mandatée par le Président Félix-Antoine Tshisekedi, Mme Suminwa Tuluka portera la voix de la RDC dans les discussions sur la transition énergétique et la préservation des ressources naturelles, des enjeux cruciaux dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle prévoit de rencontrer le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres, ainsi que d’autres dirigeants mondiaux, pour des échanges stratégiques visant à renforcer la collaboration internationale.

Parmi ses objectifs, la Première Ministre plaidera pour des engagements financiers concrets liés aux crédits carbone, un enjeu majeur pour la RDC qui abrite une des plus grandes réserves de forêts tropicales et de minéraux nécessaires pour la transition énergétique mondiale. Cette conférence constitue pour la RDC une occasion de faire valoir son rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique et de promouvoir une transition énergétique plus équitable.

Renforcement des Relations Russo-Congolaises : Accord de Consultations Politiques signé entre Kayikwamba et Lavrov

En marge de la Première Conférence Ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique qui se tient ce 9 novembre à Sotchi, en Russie, un échange fructueux a eu lieu entre la ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, SE Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, et son homologue russe, SE M. Sergueï Lavrov. Les discussions ont porté sur le renforcement des liens diplomatiques et de la coopération entre les deux pays, aussi bien dans des cadres bilatéraux que multilatéraux.

La rencontre a été marquée par la signature d’un accord de consultations politiques, symbolisant une étape significative dans l’approfondissement des relations entre la RDC et la Russie. Cet accord vise à renforcer les échanges et la coordination sur des questions d’intérêt commun au niveau international, permettant aux deux pays de mieux aligner leurs positions sur des enjeux stratégiques.

Cet engagement vient s’ajouter à un accord précédent qui a supprimé l’obligation de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service entre la Russie et la RDC, facilitant ainsi la mobilité des officiels entre les deux nations. Ces accords marquent une volonté commune de construire une relation durable, fondée sur la confiance et l’intérêt réciproque.

Cette rencontre historique en Russie confirme l’importance croissante de la coopération entre l’Afrique et la Russie, à travers des initiatives telles que le Forum de Partenariat Russie-Afrique. Elle renforce également la position de la RDC sur la scène diplomatique internationale, tout en offrant de nouvelles perspectives de collaboration stratégique et économique entre les deux pays.

La Belgique Prête à Booster les Investissements en RDC avec une Zone Économique Spéciale vers le Cameroun

Hier le Président de la République Démocratique du Congo (RDC) a accueilli Roxane de Bilderling, Ambassadrice de Belgique, à la Cité de l’Union africaine. Cet entretien stratégique a porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et l’accélération des projets d’investissements belges en RDC. Mme De Bilderling, fraîchement revenue d’une visite dans la province du Sud-Ubangi, a souligné la volonté de la Belgique d’accompagner le développement économique du pays en créant une zone économique spéciale. Ce projet ambitieux vise à établir un corridor commercial menant jusqu’à Douala, au Cameroun, pour faciliter l’exportation des produits agricoles congolais.

Lors de son entretien avec le Président, Mme De Bilderling a salué l’engagement de ce dernier à améliorer le climat des affaires en RDC. Elle a souligné que des avancées concrètes dans ce domaine encourageraient les investisseurs belges et pourraient inspirer davantage d’acteurs internationaux à s’intéresser au marché congolais. Cette coopération renforcée pourrait représenter une étape clé pour la RDC dans sa quête de diversification économique et de croissance durable.

Trois nouveaux Ambassadeurs présentent leurs lettres de Créance à Félix Tshisekedi

Kinshasa, RDC – En ce jeudi symbolique à la Cité de l’Union africaine, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a accueilli trois nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires, venus pour renforcer les relations diplomatiques de la RDC avec leurs pays respectifs. Lors d’une cérémonie officielle, les diplomates d’Arabie Saoudite, d’Italie et d’Éthiopie ont présenté leurs lettres de créance, affirmant ainsi leur engagement à renforcer les liens bilatéraux entre leurs nations et la RDC.

Le diplomate saoudien, Abdulaziz Muhammad Albadi, a une riche expérience en tant qu’ancien Chargé d’Affaires de l’ambassade d’Arabie Saoudite à Ottawa, au Canada. De son côté, Sabato Franco Sorrentino, représentant l’Italie, a récemment occupé le poste de premier Conseiller commercial à Londres et a également été Directeur exécutif adjoint pour l’Italie à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Quant à Mekuria Getachew Worku, ambassadeur d’Éthiopie, il a été Directeur général des ressources humaines au ministère des Affaires étrangères éthiopien.

Lors de cette rencontre, le Président Tshisekedi a exprimé ses vœux de succès aux diplomates et les a encouragés à œuvrer activement pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre la RDC et leurs pays. Ce moment représente un pas important pour la diplomatie congolaise, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.

Première Visite en Pologne : Thérèse Kayikwamba Renforce les Liens entre la RDC et Varsovie

Dans un geste diplomatique sans précédent, la Ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC), Son Excellence Thérèse Kayikwamba Wagner, a effectué une visite officielle en Pologne, répondant ainsi à l’invitation de Son Excellence Radoslaw Sikorski, Ministre polonais des Affaires étrangères. Cette rencontre marque une première dans l’histoire des relations diplomatiques entre les deux pays.

Au cours de cette visite, les discussions ont porté sur des sujets clés visant à renforcer la coopération bilatérale. Parmi les thématiques abordées figuraient la digitalisation, le développement de l’agriculture et l’amélioration des infrastructures, trois secteurs essentiels pour la RDC. Varsovie et Kinshasa ont manifesté une volonté commune de collaborer dans ces domaines stratégiques pour favoriser le développement et la modernisation des deux nations.

Outre les échanges économiques, la question de la sécurité à l’Est de la RDC a été un sujet majeur des discussions. Thérèse Kayikwamba a exposé la situation préoccupante dans cette région, marquée par des tensions persistantes dues à l’occupation rwandaise. La Pologne a affirmé son soutien à la quête de paix de la RDC, partageant une vision commune en faveur du multilatéralisme pour garantir la sécurité et la stabilité dans cette zone de conflit. Cette visite renforce ainsi les relations diplomatiques et économiques entre les deux pays et ouvre la voie à des partenariats prometteurs.

Félix Tshisekedi Félicite Donald Trump et Envisage un Renforcement des Relations RDC-USA

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a adressé ses félicitations à Donald Trump pour sa récente victoire à l’élection présidentielle américaine. S’exprimant au nom du peuple congolais et en son nom propre, Tshisekedi a salué cette réussite et a exprimé son souhait de collaborer avec le nouveau Président des États-Unis. Le chef de l’État a réaffirmé son engagement à renforcer le partenariat stratégique entre les deux nations, soulignant les liens d’amitié et de coopération déjà établis entre la RDC et les États-Unis.

En vue de consolider ces relations bilatérales, Tshisekedi a mis en avant l’importance d’un partenariat approfondi qui pourrait bénéficier aux deux pays dans divers domaines, notamment en matière de sécurité, de développement économique et de soutien aux initiatives environnementales.

Examen Périodique Universel : La RDC Sous le Regard du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève

Ce mardi à Genève, en Suisse, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a débuté l’Examen Périodique Universel (EPU) pour évaluer la situation des droits humains en République Démocratique du Congo (RDC). La ministre congolaise des Droits humains, Chantal Chambu, a exposé les efforts de la RDC en matière de droits de l’homme et les défis posés par le conflit dans l’Est du pays, qu’elle a attribués à l’agression militaire du Rwanda. La Suède et la Turquie, entre autres, ont dénoncé les violences dans cette région comme source majeure de violations des droits de l’homme.

Durant ce dialogue interactif, plusieurs nations, dont le Venezuela, la Chine, et le Canada, ont salué les efforts de la RDC, notamment pour l’adoption d’une loi protégeant les défenseurs des droits de l’homme et l’accès gratuit à l’enseignement primaire. Néanmoins, des recommandations pour renforcer la protection des femmes et des enfants dans les zones de conflit ont été émises. De plus, des voix comme celle de la France ont recommandé l’abolition de la peine de mort et la fin de l’utilisation d’enfants par les groupes armés.

Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a également pris la parole pour répondre aux préoccupations concernant la montée des discours de haine tribale, rappelant que la RDC, avec ses 450 tribus, réprime sévèrement tout discours incitant à la violence.

Cet Examen Périodique Universel représente une occasion pour la RDC de démontrer ses progrès tout en s’engageant à relever les défis persistants afin de garantir le respect des droits humains pour tous ses citoyens.

Judith Tuluka Lance la 17ème Réunion de la FAO : Vers un Avenir Agroalimentaire Durable en Afrique Centrale

Le 4 novembre 2024, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, SEM Judith Suminwa Tuluka, a donné le coup d’envoi de la 17ème réunion de la FAO pour l’Afrique Centrale à Kinshasa. Cet événement, réunissant les représentants de neuf pays membres de la sous-région, se tiendra jusqu’au 6 novembre. L’objectif est de transformer le secteur agroalimentaire en un véritable levier de développement durable pour l’Afrique Centrale.

Dans son discours inaugural, Mme Tuluka a mis en avant l’engagement fort de la RDC dans la lutte contre la faim et la promotion de la sécurité alimentaire. « La RDC s’investit pleinement pour faire de l’agroalimentaire un pilier stratégique, soutenu par l’accompagnement de la FAO dans des projets cruciaux tels que le développement du secteur semencier et la sécurité nutritionnelle, » a-t-elle déclaré.

Durant ces trois jours de travaux, les discussions porteront sur les principaux défis à relever pour renforcer l’écosystème agroalimentaire de la sous-région. Parmi les thèmes abordés figurent le financement, la régulation et l’amélioration des infrastructures. Ces éléments clés sont cruciaux pour bâtir un système résilient capable de répondre aux défis alimentaires et climatiques auxquels les pays d’Afrique Centrale sont confrontés.

En lançant cette initiative, Judith Suminwa Tuluka réaffirme l’importance d’une collaboration régionale pour garantir un avenir alimentaire durable. La 17ème réunion de la FAO à Kinshasa marque une étape majeure vers la concrétisation de cet objectif ambitieux pour l’Afrique Centrale.

Kinshasa s’apprête à accueillir les États Généraux de la Justice congolaise : un événement crucial pour réformer un système en difficulté

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a confirmé la tenue des États Généraux de la Justice congolaise, un événement d’envergure qui se déroulera du 6 au 13 novembre 2024 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Sous le thème évocateur « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? », ces assises s’annoncent comme une étape cruciale pour analyser en profondeur le système judiciaire congolais et identifier les réformes nécessaires pour le rendre plus efficace et au service de la population.

Lors d’une entrevue avec la presse, le ministre a souligné l’importance de cet événement dans le cadre des réformes voulues par le président Félix-Antoine Tshisekedi. « Il faut un diagnostic sérieux avec la participation de 3500 acteurs venus de toutes les provinces du pays, les composantes de la justice, le pouvoir législatif, la société civile, de manière à rendre inclusive cette démarche », a-t-il déclaré. Le chef de l’État, qui inaugurera lui-même ces travaux, entend réformer en profondeur le système judiciaire afin qu’il réponde aux attentes des citoyens congolais.

Cette démarche inclusive réunira des juges, avocats, législateurs, organisations de la société civile, et experts en justice, permettant ainsi une réflexion globale et représentative. Les États Généraux aborderont les principales problématiques auxquelles fait face la justice congolaise : lenteur des procédures, manque de transparence, corruption et inaccessibilité pour les citoyens ordinaires. En posant les bonnes questions, l’objectif est d’aboutir à des solutions concrètes et applicables pour faire face aux maux du système judiciaire actuel.

Pour le ministre Constant Mutamba, l’initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de garantir une justice « pour laquelle cette justice est rendue » : accessible, équitable et indépendante. Les recommandations qui en ressortiront serviront de base à de nouvelles politiques et réformes législatives pour transformer la justice congolaise.

Cet événement représente une opportunité historique de faire évoluer un système en souffrance, avec l’espoir que les réformes proposées sauront répondre aux attentes des Congolais, pour qui la justice est un pilier fondamental de la démocratie et de la paix sociale.

Bakou : Ivan Vangu Ngimbi Entame une Coopération Stratégique avec l’Azerbaïdjan

Le nouvel ambassadeur de la République démocratique du Congo (RDC) près la République d’Azerbaïdjan, Ivan Vangu Ngimbi, a officiellement pris ses fonctions après avoir présenté ses lettres de créance au Président Ilham Aliyev lors d’une cérémonie solennelle au Palais présidentiel de Bakou. Cette étape, survenue jeudi dernier, marque un tournant important dans les relations diplomatiques entre les deux pays.

Dans la foulée de cette cérémonie, le Président Aliyev a invité l’ambassadeur congolais à une discussion approfondie sur les axes de coopération possibles entre la RDC et l’Azerbaïdjan. Lors de cet échange, le Président a exprimé son souhait de renforcer les liens bilatéraux dans plusieurs domaines stratégiques, en rappelant l’importance de progresser dans des secteurs essentiels comme la sécurité, les infrastructures, les mines, les hydrocarbures, le commerce et la santé.

La rencontre a également souligné la nécessité d’établir un agenda global pour structurer cette coopération, qui, selon le Président Aliyev, bien qu’avancée, pourrait encore être optimisée pour le bénéfice des deux nations. Ce nouveau chapitre marque une avancée significative pour les relations internationales de la RDC en Eurasie.

À noter qu’Ivan Vangu Ngimbi occupe également les fonctions d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC près de la Fédération de Russie et de la République de Géorgie, ce qui renforce encore son rôle stratégique dans la région.

Judith Suminwa Tuluka dévoile un budget ambitieux de 49 846,8 milliards FC pour 2025

Kinshasa, 31 octobre 2024 – Dans un acte marquant pour l’avenir économique de la République Démocratique du Congo (RDC), la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présenté ce jour à l’Assemblée Nationale le projet de loi de finances pour l’année 2025. Ce budget, chiffré à 49 846,8 milliards de francs congolais (environ 18 milliards de dollars USD), témoigne de l’ambition du Gouvernement pour un développement équilibré et durable du pays.

La plénière, présidée par Vital Kamerhe, s’est déroulée dans une atmosphère solennelle en présence de la majorité des députés, mettant en lumière l’importance politique et économique de cette initiative. La Première Ministre, soutenue par l’ensemble de son Gouvernement, a exposé les grandes orientations budgétaires, alignées sur la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui place les infrastructures, les services publics et la croissance économique au cœur des priorités nationales.

Ce projet de budget vise à concrétiser les engagements du Programme d’Actions 2024-2028, lancé pour transformer la RDC en une nation moderne et prospère. Les discussions à venir au sein de l’Assemblée seront déterminantes pour affiner les mesures, suscitant l’espoir de réponses concrètes aux attentes des Congolais en matière de développement et d’amélioration des conditions de vie.

Avec cette présentation, le Gouvernement de Judith Suminwa Tuluka affirme sa détermination à inscrire le pays sur la voie du progrès, tout en assurant une gestion budgétaire transparente et orientée vers un développement durable. Les prochaines étapes au Parlement seront cruciales pour sceller cet engagement budgétaire et ouvrir une nouvelle ère économique pour la RDC.

Sommet du COMESA à Bujumbura : Le Président Tshisekedi Plaide pour une Afrique Autonome et Prospère

Ce jeudi à Bujumbura, au Burundi, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a prononcé un discours inspirant lors du 23ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). En cette occasion marquant les 30 ans de l’organisation, le Président Tshisekedi a mis en avant une vision ambitieuse pour l’Afrique, axée sur l’émergence et la prospérité du continent à travers une coopération renforcée.

« Ce sommet, qui marque les trois décennies de notre organisation, nous réunit pour réfléchir aux moyens de renforcer notre intégration régionale, dans le but de bâtir une Afrique plus forte, plus solidaire et résiliente », a affirmé le Chef de l’État congolais, rappelant l’importance d’une unité africaine pour relever les défis communs.

Convaincu que l’avenir de l’Afrique repose sur sa capacité à exploiter ses propres richesses, le Président Tshisekedi a plaidé pour une transformation locale des ressources naturelles. « Pour prospérer, nos économies devraient briser le cycle de dépendance à l’exportation brute de matières premières et s’appliquer à bâtir des chaînes de valeur avec vocation de transformer et enrichir nos ressources ici même, en Afrique », a-t-il déclaré avec détermination. Cette démarche, selon lui, est la clé de la création d’emplois et de l’émancipation de la jeunesse africaine, donnant aux nouvelles générations les moyens de façonner l’avenir du continent.

Le Président Tshisekedi a également souligné la nécessité d’une solidarité accrue entre les pays africains pour réaliser une prospérité partagée. « Mon pays, riche d’un potentiel agricole et minier immense, souhaite travailler main dans la main avec chacun d’entre vous pour faire de nos ressources un levier de prospérité commune, en les intégrant aux chaînes de valeur régionales pour garantir une sécurité alimentaire et énergétique solide », a-t-il ajouté.

Cette vision appelle les pays du COMESA à s’engager pour une Afrique autonome, capable de transformer ses propres ressources et d’assurer sa sécurité alimentaire. Le message du Président Tshisekedi résonne comme un appel à l’action collective pour une Afrique résiliente, prospère et unie.

23ème Sommet du COMESA à Bujumbura : Une Transmission de Pouvoir et des Perspectives Régionales

Ce jeudi, à Bujumbura, la capitale burundaise, le 23ème sommet du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) s’est ouvert en présence de nombreux chefs d’État africains, dont le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Cette édition spéciale coïncide avec la célébration des 30 ans du COMESA, soulignant trois décennies de coopération économique et politique dans la région.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une passation symbolique de pouvoir. Le président sortant du COMESA, Hakainde Hichilema de la Zambie, a transmis les symboles de cette organisation à son homologue burundais, le Président Evariste Ndayeshimiye, désormais à la tête du COMESA. Ce dernier a prononcé un discours d’acceptation, réaffirmant son engagement pour une intégration régionale renforcée et un développement durable pour les États membres.

À la suite de cette séance inaugurale, les chefs d’État et de gouvernement ainsi que les chefs de délégations se sont retrouvés pour une réunion de travail à huis clos. Ce rassemblement est une occasion de définir de nouvelles orientations pour l’avenir du COMESA et de renforcer les liens entre les pays membres face aux défis économiques et sécuritaires actuels.

Le sommet se poursuivra avec des discussions axées sur l’intégration économique, la sécurité régionale et la lutte contre les obstacles commerciaux, des sujets d’importance pour une région marquée par sa diversité et son potentiel de croissance.

Ce 23ème sommet marque une étape cruciale pour le COMESA, dont l’ambition reste de renforcer l’unité et la coopération entre les nations africaines pour un développement commun et durable.

Félix Tshisekedi à Bujumbura : Le Président de la RDC participe au 23e Sommet COMESA

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, est arrivé ce mercredi à Bujumbura, au Burundi, pour prendre part au 23e sommet des Chefs d’État et de gouvernement du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Prévu pour le 31 octobre 2024, ce sommet rassemble les dirigeants des pays membres autour d’un objectif commun : renforcer l’intégration économique régionale.

Placées sous le thème « Accélérons l’intégration régionale par le développement des chaînes de valeurs régionales dans les domaines de l’agriculture résiliente au climat, de l’exploitation minière et du tourisme », ces assises visent à promouvoir des collaborations dans des secteurs clés. Les dirigeants aborderont des initiatives pour renforcer la résilience climatique de l’agriculture, dynamiser le secteur minier et favoriser le développement du tourisme, tout en créant des chaînes de valeurs qui profiteront à l’ensemble des pays membres du COMESA.

En tant que l’un des plus grands pays membres du COMESA, la RDC joue un rôle stratégique dans le commerce régional et l’exploitation des ressources. La participation de Félix Tshisekedi démontre l’engagement de la RDC à s’inscrire dans une dynamique de coopération pour le développement de l’Afrique de l’Est et australe.

Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni : Vers une Coopération Renforcée pour la Paix et le Développement des Infrastructures

À l’occasion d’une rencontre bilatérale à Entebbe, en Ouganda, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont abordé les principaux défis sécuritaires et les opportunités de développement pour la région. Museveni a renouvelé son engagement à avancer dans la construction des routes essentielles reliant Kasindi, Beni et Butembo ainsi que Bunagana, Rutshuru et Goma. Cette initiative d’infrastructure a pour but de faciliter le commerce transfrontalier et de renforcer la connectivité entre les deux pays.

Le Président Tshisekedi a salué cette démarche, soulignant que le développement d’infrastructures communes est l’un des moteurs de l’adhésion de la RDC à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). Toutefois, il a exprimé son regret quant à la suspension des projets en raison des tensions sécuritaires persistantes : « C’est l’une des motivations de notre adhésion à l’EAC, mais malheureusement tout s’est arrêté à cause de l’agression que nous subissons. »

De son côté, Museveni a précisé que les discussions ont porté sur les préoccupations sécuritaires bilatérales et sur la sécurité sous-régionale. Le développement du secteur pétrolier dans la région du Lac Albert et des infrastructures routières était également à l’ordre du jour. Après un entretien de trois heures, Tshisekedi a conclu sur une note d’espoir, soulignant la sagesse et l’engagement de Museveni pour la concrétisation de leurs objectifs communs.

Coopération Judiciaire Renforcée entre la RDC et le Maroc

Un protocole d’accord de coopération judiciaire a été signé entre les juridictions constitutionnelles de la République démocratique du Congo (RDC) et du Royaume du Maroc. Cet accord, officialisé mercredi à Victoria Falls, au Zimbabwe, en marge du 7e Congrès de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines, marque une étape importante dans le renforcement des liens entre ces deux pays.

Le président de la Cour constitutionnelle de la RDC, Dieudonné Kamuleta, et son homologue marocain, Mohamed Amine Benabdallah, se sont engagés à favoriser l’échange d’informations et le partage de jurisprudences sur des questions communes. Ce partenariat vise à enrichir leurs pratiques respectives et à renforcer l’État de droit dans chaque pays.

Cet accord met en lumière la volonté des deux nations de coopérer dans le domaine de la justice constitutionnelle, dans un contexte où les défis légaux et constitutionnels nécessitent des solutions concertées et adaptées aux réalités africaines. Ce rapprochement entre la RDC et le Maroc illustre aussi un modèle de solidarité juridique en Afrique.