Burundi – RDC: Tshisekedi et Ndayishimiye renforcent la coopération bilatérale

Ce dimanche, à Bujumbura, le Président Félix Tshisekedi a rencontré son homologue burundais Évariste Ndayishimiye dans le cadre d’une visite d’amitié. Les deux chefs d’État ont discuté pendant près de deux heures, abordant des sujets liés à la coopération bilatérale et à la sécurité dans la région des Grands Lacs.


Cette visite témoigne des efforts diplomatiques de Félix Tshisekedi pour promouvoir le développement et la stabilité régionale. Les relations entre la RDC et le Burundi sont historiquement fortes, renforcées par des échanges réguliers entre leurs dirigeants.

Le dernier tête-à-tête entre les deux présidents remontait au 5 septembre 2024, à Pékin, en marge du 9ᵉ Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC 2024).

RDC-Congo : Félix Tshisekedi et Denis Sassou-N’guesso discutent des enjeux économiques et sécuritaires

Les Présidents de la République démocratique du Congo (RDC) et du Congo-Brazzaville, Félix Tshisekedi et Denis Sassou-N’guesso, se sont rencontrés samedi 21 Décembre  à Brazzaville pour un tête-à-tête portant sur des sujets d’intérêt commun. Les discussions ont principalement porté sur l’économie, le climat et la sécurité dans la sous-région, en particulier la situation à l’Est de la RDC.

Appui au Processus de Luanda

Concernant l’instabilité sécuritaire dans la région, Denis Sassou-N’guesso a salué les efforts de médiation de son homologue angolais, Joâo Lourenço, dans le cadre du Processus de Luanda. Ce dernier vise à trouver une solution durable à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Le projet pont-route-rail sur le fleuve Congo

Félix Tshisekedi a souligné l’avancement des études de faisabilité pour le projet de pont-route-rail reliant les deux rives du fleuve Congo.

« C’est un projet qui est très important, à la fois pour les relations entre les deux pays, mais également pour l’intégration régionale et africaine », a-t-il affirmé.

Repenser le calcul du PIB en Afrique

Pour sa part, Denis Sassou-N’guesso a plaidé pour une meilleure prise en compte des richesses naturelles dans le calcul des Produits intérieurs bruts (PIB) des pays africains.

« Si les PIB des États sont considérés à leur juste valeur, cela augmentera leur capacité à emprunter et à mobiliser des financements pour le développement », a-t-il déclaré.

La RDC au conseil de sécurité de l’ONU: Une candidature qui marque un tournant diplomatique

Le mercredi, Kinshasa a vibré au rythme du lancement de la campagne officielle pour promouvoir la candidature de la RDC pour siéger au Conseil de sécurité des Nations Unies pour l’exercice 2026-2027.

Cette campagne a été lancée par la patronne de la diplomatie congolaise devant plusieurs personnalités. Pour Thérèse Kayikwamba, cette démarche traduit la détermination du Président Félix Tshisekedi qui, depuis 2019, est résolument tourné vers la revalorisation de la diplomatie congolaise afin de permettre à la RDC de retrouver sa place dans le concert des nations.

À l’occasion de sa dernière intervention à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le Chef de l’État avait annoncé :

« Une fois élue, la RDC entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découleront. »


En présence de nombreuses personnalités publiques, la cheffe de la diplomatie congolaise a déclaré :

« Après plus de 3 décennies d’absence au Conseil de sécurité, notre pays se porte à nouveau candidat membre du Conseil de sécurité soutenu par l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). »


Pour conforter cette candidature congolaise, Mme Kayikwamba a clos son exposé en rappelant :

« Notre pays a siégé pour la première fois en tant que membre non-permanent, lors de la période 82-83 », a-t-elle précisé, avant de renchérir :
« Le Congo a exercé la Présidence du Conseil de sécurité pendant la guerre du Golfe qui s’est déroulée du 02 août 1990 au 28 février 1991. »

Processus de Luanda: Tshisekedi et Lourenço en tête-à-tête après le refus de participation du Rwanda

Dans le cadre du processus de Luanda, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé ce dimanche matin à Luanda en Angola, pour une rencontre avec son homologue rwandais, Paul Kagame, sous la médiation du président angolais Joâo Lourenço.

« Prévue ce dimanche, la tripartite entre les présidents Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Joâo Lourenço n’aura plus lieu. Les dirigeants congolais et angolais s’entretiennent en tête-à-tête avant d’étendre la réunion à leurs délégations respectives. »

L’annulation de la tripartite résulte du refus de la délégation rwandaise de participer à cette rencontre, qui devait aboutir à des solutions concrètes pour mettre fin aux hostilités dans l’Est de la RDC. La réduction des tensions repose notamment sur le retrait des troupes rwandaises des zones congolaises.

Samedi, lors d’une réunion préparatoire réunissant les ministres des Affaires étrangères des trois pays, le Rwanda avait posé comme condition à la signature d’un accord l’organisation d’un dialogue direct entre la RDC et les rebelles du M23. Une exigence immédiatement rejetée par la délégation congolaise.

Coopération Stratégique entre la RDC et l’Indonésie : vers un partenariat environnemental et minier

Ce samedi, le Président Félix Tshisekedi a échangé par visioconférence avec son homologue indonésien, Prabowo Subianto, récemment investi. Les discussions ont porté sur la mise en place d’une coopération stratégique entre la RDC et l’Indonésie dans les secteurs miniers et environnementaux.

« Il est nécessaire de mettre en place une coopération stratégique entre l’Indonésie et la RDC, deux poumons écologiques, afin de peser à deux face aux défis environnementaux actuels. », a souligné le Président Subianto.

À l’issue de cette rencontre, le dirigeant indonésien a invité officiellement le Président Tshisekedi à effectuer une visite d’État en Indonésie. Les deux pays, aux côtés du Brésil, militent pour un agenda commun en faveur de la préservation des grands bassins forestiers mondiaux.

Coopération RDC-USA Gracia Yamba et Corina Sanders discutent du processus de Luanda

La sécurité régionale et le processus de Luanda étaient au cœur des discussions, jeudi 12 décembre 2024, à Kinshasa, entre la vice-ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Gracia Yamba, et la sous-secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines au Département d’État américain, Corina Sanders.

« Aujourd’hui, je suis honorée d’avoir rencontré la vice-ministre pour discuter des domaines clés de notre coopération bilatérale en matière de sécurité régionale, du processus de Luanda et aussi de la MONUSCO », a déclaré Corina Sanders.

Cette rencontre témoigne du partenariat renforcé entre la RDC et les États-Unis, avec un intérêt particulier pour la stabilisation de la région de l’Est et la promotion d’une paix durable.

Discours sur l’état de la nation : Félix Tshisekedi présente un bilan encourageant pour 2024

Ce mercredi, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a prononcé son discours annuel sur l’état de la nation au Palais du Peuple, dans la commune de Lingwala, Kinshasa, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Conformément à l’article 77 de la Constitution, il a dressé un bilan de son action relative aux six engagements de son second quinquennat.

Le président Tshisekedi a mis en lumière les progrès économiques du pays. « Notre économie, en pleine transformation, présente des signes de solidité encourageants. Nous prévoyons cette année une croissance de 6 %, bien au-delà de la moyenne de 3,8 % attendue en Afrique subsaharienne », a-t-il annoncé. Il a ajouté que ce résultat, malgré un léger ralentissement, témoigne de la résilience du pays face aux défis économiques mondiaux et locaux.

Concernant l’inflation, le président a salué la stabilisation du taux de change grâce à une gestion rigoureuse des finances publiques et à une coopération étroite avec la Banque centrale du Congo (BCC). « Nos réserves internationales ont atteint 6 milliards de dollars américains à la fin de novembre, couvrant 14 semaines d’importations », a-t-il précisé.

Le Chef de l’État a également évoqué les efforts dans le domaine des infrastructures, notamment avec la révision du contrat chinois. Il a annoncé le financement de projets majeurs de voirie à Kinshasa et dans d’autres régions, comme la construction de la route Mbudi-Aéroport de N’djili et plusieurs autres axes nationaux.

Pour soutenir le pouvoir d’achat des Congolais, le président Tshisekedi a mis en place des mesures concrètes, telles que la réduction des prix des carburants et la suspension de la TVA sur certains produits alimentaires. Il a également instruit le gouvernement de trouver des solutions aux problèmes de circulation dans Kinshasa, qui impactent le quotidien des citoyens.

En matière d’agriculture, il a annoncé un renforcement du financement du secteur, avec un budget de plus de 11 % du budget national alloué à l’agriculture en 2025. De plus, un programme ambitieux de transformation de l’agriculture, financé à hauteur de 6,6 milliards de dollars, a été lancé en partenariat avec la Banque Africaine de Développement.

Le président Tshisekedi a salué les progrès réalisés dans la relance des mines, notamment avec la mine de zinc de Kipushi, et a souligné les investissements dans des industries locales, comme l’usine SAPHIRE CERAMICS DRC SA et VARUN BEVERAGES RDC, qui ont créé des milliers d’emplois.

Il a aussi annoncé la poursuite des efforts pour améliorer l’approvisionnement en électricité et en eau potable, citant les projets en cours à Inga et à Kinshasa, qui devraient fournir des millions de mégawattheures supplémentaires et améliorer l’accès à l’eau pour des millions de Congolais.

Le président a enfin abordé le secteur de la santé, annonçant que la gratuité des accouchements a bénéficié à plus de 1,3 million de femmes, et a exprimé son engagement à lutter contre le banditisme urbain en renforçant les services de sécurité et en adoptant des mécanismes de réinsertion pour les jeunes désœuvrés.

Première adresse de Félix Tshisekedi après sa réélection ce 11 décembre

Le président Félix Tshisekedi s’adressera à la nation ce mercredi 11 décembre, sauf changement de dernière minute. Cette allocution, prévue devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, a été confirmée par Jean Michel Sama Lukonde, président du Sénat.

Ce discours, le premier depuis sa réélection, est attendu avec beaucoup d’intérêt. Félix Tshisekedi devrait aborder plusieurs thèmes clés :

  1. Sécurité : Le président reviendra probablement sur la crise sécuritaire dans l’est du pays, notamment les affrontements avec le M23 et les accusations d’agression par le Rwanda. Ces questions demeurent au cœur des préoccupations nationales.
  2. Économie : Face à une crise économique marquée par l’inflation, la dévaluation de la monnaie et la baisse du pouvoir d’achat, des annonces pourraient être faites sur les réformes financières et les investissements pour améliorer le climat des affaires.
  3. Réformes politiques et institutionnelles : Le chef de l’État pourrait lancer le débat sur une éventuelle réforme constitutionnelle, un sujet qui suscite déjà des discussions animées.
  4. Projets sociaux : Félix Tshisekedi devrait réaffirmer ses engagements en faveur de l’éducation gratuite et de la couverture santé universelle, des priorités emblématiques de son programme.

Ce discours marquera également l’occasion de définir les priorités de son nouveau mandat, notamment en matière de gouvernance et de restauration de l’autorité de l’État, dans un contexte d’attentes élevées de la population congolaise.

Joe Biden et Félix Tshisekedi renforcent leur partenariat

4 décembre 2024 | Le président américain Joseph R. Biden Jr. a rencontré le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, pour discuter du corridor transafricain de Lobito et des relations bilatérales entre leurs deux pays.

Lors de cet échange, les deux dirigeants ont souligné l’importance de créer les conditions nécessaires pour attirer les investissements privés en RDC. Ils ont insisté sur des piliers tels que la bonne gouvernance, la transparence, et la souveraineté économique de la RDC, permettant à ses richesses naturelles de profiter pleinement à sa population.

Le président Biden a également encouragé la poursuite des efforts dans le cadre du processus de Luanda, visant à trouver une résolution pacifique au conflit qui sévit dans l’Est de la RDC.

Ce dialogue s’inscrit dans une volonté commune de renforcer le partenariat économique entre les États-Unis et la RDC, tout en soutenant des initiatives pour la stabilité et le développement régional.

Benguela : Félix Tshisekedi plaide pour une paix à l’est pour la réussite du corridor de lobito

4 décembre 2024 | À Benguela, en Angola, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, a participé à une réunion de haut niveau sur le corridor de Lobito, aux côtés des présidents d’Angola, de Zambie, de Tanzanie et du Président américain Joe Biden. Lors de son intervention, il a plaidé pour une paix durable à l’Est de la RDC, condition essentielle pour garantir le succès de ce projet stratégique.

Paix et prospérité liées

Félix Tshisekedi a déclaré :

« L’urgence d’une paix durable dans la région de l’Est est cruciale pour la réussite de projets tels que le corridor de Lobito. »

Ce corridor, long de 1 344 kilomètres, permettra de valoriser les ressources minières de la RDC, notamment le cuivre et le cobalt, indispensables à la transition énergétique mondiale. En outre, il catalysera la création de plus de 30 000 emploiset réduira la pauvreté, tout en favorisant le commerce intra-africain en ligne avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Un soutien international affirmé

Le projet bénéficie d’un appui stratégique des États-Unis, marqué par la présence du Président Joe Biden, dont il s’agit de la dernière visite officielle avant la fin de son mandat. Félix Tshisekedi a souligné :

« Il est impératif que les richesses de notre sol contribuent directement au bien-être de nos populations. »

En s’appuyant sur le corridor de Lobito, la RDC ambitionne de renforcer son industrialisation, sa compétitivité économique et son intégration régionale, tout en consolidant la paix.

Judith Suminwa inaugure un colloque sur l’entrepreneuriat et l’innovation verte

4 décembre 2024 | La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka, a lancé ce mercredi le colloque sur l’accompagnement entrepreneurial et l’innovation verte, organisé au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Cet événement, coordonné par I&F Entrepreneuriat en collaboration avec des universités nationales et internationales, se déroulera jusqu’au 7 décembre.

Des initiatives en faveur de la jeunesse et de l’économie

Lors de son discours, la Première ministre a souligné l’importance de l’entrepreneuriat comme levier pour la diversification économique et la création d’emplois. Elle a appelé à des décisions audacieuses pour faire de l’entrepreneuriat une réponse durable à l’intégration des jeunes sur le marché du travail.

Parmi les réformes mises en avant, la loi-cadre du 8 août 2022, destinée à stimuler le développement des startups et à encourager l’entrepreneuriat féminin, illustre l’engagement du gouvernement pour un environnement favorable aux entrepreneurs.

L’innovation verte au cœur des débats

Axé sur l’innovation verte, le colloque ambitionne de positionner la RDC comme un acteur majeur de l’entrepreneuriat inclusif et durable en Afrique. L’événement s’inscrit dans le cadre des priorités définies par le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG), qui place la jeunesse et l’innovation au centre du développement national.

Un rendez-vous stratégique

Ce colloque rassemble experts, chercheurs et entrepreneurs autour des enjeux de la transition écologique et de l’entrepreneuriat. Il se veut une plateforme pour échanger, inspirer et poser les bases d’un avenir où innovation et durabilité vont de pair.

Le Président Tshisekedi à Lobito pour une journée historique dédiée

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, est arrivé ce matin à Lobito, dans la province angolaise de Benguela, pour participer à une rencontre multilatérale historique axée sur le Corridor de Lobito. Ce projet intégrateur réunit plusieurs leaders, notamment les présidents João Lourenço de l’Angola, Hakainde Hichilema de la Zambie, le vice-président tanzanien, ainsi que le président américain Joe Biden, en visite pour la première fois en Afrique.

Un projet stratégique au cœur de la coopération régionale

Cette réunion multilatérale ambitionne de redynamiser le Corridor de Lobito, un projet soutenu par les États-Unis, visant à connecter l’océan Atlantique à l’océan Indien via la RDC. Cette infrastructure est perçue comme une opportunité de dynamiser le commerce régional et d’améliorer les échanges économiques entre les pays d’Afrique centrale et australe.

Rencontre prévue avec Joe Biden

En marge de cette rencontre, le président Félix Tshisekedi devrait tenir un tête-à-tête avec son homologue américain Joe Biden. Cette réunion pourrait marquer un tournant dans les relations bilatérales entre la RDC et les États-Unis, particulièrement autour de sujets stratégiques tels que la coopération économique et la stabilité régionale.

Félix Tshisekedi en Angola pour une mission stratégique

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, se rendra ce mercredi en Angola, a confirmé la présidence congolaise. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du projet stratégique du corridor de Lobito, une infrastructure de transport reliant le port angolais de Lobito à la RDC et à la Zambie.

Un sommet sous l’égide des États-Unis et de l’Angola

Félix Tshisekedi participera à un sommet organisé conjointement par les États-Unis et l’Angola, réunissant les dirigeants de la RDC, de la Tanzanie, de la Zambie, ainsi que des représentants de l’Africa Finance Corporation (AFC). Ce sommet vise à :

  • Promouvoir le développement des infrastructures du corridor ;
  • Renforcer les connexions entre les océans Atlantique et Indien ;
  • Accélérer la phase de construction du projet ferroviaire Zambie-Lobito.

Une rencontre bilatérale entre Félix Tshisekedi et le président américain Joe Biden est également au programme.

Un soutien financier accru des États-Unis

Le corridor de Lobito est un élément clé du Partenariat pour les infrastructures mondiales et les investissements (PGI), bénéficiant d’un appui significatif des États-Unis. Ces derniers ont récemment annoncé un financement supplémentaire de 600 millions de dollars, portant leur engagement total à plus de 4 milliards de dollars pour des projets d’infrastructures en Afrique.

Avancées récentes et prochaines étapes

En septembre 2024, une étude de faisabilité et une évaluation des impacts environnementaux et sociaux pour le projet ferroviaire Zambie-Lobito ont été achevées. Un accord de concession a également été signé entre l’Angola, la Zambie et l’AFC, ouvrant la voie à la phase de construction prévue pour début 2026

Revue de presse kinoise du mercredi 4 décembre 2024

Le sommet tripartite Angola-Rwanda-RDC, prévu le 15 décembre 2024 à Luanda sous l’égide du président angolais João Lourenço, domine les unes de la presse kinoise ce mercredi.

EcoNews : Luanda, carrefour diplomatique

EcoNews met en lumière le rôle central de Luanda, qualifiée de théâtre d’une diplomatie à enjeux multiples. Le journal souligne que, tandis que Kinshasa et Kigali maintiennent des positions antagonistes et que l’Est de la RDC reste instable, la présence du président américain Joe Biden en Angola avant la fin de son mandat alimente les spéculations. Selon ce tabloïd, ce déplacement traduit une tentative de Washington de renforcer son influence dans une région en proie à des tensions croissantes.

La Tempête des Tropiques : une initiative angolaise pour la paix

Pour La Tempête des Tropiques, ce sommet s’inscrit dans le cadre du processus de Luanda, une initiative du président angolais João Lourenço, médiateur désigné par l’Union Africaine. Le journal confirme la participation des présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi, rappelant l’objectif de cette rencontre : apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda.

Congo Nouveau : des relations brisées à recoller

Congo Nouveau s’interroge sur ce que Félix Tshisekedi et Paul Kagame pourraient encore se dire après des échanges verbaux tendus et la résurgence du M23 soutenu par le Rwanda. Toutefois, le tabloïd note une avancée significative avec la signature d’un Concept d’opérations (CONOPS) entre les deux pays le 25 novembre dernier, visant à résoudre le conflit.

Le Quotidien : une feuille de route pour la stabilité

Le Quotidien détaille le CONOPS, structuré en quatre étapes :

  1. Évaluer et localiser la menace posée par les FDLR ;
  2. Mener des actions ciblées pour neutraliser ces groupes ;
  3. Évaluer l’efficacité des opérations ;
  4. Stabiliser la région à travers la démobilisation et la réintégration des ex-combattants, tout en normalisant les relations bilatérales.

Le Nouvel Observateur : un scepticisme persistant

Pour Le Nouvel Observateur, la position inflexible de Paul Kagame rend improbable une résolution rapide du conflit. L’hebdomadaire appelle la RDC à construire une classe politique forte, intègre et résistante à toute forme de corruption.

Infos 27 : prudence face au double jeu de Kigali

Enfin, Infos 27 invite à la vigilance, accusant Kigali de tenir un double discours : prônant la paix publiquement tout en poursuivant des objectifs stratégiques dissimulés. Le quotidien insiste sur la nécessité pour Kinshasa de rester ferme sur le terrain.

Thérèse Kayikwamba Wagner présente un bilan prometteur et une vision ambitieuse pour la diplomatie Congolaise

Le lundi 2 décembre, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, a dressé un bilan marquant de ses six mois à la tête du ministère. Devant le personnel de son administration, elle a mis en avant des avancées administratives majeures et une diplomatie proactive, tout en dévoilant des perspectives ambitieuses pour 2025.

Réalisations administratives

Sous sa direction, plusieurs réformes clés ont été engagées :

  • Mensualisation des paiements des diplomates, remplaçant un système trimestriel peu adapté ;
  • Lancement imminent d’un passeport biométrique avec des mesures renforcées contre la fraude ;
  • Construction prévue d’un nouveau bâtiment administratif moderne pour le ministère ;
  • Formation et intégration de nouveaux diplomates, accompagnée d’un plan pour une retraite digne des cadres ;
  • Adoption d’un nouveau statut des diplomates, reflétant une modernisation de la profession ;
  • Instaurations de deux audiences mensuelles accessibles à tous les agents.

Une diplomatie proactive sur la scène internationale

La RDC s’est distinguée par des succès diplomatiques notables, notamment :

  • Son élection au Conseil des droits de l’homme de l’ONU et sa présidence au Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine en novembre 2024 ;
  • L’annonce de la candidature de la RDC pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mandat 2026-2027 ;
  • L’engagement résolu dans le cadre du Processus de Luanda, en faveur de la souveraineté et de la paix durable dans la région des Grands Lacs.

Perspectives ambitieuses pour 2025

Thérèse Kayikwamba Wagner a également présenté des projets stratégiques pour l’année à venir :

  • La transformation de l’Académie Diplomatique en Institut Panafricain des Relations Internationales pour le Développement (IPRID), avec le soutien du PNUD et de l’IRIC ;
  • L’acquisition de nouvelles chancelleries et résidences diplomatiques à l’étranger ;
  • La 13ᵉ Conférence diplomatique, prévue en 2025, qui dotera la RDC d’une politique étrangère globale et d’une vision stratégique à long terme.

Ce bilan témoigne d’une volonté affirmée de moderniser la diplomatie congolaise et de renforcer la présence du pays sur la scène internationale. Avec ces initiatives, Thérèse Kayikwamba Wagner confirme son engagement à redynamiser le rôle de la RDC dans les affaires internationales tout en consolidant les bases administratives de son ministère.

Kalemie : Félix Tshisekedi préside la 24e réunion du Conseil des ministres

Le Président Félix Tshisekedi a dirigé, ce vendredi 29 novembre 2024 à Kalemie, la 24e réunion du Conseil des ministres du gouvernement conduit par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Cette rencontre hebdomadaire a permis d’aborder des dossiers clés pour la gouvernance du pays.

Points principaux à l’ordre du jour

  1. Situation sécuritaire et humanitaire
    Le Conseil a examiné l’état sécuritaire et humanitaire sur l’ensemble du territoire national, soulignant les actions nécessaires pour répondre aux défis persistants dans ces domaines.
  2. Situation épidémiologique
    Une mise à jour sur les maladies en circulation dans le pays a été présentée, en vue d’une prise en charge renforcée des urgences sanitaires.
  3. Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG)
    Des ajustements ont été proposés pour améliorer les conditions de vie des travailleurs congolais.
  4. Paie des enseignants
    Le Conseil s’est également penché sur les irrégularités relevées dans le fichier de la paie des enseignants et a discuté des mesures prioritaires à mettre en œuvre pour y remédier.

Un rendez-vous crucial pour l’avenir

Cette réunion, tenue à Tanganyika, illustre l’engagement du gouvernement à rapprocher les institutions des réalités locales tout en abordant des questions d’intérêt national.

Félix Tshisekedi lance la 11ème Conférence des Gouverneurs à Kalemie pour renforcer la gouvernance provinciale

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a ouvert ce mercredi 27 novembre 2024 à Kalemie, dans la province du Tanganyika, la 11ème session de la Conférence des Gouverneurs de province. Sous le thème « Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) », ces travaux visent à consolider la collaboration entre le pouvoir central et les gouvernements provinciaux.

Appel à une gouvernance inclusive et responsable

Dans son discours d’ouverture, Félix Tshisekedi a insisté sur l’importance d’une gouvernance provinciale inclusive et responsable. Il a invité les gouverneurs à adopter des pratiques privilégiant la transparence, l’efficacité et le respect des biens publics, tout en mettant en avant leur rôle dans la cohésion sociale et le développement territorial.

Le Chef de l’État a recommandé aux gouverneurs d’approfondir plusieurs axes de réflexion, notamment :

  • La gouvernance responsable comme levier de développement socio-économique.
  • L’autonomie et l’efficacité des entités territoriales décentralisées (ETD) pour une gestion optimale des recettes.
  • Le contrôle rigoureux des provinces comme catalyseur de développement.
  • Le rôle des gouverneurs dans l’avancement du PDL-145T, avec un accent particulier sur la deuxième phase du programme, dédiée à la réhabilitation des routes de desserte agricole.

Les priorités du second mandat

Cette conférence a également été l’occasion pour Félix Tshisekedi de réaffirmer les six engagements pris lors de son investiture en janvier 2024, piliers de son second mandat :

  1. Création d’emplois.
  2. Protection du pouvoir d’achat.
  3. Sécurisation du territoire national.
  4. Diversification de l’économie.
  5. Accès garanti aux services sociaux de base.
  6. Renforcement de l’efficacité de l’administration.

Vers des entités territoriales autonomes

Le Président a souligné le rôle stratégique des ETD en tant que moteurs du développement local. Il a appelé à une réflexion sur les stratégies à mettre en œuvre pour renforcer leur autonomie financière et leur capacité de gestion, tout en garantissant une reddition des comptes rigoureuse.

Un cadre d’évaluation et de collaboration

La Conférence des Gouverneurs, qui se poursuit jusqu’au 30 novembre, se veut un cadre d’évaluation des stratégies communes et de renforcement de la collaboration entre l’exécutif national et les gouvernements provinciaux. « Nous avons le devoir, avec bienveillance et rigueur, d’accompagner les nouveaux et anciens gouverneurs dans leurs efforts pour assurer une gestion efficace et un développement équilibré de toutes les provinces », a conclu Félix Tshisekedi devant les 26 gouverneurs présents.

Kalemie : Arrivée de félix tshisekedi pour une visite de 4 jours dans le grand Katanga

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, est arrivé ce mardi à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, pour une visite de quatre jours dans le cadre de sa tournée dans l’espace Grand Katanga. Sous une pluie battante, la population de Kalemie s’est massivement mobilisée pour accueillir le Chef de l’État, l’acclamant tout au long de son trajet de l’aéroport au terrain Maendeleo, où il a tenu un meeting.

Un agenda chargé pour la cohésion et le développement

Au cœur de cette visite, plusieurs activités d’envergure figurent à l’agenda du Président. Dès ce mercredi, il présidera l’ouverture de la 11ᵉ session de la Conférence des gouverneurs de province, placée sous le thème : « Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) ».

Inaugurations et partenariats

Félix Tshisekedi procédera également à l’inauguration du nouveau bâtiment de la Banque centrale du Congo (BCC) à Kalemie. Par ailleurs, il visitera le Palais de justice, une infrastructure réalisée grâce au partenariat entre le PNUD et la Suède, marquant ainsi une étape importante dans le renforcement des institutions judiciaires locales.

Rencontres et conseils stratégiques

Durant son séjour, le Chef de l’État tiendra plusieurs réunions cruciales, notamment :

  • Le Conseil provincial de sécurité
  • Le Conseil supérieur de la défense
  • Le 24ᵉ Conseil des ministres, qui se déroulera également à Kalemie.

Ces rencontres visent à renforcer la stabilité et la sécurité de la province tout en consolidant les efforts de développement local dans l’ensemble du territoire.

Rabat : judith suminwa et aziz akhannouch renforcent les liens entre la RDC et le Maroc

Ce 26 novembre 2024, la Première ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a été reçue à Rabat par le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch. Cette rencontre, axée sur le renforcement des relations bilatérales, a permis d’aborder plusieurs questions stratégiques pour les deux nations.

Des thématiques au cœur de la coopération

Lors des discussions, les points suivants ont été mis en avant :

  • Démocratie et sécurité : Les efforts de la RDC pour consolider la démocratie et renforcer la sécurité.
  • Soutien à la MONUSCO : L’engagement du Maroc en faveur de la mission des Nations Unies en RDC.
  • Développement économique : Les opportunités de partenariats économiques entre les deux pays.
  • Souveraineté alimentaire : Une vision commune pour renforcer l’autonomie alimentaire en Afrique.

Un dialogue stratégique

Cette rencontre marque une avancée significative dans la consolidation des partenariats économiques et politiques entre la RDC et le Maroc. En renforçant leur collaboration, les deux nations visent à promouvoir un développement mutuel et des solutions durables pour relever les défis continentaux.

Félix Tshisekedi participe à la clôture du programme de prière « Bunda 21 » au CMP

Ce dimanche, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a assisté au culte de clôture du programme de prière « Bunda 21 », organisé par le Centre Missionnaire Philadelphie (CMP) dans la commune de Gombe. Cette huitième édition, qui s’est déroulée du 4 au 24 novembre 2024, a réuni des fidèles de Philadelphie venus du monde entier autour du thème : « Une chose que je désire ardemment », tiré du Psaume 27.

Origine et objectif de « Bunda 21 »
Le concept « Bunda 21 », expliqué par le pasteur titulaire du CMP, Ken Luamba, est inspiré du mot français « se battre ». Il s’agit d’un appel à la prière intense et à la privation volontaire, notamment en renonçant aux repas habituels et aux loisirs pendant 21 jours. Ce programme vise à encourager les fidèles à rechercher une communion plus profonde avec Dieu, au-delà des aspirations matérielles ou financières.

Lors de son sermon, le pasteur Ken Luamba a souligné que le véritable combat spirituel commence maintenant :

« Le vrai Bunda (combat) commence maintenant. »

Il a également exhorté les fidèles à ne pas se laisser distraire par les médias ou les réseaux sociaux et à rester focalisés sur leur foi.

Motion de défiance contre Alexis Gisaro : 57 députés dénoncent l’état des infrastructures

Ce vendredi 22 novembre 2024, un groupe de 57 députés a déposé une motion de défiance contre Alexis Gisaro, ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, l’accusant de ne pas avoir concrétisé les projets de réhabilitation et de construction des infrastructures en République Démocratique du Congo. Le ministre, en poste depuis 2021, est reproché de n’avoir pas traduit en actes la vision du Président Félix Tshisekedi concernant l’amélioration des infrastructures du pays.

Dans la motion, les députés soulignent que bien que plusieurs projets aient été lancés, tels que Kinshasa Zéro Trou et Tshilejelu, aucun n’a abouti à des résultats significatifs. Ils pointent notamment le fait que les travaux ont été interrompus ou n’ont même jamais débuté, mettant en lumière le manque d’avancées dans le secteur des infrastructures, crucial pour l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Les élus fustigent également le dysfonctionnement des structures sous la tutelle du ministère de Gisaro et la disparition de routes en plein cœur de la capitale, un symbole de l’inefficacité gouvernementale. Ils reprochent au ministre de ne pas avoir rempli l’engagement du Président Félix Tshisekedi d’offrir au peuple congolais des conditions de vie dignes.

La motion a été déposée par Marcel Zuma, député UDPS, élu de Bondo dans le Bas-Uele, et a été précédée par une séance de questions orales avec débat devant la représentation nationale, où le ministre Alexis Gisaro n’a pas convaincu la majorité des députés présents.

La RDC et l’Égypte renforcent leur coopération avec deux nouveaux accords stratégiques

(21 novembre 2024) – Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Dr. Badr Abdel Ati, porteur d’un message du Président Abdel Fattah al-Sissi à son homologue congolais Félix Tshisekedi, a été reçu à Kinshasa par la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner.

Cette rencontre, inscrite dans le cadre des consultations politiques entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Égypte, a abouti à la signature de deux accords majeurs :

  • L’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.
  • Un accord-cadre de coopération RDC-Égypte, visant à intensifier les partenariats dans des domaines clés.

Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à transformer leurs relations bilatérales en un partenariat stratégique, consolidant ainsi leur collaboration dans divers secteurs.

Ces avancées témoignent de la volonté des deux nations d’approfondir leur coopération et de promouvoir des échanges mutuellement bénéfiques.

Kinshasa accueille le ministre Égyptien Badr Abdel Ati pour une visite de travail

Le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, Dr. Badr Abdel Ati, est arrivé ce jeudi 21 novembre 2024 à Kinshasa pour une visite officielle de 48 heures. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre l’Égypte et la République démocratique du Congo (RDC).

un programme chargé pour renforcer les liens égypto-congolais

Plusieurs activités sont prévues au cours de cette visite :

  • Consultations politiques entre les deux pays pour consolider leur coopération.
  • Signature de deux accords bilatéraux :
    • Un accord d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.
    • Un accord-cadre de coopération, visant à renforcer les partenariats dans divers secteurs.
  • Une réunion d’affaires entre la délégation égyptienne et les membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), afin de promouvoir les échanges économiques et commerciaux.
  • Une visite auprès du contingent égyptien déployé dans le cadre de la MONUSCO.

un partenariat stratégique renforcé

Cette visite marque une nouvelle étape dans le rapprochement entre l’Égypte et la RDC, avec des perspectives prometteuses pour des relations diplomatiques et économiques plus solides. Le renforcement des liens entre les deux nations s’inscrit dans une volonté commune de promouvoir la stabilité, la coopération régionale et le développement économique.

La SADC prolonge le mandat de la mission SAMIDRC en RDC jusqu’en novembre 2025

Le Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) s’est tenu le mercredi 20 novembre à Harare, au Zimbabwe. Le Président Félix Tshisekedi y a participé pour défendre les intérêts de la République démocratique du Congo (RDC).

À l’issue de cette rencontre, un communiqué conjoint a été publié. Ce dernier annonce la prolongation du mandat de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) jusqu’en novembre 2025. Cette décision repose sur un rapport actualisé qui alerte sur la dégradation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, particulièrement au Nord-Kivu et en Ituri.

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Le communiqué réaffirme le soutien des États membres au gouvernement congolais. Les dirigeants de la SADC ont rappelé leur engagement à répondre collectivement aux agressions contre tout État membre.

Déployée en décembre 2023, la SAMIDRC aide les Forces armées de la RDC (FARDC) à rétablir la paix dans l’Est du pays. Cette prolongation illustre la détermination de la SADC à stabiliser la région et à protéger les populations civiles.

Sommet Extraordinaire de la SADC à harare : Félix Tshisekedi plaide pour la paix dans l’est de la RDC

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a participé ce mercredi à Harare, au Zimbabwe, au sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ces assises ont été principalement consacrées à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

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Lors des discussions, les dirigeants ont évalué l’engagement de la mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) aux côtés des Forces armées de la RDC (FARDC) dans leur lutte pour préserver l’intégrité territoriale du pays. La RDC continue de dénoncer l’agression menée par le Rwanda à travers le groupe terroriste M23.

Dans son discours, Emmerson Mnangagwa, Président du Zimbabwe et Président en exercice de la SADC, a souligné : « Le peuple congolais mérite de vivre dans la paix et le développement. » Avant d’ouvrir les débats, il a également rendu hommage aux victimes congolaises du conflit dans l’Est, en observant un moment de recueillement.

Ce sommet reflète une volonté renouvelée des États membres de la SADC de soutenir la RDC face à ses défis sécuritaires, tout en renforçant leur coopération régionale pour la paix et la stabilité en Afrique australe.

Félix Tshisekedi participe au sommet extraordinaire de la SADC à Harare

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a atterri ce mercredi à Harare, au Zimbabwe, pour prendre part au sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Cette réunion, qui rassemble les dirigeants des pays membres, est placée sous le thème :

« Promouvoir l’innovation en vue de découvrir de nouvelles perspectives de croissance et de développement économiques durables en faveur de l’industrialisation de la SADC ».

Selon la Présidence congolaise, ce sommet vise à renforcer la coopération régionale et à identifier des stratégies innovantes pour stimuler l’industrialisation et le développement économique durable des États membres de la SADC.

La participation de Félix Tshisekedi reflète l’engagement de la RDC à s’inscrire activement dans les dynamiques de transformation économique régionale et à jouer un rôle clé au sein de l’organisation.

Profanation du mausolée de Patrice Emery Lumumba à kinshasa

Le mausolée dédié au héros national Patrice-Emery Lumumba, situé à la Place de l’Échangeur de Limete à Kinshasa, a été profané ce mardi 19 novembre. Selon des informations recueillies, des individus non identifiés ont brisé les vitres du monument.

Un responsable du Musée national de l’Échangeur de Limete, sous couvert d’anonymat, a confirmé l’incident : « Les intrus n’ont pas touché le monument, mais ils ont réussi à casser les vitres du mausolée. Le cercueil contenant la relique de Patrice Emery Lumumba a également été endommagé. Cependant, il est encore incertain si la relique est toujours présente ou si elle a été emportée. »

Une enquête a été ouverte, impliquant la police scientifique, pour déterminer les circonstances de cette profanation. « Nous coopérons étroitement avec les autorités compétentes. Une communication officielle sera faite une fois que tous les éléments seront réunis. La situation est suivie de près », a ajouté le responsable.

Cet acte de vandalisme suscite une vive préoccupation au regard de l’importance historique et symbolique du mausolée, qui abrite les restes du premier Premier ministre de la République démocratique du Congo, considéré comme une icône de l’indépendance du pays.

Ottawa : La RDC au cœur du forum africa accelerating 2024

18 novembre 2024-La Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, s’est exprimée avec force au forum Africa Accelerating 2024 à Ottawa, un rendez-vous stratégique réunissant leaders africains, responsables canadiens, diplomates et investisseurs internationaux. L’objectif de cet événement est de renforcer les liens entre le Canada et l’Afrique dans des secteurs clés comme l’énergie, l’agriculture, les technologies et l’éducation.

Lors de son allocution, Judith Suminwa a positionné la RDC comme un acteur incontournable de la transition énergétique mondiale et une destination privilégiée pour les investissements internationaux. « La RDC n’est plus ce géant au pied d’argile. Elle est aujourd’hui une destination par excellence pour les capitaux et une réponse aux défis majeurs de l’humanité », a-t-elle affirmé.

Elle a souligné les nombreux atouts de son pays : des ressources naturelles stratégiques telles que le cobalt et le coltan, essentiels pour les technologies vertes, des tourbières riches en carbone, des forêts étendues et une jeunesse prête à relever les défis du développement. Judith Suminwa a également plaidé pour des partenariats académiques entre la RDC et le Canada afin de former des experts capables d’innover dans des secteurs stratégiques.

En écho à son discours, le Ministre canadien du Développement International, Ahmed Hussen, a salué la vision de la RDC et annoncé un ambitieux projet éducatif qui bénéficiera à 72 000 enfants congolais dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Bunia.

Les travaux du forum se poursuivront jusqu’au 20 novembre à Toronto, où Judith Suminwa multipliera les rencontres bilatérales pour promouvoir les opportunités d’affaires offertes par la RDC.

Révision Constitutionnelle en RDC: Fayulu accuse Tshisekedi de trahir la nation

Le débat sur la révision de la Constitution en République démocratique du Congo s’intensifie. Dimanche, lors d’un meeting à Kipushi, le président Félix Tshisekedi, après avoir lancé les activités minières de l’usine KICO, a tenu un discours marqué par un appel à la vigilance, particulièrement adressé à la jeunesse.

« Ne vous laissez pas manipuler par ceux qui veulent déstabiliser notre pays », a-t-il averti, tout en maintenant sa position sur la nécessité de réfléchir à une éventuelle révision constitutionnelle. Devant une foule exigeant des changements, il a affirmé : « Je considère que c’est une injure à l’endroit de l’élite congolaise de nous interdire de réfléchir sur notre Constitution. » Il a annoncé la création prochaine d’une commission chargée d’étudier cette question.

Cependant, cette position a suscité une réaction ferme de Martin Fayulu. Sur X (anciennement Twitter), Fayulu a dénoncé ce qu’il qualifie d’« aberration » dans l’interprétation de la Constitution par Tshisekedi. Rejetant catégoriquement tout projet de modification, il a déclaré : « Je demeure le seul président légitimement élu depuis 2018 et m’opposerai fermement à ce projet désastreux. »

Ce clash met en lumière deux visions diamétralement opposées. D’un côté, Tshisekedi appelle à une réflexion nationale pour une révision qu’il juge nécessaire. De l’autre, Fayulu dénonce une tentative de manipulation politique au détriment des véritables priorités du pays, telles que l’amélioration des conditions de vie et la préservation de l’intégrité territoriale.

Félix Tshisekedi à Lubumbashi : ‘’ je ne suis pas venu pour m’éterniser au pouvoir ‘’

Le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Première dame Denise Nyakeru, a été accueilli chaleureusement ce samedi soir à Lubumbashi, au Haut-Katanga. Devant une foule rassemblée à la Place Moïse Tshombe, il a abordé des sujets cruciaux, notamment l’emploi des jeunes, la situation sécuritaire et la révision de la Constitution.

S’agissant de la guerre d’agression à l’est du pays, le Chef de l’État a mis en garde contre la complicité de certains Congolais, affirmant que « l’une des provinces visées par ces ennemis du peuple congolais est le Haut-Katanga ». Il a également dénoncé les discours manipulateurs liés aux frustrations post-électorales, appelant la population à ne pas céder aux influences extérieures.

Revisions de la Constitution

Sur la question de la révision constitutionnelle, Félix Tshisekedi a clarifié sa position : « Ce que j’ai dit à Kisangani n’a rien à voir avec un troisième mandat. L’année prochaine, une commission sera mise en place pour réfléchir sur la Constitution. Ses propositions seront soumises à l’approbation du peuple congolais. »

En réponse aux slogans de la foule réclamant cette révision, le Président a réaffirmé son engagement : « Personne ne changera ma position. Un peuple a le droit de remettre en question sa Constitution pour son développement. »

Sur le plan économique, Félix Tshisekedi a annoncé la reprise de la production de zinc grâce à l’usine de Kico à Kipushi, qu’il inaugurera ce dimanche. Il a également salué les efforts du gouverneur Jacques Kyabula pour ses projets d’infrastructures, contrastant avec les réalisations des précédents dirigeants de la province.

S’adressant aux jeunes, le Président a insisté sur son engagement en faveur de la création d’emplois : « Ma mission est de vous responsabiliser et de vous préparer à diriger ce pays. » Il a également averti ceux qui tenteraient de manipuler la population, assurant qu’ils s’exposeraient à des poursuites.

Dans un ton empreint d’humilité, Félix Tshisekedi a conclu : « Je ne suis pas venu pour m’éterniser au pouvoir. Tout ce que je fais vise le bonheur de mes compatriotes, car un jour, je serai ex-Président. Je veux vivre dans mon pays, parmi les miens, et circuler librement. »