Clarifications sur les discussions à Zanzibar et préoccupations de la RDC sur l’implication de l’Ouganda dans le conflit de l’Est

Lors d’un briefing spécial avec la presse tenu lundi 8 juillet à Kinshasa, la ministre d’État congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, accompagnée du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a apporté des clarifications sur les débats récents à Zanzibar. Contrairement aux impressions laissées par la communication du ministre rwandais, les discussions portaient de manière générale sur la Communauté est-africaine (EAC) et non sur un cadre formel de négociations.

« La communication un peu hâtive de mon homologue rwandais a créé l’impression qu’il s’agissait de toute autre chose. En réalité, il s’agissait de discussions très larges sur la Communauté d’Afrique de l’Est, ce n’était pas un cadre décisionnel formel, » a expliqué Thérèse Kayikwamba. Elle a précisé que les discussions concernant l’État de la RDC ont un seul cadre, celui du processus de Luanda, mandaté par l’Union africaine et approuvé par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

La cheffe de la diplomatie congolaise a également exprimé la préoccupation du gouvernement face à l’implication présumée de l’Ouganda dans le conflit de l’Est aux côtés des terroristes du M23, comme le souligne le dernier rapport des experts de l’ONU. « Nous sommes préoccupés par ce rapport et par des informations provenant de nos propres services indiquant des tendances similaires. Nous allons soulever la question à travers le canal diplomatique et d’autres canaux, notamment la défense, » a-t-elle déclaré.

En ce qui concerne la « trêve humanitaire au Nord-Kivu » initiée par les États-Unis, Thérèse Kayikwamba a affirmé que la diplomatie permet à tout pays de faire usage des bons offices. « Nous saluons l’initiative des États-Unis. Toutefois, ils devraient envisager d’éventuelles sanctions en puisant dans leur arsenal juridique, » a-t-elle ajouté.

Le briefing de presse s’est tenu dans les locaux de la RTNC et a été diffusé en direct sur la télévision nationale.

Réunion stratégique sur la sécurité de l’Est et la trêve humanitaire proposée par les USA

Ce vendredi, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé une réunion stratégique au Palais présidentiel de Mont Ngaliema, centrée sur les questions urgentes de sécurité dans l’Est du pays et la trêve humanitaire proposée par les États-Unis. La rencontre a vu la participation de la Première ministre Judith Tuluka Suminwa, des VPM de l’Intérieur et de la Défense, de la ministre d’État des Affaires étrangères, ainsi que du ministre de la Communication et Médias.

Le porte-parole du gouvernement a résumé les discussions en soulignant la détermination inébranlable du Président et du gouvernement à rétablir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

La RDC et l’Angola renforcent leur coopération bilatérale

En visite à Kinshasa depuis Ce jeudi 4 juillet, le chef de la diplomatie angolaise Téte Antonio a rencontré la Ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner. « J’ai eu le plaisir d’accueillir aujourd’hui mon homologue angolais, Téte Antonio, et d’échanger avec lui sur le renforcement de la coopération bilatérale entre nos pays frères.

Nos discussions ont souligné l’importance d’une collaboration étroite pour la stabilité régionale », a-t-elle posté sur son compte X. Cette rencontre a mis en lumière la volonté des deux pays de consolider leurs relations et de travailler ensemble pour la paix et le développement dans la région.

Thérèse Kayikwamba Wagner appelle à des discussions difficiles lors du Forum d’Aswan

Lors de la 4ème édition du Forum d’Aswan au Caire, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’État, a lancé un appel à des conversations difficiles, y compris sur l’agression du Rwanda contre la RDC, adressé à l’Union Africaine. Elle a exprimé ses préoccupations concernant le manque de réponse concrète et contraignante du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine face à cette agression qui exacerbe les tensions régionales.

Thérèse Kayikwamba Wagner a critiqué ce qu’elle considère comme une incapacité du Conseil de paix et de sécurité de l’UA à imposer ses décisions, nuisant à la stabilité et à la sécurité dans la région et sur le continent. Elle a déploré que, malgré la promptitude du CPS à sanctionner et suspendre des États membres en cas de changements de gouvernement non constitutionnels, d’autres violations des principes fondamentaux de l’UA ne suscitent pas encore d’actions aussi rapides et résolues.

La Ministre d’État a insisté sur la nécessité pour les dirigeants africains de faire preuve de plus de courage pour aborder les conversations inconfortables afin de trouver des solutions durables aux défis persistants en matière de paix et de sécurité. « Bien que les pays africains chérissent les valeurs communes de fraternité, celles-ci ne doivent pas servir de prétexte pour éviter les discussions difficiles, surtout lorsque les comportements des États membres sont en contradiction et en violation des valeurs de l’Union Africaine », a-t-elle souligné.

Thérèse Kayikwamba Wagner a réitéré l’importance de traiter ces questions avec urgence et détermination, afin de préserver la paix et la stabilité sur le continent africain.

Renforcement des relations Diplomatiques : Thérèse Kayikwamba Wagner en Égypte

Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’État de la République Démocratique du Congo, est actuellement en visite en Égypte pour renforcer les liens bilatéraux entre les deux nations. Elle rencontrera SEM Sameh Shoukry, son homologue égyptien, afin de discuter de sujets d’intérêt commun et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération.

L’Égypte et la RDC entretiennent une relation historique et cherchent à revitaliser leur coopération, notamment dans les domaines clés tels que l’infrastructure, le commerce et la défense. Cette visite marque une étape importante dans cette démarche, symbolisée par la transmission d’un message du Président Tshisekedi à son homologue Abdel Fattah el-Sisi.

En marge de sa participation aux célébrations marquant les 30 ans du « Cairo International Center for Conflict Resolution, Peacekeeping and Peacebuilding in Africa », Thérèse Kayikwamba Wagner a également échangé avec Ahmed Abdel Latif sur les opportunités de coopération entre le CCCPA et l’Académie diplomatique congolaise. Elle participera également à la 4ème édition du Forum d’Assouan, axé sur la révision de la gouvernance mondiale pour la paix et le développement en Afrique.

Cette visite illustre l’engagement continu de la RDC et de l’Égypte à renforcer leur partenariat stratégique pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement en Afrique, dans un monde en constante évolution.

Pour plus d’informations sur cette visite et ses implications, suivez les développements sur les plateformes diplomatiques et les médias internationaux.

La Première Ministre Judith Sumwina attendue à Kananga

La Première ministre Judith Sumwina est attendue ce mercredi 3 juillet à Kananga, dans la province du Kasaï-Central, pour relancer les travaux de construction de la route Kananga-Kalamba-Mbuji.

Cette visite a été confirmée par le gouverneur de la province, Moïse Kambulu, la semaine dernière, lors d’une réunion avec les chefs de regroupements politiques et les forces vives basés à Kananga. Il a exhorté toutes les parties prenantes à réserver un accueil chaleureux à la Première ministre Judith Sumwina.

Les travaux de construction de la route Kananga-Kalamba-Mbuji avaient été initialement lancés par le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le 10 septembre 2022. Cependant, selon une source de confiance , aucun progrès significatif n’a été réalisé sur le terrain depuis ce lancement.

En parallèle, le vice-gouverneur Job Kuyindame a récemment confirmé la disponibilité de 40 millions de dollars pour la construction de cette route, soulignant l’importance de ce projet pour le développement régional et la facilitation des échanges dans la province.

La relance de ce chantier est cruciale pour l’amélioration des infrastructures dans la région et témoigne de l’engagement du gouvernement à réaliser des projets de développement ambitieux.

Conférence sur la protection des droits et le contrôle Constitutionnel

La Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie a récemment organisé une Conférence scientifique internationale sur le thème « Protection des droits et contrôle constitutionnel ». Cet événement a rassemblé plusieurs juridictions constitutionnelles du monde entier, y compris la République Démocratique du Congo (RDC), afin de partager leurs expériences en matière de droit constitutionnel et de contentieux constitutionnel.

Le Président de la Cour constitutionnelle de la RDC, Dieudonné Kamuleta, accompagné d’une délégation de ses collaborateurs, participe à cette conférence depuis son arrivée à Saint-Pétersbourg le 24 juin. Cette rencontre de haut niveau réunit des éminents juristes spécialisés dans le contentieux constitutionnel, offrant une plateforme précieuse pour l’échange de connaissances et de pratiques entre les différentes juridictions.

Dieudonné Kamuleta, fidèle à sa vision d’intensifier la diplomatie judiciaire, voit en cette conférence une opportunité de dialogue avec les juges d’autres pays pour comprendre comment certaines hautes juridictions ont résolu des contentieux similaires à ceux rencontrés en RDC. Son objectif est de hisser la Cour constitutionnelle de la RDC au rang des juridictions modernes et contemporaines, utilisant les instruments juridiques au service de l’État de droit et de la démocratie.

La participation de la RDC à ces assises contribue à redorer l’image du pays et de sa Cour constitutionnelle sur la scène internationale. Les travaux de cette conférence se sont clôturés le vendredi 28 juin par un dîner de gala offert par la Cour constitutionnelle de Russie.

Il est à noter que, quelques jours avant les assises de Saint-Pétersbourg, Dieudonné Kamuleta était l’un des orateurs lors d’une conférence scientifique à Paris, organisée dans les locaux du Conseil constitutionnel de France, sous l’invitation de l’Association des Cours Constitutionnelles Francophones (ACCF).

Renforcement des relations diplomatiques en RDC

L’affermissement des relations diplomatiques entre la République démocratique du Congo (RDC) et tous les représentants des corps diplomatiques et consulaires a été souhaité jeudi à Kinshasa par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kaykwamba Wagner. Cette déclaration a été faite à l’occasion de la cérémonie de présentation des nouvelles autorités du ministère de tutelle aux différents ambassadeurs, responsables des missions diplomatiques et organisations internationales.

Mme Thérèse Kaykwamba Wagner a profité de cette occasion pour souligner l’importance d’un soutien plus concret de la part de la communauté internationale. « À la veille du renouvellement du mandat de la mission onusienne (Monusco) et de celui du Groupe d’Experts des Nations Unies, la République démocratique du Congo attend plus que des condamnations verbales de la part des membres des Nations Unies, en général, et des membres du Conseil de sécurité en particulier, tous signataires des conventions internationales qui sont quotidiennement bafouées sur notre territoire, par le Rwanda, » a-t-elle déclaré.

Ce discours marque un appel clair et pressant pour une action plus déterminée de la communauté internationale en soutien à la RDC, en particulier face aux violations des conventions internationales. En insistant sur la nécessité d’aller au-delà des simples déclarations, la ministre Thérèse Kaykwamba Wagner appelle à des mesures concrètes pour garantir la paix et la sécurité dans la région.

La cérémonie, qui a réuni les ambassadeurs et membres du Corps diplomatique accrédités en RDC, a également servi de plateforme pour réaffirmer l’engagement de la RDC à renforcer ses relations diplomatiques et à coopérer étroitement avec la communauté internationale pour relever les défis communs.

Gracia Yamba Kazadi assure l’intérim et reçoit des délégations Allemande et Marocaine

Pendant que la Ministre d’État, Thérèse Kayikwamba Wagner, accompagne le Président Félix Antoine Tshisekedi au Tchad, où il a été décoré pour son efficacité dans la médiation de la crise politique, la Vice-Ministre, Gracia Yamba Kazadi, a assuré l’intérim ce mardi 25 juin.

La Vice-Ministre a reçu en audience une délégation allemande dirigée par le Commissaire du Gouvernement fédéral, Luise Amtsberg. La situation humanitaire dans l’Est du pays et la question sécuritaire ont été au centre des discussions. En avril dernier, lors de la visite du Président de la République en Allemagne, le chancelier Olaf Scholz avait condamné les incursions des Forces rwandaises de défense en RDC.

Ensuite, Gracia Yamba Kazadi a rencontré l’Ambassadeur marocain Rachid Agassim et sa délégation pour discuter de la deuxième édition du projet annuel d’octroi de bourses universitaires. Le Maroc, engagé dans les questions d’éducation et de développement, respecte la souveraineté de la RDC et entretient des relations solides avec le pays depuis des décennies.

Félix Tshisekedi et Mahamat Idriss Deby Itno Signent trois accords de Coopération

Pour clore sa visite d’État à N’Djamena ce mardi, le Président Félix Tshisekedi a été honoré par une cérémonie militaire aux côtés de son homologue tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno. Les deux Chefs d’État ont ensuite eu un entretien à huis clos de 2h30.

Cette rencontre a été suivie de la signature de trois accords de coopération entre la RDC et le Tchad : un accord-cadre de coopération globale, un accord d’exemption de visa réciproque pour les citoyens des deux pays, et un accord pour des consultations diplomatiques régulières.

La grande commission mixte RDC-Tchad se réunira très prochainement à Kinshasa. Par ailleurs, le Président Tshisekedi a invité le Président Idriss Deby à effectuer une visite officielle en RDC.

En fin d’après-midi, le Président Tshisekedi a repris son avion pour rentrer à Kinshasa, marquant ainsi la fin de sa visite d’État au Tchad.

Inauguration de l’avenue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Ndjamena

Ce mardi, accompagné du Premier ministre tchadien Allamaye Halina et de Mme le maire de Ndjamena Bartchiret Fatimé Zara Douga, le Président Félix Tshisekedi a présidé l’inauguration d’une avenue rebaptisée en son honneur au cœur de la capitale tchadienne. Longue de 1,6 km, cette artère s’appelle désormais « Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », un geste symbolique offert par le peuple tchadien pour saluer son rôle de Facilitateur au sein de la CEEAC_ECCAS dans la résolution pacifique de la crise politique au Tchad.

« C’est un grand honneur d’assister de son vivant à l’inauguration d’une avenue qui porte son nom. Je remercie le Seigneur pour cette chance et souligne que cela montre la grandeur des liens fraternels qui unissent les peuples du Tchad et de la RDC », a déclaré le Président Tshisekedi lors de la cérémonie.

Cette initiative témoigne de la reconnaissance et de l’amitié profonde entre les deux nations, soulignant l’importance de la coopération régionale pour la paix et le développement en Afrique centrale.

Le Président Félix Tshisekedi élevé à la dignité de grand croix dans l’Ordre National du Tchad

Le Président Félix Tshisekedi a été honoré par la plus haute distinction du Tchad ce lundi soir à Ndjamena. Lors d’un dîner d’État offert en son honneur par le Président Mahamat Idriss Deby Itno, le Président Tshisekedi a été élevé à la Dignité de Grand Croix dans l’Ordre National du Tchad. Cette décoration représente le plus haut rang dans l’échelle des distinctions honorifiques des Ordres nationaux du Tchad.

Le Président Deby a exprimé sa gratitude envers le Président Tshisekedi, saluant son rôle de facilitateur et affirmant que « l’action de facilitateur a prouvé qu’on peut trouver des solutions africaines aux problèmes africains ». Cette reconnaissance met en lumière les efforts du Président Tshisekedi pour promouvoir la paix et la coopération sur le continent africain.

Dans son discours, le Président Tshisekedi a lancé un appel à la jeunesse tchadienne, soulignant son rôle crucial dans le maintien de la paix : « J’en appelle à la jeunesse tchadienne car elle est le dépositaire de cette paix qu’elle doit préserver pour le bien-être de tous ».

Les célébrations continueront mardi avec un tête-à-tête entre les deux Chefs d’État. Cette rencontre sera suivie par la signature de plusieurs accords de coopération, renforçant ainsi les liens entre la République démocratique du Congo et le Tchad.

Cette distinction et les engagements à venir symbolisent une nouvelle étape dans la collaboration entre les deux nations, promettant des solutions communes aux défis africains et un avenir de paix et de prospérité partagée.

Visite d’État : Félix Tshisekedi arrive à Ndjamena pour renforcer les liens entre la RDC et le Tchad

Le Président Félix Tshisekedi est arrivé ce lundi soir à Ndjamena, au Tchad, pour une visite d’État de 24 heures. À son arrivée, il a été accueilli au pied de l’avion par le Premier ministre Allamaye Halina et une importante délégation du gouvernement tchadien.

Au cours de cette visite, le Président Tshisekedi rencontrera son homologue Mahamat Idriss Deby Itno lors d’un dîner d’État offert en son honneur au Palais présidentiel de Ndjamena. Cette visite vise à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre la République démocratique du Congo et le Tchad.

De plus, cette visite permet au Président Deby de remercier le Président Tshisekedi pour son rôle de facilitateur dans le processus de transition au Tchad, qui a conduit à l’organisation d’un scrutin présidentiel apaisé le 6 mai dernier.

Visite de Félix Tshisekedi au Tchad : Une reconnaissance méritée

Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi est attendu ce lundi 24 juin à N’Djamena, au Tchad, répondant à l’invitation de son homologue tchadien Mahamat Idriss Déby Itno. Cette visite de travail et d’amitié marque une étape importante dans les relations bilatérales entre les deux pays, ainsi qu’une reconnaissance notable du rôle crucial joué par Tshisekedi dans la transition politique tchadienne.

En prélude à cette visite, une délégation congolaise dirigée par la ministre des Affaires étrangères Thérèse Wamba Wagner est arrivée à N’Djamena dès le samedi 22 juin. Cette délégation prépare le terrain pour les échanges qui s’annoncent constructifs et symboliques entre les deux nations.

Selon la diplomatie tchadienne, Félix Tshisekedi, en sa qualité de facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) pour le suivi de la transition au Tchad, sera honoré de plusieurs façons. Les autorités tchadiennes ont prévu de le décorer pour son apport significatif à la stabilisation politique du pays. De plus, une rue sera baptisée en son honneur, témoignant de la gratitude tchadienne pour ses efforts continus en faveur de la paix et de la réconciliation.

Le ministre congolais de la Culture, Didier Manzenga, représentant spécial du facilitateur de la Ceeac, a déclaré : « Le président Tshisekedi a été considéré comme un roi, une icône, et c’est dans ce cadre qu’il sera décoré et qu’une rue portera son nom. » Cette déclaration met en lumière l’importance symbolique de cette reconnaissance, soulignant l’influence positive de Tshisekedi dans la région.

Désigné facilitateur par ses pairs de l’institution régionale d’Afrique centrale en octobre 2022, Tshisekedi a joué un rôle clé dans l’apaisement des tensions entre les parties prenantes du processus de transition au Tchad. Son intervention a été particulièrement déterminante dans le retour d’exil de l’opposant politique Succès Masra et d’autres acteurs politiques, grâce à la signature des Accords de principe à Kinshasa.

La visite de Félix Tshisekedi à N’Djamena promet d’être un moment fort, marqué par des échanges diplomatiques fructueux et une reconnaissance méritée de ses efforts pour la stabilité régionale. Cette visite symbolise également le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Tchad et la République Démocratique du Congo, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de collaboration pour l’avenir.

Arrivée du nouveau Gouverneur au Sud-Kivu

Ce lundi, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, nouveau Gouverneur de la Province du Sud-Kivu, a atterri à l’aéroport national de Kavumu, accompagné du Vice-Gouverneur Jean-Jacques Elakano. Accueilli par une foule nombreuse, le nouveau locataire de Nyamoma a exprimé son engagement à travailler en unité pour bâtir une province répondant aux aspirations de la population, conformément à la vision du Chef de l’État, « Le Peuple d’abord ».

Le duo des « Jean-Jacques », porteur d’espoir pour des millions de Sud-Kivutiens, se dit prêt à se mettre au travail et à déployer toute son énergie pour la réalisation de projets prometteurs. Le Gouverneur a assuré qu’il sera un dirigeant de proximité et de terrain, avec l’intention de former rapidement son gouvernement cette semaine pour commencer les travaux, rappelant que « la population attend beaucoup de nous. »

En outre, il a présenté ses sincères condoléances à la famille du Mwami Simbi de Fizi, tragiquement abattu par des inciviques. Le Gouverneur a également annoncé qu’il allait instruire la justice militaire d’ouvrir une chambre foraine à Fizi pour juger les responsables de cette ignoble tragédie.

Le Président Tshisekedi donne ses directives aux nouveaux Gouverneurs et Vice-Gouverneurs

Ce lundi à la Cité de l’Union Africaine, le Président Félix Tshisekedi a accueilli une délégation de gouverneurs et vice-gouverneurs nouvellement élus de diverses provinces. Ils sont venus présenter leurs civilités et recevoir des orientations pour la gestion de leurs entités. Les représentants des provinces de Kinshasa, Kwango, Haut-Katanga, Kasaï-Oriental, Kongo-Central, Kasai, Mongala, Lualaba, Haut-Lomami, Lomami et Tshuapa étaient présents.

Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga et porte-parole du groupe, a déclaré : « Le Président de la République veut voir des gouverneurs qui répondent à sa vision ; il veut voir des gouverneurs qui sont sur le terrain et non dans des bureaux. » Il a ajouté : « Nous allons appliquer cette instruction d’être proches de notre population afin de donner des solutions aux problèmes qui caractérisent notre société. »

Rencontre diplomatique : Félix Tshisekedi reçoit Dileita Mohamed Dileita à Kinshasa

Dimanche 23 juin, à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a accordé une audience à Dileita Mohamed Dileita, Président de l’Assemblée nationale de Djibouti et envoyé spécial du Président Ismaïl Omar Guelleh. Cette rencontre avait pour objectif principal de solliciter le soutien du Président Tshisekedi à la candidature de Djibouti à la présidence du Parlement africain de l’Union africaine.

Monsieur Dileita Mohamed Dileita a exprimé la demande de soutien de son homologue djiboutien. « Le Président m’a confié cette mission plus particulièrement auprès de son homologue le Président Félix Tshisekedi parce qu’ils entretiennent des relations particulières et nous sommes très heureux de l’accueil qui nous a été réservé », a déclaré l’émissaire djiboutien.

Cette audience reflète les relations privilégiées entre les deux chefs d’État et souligne l’importance de la coopération et du soutien mutuel au sein de l’Union africaine.

Le Président Tshisekedi appelle à l’unité Nationale lors de sa visite à Lubumbashi

Lors de son séjour de 24 heures à Lubumbashi, le Président Félix Tshisekedi a rencontré, ce jeudi soir, les représentants des communautés coutumières des provinces du Haut-Katanga, du Lualaba, du Tanganyika et du Haut-Lomami. Ces discussions ont été marquées par des échanges constructifs et un message fort d’unité nationale.

Les représentants des communautés coutumières ont félicité le Président Tshisekedi pour sa réélection, exprimant leur reconnaissance et leur soutien continu. Ils ont également réaffirmé leur désir de vivre ensemble en harmonie, malgré les défis et les différences.

En réponse, le Président Tshisekedi a souligné l’importance de la solidarité nationale. Il a invité les leaders coutumiers et leurs communautés à combattre le tribalisme, qu’il a qualifié de menace sérieuse pour l’unité de la Nation. Le Chef de l’État a mis en avant que seule une coopération sincère et une solidarité entre toutes les communautés peuvent garantir la stabilité et le progrès du pays.

Après cette rencontre enrichissante, le Président Tshisekedi a quitté Lubumbashi pour regagner la capitale, Kinshasa, réaffirmant ainsi son engagement à travailler pour l’unité et le développement de la République Démocratique du Congo.

Démission de la Ministre Déléguée auprès du Ministre de l’environnement

Le cabinet de la Première Ministre, Madame Suminwa Judith, a annoncé la démission de Madame Stéphanie Mbombo Muamba, Ministre Déléguée auprès du Ministre de l’Environnement et Développement Durable en charge de l’Économie du Climat. La démission, officialisée le 18 juin 2024, a été motivée par des raisons de convenance personnelle.

Madame Mbombo Muamba s’est  exprimée mardi soir sur le réseau social X en ces termes :

« Pour des raisons de convenance personnelle, j’ai pris la lourde décision de déposer ma démission. Au Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, je réitère ici ma loyauté déterminée. Je lui suis infiniment reconnaissante pour les responsabilités d’État qui m’ont été confiées. À la Première Ministre, Suminwa Judith, ma gratitude pour le choix posé sur ma modeste personne.

Je souhaite un franc succès au Gouvernement. Que cette œuvre commune, nommée République Démocratique du Congo, nous passionne et nous challenge pour réussir un avenir prospère, conforme à la vision du Chef de l’État. En dépit de cette décision difficile, passionnée par le monde que recèle la Nouvelle Économie du Climat, je serai toujours prompte à mettre mon expertise politique, diplomatique et technique au profit de mon pays que j’aime tant. »

Le départ de Madame Mbombo Muamba intervient à un moment crucial, posant des questions sur les prochaines nominations au sein du gouvernement et les orientations futures dans le domaine de l’économie du climat. La transition sera surveillée de près alors que le pays continue de faire face à des défis environnementaux et économiques.

Dialogue Politique UE-SADC : Didier Manzenga conduit une délégation à Luanda

Hier, Didier Manzenga, ministre de l’Intégration régionale de la République démocratique du Congo et envoyé spécial du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a dirigé une délégation importante à destination de Luanda, en Angola. Cette délégation participe aux travaux de Dialogue entre la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union européenne (UE).

Selon une source ministérielle, la délégation de Didier Manzenga comprend des ministres tchadiens ainsi que le président de la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). À leur arrivée à Luanda, le ministre Manzenga et ses collègues ont été accueillis pour participer à ce dialogue crucial visant à renforcer les relations et la coopération entre la SADC et l’UE.

En outre, Didier Manzenga a été reçu par le président angolais João Lourenço. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des travaux du dialogue politique UE-SADC, mais elle a également servi de plateforme pour discuter d’autres questions importantes. L’envoyé spécial congolais a révélé aux journalistes que la mission comprenait un message du Président Félix Tshisekedi à son homologue angolais concernant le processus de transition politique en République du Tchad, un dossier pour lequel le président Tshisekedi joue un rôle de facilitateur.

Ce dialogue entre la SADC et l’UE est essentiel pour le développement régional et la consolidation des partenariats stratégiques. La présence de hauts responsables, comme Didier Manzenga et les autres membres de la délégation, souligne l’importance de cette rencontre pour la stabilité et le progrès en Afrique centrale et australe.

Félix Tshisekedi Félicite Cyril Ramaphosa pour sa réélection à la Présidence de l’Afrique du Sud

15.06.2024 | Kinshasa

Le Président Félix Tshisekedi a adressé ses félicitations à son homologue Cyril Ramaphosa, réélu à la présidence de l’Afrique du Sud ce vendredi 14 juin, après avoir remporté 283 voix sur 400 au Parlement.

En tant que membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Afrique du Sud entretiennent des relations fraternelles sur les plans politique, économique et diplomatique.

Le Chef de l’État congolais a exprimé sa volonté de continuer à collaborer avec le Président Cyril Ramaphosa pour promouvoir la stabilité, la paix et le développement en Afrique et dans le monde.

Nominations à la SOCOF et à la DGCDI : Le président Tshisekedi réorganise les institutions clés

Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a annoncé de nouvelles nominations au sein de la Société Congolaise de la Fibre Optique (SOCOF) et de la Direction Générale du Corridor du Développement Industriel (DGCDI). Les ordonnances portant ces nominations ont été lues jeudi 13 juin 2024 par Tina Salama, porte-parole du chef de l’État, à la télévision nationale.

Hélène Miaswekama Kiesse a été nommée directrice générale de la DGCDI, avec Cécile Kanjinga Luna comme directrice générale adjointe. Roger Safari Basimize assumera la présidence du Conseil d’administration de la DGCDI, aux côtés des membres Anselm Paluku, Florimond Mulumba et Marie-Rose Bukulu Ngoma.

À la tête de la SOCOF, Prosper Guylain Mpewe Itoniwe a été désigné directeur général, secondé par Bertin Masumbuko Mushobora. Muyumba Kilongozi a été nommé président du Conseil d’administration de la SOCOF, avec Mwewa Kabandanyi Charlie-Noël, Benoît Mukenge Kashamwa et Léon Mpoyo Shabani Ikuku comme membres.

En parallèle, le président Tshisekedi a nommé Anthony Nkinzo Kamole comme nouveau directeur de cabinet. Yves-Patrick Lihua a été nommé ambassadeur de la RDC près la République de Cuba, et les nouveaux gouverneurs des provinces du Kongo Central, du Kasaï et de la Tshuapa ont également été investis.

Ces nominations visent à renforcer la gouvernance et à dynamiser les institutions clés de la RDC, répondant ainsi aux attentes de développement du pays.

Nominations importantes annoncées par le Président Tshisekedi

Plusieurs ordonnances signées le lundi 10 juin 2024 par le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, ont été rendues publiques ce jeudi 13 juin 2024 lors d’une diffusion sur la chaîne nationale, la RTNC. Ces annonces, lues par la porte-parole du Chef de l’État, Tina Salama, comprennent des nominations significatives touchant divers postes clés du gouvernement.

Parmi les nominations, Yves-Patrick Lihau Moleli a été élevé au rang d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC près de la République de Cuba. Avant cette nomination, il occupait le poste de chargé d’affaires a.i à l’ambassade de la RDC en France. Son expérience diplomatique en France est un atout majeur pour renforcer les relations bilatérales entre la RDC et Cuba.

Les investitures de nouveaux gouverneurs pour trois provinces ont également été annoncées. Au Kongo-Central, Grâce Bilolo a été investi gouverneur, avec Prosper Ntabidila en tant que vice-gouverneur. Au Kasaï, Crispin Mukendi Bukasa a été nommé gouverneur et Ley Bokele Njoy vice-gouverneur. Enfin, pour la Tshuapa, Armand Iyambe Itoko a été investi gouverneur et Albert Bokongo Bonkoma vice-gouverneur.

Ces nominations illustrent la volonté du président Tshisekedi de renforcer la gouvernance locale en investissant dans des leaders capables de piloter le développement de leurs provinces respectives. Les nouveaux gouverneurs et vice-gouverneurs sont attendus pour apporter des solutions innovantes aux défis locaux et pour améliorer la qualité de vie des habitants de leurs régions.

L’ensemble de ces nominations marque une étape importante dans le renouvellement des cadres dirigeants de la RDC, visant à dynamiser l’administration publique et à promouvoir une diplomatie proactive et efficiente.

Qui est Anthony Nkinzo Kamole, le nouveau directeur de cabinet du Président ?

Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a annoncé ce jeudi 13 juin 2024 la nomination d’Anthony Nkinzo Kamole au poste de directeur de cabinet. Cette nomination a été officialisée par une ordonnance présidentielle lue par Tina Salama, porte-parole du Chef de l’État, sur les antennes de la RTNC.

Anthony Nkinzo, auparavant directeur général de l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements (ANAPI), succède à Guylain Nyembo, nommé ministre le 29 mai dernier. Sa nomination marque une nouvelle étape dans sa carrière déjà riche et variée dans la sphère administrative et politique de la RDC.

Avant d’occuper ce nouveau poste, Anthony Nkinzo a dirigé l’ANAPI, et il a également été président du Réseau International des Agences Francophones de Promotion des Investissements (RIAFPI) jusqu’en juin 2022. Son parcours professionnel inclut également un rôle d’Associates Partner en charge du volet Juridique et Fiscal au sein du Cabinet ABN Nzailu & Co en 2017, et plusieurs positions de direction au sein du gouvernement, notamment directeur de cabinet au ministère du Portefeuille et à la Vice-Primature du ministère du Budget.

En tant que quatrième directeur de cabinet sous la présidence de Félix Tshisekedi, Anthony Nkinzo apporte une vaste expérience en gestion fiscale et juridique, acquise lors de son passage chez PricewaterhouseCoopers en RDC. De 2007 à 2012, il a aussi été Human Ressources Business Partners chez Nestlé Congo SPRL, et il a débuté sa carrière comme agent vérificateur de recouvrements à la Direction Générale des Impôts (DGI RDC) de 2000 à 2004.

Sur le plan académique, Anthony Nkinzo est titulaire d’une Certification en études supérieures approfondies sur le Management Général Avancé de l’Université HEC Paris (France) obtenue en 2014. Il est également licencié en Droit Public International de l’Université de Kinshasa, après avoir obtenu son graduat à l’Université Catholique de Bukavu.

Avec cette nomination, le président Félix Tshisekedi montre sa confiance en Anthony Nkinzo pour diriger son cabinet, poursuivant ainsi sa politique de promotion de cadres compétents et expérimentés au sein de l’administration congolaise.

La Première ministre Judith Suminwa Tuluka prend ses fonctions après une cérémonie émouvante

La République démocratique du Congo a officiellement accueilli sa nouvelle Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, lors d’une cérémonie solennelle de remise-reprise avec son prédécesseur, Jean-Michel Sama Lukonde. La passation de pouvoir, survenue ce mercredi 12 juin à l’hôtel du gouvernement, s’est déroulée sous l’œil attentif du Secrétaire Général du gouvernement, Jean-Albert Ekumbaki Ombata.

L’événement a été marqué par plusieurs étapes significatives, débutant par un tête-à-tête entre les deux figures politiques pour un briefing confidentiel sur les dossiers nationaux en cours. Ensuite, entourés de leurs équipes, ils ont procédé à la passation formelle des responsabilités dans la grande salle de réunion de la Primature.

En un geste symbolique, Jean-Michel Sama Lukonde a invité Judith Suminwa à planter un arbre dans l’enceinte de la Primature, représentant ainsi la continuité de la vie et des actions gouvernementales. Plus tard, le buste de la nouvelle Première ministre a été dévoilé dans le jardin des Premiers, rejoignant ainsi les illustres prédécesseurs de cette fonction.

Cette transition marque le début de la mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement, récemment approuvé par une large majorité des députés nationaux. Sur les 405 députés présents lors de la plénière, 397 ont voté en faveur du programme 2024-2028, témoignant ainsi d’un soutien massif à la vision de Judith Suminwa pour l’avenir du pays.

Approbation écrasante du programme Gouvernemental de Judith Suminwa par les Députés Congolais

Ce mercredi à Kinshasa, les députés nationaux de la République démocratique du Congo ont approuvé à une majorité écrasante le programme gouvernemental 2024-2028 présenté par la Première ministre Judith Suminwa. Sur les 405 députés ayant participé au vote, 397 ont exprimé leur soutien en votant « oui », tandis que 8 se sont abstenus.

Ce large soutien témoigne de la confiance accordée par l’Assemblée nationale au plan ambitieux de Judith Suminwa, qui vise à conduire le pays vers une nouvelle phase de développement socio-économique. Le programme, détaillé par le Premier ministre, prévoit la création de 2,6 millions d’emplois, l’amélioration de la gestion des finances publiques, ainsi que le renforcement de la sécurité et des infrastructures nationales.

Judith Suminwa a exprimé sa gratitude envers les députés pour leur confiance et a réaffirmé son engagement à travailler sans relâche pour le bien-être du peuple congolais. Le soutien massif des députés laisse entrevoir une période de mise en œuvre dynamique des réformes et des projets de développement envisagés pour les cinq prochaines années.

Avec cette approbation, le gouvernement Suminwa dispose désormais d’une base solide pour lancer ses initiatives et répondre aux défis auxquels la République démocratique du Congo est confrontée. Le programme 2024-2028 représente une feuille de route cruciale pour le développement durable et la prospérité du pays.

Judith Suminwa présente son programme de Gouvernement devant l’Assemblée Nationale

Le 11 juin 2024, la Première ministre Judith Suminwa a présenté son programme de gouvernement à l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), en vue de son investiture. Devant un auditoire enthousiaste, elle a détaillé les plans et priorités de son administration pour le mandat 2024-2028.

Suminwa a commencé par présenter les membres de son gouvernement, des vice-Premiers ministres aux vice-ministres, sous les applaudissements des militants présents au balcon de l’Assemblée nationale. Elle a ensuite exposé le cadre général de son programme, destiné à guider les actions et les projets de tous les ministères et agences gouvernementales.

« Le programme du gouvernement 2024-2028 servira de cadre pour la programmation des ministères et des projets durant le second quinquennat du chef de l’État Félix Tshisekedi, » a déclaré Suminwa. Elle a rendu hommage au Président Tshisekedi, soulignant la confiance qu’il lui a accordée et le caractère historique de sa nomination en tant que première femme à ce poste en RDC.

Priorités et Objectifs du Programme de Gouvernement

Suminwa a expliqué que son gouvernement mettra l’accent sur l’humain, suivant la maxime « LE PEUPLE D’ABORD ». Elle a détaillé les principaux piliers de son programme :

  1. Création d’emplois et soutien au pouvoir d’achat : Le gouvernement prévoit de créer 2,6 millions d’emplois, principalement par le développement des petites et moyennes entreprises (PME) et des politiques de soutien en partenariat avec le secteur privé. Les métiers actuellement en plein air seront regroupés dans des infrastructures adéquates pour accélérer leur formalisation.
  2. Amélioration de la gestion financière : Cela inclut le renforcement des instruments monétaires et de change, ainsi que la poursuite des réformes financières et économiques.
  3. Développement des infrastructures : Le programme prévoit notamment la construction du port en eaux profondes de Banana et 10 000 kilomètres de dessertes agricoles par an. Une académie des mathématiques et de l’intelligence artificielle sera également implantée à Kinshasa.
  4. Accès à la justice : Le gouvernement s’engage à améliorer l’appareil judiciaire et à mettre en place un fonds d’aide judiciaire pour les plus démunis. La numérisation de la société congolaise est également une priorité, avec le développement de réseaux de communication pour favoriser l’inclusion numérique.
  5. Réforme de la centralisation : Le transfert des ressources aux provinces et aux Entités Territoriales Décentralisées (ETD) sera rendu effectif pour assurer leur développement.

Sécurité et Paix Durable

Consciente des défis sécuritaires, Suminwa a annoncé des actions urgentes pour pacifier les zones touchées par l’insécurité, notamment au Nord Kivu, où des conflits interrompent la chaîne d’approvisionnement et entravent l’accès aux ressources nécessaires pour la survie des populations. Le gouvernement poursuivra également le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).

Budget et Financement

Le programme d’actions du gouvernement est chiffré à 92,9 milliards de dollars américains pour les cinq prochaines années, financé par des ressources étatiques et non étatiques, provenant à la fois du pouvoir central et des provinces ainsi que des ETD. La répartition des coûts est la suivante : 30% pour la création d’emplois et la protection du pouvoir d’achat, 25% pour l’aménagement du territoire, 20% pour la sécurité nationale, 15% pour l’accès aux services sociaux de base, 5% pour l’efficacité des services publics et 5% pour la gestion durable de l’écosystème.

La Première ministre a clôturé, mardi, son allocution devant les députés nationaux en appelant les congolais à un sursaut patriotique. Face à l’agression dont la République démocratique du Congo est victime dans sa partie Est de la partie du Rwanda, Judith Suminwa a renforcé la population en réaffirmant l’intention de la Nation à ne pas se laisser faire. «Nous sommes les descendants de KIMPA VITA et de KIMBANGU ; nous sommes la patrie de KASA-VUBU et de LUMUMBA, rien ni personne ne doit nous faire reculer ni nous faire trembler», at-elle lancé d’un ton ferme, affirmant que la «République démocratique du Congo se défendra, face à nos agresseurs, ainsi qu’à leurs complices, ceux qui massacrent tous les jours nos populations paisibles, qui décapitent nos enfants, nos frères, qui violent nos sœurs, nos mamans, qui pillent nos richesses. Tôt ou tard, ils répondront de leur barbarie et de leurs crimes devant la justice», conclut-elle.

Tensions à l’Assemblée Nationale de la RDC lors de l’investiture du Gouvernement Suminwa

Malgré des menaces et des perturbations menées par certains députés, l’Assemblée Nationale de la République démocratique du Congo a ouvert la plénière consacrée à l’investiture du gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa, mardi au Palais du peuple à Kinshasa.

La séance a débuté avec 254 députés présents sur les listes de présence, selon Vital Kamerhe, président de la chambre basse. Ce dernier a exprimé sa détermination à faire adopter le programme du gouvernement Suminwa, basé sur les six piliers du Programme du Chef de l’État Félix Tshisekedi.

Cependant, une cacophonie a régné dans la salle alors que Vital Kamerhe tentait de lancer les travaux de la plénière, perturbée par des militants de certains partis politiques. Malgré les tensions, Kamerhe a affirmé qu’il ne se laisserait pas intimider et a menacé de faire expulser ceux qui perturbaient la séance.

Plus tôt, une bousculade à l’entrée du Palais du peuple a causé des blessures à au moins cinq personnes, dont une policière. L’incident a retardé l’arrivée de plusieurs députés à la séance plénière.

Finalement, la Première ministre Judith Suminwa a pu présenter son équipe gouvernementale devant l’Assemblée, malgré les perturbations. Les membres du gouvernement ont été applaudis par les militants des partis politiques présents au balcon de l’Assemblée nationale.

Cet épisode souligne les tensions politiques persistantes en RDC, où les plénières parlementaires sont souvent le théâtre de manifestations de force entre les différents partis politiques.

Félix Tshisekedi et la transition au Tchad : Un bilan à mi-parcours

Kinshasa, 10 juin 2024

En tant que facilitateur du processus de transition au Tchad, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a reçu ce lundi le ministre de la Coopération régionale, Didier Mazenga, à la Cité de l’Union africaine. Didier Mazenga, en sa qualité d’envoyé spécial au Tchad, a présenté au Chef de l’État un rapport à mi-parcours sur le processus de transition qui a conduit à la victoire électorale du Président Idriss Deby Itno.

« Il était question d’obtenir aussi le calendrier pour préparer son arrivée à N’Djamena, au Tchad, et de recevoir une équipe qui arrive à Kinshasa ce samedi, conduite par le président de l’agence nationale des élections du Tchad, » a précisé le ministre Mazenga.

Selon le ministre, « le Président Tshisekedi a été considéré comme un roi, une icône et c’est dans ce cadre qu’il sera décoré et qu’une rue est baptisée à son nom. » Cette reconnaissance témoigne de l’importance et de l’impact de son rôle dans la stabilisation et la transition démocratique au Tchad.

La désignation de Félix Tshisekedi en octobre 2022, par les membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), en tant que Facilitateur du processus de transition au Tchad, souligne l’engagement de l’organisation sous-régionale dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique centrale. Outre ses missions traditionnelles de coopération et d’intégration régionale, la CEEAC soutient activement les processus électoraux dans ses États membres.

Ce bilan à mi-parcours marque une étape significative dans le processus de transition au Tchad, soulignant le rôle crucial du Président Tshisekedi dans la promotion de la démocratie et de la stabilité dans la région.

Grand oral de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka devant les Députés Nationaux

Ce mardi marque une journée décisive pour la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, qui se présente devant les élus nationaux de la République démocratique du Congo pour le Grand oral de son investiture. Après avoir soigneusement préparé le terrain, Judith Suminwa a pris le temps d’expliquer la pertinence de son programme d’actions aux députés membres de l’Union sacrée de la nation, majoritaires à l’Assemblée nationale.

Des dizaines de militants des partis politiques membres de l’Union sacrée de la nation se sont rassemblés en masse devant le Palais du peuple, siège du Parlement, pour soutenir la Première ministre. L’enthousiasme est palpable, avec des banderoles et des affiches accrochées à la clôture du Palais du peuple, exprimant le soutien à Judith Suminwa et son gouvernement, dont l’investiture se déroule dans le contexte post-électoral de décembre 2023.

L’événement est crucial pour la Première ministre, qui doit convaincre les députés nationaux de la viabilité et de l’importance de son programme gouvernemental. Cette présentation est essentielle pour obtenir la confiance et l’investiture de son équipe gouvernementale, permettant ainsi la mise en œuvre de ses initiatives pour le développement et la stabilité du pays.