Retard dans la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée Nationale Congolaise

Deux mois et une semaine après l’ouverture de la session inaugurale, l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo tarde toujours à installer son bureau définitif.

Mercredi, une séance plénière a été convoquée par le Bureau d’âge pour entamer le processus de mise en place du Bureau définitif et de la Commission paritaire Majorité-Opposition. La plénière a été suspendue pendant 30 minutes afin de permettre aux regroupements politiques de désigner chacun leur délégué à la Commission chargée de préparer la mise en place du Bureau définitif.

La répartition des postes au sein du Bureau définitif se fera selon le poids politique, avec 405 postes pour la Majorité contre 25 pour l’Opposition, selon Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale. Malgré la validation des mandats des élus nationaux et l’adoption du règlement intérieur lors de cette session extraordinaire, le processus d’installation du bureau définitif est en cours.

Selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le bureau définitif aurait dû être constitué dans les cinq jours suivant la notification de la décision de conformité par la Cour constitutionnelle, sois le vendredi 5 avril dernier.

L’élection du bureau définitif de l’Assemblée Nationale prévue avant la formation du gouvernement

Christophe Mboso, président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, a annoncé mardi que l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée interviendront avant la formation du gouvernement. Cette déclaration fait suite à une audience accordée à la Première ministre Judith Suminwa par son regroupement politique, Action des Alliés de la Convention pour la République et la Démocratie (AACRD).

Mboso, député national et membre du présidium de l’Union Sacrée, a assuré à la Première ministre du soutien de sa formation politique pour le vote du programme du gouvernement devant la représentation nationale.

« Madame la Première ministre peut compter sur notre soutien, elle l’a, elle l’aura quand elle viendra également au parlement pour son investiture. Certainement le bureau définitif sera élu dans un tout proche avenir, dans quelques jours. Il n’y a aucun blocage, nous cherchons à remplir toutes les conditions pour que le bureau définitif de l’Assemblée soit élu », a déclaré Mboso.

Concernant la formation du gouvernement, il a ajouté : « Nous voulons des ministres qui ont des qualités morales et qui sont compétents et il faut tenir également compte de la géopolitique. »

En attendant ces développements, l’Assemblée nationale n’a pas pu ouvrir solennellement sa session ordinaire de Mars. Une plénière est prévue ce mercredi pour discuter de cette question et ouvrir la voie à la mise en place du bureau définitif de la chambre basse du parlement.

Publication des listes définitives des candidats à l’élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs en RDC

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a franchi une étape cruciale en publiant ce mardi les listes définitives des candidats gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que des sénateurs en République démocratique du Congo (RDC). Cette publication fait suite à la réception des arrêts de la Cour Constitutionnelle et des Cours d’appel agissant en tant que Cours administratives d’appel, statuant sur les recours contre les décisions du 29 mars concernant les listes provisoires des candidatures déclarées recevables et irrecevables pour ces deux scrutins.

La CENI a précisé dans un communiqué que, pour l’élection des sénateurs, la Cour Constitutionnelle a reçu un total de 07 requêtes, parmi lesquelles 05 ont été jugées irrecevables et 02 recevables mais non fondées. Pour l’élection des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province, les Cours d’appel, agissant comme Cours administratives d’appel, ont traité un total de 25 requêtes, dont 12 ont été jugées irrecevables, 07 recevables mais non fondées et 06 recevables et fondées.

Les listes définitives sont désormais affichées aux Secrétariats Exécutifs Provinciaux et disponibles sur le site Web de la CENI (www.ceni.cd).

Cette étape marque la continuité du calendrier électoral, faisant suite à l’organisation de quatre scrutins combinés à suffrage direct en décembre de l’année précédente. Les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs étant indirectes, les députés provinciaux sont chargés de leur élection.

 Rencontre entre le maire de Houston et la candidate gouverneur de Kinshasa

La semaine dernière, à Houston, la plus grande ville du Texas, le Maire John Whitmire a eu des échanges constructifs avec la candidate gouverneure de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), dans le but de présenter et d’enrichir les stratégies de gouvernance pour améliorer les services et favoriser le développement de la ville.

« Nous avons eu des échanges fructueux avec la candidate gouverneure de la ville province de Kinshasa pour présenter et enrichir la stratégie de gouvernance en vue de jeter un regard neuf sur les façons d’améliorer les services et de bien gérer le développement de cette ville », a déclaré John Whitmire, le Maire de Houston.

La candidate gouverneure, Marie Mujanyi Freebox, a exprimé sa vision d’une gouvernance inclusive et citoyenne pour Kinshasa : « Je suis une femme forte et dynamique avec une vision claire pour une nouvelle gouvernance de la ville de Kinshasa. Après plus de quarante ans, les femmes demandent aux hommes de leur passer le témoin pour une gestion inclusive avec une participation citoyenne. »

Elle a également souligné l’importance de l’impression d’un leadership économique dans une ville caractérisée par une pauvreté évitable.

Le Retour de Félix Tshisekedi : Hommage à Mgr Gérard Mulumba

Après une absence remarquée depuis le dimanche 7 avril 2024, le président Tshisekedi a effectué son retour à Kinshasa ce lundi 15 avril 2024. Sa première apparition publique s’est déroulée à l’Église Notre-Dame de Fatima, où il a participé à une messe de requiem en l’honneur de Monseigneur Gérard Mulumba, son ancien Chef de la Maison civile.

Le président Tshisekedi, entouré de ses proches et de nombreux fidèles, a ainsi rendu hommage à celui qui fut son premier collaborateur de confiance. L’Abbé Justin Kalonji, chargé de la prédication lors de cette cérémonie, a souligné la symbolique de ce requiem célébré en période de Pâques, rappelant la victoire de la vie sur la mort et la pérennité de l’héritage laissé par Mgr Mulumba à travers ses actions.

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Dans son discours, le Dr Bruno Miteyo, successeur de Mgr Mulumba à la tête de la Maison civile du Chef de l’État, a témoigné de la grandeur d’âme de son prédécesseur, louant son caractère affable et soulignant ses qualités d’humilité et d’empathie qui ont marqué son engagement au service de la nation congolaise.

Les consultations pour former le nouveau Gouvernement Congolais

La première ministre, Judith Tuluka, a entamé ce lundi 15 avril les consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement au Congo Fleuve Hôtel. Modeste Bahati Lukwebo, président de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), a conduit une délégation de son regroupement politique auprès du Premier ministre pour discuter des modalités de composition du gouvernement.

Lors d’une conférence de presse, Bahati Lukwebo a déclaré que le Premier ministre a souligné la nécessité de réduire le train de vie des institutions, et leur accord à ce sujet. Il a ajouté : « C’est dans ce cadre que la taille du gouvernement sera réduite. »

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Dans le même contexte, Judith Tuluka a insisté sur la nécessité d’une exécution efficace du budget d’investissement pour stimuler la croissance économique, selon les dires de M. Lukwebo.

Les discussions avec l’AFDC-A ont principalement porté sur les critères de sélection pour les membres du prochain gouvernement. Bahati Lukwebo a expliqué : « Nous avons parlé des critères tels que le poids politique, la géopolitique, le genre et la compétence. Les autres critères sont complémentaires. » Il a également souligné que des suggestions de postes ministériels ainsi que des profils correspondant aux ambitions du regroupement seront proposés dans les meilleurs délais.

Il a également souligné l’urgence des négociations, affirmant que l’AFDC-A était prête à soumettre ses listes de candidats sans délai.

Vital Kamerhe « La RDC n’est pas le Sénégal « 

Le président du regroupement politique A/A-UNC et A/VK-2018, Vital Kamerhe, et ses collègues ont été reçus par la Première ministre Judith Suminwa pour des consultations sur la composition du prochain gouvernement de la République démocratique du Congo.

Kamerhe a exprimé sa satisfaction à la sortie de la réunion, saluant les critères de sélection énoncés par la Première ministre : « La formation du gouvernement est une gymnastique arithmétique mais qui tient compte aussi d’un certain nombre de critères de compétences, de probité morale, de représentation géopolitique, des critères hommes et femmes. »

Concernant les délais de formation du gouvernement, Kamerhe a souligné la complexité de la situation congolaise : « La RDC n’est pas le Sénégal. Il faut prendre le temps nécessaire pour bien faire les choses mais en même temps nous devons fustiger le fait qu’il y a des choses qui auraient pu être réalisées dans un laps de temps. »

Il a également appelé à une approche responsable de la part des futurs membres du gouvernement : « Ceux qui auront la chance d’être nommés, qu’ils ne fêtent pas, qu’ils réfléchissent sur la manière de répondre aux défis énormes dans un pays en guerre. »

Le prochain gouvernement devra faire face à de nombreux défis, notamment la résolution des conflits dans l’Est du pays et la lutte contre la pauvreté. Kamerhe a insisté sur l’importance du partage des responsabilités plutôt que du pouvoir : « Ce n’est pas le partage du pouvoir que nous allons faire mais le partage des responsabilités. »

Il a également souligné le potentiel de la RDC pour prospérer : « Nous sommes l’un des pays béni de l’humanité. Le monde devrait protéger la RDC comme un joyau de l’humanité. »

Enfin, Kamerhe a appelé à l’unité pour mettre fin à la guerre et permettre le développement du pays, soulignant que la désorganisation actuelle compromet les efforts du président Félix Tshisekedi.

La Première ministre Suminwa prévoit sept jours d’échanges avec les différents regroupements politiques avant la formation du gouvernement. Ce dernier sera confronté à de nombreux défis, notamment la situation sécuritaire précaire et les difficultés économiques rencontrées par la population congolaise.

Tensions diplomatiques entre la RDC et le Rwanda : Kinshasa exige le départ des militaires rwandais

Le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères et Francophonie de la République démocratique du Congo (RDC), Christophe Lutundula, a  accueilli ce mardi à Kinshasa une délégation belge dirigée par Mme Hadja Lahbib, ministre des Affaires étrangères de Belgique. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des tensions diplomatiques persistantes entre la RDC et le Rwanda.

Lors de cette séance de travail, le vice-Premier ministre Lutundula a exprimé la volonté du gouvernement congolais d’engager des discussions avec le Rwanda. Cependant, il a souligné que ces pourparlers ne pourraient avoir lieu qu’après le retrait des militaires de l’armée rwandaise du territoire congolais. Cette exigence témoigne de la détermination de la RDC à garantir sa souveraineté territoriale.

De son côté, la ministre belge des Affaires étrangères, Mme Hadja Lahbib, a plaidé en faveur du renforcement du dialogue politique entre les deux pays pour parvenir à une solution négociée. Elle a rappelé l’existence d’un plan négocié en mars dernier sous l’égide du Président angolais Joao Lourenço, comportant des engagements spécifiques tant pour le Rwanda que pour la RDC en vue d’instaurer une paix durable dans la région.

Les échanges entre les délégations congolaise et belge ont également porté sur la situation sécuritaire en RDC, notamment en ce qui concerne le retrait progressif de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). La Belgique a exprimé son inquiétude quant à ce retrait, tandis que le vice-Premier ministre Lutundula a souligné que celui-ci ne constituait pas une solution miracle pour les défis sécuritaires du pays.

En conclusion, cette rencontre entre la RDC et la Belgique a mis en lumière les tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda, ainsi que la volonté des parties prenantes d’engager un dialogue constructif pour trouver des solutions durables aux défis sécuritaires et diplomatiques qui affectent la région des Grands Lacs en Afrique centrale.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde rencontre les syndicats de la Primature pour discuter des préoccupations des agents

Le lundi 8 avril 2024, l’ex Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a tenu une réunion dans son bureau à la Primature avec la délégation syndicale de la Primature et l’intersyndicale de la Primature. Cette rencontre avait pour objet le cahier des charges déposé précédemment sur le bureau du Premier Ministre par ces organisations représentatives des intérêts des agents et cadres.

Saturnin Gabia Lusamba, président de la délégation syndicale, a exprimé sa satisfaction lors d’une déclaration à la presse à l’issue de cette audience. Il a souligné que l’ancien  Premier Ministre les avait reçus avec bienveillance, démontrant son écoute attentive des préoccupations du personnel. M. Lusamba a rapporté les propos du Premier Ministre, qui s’est engagé à prendre les mesures appropriées et à transmettre les questions restantes à sa successeure.

« L’ancien premier ministre nous a accordé une audience pour discuter du cahier des charges que nous avions soumis précédemment. Alors que nous pensions que nos préoccupations étaient peut-être tombées dans l’oubli, nous avons été agréablement surpris ce matin lorsque nous avons été informés de la volonté du Premier Ministre de nous rencontrer. Nous, la délégation syndicale de la Primature et l’intersyndicale de la Primature, avons discuté de nos préoccupations. Le Premier Ministre a fait preuve d’une écoute bienveillante, tel un bon père de famille. Il a promis de prendre des mesures et de soumettre les questions en suspens à madame la Première Ministre lorsqu’elle prendra ses fonctions », a déclaré M. Lusamba.

Il convient de noter que depuis la nomination de madame Judith Suminwa Tuluka comme Première Ministre désignée le 1er avril dernier, en attendant son investiture parlementaire, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde assure, conformément à la tradition, la gestion des affaires courantes dans le cadre de la continuité de l’État.

Le ministre canadien du Développement international en visite en République Démocratique du Congo

Le Canada et la République démocratique du Congo entretiennent des relations étroites, soulignées par la visite du ministre canadien du Développement international, Ahmed Hussen, en RDC.

Au cours de sa visite, le ministre Hussen a rencontré le ministre des Affaires étrangères Lutundula pour discuter des projets de développement dans la région et de leur impact sur la jeunesse locale, affirmant que le Canada continuera d’être un partenaire engagé pour la RDC.

Le ministre Hussen a également rencontré le personnel de l’ambassade du Canada à Kinshasa, saluant leur engagement envers les objectifs de développement du Canada en RDC. Il a particulièrement souligné le soutien du Canada aux femmes leaders et aux organisations dirigées par des femmes, telles que la Dynamique nationale des femmes candidates en RDC, qui œuvrent pour la paix, la participation politique des femmes et les droits des femmes.

  1. Enfin, le ministre a visité l’espace de travail commun du projet Talents Pluriels, affirmant l’engagement du Canada à renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes de la RDC. Cette visite a été l’occasion d’échanger sur les défis auxquels le personnel de l’ambassade est confronté et sur les orientations du gouvernement du Canada en matière d’aide internationale.

Le ministre Hussen a souligné l’importance de ces projets de développement et de l’engagement du Canada envers la RDC, mettant en lumière les priorités communes des deux pays en matière de paix, de développement et de coopération stratégique.

Contentieux électoral des gouverneurs au Sud-Kivu : la cour d’appel examine les requêtes des candidats

La cour d’appel du Sud-Kivu a entamé l’examen des requêtes en contestation des candidatures des gouverneurs dans la province. Au total, six requêtes ont été déposées dans le cadre du contentieux des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs. La cour rendra sa décision ce vendredi 5 avril.

Deux des requêtes ont été déposées par Amani Bisuro Pascal, contestant les candidatures de Jean Jacques Purusi et de Myewa Jean Jacques Elakano, qu’il accuse de se présenter en tant qu’indépendants alors qu’ils sont membres de partis politiques et n’ont jamais démissionné.

Jean-Marie Bamporiki a également introduit une requête contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) après le rejet de sa candidature, tout comme Didier Kamerhe, qui a contesté le rejet de sa propre candidature par la CENI.

Devant la cour, les avocats de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) ont présenté une démission datée du 15 février signée par Didier Kamerhe devant le fédéral de la commune de Kadutu, contestant ainsi l’accusation de faux et usage de faux.

Le regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a également déposé deux requêtes. L’une vise le candidat Patrick Busubwangwi, considéré comme membre de l’AFDC-A, et l’autre concerne Jérémie Basimane, candidat indépendant et député élu sur la liste 2A/TDC.

L’AFDC-A affirme que Patrick Busubwangwi est toujours membre de leur parti, ce qui devrait invalider sa candidature. Quant à Jérémie Basimane, en tant que député provincial et cadre d’un regroupement allié au regroupement 2A/TDC, sa candidature est également contestée.

Rencontre entre Jean-Michel Sama Lukonde et Judith Suminwa : Un échange constructif pour l’avenir de la RDC

Le Premier ministre sortant de la République démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde, a rencontré jeudi à Kinshasa Judith Suminwa, la nouvelle Première ministre nommée le 1er avril par le président Félix Tshisekedi. Cette rencontre vise à renforcer la collaboration entre les deux chefs du gouvernement pour assurer la réussite des missions qui incombent à la nation.

« J’ai eu le privilège de travailler en étroite collaboration avec Judith Suminwa au sein de mon gouvernement en tant que ministre d’État et ministre du Plan. J’ai pu constater en elle un sens aigu de la discipline et une grande expertise, reflétés par son parcours professionnel. Son expérience au sein des institutions internationales lui confère une solide base. De plus, elle a une compréhension approfondie des défis sur le terrain et des moyens pour les surmonter. Son aptitude à dialoguer efficacement avec les institutions partenaires sera un atout précieux dans nos initiatives communes. Je suis convaincu que ces qualités lui permettront de répondre efficacement aux attentes de sa fonction », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

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Jean-Michel Sama Lukonde a également souligné l’importance de cette rencontre pour partager son expérience en tant que Premier ministre sortant, offrant ainsi des conseils précieux à Judith Suminwa pour les défis à venir.

« Je suis venu rencontrer la Première Ministre, Madame Judith Suminwa Tuluka, pour la féliciter tout d’abord pour sa nomination par le Président de la République, et pour l’assurer de mon soutien dans ses responsabilités à la tête du gouvernement. Elle est chargée de mettre en œuvre la vision présidentielle et de concrétiser les engagements pris envers le peuple congolais lors de l’investiture présidentielle. Notre échange a été empreint de cordialité et a permis de partager nos expériences respectives. En tant que ses prédécesseurs, j’ai partagé avec elle des enseignements qui, je l’espère, l’aideront dans les défis à venir », a ajouté Jean-Michel Sama Lukonde.

Cette rencontre témoigne de l’engagement des dirigeants congolais à travailler ensemble pour le développement et la prospérité de la République démocratique du Congo.

Les FDLR en RDC : Un Fardeau imposé par la Communauté Internationale

Lors de l’ouverture des travaux d’une journée de réflexion sur la présence des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) en République démocratique du Congo (RDC), le coordinateur du « Mécanisme national de suivi », le professeur Alphonse Ntumba Luaba, a souligné que cette présence était imposée par la communauté internationale.

« Les FDLR ont pour vocation de retourner chez eux, pour ceux qui le souhaitent, car leur présence en RDC n’a pas été souhaitée par le pays, mais lui a été imposée. La communauté internationale porte également une grande responsabilité dans cette situation », a déclaré le professeur Ntumba Luaba.

Cette affirmation met en lumière la contrainte sous-jacente à la présence des FDLR en RDC, tout en soulignant le rôle partagé de la communauté internationale dans la résolution de cette problématique.

Une femme à la tête du gouvernement congolais suscite l’espoir

La nomination de Mme Judith Suminwa Tuluka en tant que Première ministre et Chef du gouvernement de la République démocratique du Congo a été chaleureusement accueillie ce jeudi à Kananga, au Kasaï Central, situé au cœur du pays, par le Réseau provincial d’encadrement des personnes vulnérables lors d’une réunion significative.

David Lumbala, coordinateur du Réseau provincial des associations des personnes, a exprimé : « Nous avons accueilli avec enthousiasme la nomination de Mme Judith Suminwa Tuluka en tant que Première ministre et Chef du gouvernement. C’est un véritable soulagement étant donné sa sensibilité aux problèmes des personnes marginalisées ou négligées par la société. La gente féminine possède naturellement cette sensibilité envers les individus marginalisés ou ignorés. »

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Cette nomination représente un moment historique dans l’histoire politique du Congo, marquant une avancée significative vers une représentation plus équitable et inclusive au sein du gouvernement. La prise de fonction de Mme Suminwa Tuluka offre un nouvel espoir pour la promotion des droits des femmes et des groupes marginalisés, ainsi que pour la résolution des défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.

Les attentes sont grandes quant à la capacité de Mme Suminwa Tuluka à diriger efficacement le gouvernement dans un esprit de coopération, d’intégrité et de progrès. Sa nomination inspire également les femmes et les jeunes filles congolaises à poursuivre leurs aspirations politiques et professionnelles, démontrant ainsi que les barrières de genre peuvent être surmontées pour accéder à des postes de leadership de haut niveau.

En résumé, cette nomination marque un pas en avant vers une société congolaise plus égalitaire et inclusive, et témoigne de la reconnaissance du talent et de la capacité des femmes à jouer un rôle central dans la gouvernance et le développement de la nation.

Les Prémices d’un nouveau Gouvernement : Rencontre  entre Kabuya et Suminwa

Dans les coulisses du pouvoir, des rumeurs se font entendre, laissant entrevoir l’imminence de la formation du nouveau gouvernement. Des sources bien informées rapportent une rencontre capitale entre l’informateur présidentiel Augustin Kabuya et la nouvelle Première Ministre, Judith Tuluka Suminwa.

Hier soir, au prestigieux Fleuve Congo Hôtel, les deux figures politiques se sont retrouvées pour une discussion qui a duré une heure. L’ordre du jour ? La composition future du gouvernement Suminwa, selon des fuites en provenance de cercles proches du pouvoir.

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Depuis son entrée en fonction le 1er avril, Judith Suminwa a clairement exprimé sa volonté de former rapidement son équipe gouvernementale. Toutefois, les détails de leur conversation demeurent soigneusement gardés sous silence, laissant la presse dans l’expectative.

Augustin Kabuya, désigné informateur par le Président Félix Tshisekedi le 7 février, avait soumis ses recommandations au Chef de l’État le 29 février dernier, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus de formation du gouvernement. À cette occasion, Kabuya avait souligné que la décision finale quant à la composition du gouvernement relevait de la prérogative présidentielle.

Cette rencontre entre Kabuya et Suminwa annonce-t-elle le début concret d’une nouvelle ère gouvernementale ? Les observateurs politiques retiennent leur souffle alors que les jeux de pouvoir semblent s’accélérer au sein de l’arène politique congolaise.

Réaction du Gouvernement face aux propos inquiétants du Cardinal et aux tensions politiques en RDC

Hier, lors d’un briefing de presse au studio de la RTNC, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole de la République, Patrick Muyaya, a exprimé des préoccupations concernant les récents commentaires du Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, ainsi que les tensions politiques en République Démocratique du Congo (RDC).

Le ministre Muyaya a souligné la nécessité pour le Cardinal Ambongo de clarifier ses propos  sur  lesquels pourraient être interprétés comme un soutien moral à ceux qui prennent les armes contre l’État. Il a insisté sur le caractère inquiétant de tels discours, particulièrement lorsqu’ils émanent d’une figure religieuse de premier plan, et a appelé à une clarification de la part du Cardinal.

Par ailleurs, le ministre a également abordé les récentes allégations de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) concernant le soutien présumé de l’ancien président Joseph Kabila aux rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu. Ces accusations surviennent après que plusieurs membres du PPRD de Kabila ont rejoint l’Alliance Fleuve Congo (AFC), conduisant à des tensions politiques accrues.

Patrick Muyaya a souligné la nécessité pour tous les acteurs politiques de la RDC de faire preuve de retenue et de ne pas recourir à la violence pour régler leurs différends. Il a également mis en garde contre toute tentative de légitimer l’utilisation des armes pour accéder au pouvoir, soulignant que la démocratie doit être préservée à tout prix.

Enfin, le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à maintenir la stabilité et la paix dans le pays, et a appelé à une réaction forte contre toute forme d’agression ou de violence qui menacerait la vie des citoyens congolais.