Félix Tshisekedi conclut avec succès la sixième revue économique avec le FMI

Le mercredi 8 mai, à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a rencontré une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) dirigée par Calixte Ahokpossi, marquant la clôture de la sixième revue du programme économique et financier de la République démocratique du Congo (RDC).

M. Ahokpossi a annoncé que « les autorités de la RDC et l’équipe du FMI ont conclu un accord au niveau des services en vue de la finalisation de la sixième revue au titre de l’accord Facilité Elargie de Crédit (FEC), sous réserve de la validation de la direction du FMI ».

Il a ajouté : « Au niveau du service, nous avons estimé que les progrès réalisés et les engagements du gouvernement permettent de dire que la performance du programme a été satisfaisante pour cette 6ème revue. » Cette mission a abouti à un ensemble d’engagements qui seront présentés au conseil d’administration en vue de la conclusion de cette revue.

Le ministre du Budget, Aimé Boji, a exprimé son optimisme en déclarant : « Si nous parvenons à conclure ce programme avec satisfaction, ce sera une première depuis l’indépendance de notre pays qu’un gouvernement réussit à finaliser un programme triennal avec le FMI. »

Le conseil d’administration du FMI examinera cette revue ainsi que les consultations au titre de l’article IV, prévues pour début juillet 2024. La conclusion de cette revue permettra le décaissement de 152,3 millions de dollars américains pour renforcer les réserves internationales de la RDC.

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu un message spécial du Président kenyan Williams Ruto

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a rencontré ce jeudi au Palais de la Nation le Premier secrétaire du Cabinet du Kenya, Musalia Mudavadi, qui était porteur d’un message spécial du Président kenyan Williams Ruto.

Lors de cette rencontre, M. Mudavadi a souligné l’importance de renforcer la coopération entre les deux pays au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est. Il a également exprimé l’intérêt du Kenya à développer les échanges commerciaux et les affaires bilatérales.

« Nous sommes des partenaires au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est. Nous voulons continuer à travailler ensemble de manière cordiale et beaucoup plus proche. Nous sommes intéressés à faire grandir le commerce et les affaires entre nos pays », a déclaré M. Mudavadi.

Par ailleurs, l’envoyé spécial du Président Ruto a tenu à rassurer le peuple congolais quant au respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC par le Kenya. Il a affirmé que le Kenya travaillera en collaboration avec la RDC pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

Cette rencontre témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leurs liens et leur coopération dans divers domaines pour le bénéfice mutuel de leurs populations.

La RDC saisit le Conseil de sécurité de l’ONU suite au bombardement à Mugunga

La République démocratique du Congo a officiellement saisi le Conseil de sécurité de l’ONU par le biais de son Ministère des Affaires étrangères et Francophonie, dénonçant le récent bombardement du camp des personnes déplacées de Mugunga. Cette attaque, perpétrée le vendredi 3 mai par l’armée rwandaise et les milices du M23, a été vigoureusement condamnée par le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala.

Lors d’une séance de travail dans son cabinet, le Vice-Premier Ministre a déclaré : « Nous venons de saisir le Président du Conseil de sécurité. Nous espérons que de ce côté-là, nous allons nous comprendre. Je ne vais pas vous donner la teneur de la lettre, mais comme c’est un document du Conseil, il sera distribué certainement aux représentants des pays qui sont membres permanents et non permanents. »

Il a également salué la condamnation de cette attaque par les États-Unis et a exprimé son appréciation pour le soutien et la solidarité manifestés par les partenaires de la RDC. Cependant, il a également appelé les diplomates étrangers à Kinshasa à éviter tout équilibrisme susceptible de semer la confusion dans l’opinion publique.

Le Vice-Premier Ministre a souligné le principe de neutralité en diplomatie, affirmant que celle-ci ne signifie pas l’absence d’action, mais plutôt une impartialité dans la prise de décisions. Il a également insisté sur la responsabilité de protéger les populations déplacées, soulignant que tout acte de provocation depuis le camp des réfugiés justifierait une réaction, mais que la RDC ne tolérerait pas d’actions provocatrices.

Malgré cette attaque, la RDC demeure engagée dans la recherche de la paix et de la sécurité dans la région des Grands Lacs. Les discussions se poursuivront, mais des clarifications sont demandées concernant cet incident.

En parallèle, le Vice-Premier Ministre a également abordé les propos récents du Président Paul Kagame sur un média étranger, mettant en garde contre toute tentative de génocide sournois des Hutus dans l’est de la RDC. Ces déclarations ont été qualifiées d’extrêmement dangereuses, risquant d’exacerber les tensions intercommunautaires déjà présentes dans la région.

Enfin, concernant le partenariat avec l’Union européenne, la RDC a proposé la mise en place d’un comité d’experts conjoint pour travailler sur la traçabilité des produits, dans le but de renforcer la confiance mutuelle et d’éviter toute suspicion de commerce de produits frauduleux.

Cette démarche reflète l’engagement continu de la RDC à promouvoir la paix, la stabilité et la coopération régionale, malgré les défis persistants auxquels elle est confrontée.

Le regroupement politique A/A UNC conteste les résultats dans la province du Lualaba

Le regroupement politique Action des Alliés de l’Union pour la Nation Congolaise (A/A UNC), dirigé par Vital Kamerhe, a déposé une requête à la Cour d’appel du Lualaba, agissant en qualité de Cour administrative, pour contester les résultats provisoires de l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur dans la province du Lualaba.

Cette requête vise à annuler les résultats proclamant Masuka Saïni Fifi et Mufundji Tshinat Karl Clément comme gouverneure et vice-gouverneur provisoires de la province du Lualaba. Selon le document déposé, il est reproché à la gouverneure proclamée provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’avoir violé la Constitution, la loi électorale et le règlement intérieur de l’assemblée provinciale.

La requête, signée par Maître Benjamin Ndoly Ingange, souligne que la candidate Masuka Saïni Fifi n’était plus éligible au moment du vote, ayant déjà exercé deux mandats constitutionnels. Le regroupement A/A UNC cite l’article 198 alinéa 2 de la Constitution de la RDC, ainsi que les articles 158 et 170 de la loi électorale et l’article 23 de la loi numéro 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

Une autre irrégularité soulevée par le regroupement politique A/A UNC est la violation de l’article 108 de la Constitution congolaise, qui stipule l’incompatibilité entre un mandat électif et celui de gouverneur en fonction. Outre la gouverneure provisoirement élue par la Commission électorale centrale, le regroupement A/A UNC accuse également les membres du gouvernement qui seraient dans la même situation.

Le procès en contentieux électoral devrait débuter ce mardi 7 mai 2024 à Kolwezi.

Renforcement des liens Nord-Sud : Rencontre diplomatique à Copenhague

La ville de Copenhague, au Danemark, accueille jeudi et vendredi une réunion conjointe des ministres des Affaires étrangères nordiques et africains, mettant en lumière les liens stratégiques entre les deux régions.

En marge de cette rencontre axée sur le commerce et les investissements, le vice-Ministre des Affaires étrangères et Francophonie, S.E Crispin Mbadu Phanzu, a tenu des entretiens bilatéraux avec le Ministre des Affaires étrangères angolais, S.E Tete Antonio. Les discussions ont porté sur le processus de Luanda, la médiation angolaise, ainsi que sur les incursions de l’armée angolaise dans les territoires de Tshela et Lukula, situés dans la province du Kongo Central en République Démocratique du Congo (RDC). Cette rencontre témoigne des relations fraternelles et de bon voisinage entre la RDC et l’Angola.

Représentant de la République démocratique du Congo, le vice-ministre Crispin Mbadu Phanzu a pris part à l’ouverture officielle, aujourd’hui, de la plénière du Forum des ministres des Affaires étrangères africains et nordiques dans la ville de Copenhague. Un questionnement axé sur 2 thèmes est à l’ordre du jour :

• Au regard des 5 à 10 prochaines années, quels projets pourraient définir les partenariats nordiques-africains ?

• Quelles sont les ambitions pour la réunion des ministres des Affaires étrangères nord-africains de 2024 ?

La RDC fait valoir ses atouts dans les secteurs minier (leader mondial du cobalt, l’industrie des batteries électriques, etc.), environnemental (pays-solution face au dérèglement climatique), hydroélectrique (projet INGA III), infrastructures (projet de Corridor de Lobito), l’agriculture avec 80 millions de terres arables, les réformes sur le climat des affaires, la mise en place des Zones Économiques Spéciales, la stabilité politique avec l’organisation réussie des élections présidentielles, législatives et locales.

Rencontre entre les Présidents Tshisekedi et Macron : Un pas vers la paix et la coopération

Paris, France – À l’occasion de la visite officielle du président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo en France, une conférence de presse a été animée ce  mardi à l’Elysée par les présidents Félix-Antoine Tshisekedi et Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron a accueilli son homologue congolais avec une touche d’humour, rappelant leur dernière rencontre amicale à Bandal il y a un an. « Je vous accueille en ami à Paris, car ici c’est Paris », a plaisanté Macron.

Une des questions majeures abordées lors de la conférence de presse était la situation au Congo, notamment la présence des forces rwandaises sur son sol. Macron a clairement déclaré : « Le Rwanda doit cesser son soutien au M23 et retirer ses forces du sol de la République démocratique du Congo. »

En réponse, le président Tshisekedi a exprimé sa gratitude envers la France pour son soutien dans la quête de paix en République démocratique du Congo. « On peut compter sur la France qui sera à nos côtés pour retrouver la paix en République démocratique du Congo », a-t-il déclaré.

Une annonce importante a été faite lors de la conférence de presse : la signature d’un accord sur la construction d’une ligne de métro à Kinshasa entre la France et la République démocratique du Congo. Cette initiative témoigne de l’engagement des deux pays à renforcer leur coopération.

En ce qui concerne les sanctions contre le Rwanda, Macron a expliqué que la France avait pris des mesures restrictives en réponse aux agissements du Rwanda à l’Est de la RDC, et qu’elle continuerait à explorer cette voie lorsque nécessaire.

La question de l’exploitation des minerais de l’Est de la RDC a également été abordée, avec Tshisekedi exprimant des réserves tant que Paul Kagame serait au pouvoir au Rwanda.

Macron a conclu en soulignant la souffrance de la population de l’Est de la RDC et l’engagement continu de la France à trouver des solutions pour mettre fin à cette crise. « Il ne peut pas y avoir de double standard », a-t-il souligné.

Cette conférence de presse marque un pas important vers la résolution des défis régionaux et vers une coopération renforcée entre la France et la République démocratique du Congo.

Félix Tshisekedi défie Paul Kagame dans une interview explosive

Dans une interview sans compromis accordée à la Deutsche Welle, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un message direct et puissant au président rwandais, Paul Kagame. Marquant un changement radical par rapport à toute diplomatie conciliante, Tshisekedi a exprimé une position tranchée sur les tensions régionales exacerbées par les activités du groupe rebelle M23 dans l’est de la RDC.

« J’ai toujours dit que je ne rencontrerai jamais le M23, parce que c’est justement, comme je l’ai dit, c’est une coquille vide qu’on a fabriquée pour justement justifier l’agression contre mon pays, la RDC. Mais qu’en réalité, le vrai agresseur, le vrai criminel, c’est Paul Kagamé », a déclaré Tshisekedi lors de son entretien avec la Deutsche Welle.

Cette déclaration explosive clarifie la position du chef d’État congolais, qui refuse toute négociation avec le groupe M23, le considérant non pas comme une entité autonome, mais comme un instrument de déstabilisation piloté par le Rwanda. Tshisekedi accuse directement Kagame de jouer un rôle central dans ce qu’il qualifie d’agression contre la RDC.

L’intensité de ses propos ne s’arrête pas là. Le président Tshisekedi affirme sa volonté de rencontrer Kagame, non pas dans un esprit de conciliation, mais pour le confronter directement : « Et je veux le rencontrer non pas pour le supplier ou pour négocier quoi que ce soit avec lui. C’est pour lui demander et lui dire clairement, les yeux dans les yeux, que c’est un criminel, que ça suffit. »

Cette démarche représente une escalade significative dans la rhétorique politique de Tshisekedi, déterminé à adresser publiquement et sans ambages les griefs de son pays contre le Rwanda. La tension entre les deux pays risque de s’accroître suite à ces déclarations, potentiellement redéfinissant les relations diplomatiques dans la région des Grands Lacs. La réaction de Paul Kagame à ces accusations directes, et comment cette confrontation verbale pourrait influencer les dynamiques de paix et de conflit dans la région, reste désormais à observer.

L’ambassadeur congolais à Paris appelle à des sanctions contre le Rwanda

L’ambassadeur de la République démocratique du Congo (RDC) à Paris, Emile Ngoy Kasongo, a exprimé ouvertement son espoir que le président français demandera des sanctions contre le Rwanda, selon une interview accordée à RFI. Il a également souligné l’importance du forum économique franco-congolais qui se tiendra ce 30 avril à Bercy, à Paris, en collaboration avec le patronat français (Medef).

Selon le diplomate congolais, une demande de sanctions de la part de la France contre le Rwanda serait un événement historique majeur. Il a accusé le Rwanda d’avoir systématiquement pillé la RDC et a appelé à mettre fin à cette impunité.

Emile Ngoy Kasongo a souligné l’urgence de restaurer la paix dans la région des Grands Lacs africains, affirmant que les relations de bon voisinage ont empiré depuis l’arrivée au pouvoir de Paul Kagame en 1994. Il a critiqué les ambitions hégémoniques et expansionnistes que le régime de Kagame semble poursuivre dans la région.

Le diplomate congolais a exprimé des doutes quant à la possibilité d’un changement de comportement de la part de Kagame, soulignant la nécessité d’une intervention pour mettre fin à ses actions.

Le Président Tshisekedi renforce la diplomatie parlementaire entre la France et la RDC lors de sa visite à Paris

Lundi 29 avril 2024

Le Président Félix Tshisekedi, en visite officielle à Paris, a placé la diplomatie parlementaire au cœur de ses rencontres à l’Assemblée nationale et au Sénat français.

Reçu avec honneur au Sénat, le Chef de l’État a eu des entretiens avec M. Gérard Larcher, Président du Sénat, élargis à ses collaborateurs.

Entouré du Président du groupe d’amitié France-Afrique Centrale, Guillaume Chevronnier, et de Mme Sophie Primas, vice-Présidente du Sénat et Présidente déléguée pour la République Démocratique du Congo (RDC), le Président de la République a exploré plusieurs perspectives de coopération dans le cadre de la diplomatie parlementaire.

Visite officielle du président Tshisekedi en France : Programme détaillé

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, entame une visite officielle en France, marquant ainsi sa première visite d’État dans le pays. Voici un aperçu du programme détaillé de cette visite :

Lundi :

  • 9h30 : Arrivée à Paris depuis l’Allemagne.
  • Visite aux Invalides.
  • Rencontre avec le président du Sénat, Gérard Larcher.
  • Visite à l’Assemblée nationale et entretien avec la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet.
  • Vernissage du livre écrit par le président Tshisekedi.

Mardi :

  • 9h00 : Visite dans une école militaire française.
  • Entretien avec le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
  • 13h00 : Visite officielle au Palais de l’Élysée suivie d’un déjeuner en tête-à-tête avec le président Emmanuel Macron.
  • 16h00 : Table ronde à Bercy avec des chefs d’entreprises.
  • Échanges avec des entreprises spécifiques préalablement sélectionnées.

Mercredi :

  • 18h00 : Discours devant la diaspora congolaise à l’espace Charenton avant le départ de la France.

Cette visite revêt une importance particulière compte tenu du contexte de tensions régionales, notamment la guerre imposée par le Rwanda. Le président Tshisekedi abordera plusieurs sujets, y compris des questions délicates, dans un esprit de coopération et de partenariat.

La RDC, en tant que plus grand pays francophone, cherche à renforcer ses relations avec la France et à explorer de nouvelles opportunités de coopération économique et politique.

Appel de la RDC à des sanctions contre le Rwanda lors de la visite du Président Tshisekedi en Allemagne

Berlin, dimanche 28 avril 2024

Après un tête-à-tête de plus de deux heures entre le Président Félix Tshisekedi et le Chancelier fédéral Olaf Scholz dimanche à Berlin, en Allemagne, leurs délégations respectives ont eu une réunion de travail au cours de laquelle elles ont abordé la coopération économique et la crise sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Les Allemands ont réaffirmé leur attachement à la souveraineté de la RDC et dénoncé la présence militaire rwandaise en territoire congolais. Nous avons insisté sur le fait que les déclarations, c’est bien, mais l’action, c’est encore mieux », a déclaré Christophe Lutundula, vice-Premier ministre (VPM), ministre des Affaires étrangères.

Selon M. Lutundula, « il faut accroître la pression sur le Rwanda en envisageant des sanctions ».

Le Président Tshisekedi en mission à Berlin pour renforcer la coopération économique et traiter la crise sécuritaire

Le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Première dame Denise Nyakeru, a entamé ce dimanche une mission à Berlin, en Allemagne, axée sur la coopération économique et la sécurité.

La 1ère porte-parole adjointe du gouvernement fédéral, Christiane Hoffmann, a déclaré lors d’une conférence de presse que les discussions économiques se concentreront sur l’amélioration des investissements privés en RDC.

La crise sécuritaire dans l’est de la RDC sera également discutée. Mme Hoffmann a souligné : « C’est un conflit de longue date. L’intégrité territoriale du Congo ne doit pas être davantage violée. Nous soutenons les efforts de médiation de l’Angola. »

Visite officielle du président Tshisekedi à Paris : Priorité à la diplomatie et à l’économie

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, effectuera une visite officielle à Paris les 29 et 30 avril prochains. Cette visite de deux jours en France marque la première visite officielle du président Tshisekedi dans le pays.

Au cours de son séjour, le président Tshisekedi participera à plusieurs événements importants. Au programme figurent une cérémonie aux Invalides, des rencontres avec les autorités politiques à l’Élysée, à l’Assemblée nationale et au Sénat, ainsi qu’un forum économique. Le président prévoit également une rencontre avec la diaspora congolaise, soulignant ainsi l’importance des liens entre la RDC et sa communauté à l’étranger.

Cette visite, préparée depuis plusieurs semaines, vise à renforcer les relations entre la RDC et la France, tant sur le plan diplomatique que sur le plan économique. Sur le plan diplomatique, le président Tshisekedi abordera notamment la situation sécuritaire dans l’est du pays, en particulier le conflit dans la province du Nord-Kivu. Il cherchera à obtenir un soutien accru de la France dans la résolution de ce conflit, en appelant à une clarification de la position française concernant l’implication présumée de l’armée rwandaise.

Sur le plan économique, le président Tshisekedi rencontrera des responsables d’entreprises françaises lors d’une table ronde organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef). L’objectif est de séduire les petites et moyennes entreprises françaises à investir en RDC, en mettant en avant les nombreuses opportunités économiques offertes par le pays, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et du commerce.

Parallèlement à sa visite officielle, le président Tshisekedi a récemment rencontré les ambassadeurs de Belgique, des États-Unis et de France à Kinshasa. Ces rencontres ont porté sur divers sujets, notamment la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC, ainsi que le rôle des pays occidentaux dans la médiation des conflits régionaux.

Le Président Tshisekedi discute de la situation sécuritaire et humanitaire avec les ambassadeurs de la Belgique, des États-Unis et de la France

Ce jeudi soir à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a échangé, tour à tour, avec les ambassadeurs Roxane de Bilderling de la Belgique, Lucy Tamlyn des États-Unis et Bruno Aubert de la France sur la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays.

« J’ai réitéré un autre engagement de travailler étroitement avec le gouvernement de la Première ministre et le peuple congolais pour apporter notre soutien pour une solution pacifique de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC », a déclaré de son coté Lucy Tamlyn des USA.

Dernier à être reçu, Bruno Aubert (France) a affirmé que le point a été fait sur « les dossiers de coopération sur les chantiers engagés depuis la visite du Président Emmanuel Macron l’an dernier à Kinshasa et sur le voyage prochain du Président Tshisekedi à Paris ».

Félix Tshisekedi Félicite Vital Kamerhe pour sa Victoire aux Primaires de l’Union Sacrée

Le Président Félix Tshisekedi a reçu mardi soir à la Cité de l’Union africaine l’honorable Vital Kamerhe pour le féliciter de sa victoire aux primaires de l’Union sacrée, organisées à Kinshasa, en vue de la présidence de l’assemblée nationale. Désormais candidat unique de l’Union sacrée à cette fonction, Vital Kamerhe a réaffirmé sa loyauté envers le Chef de l’État et exprimé sa gratitude pour la confiance renouvelée.

À la sortie de cette rencontre, Vital Kamerhe a exprimé sa reconnaissance envers le président « Je remercie le président de l’Union sacrée, les Présidents Augustin Kabuya, Modeste Bahati et Christophe Mboso.  »soulignant que leur victoire était collective.

Dans ses déclarations, l’honorable Kamerhe a souligné ses priorités, notamment la nécessité de promouvoir la séparation des pouvoirs, d’exercer un contrôle parlementaire efficace et d’initier des réformes institutionnelles. Il a également affirmé son engagement à restaurer la crédibilité de l’Assemblée nationale et à travailler pour le bien-être de la nation congolaise.

De son côté, le Président Tshisekedi a exprimé ses félicitations à Vital Kamerhe et a salué leur engagement commun en faveur d’un processus démocratique et transparent. Il a appelé à l’unité et à la solidarité pour mener à bien les responsabilités qui les attendent, mettant en avant l’importance de ne pas laisser de divisions au sein du pays.

Cette rencontre marque un nouveau chapitre dans la politique congolaise, avec une collaboration renforcée entre le Président Tshisekedi et le nouveau candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, dans le but de promouvoir la démocratie et le progrès au sein du pays.

34 ans après : Retour sur la transition démocratique en RDC

Le 24 avril 2024 marque le 34e anniversaire du discours historique de feu le président Mobutu Sese Seko, annonçant la fin du monopartisme et le début du processus de démocratisation en République Démocratique du Congo (RDC). Cet événement emblématique a marqué le début d’une série de transitions tumultueuses et d’évolutions politiques majeures dans l’histoire du pays.

Le discours prononcé par Mobutu à la cité de la Nsele à Kinshasa reste gravé dans la mémoire collective congolaise, symbolisant la fin d’une ère autoritaire et le début d’une ère de changement politique. Cependant, le bilan de ces 34 années de transition démocratique est mitigé, selon le politologue Christian Moleka, qui souligne l’émergence de nouveaux défis et de figures politiques controversées, souvent comparées à des « petits Mobutu ».

La transition post-Mobutu s’est étendue sur une période de seize ans, marquée par des conflits internes et des tentatives de stabilisation politique. La Conférence nationale souveraine (CNS), organisée de 1990 à 1992, a été le point de départ de cette transition, avec la montée en puissance de figures politiques telles qu’Etienne Tshisekedi. Cependant, les conflits persistants entre Tshisekedi et Mobutu ont entravé la consolidation démocratique.

La première transition s’est conclue en 1997 avec l’arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila, mettant fin à l’ère de Mobutu. Cependant, le règne de Kabila a été émaillé de troubles, avec une rébellion armée et une nouvelle guerre civile éclatant en 1998. Après son assassinat en 2001, son fils Joseph Kabila a pris le relais, inaugurant une nouvelle période de transition politique.

La deuxième transition, débutée en 2003, a vu la tenue d’élections présidentielles et législatives en 2006, mettant fin à une période de transition prolongée. Joseph Kabila a ensuite été réélu pour un second mandat en 2011, mais sa succession a été marquée par des tensions politiques et des contestations électorales.

Les élections de 2018 ont vu l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi, succédant à Joseph Kabila. Les élections de 2023 ont confirmé la légitimité du président Tshisekedi, marquant une étape importante dans l’histoire politique récente de la RDC.

Alors que le pays célèbre cet anniversaire historique, il est crucial de réfléchir aux défis et aux opportunités qui se présentent dans le processus continu de consolidation démocratique en RDC.

Le Pacificateur Vital Kamerhe : De retour en force sur la scène Politique Congolaise

Depuis ses débuts politiques marqués par des hauts et des bas, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi n’a cessé de captiver l’attention en République Démocratique du Congo. De directeur de cabinet à homme d’État, son parcours est jalonné de défis et de rebondissements.

Le 4 mars 1959, à Bukavu, Kamerhe le Pacificateur  voit le jour, destiné à devenir une figure incontournable de la politique congolaise. Son ascension politique est remarquable, occupant divers postes ministériels et même la présidence de l’Assemblée nationale.

Cependant, son parcours est émaillé de controverses, notamment des accusations de détournement de fonds. Mais tel un phénix, il renaît de ses cendres, son acquittement en 2022 marquant le début d’une nouvelle ère pour lui.

Son retour sur la scène politique est fracassant. Remportant hier  les primaires de l’Union sacrée de la nation pour la présidence de l’Assemblée nationale, il démontre sa résilience et sa capacité à rebondir.

Sa loyauté envers le président Tshisekedi est incontestable, mais il sait aussi affirmer son indépendance et son dynamisme politique. Sa déclaration lors des primaires, soulignant l’importance de l’efficacité et de la proactivité, témoigne de sa détermination à jouer un rôle actif dans la politique congolaise.

Cependant, son ascension suscite des interrogations, notamment sur ses ambitions présidentielles futures. Pour l’instant, il se positionne comme un pilier de stabilité et de continuité dans un pays en quête de leadership fort.

Alors que Kamerhe se prépare à prendre les rênes de l’Assemblée nationale, les yeux sont tournés vers lui pour voir comment il dirigera cette institution cruciale et affrontera les défis à venir de la gouvernance congolaise.

En somme, le retour de Vital Kamerhe sur le devant de la scène politique congolaise est un véritable coup de théâtre, signe d’une carrière politique à rebondissements et d’une influence toujours présente dans le paysage politique de la RDC.

La Cour Constitutionnelle réhabilite 19 députés nationaux

La Cour constitutionnelle a pris une décision historique le lundi 22 avril, en rendant un arrêt unique proclamant définitivement élus 500 députés nationaux. Cette décision fait suite à l’examen de 134 requêtes portant sur des rectifications d’erreurs matérielles des arrêts précédemment rendus le 12 mars dernier. Sur ces 134 requêtes, 19 ont été déclarées recevables et fondées.

Parmi ces 19 députés, certains qui siégeaient déjà à l’Assemblée nationale conservent leurs sièges. Voici la liste de ces élus confirmés :

  1. MUTEBA KASAMBAY Joseph : Lubumbashi
  2. NSENDULA KAZADI Olivier : Katanda
  3. MUKENDI FONTSHI KANYINDA : Tshilenge
  4. NIONDO TOKO Robert : Moanda
  5. TUNDA KASONGO LUKALI Prosper : Kibombo
  6. SUDI AL AMIN ZIMAMOTO : Kasongo
  7. KILUBU KUTUNA Séraphine : Tshangu
  8. MBODINA IRIBI Pierre Célestin : Irumu
  9. TITAKO ONGOKI Jacques : Poko
  10. KOLONGO DARUWEZI Élie : Ubundu
  11. BAHATI MAYGENDE Serge : Kabare
  12. MWINA KYANGEBENI Joseph : Mont Amba
  13. KAWEN KABWIT Francine : Lubudi
  14. NDJAZA LINDE Jean Marie : Djugu
  15. MUYOMBI TSHIMBU Jethro : Lubumbashi
  16. BAKOMITO GAMBU Jean : Isiro
  17. SHAKASAKA TETE : Tshangu
  18. LOTIKA LIKWELA Theoveul : Kisangani
  19. MUNGANGA GADIMBA Cleophas : Bulungu

Cette décision marque une étape importante dans le processus électoral et consolide la représentativité démocratique au sein de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.

Appel à l’élection d’un leader intègre pour la présidence de l’Assemblée nationale de la RDC

Les députés nationaux de la République démocratique du Congo sont confrontés à une décision cruciale aujourd’hui alors qu’ils sont appelés à élire le prochain Président de l’Assemblée Nationale. Un appel vibrant à l’intégrité et à la compétence a été lancé par un acteur politique congolais, Noël Tshiani Muadiamvita, sur son compte X.

Dans un message empreint de responsabilité et de vision pour l’avenir de la nation, Noël Tshiani Muadiamvita exhorte les membres du présidium de l’Union sacrée et les députés nationaux à choisir un leader exemplaire. Il met en avant l’impératif d’élire une personnalité compétente, intègre, crédible, et profondément attachée aux valeurs nationalistes, tout en étant exempte de tout soupçon de corruption ou de détournement de fonds publics.

La coalition majoritaire, l’Union sacrée de la nation, a organisé une primaire à 14h00 (13h00 GMT) pour sélectionner le candidat idéal parmi les postulants : Modeste Bahati, Vital Kamerhe et Christophe Mboso. C’est une occasion cruciale pour les députés de démontrer leur engagement envers la construction d’une démocratie forte et durable en RDC.

Noël Tshiani Muadiamvita souligne également l’importance d’éviter tout conflit d’intérêts potentiel entre la RDC et les nations étrangères. Il met en garde contre le risque de trahison envers la nation au profit d’intérêts étrangers, soulignant ainsi l’importance de choisir un leader qui défende les intérêts souverains de la RDC avec fermeté et intégrité.

En cette période charnière de l’histoire politique congolaise, le choix du prochain Président de l’Assemblée Nationale revêt une importance capitale. C’est une opportunité de consolider les bases d’une gouvernance transparente et responsable, et de placer la RDC sur la voie du progrès et de la prospérité pour tous ses citoyens.

Consultations pour former le nouveau gouvernement en RDC : les derniers échanges de la Première Ministre Judith Suminwa

La Première Ministre Judith Suminwa a clôturé vendredi soir les consultations avec les regroupements politiques en vue de la formation du nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo. Demain samedi 20 avril, elle va consulter les organisations féminines dans leur pluralité, ont annoncé les services de la primature.

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS_Tshisekedi), parti présidentiel d’où est issue madame Judith Suminwa, a été le dernier parti politique à être reçu. L’UDPS a exprimé le souhait de voir le prochain gouvernement être constitué de personnalités dignes et conscientes des 6 axes du programme du président de la République pour son second mandat.

Amisi Makutano, cadre de l’UDPS, a déclaré : « Nous avons été en face d’une dame très déterminée à répondre positivement surtout aux 6 axes édictés par le président de la République. Elle est soucieuse de leur accomplissement et cela ne peut être possible que si elle est accompagnée par des hommes et des femmes dignes, consciencieux et qui savent quel est le rôle d’un membre du gouvernement au sein de cette équipe.

L’UDPS a pris avec beaucoup d’intérêt l’appel de la Première Ministre et bien entendu nous allons retourner dans notre quartier général avec les autorités pour statuer et proposer ce qu’a été la demande de la Première Ministre. »

Fin des consultations politiques pour former le nouveau gouvernement congolais

La Première Ministre, Judith Suminwa, clôture aujourd’hui, vendredi 19 avril 2024, une semaine intense de consultations avec divers regroupements politiques de la majorité parlementaire. Ces consultations, entamées le samedi 13 avril, visent à constituer un gouvernement apte à répondre aux attentes de la population et à éviter les erreurs du passé.

Selon un communiqué de son cabinet, la Première Ministre s’est engagée à respecter les engagements du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en veillant à ce que le futur gouvernement soit formé de membres intègres et compétents. « Le gouvernement que nous sommes en train de former doit refléter les aspirations légitimes des Congolais et améliorer leur quotidien, conformément aux promesses du Président depuis son investiture », précise le communiqué.

Ce vendredi, Mme Suminwa est prévue rencontrer les représentants de plusieurs partis et coalitions, dont Les Progressistes, l’Alliance pour les Actions de Développement (AADC-A), Action des Alliés Acquis à la Démocratie (AAAD), Alliance des Démocrates Chrétiens du Congo (ALDE), Amour du Prochain pour la Patrie Congo (APPC), et l’Union Pour la Démocratie et le Progrès Social Tshisekedi.

Les conclusions de ces échanges seront cruciales pour déterminer la composition du gouvernement qui accompagnera le Président Tshisekedi lors de son second mandat, face aux défis économiques, sociaux, et sécuritaires auxquels le pays est confronté.

Rencontre entre Felix Tshisekedi et Volker Turk a la Citée de l’Union Africaine

Ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a eu un entretien crucial avec le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’homme, Volker Türk, qui vient de clore une mission de quatre jours en République Démocratique du Congo (RDC).

Accompagné de Mme Bintou Keita, Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), M. Türk a partagé avec le Chef de l’État ses inquiétudes quant à la situation humanitaire préoccupante dans la partie Est du pays.

« J’ai eu une conversation très fructueuse et importante avec le Président de la République au sujet de la collaboration avec mon bureau sur les questions des droits humains », a déclaré le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, à l’issue de leur rencontre. « J’ai été à Goma et en Ituri; j’ai vu la souffrance des personnes qui sont affectées par la violence et le conflit. Il est clair que la communauté internationale doit se mobiliser pour trouver une solution à cela et soutenir la population congolaise », a-t-il ajouté.

La réunion entre le Président congolais et le Haut-Commissaire de l’ONU s’est déroulée dans un climat de coopération, mettant en lumière l’importance d’une collaboration étroite pour répondre aux défis humanitaires dans l’est de la RDC.

La séance de travail, qui a duré environ une heure, a été élargie à leurs collaborateurs respectifs. Christophe Lutundula, Vice-Premier Ministre des Affaires étrangères, Fabrice Puela, Ministre des Droits Humains, ainsi que la représentante du Secrétaire général de l’ONU et chef de la Monusco, Bintou Keita, étaient présents à cette rencontre.

Le Haut Commissaire de l’ONU plaide pour les droits des déplacés à l’Est de la RDC

Le Haut Commissaire des Nations Unies, Volker Turk, a exprimé jeudi 18 avril son plaidoyer en faveur du respect des droits des personnes déplacées dans l’est de la RDC. À l’issue de sa rencontre avec la Première Ministre, Judith Tuluka Suminwa, Turk a souligné l’importance de trouver des solutions pour garantir le respect des droits humains des personnes affectées par la crise.

« Nous continuerons à plaider en faveur du respect des droits humains, en particulier pour les personnes affectées, afin de trouver des solutions », a déclaré Turk.

Le représentant de l’ONU a exprimé sa satisfaction quant à la collaboration étroite avec le gouvernement congolais pour mettre fin à la crise humanitaire dans l’est de la RDC. Il a souligné que l’insécurité, les déplacements massifs et les conflits alimentent la précarité de la situation humanitaire dans la région.

Turk a insisté sur la nécessité d’une coopération continue entre l’administration congolaise et les Nations Unies pour relever ces défis humanitaires. Il a également souligné l’importance de sensibiliser la communauté internationale à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC.

Par ailleurs, Volker Turk doit rencontrer ce jeudi à Kinshasa le Chef de l’État, SEM Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour discuter également de la situation humanitaire dans l’est de la République Démocratique du Congo.

La Première Ministre discute avec le Haut-Commissaire des Nations Unies

Jeudi, à l’hôtel du Gouvernement, la Première Ministre a rencontré Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, accompagné d’Albert Puela, ministre des Droits humains, et de Mme Bintou Keïta, Cheffe de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo. Cette discussion a précédé les consultations menées depuis 5 jours par la Première ministre.

« Avec tous les défis que le pays a actuellement, c’est clair que les questions des droits humains, de s’orienter vers les populations et faire en sorte que les besoins de la population soient à la hauteur de l’attention du gouvernement et que les droits humains soient quelque chose de transversal qui affecte tous les secteurs de l’administration et de la gouvernance. Je me réjouis à l’idée d’avoir une collaboration étroite entre mon bureau, les Nations unies avec la Première Ministre et son cabinet », a déclaré Volker Turk à l’issue de l’audience avec Judith Suminwa.

Retard dans la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée Nationale Congolaise

Deux mois et une semaine après l’ouverture de la session inaugurale, l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo tarde toujours à installer son bureau définitif.

Mercredi, une séance plénière a été convoquée par le Bureau d’âge pour entamer le processus de mise en place du Bureau définitif et de la Commission paritaire Majorité-Opposition. La plénière a été suspendue pendant 30 minutes afin de permettre aux regroupements politiques de désigner chacun leur délégué à la Commission chargée de préparer la mise en place du Bureau définitif.

La répartition des postes au sein du Bureau définitif se fera selon le poids politique, avec 405 postes pour la Majorité contre 25 pour l’Opposition, selon Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale. Malgré la validation des mandats des élus nationaux et l’adoption du règlement intérieur lors de cette session extraordinaire, le processus d’installation du bureau définitif est en cours.

Selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le bureau définitif aurait dû être constitué dans les cinq jours suivant la notification de la décision de conformité par la Cour constitutionnelle, sois le vendredi 5 avril dernier.

L’élection du bureau définitif de l’Assemblée Nationale prévue avant la formation du gouvernement

Christophe Mboso, président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, a annoncé mardi que l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée interviendront avant la formation du gouvernement. Cette déclaration fait suite à une audience accordée à la Première ministre Judith Suminwa par son regroupement politique, Action des Alliés de la Convention pour la République et la Démocratie (AACRD).

Mboso, député national et membre du présidium de l’Union Sacrée, a assuré à la Première ministre du soutien de sa formation politique pour le vote du programme du gouvernement devant la représentation nationale.

« Madame la Première ministre peut compter sur notre soutien, elle l’a, elle l’aura quand elle viendra également au parlement pour son investiture. Certainement le bureau définitif sera élu dans un tout proche avenir, dans quelques jours. Il n’y a aucun blocage, nous cherchons à remplir toutes les conditions pour que le bureau définitif de l’Assemblée soit élu », a déclaré Mboso.

Concernant la formation du gouvernement, il a ajouté : « Nous voulons des ministres qui ont des qualités morales et qui sont compétents et il faut tenir également compte de la géopolitique. »

En attendant ces développements, l’Assemblée nationale n’a pas pu ouvrir solennellement sa session ordinaire de Mars. Une plénière est prévue ce mercredi pour discuter de cette question et ouvrir la voie à la mise en place du bureau définitif de la chambre basse du parlement.

Publication des listes définitives des candidats à l’élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs en RDC

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a franchi une étape cruciale en publiant ce mardi les listes définitives des candidats gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que des sénateurs en République démocratique du Congo (RDC). Cette publication fait suite à la réception des arrêts de la Cour Constitutionnelle et des Cours d’appel agissant en tant que Cours administratives d’appel, statuant sur les recours contre les décisions du 29 mars concernant les listes provisoires des candidatures déclarées recevables et irrecevables pour ces deux scrutins.

La CENI a précisé dans un communiqué que, pour l’élection des sénateurs, la Cour Constitutionnelle a reçu un total de 07 requêtes, parmi lesquelles 05 ont été jugées irrecevables et 02 recevables mais non fondées. Pour l’élection des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province, les Cours d’appel, agissant comme Cours administratives d’appel, ont traité un total de 25 requêtes, dont 12 ont été jugées irrecevables, 07 recevables mais non fondées et 06 recevables et fondées.

Les listes définitives sont désormais affichées aux Secrétariats Exécutifs Provinciaux et disponibles sur le site Web de la CENI (www.ceni.cd).

Cette étape marque la continuité du calendrier électoral, faisant suite à l’organisation de quatre scrutins combinés à suffrage direct en décembre de l’année précédente. Les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs étant indirectes, les députés provinciaux sont chargés de leur élection.

 Rencontre entre le maire de Houston et la candidate gouverneur de Kinshasa

La semaine dernière, à Houston, la plus grande ville du Texas, le Maire John Whitmire a eu des échanges constructifs avec la candidate gouverneure de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), dans le but de présenter et d’enrichir les stratégies de gouvernance pour améliorer les services et favoriser le développement de la ville.

« Nous avons eu des échanges fructueux avec la candidate gouverneure de la ville province de Kinshasa pour présenter et enrichir la stratégie de gouvernance en vue de jeter un regard neuf sur les façons d’améliorer les services et de bien gérer le développement de cette ville », a déclaré John Whitmire, le Maire de Houston.

La candidate gouverneure, Marie Mujanyi Freebox, a exprimé sa vision d’une gouvernance inclusive et citoyenne pour Kinshasa : « Je suis une femme forte et dynamique avec une vision claire pour une nouvelle gouvernance de la ville de Kinshasa. Après plus de quarante ans, les femmes demandent aux hommes de leur passer le témoin pour une gestion inclusive avec une participation citoyenne. »

Elle a également souligné l’importance de l’impression d’un leadership économique dans une ville caractérisée par une pauvreté évitable.

Le Retour de Félix Tshisekedi : Hommage à Mgr Gérard Mulumba

Après une absence remarquée depuis le dimanche 7 avril 2024, le président Tshisekedi a effectué son retour à Kinshasa ce lundi 15 avril 2024. Sa première apparition publique s’est déroulée à l’Église Notre-Dame de Fatima, où il a participé à une messe de requiem en l’honneur de Monseigneur Gérard Mulumba, son ancien Chef de la Maison civile.

Le président Tshisekedi, entouré de ses proches et de nombreux fidèles, a ainsi rendu hommage à celui qui fut son premier collaborateur de confiance. L’Abbé Justin Kalonji, chargé de la prédication lors de cette cérémonie, a souligné la symbolique de ce requiem célébré en période de Pâques, rappelant la victoire de la vie sur la mort et la pérennité de l’héritage laissé par Mgr Mulumba à travers ses actions.

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Dans son discours, le Dr Bruno Miteyo, successeur de Mgr Mulumba à la tête de la Maison civile du Chef de l’État, a témoigné de la grandeur d’âme de son prédécesseur, louant son caractère affable et soulignant ses qualités d’humilité et d’empathie qui ont marqué son engagement au service de la nation congolaise.

Les consultations pour former le nouveau Gouvernement Congolais

La première ministre, Judith Tuluka, a entamé ce lundi 15 avril les consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement au Congo Fleuve Hôtel. Modeste Bahati Lukwebo, président de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), a conduit une délégation de son regroupement politique auprès du Premier ministre pour discuter des modalités de composition du gouvernement.

Lors d’une conférence de presse, Bahati Lukwebo a déclaré que le Premier ministre a souligné la nécessité de réduire le train de vie des institutions, et leur accord à ce sujet. Il a ajouté : « C’est dans ce cadre que la taille du gouvernement sera réduite. »

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Dans le même contexte, Judith Tuluka a insisté sur la nécessité d’une exécution efficace du budget d’investissement pour stimuler la croissance économique, selon les dires de M. Lukwebo.

Les discussions avec l’AFDC-A ont principalement porté sur les critères de sélection pour les membres du prochain gouvernement. Bahati Lukwebo a expliqué : « Nous avons parlé des critères tels que le poids politique, la géopolitique, le genre et la compétence. Les autres critères sont complémentaires. » Il a également souligné que des suggestions de postes ministériels ainsi que des profils correspondant aux ambitions du regroupement seront proposés dans les meilleurs délais.

Il a également souligné l’urgence des négociations, affirmant que l’AFDC-A était prête à soumettre ses listes de candidats sans délai.