Félix Tshisekedi défie Paul Kagame dans une interview explosive

Dans une interview sans compromis accordée à la Deutsche Welle, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un message direct et puissant au président rwandais, Paul Kagame. Marquant un changement radical par rapport à toute diplomatie conciliante, Tshisekedi a exprimé une position tranchée sur les tensions régionales exacerbées par les activités du groupe rebelle M23 dans l’est de la RDC.

« J’ai toujours dit que je ne rencontrerai jamais le M23, parce que c’est justement, comme je l’ai dit, c’est une coquille vide qu’on a fabriquée pour justement justifier l’agression contre mon pays, la RDC. Mais qu’en réalité, le vrai agresseur, le vrai criminel, c’est Paul Kagamé », a déclaré Tshisekedi lors de son entretien avec la Deutsche Welle.

Cette déclaration explosive clarifie la position du chef d’État congolais, qui refuse toute négociation avec le groupe M23, le considérant non pas comme une entité autonome, mais comme un instrument de déstabilisation piloté par le Rwanda. Tshisekedi accuse directement Kagame de jouer un rôle central dans ce qu’il qualifie d’agression contre la RDC.

L’intensité de ses propos ne s’arrête pas là. Le président Tshisekedi affirme sa volonté de rencontrer Kagame, non pas dans un esprit de conciliation, mais pour le confronter directement : « Et je veux le rencontrer non pas pour le supplier ou pour négocier quoi que ce soit avec lui. C’est pour lui demander et lui dire clairement, les yeux dans les yeux, que c’est un criminel, que ça suffit. »

Cette démarche représente une escalade significative dans la rhétorique politique de Tshisekedi, déterminé à adresser publiquement et sans ambages les griefs de son pays contre le Rwanda. La tension entre les deux pays risque de s’accroître suite à ces déclarations, potentiellement redéfinissant les relations diplomatiques dans la région des Grands Lacs. La réaction de Paul Kagame à ces accusations directes, et comment cette confrontation verbale pourrait influencer les dynamiques de paix et de conflit dans la région, reste désormais à observer.

L’ambassadeur congolais à Paris appelle à des sanctions contre le Rwanda

L’ambassadeur de la République démocratique du Congo (RDC) à Paris, Emile Ngoy Kasongo, a exprimé ouvertement son espoir que le président français demandera des sanctions contre le Rwanda, selon une interview accordée à RFI. Il a également souligné l’importance du forum économique franco-congolais qui se tiendra ce 30 avril à Bercy, à Paris, en collaboration avec le patronat français (Medef).

Selon le diplomate congolais, une demande de sanctions de la part de la France contre le Rwanda serait un événement historique majeur. Il a accusé le Rwanda d’avoir systématiquement pillé la RDC et a appelé à mettre fin à cette impunité.

Emile Ngoy Kasongo a souligné l’urgence de restaurer la paix dans la région des Grands Lacs africains, affirmant que les relations de bon voisinage ont empiré depuis l’arrivée au pouvoir de Paul Kagame en 1994. Il a critiqué les ambitions hégémoniques et expansionnistes que le régime de Kagame semble poursuivre dans la région.

Le diplomate congolais a exprimé des doutes quant à la possibilité d’un changement de comportement de la part de Kagame, soulignant la nécessité d’une intervention pour mettre fin à ses actions.

Le Président Tshisekedi renforce la diplomatie parlementaire entre la France et la RDC lors de sa visite à Paris

Lundi 29 avril 2024

Le Président Félix Tshisekedi, en visite officielle à Paris, a placé la diplomatie parlementaire au cœur de ses rencontres à l’Assemblée nationale et au Sénat français.

Reçu avec honneur au Sénat, le Chef de l’État a eu des entretiens avec M. Gérard Larcher, Président du Sénat, élargis à ses collaborateurs.

Entouré du Président du groupe d’amitié France-Afrique Centrale, Guillaume Chevronnier, et de Mme Sophie Primas, vice-Présidente du Sénat et Présidente déléguée pour la République Démocratique du Congo (RDC), le Président de la République a exploré plusieurs perspectives de coopération dans le cadre de la diplomatie parlementaire.

Visite officielle du président Tshisekedi en France : Programme détaillé

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, entame une visite officielle en France, marquant ainsi sa première visite d’État dans le pays. Voici un aperçu du programme détaillé de cette visite :

Lundi :

  • 9h30 : Arrivée à Paris depuis l’Allemagne.
  • Visite aux Invalides.
  • Rencontre avec le président du Sénat, Gérard Larcher.
  • Visite à l’Assemblée nationale et entretien avec la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet.
  • Vernissage du livre écrit par le président Tshisekedi.

Mardi :

  • 9h00 : Visite dans une école militaire française.
  • Entretien avec le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
  • 13h00 : Visite officielle au Palais de l’Élysée suivie d’un déjeuner en tête-à-tête avec le président Emmanuel Macron.
  • 16h00 : Table ronde à Bercy avec des chefs d’entreprises.
  • Échanges avec des entreprises spécifiques préalablement sélectionnées.

Mercredi :

  • 18h00 : Discours devant la diaspora congolaise à l’espace Charenton avant le départ de la France.

Cette visite revêt une importance particulière compte tenu du contexte de tensions régionales, notamment la guerre imposée par le Rwanda. Le président Tshisekedi abordera plusieurs sujets, y compris des questions délicates, dans un esprit de coopération et de partenariat.

La RDC, en tant que plus grand pays francophone, cherche à renforcer ses relations avec la France et à explorer de nouvelles opportunités de coopération économique et politique.

Appel de la RDC à des sanctions contre le Rwanda lors de la visite du Président Tshisekedi en Allemagne

Berlin, dimanche 28 avril 2024

Après un tête-à-tête de plus de deux heures entre le Président Félix Tshisekedi et le Chancelier fédéral Olaf Scholz dimanche à Berlin, en Allemagne, leurs délégations respectives ont eu une réunion de travail au cours de laquelle elles ont abordé la coopération économique et la crise sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Les Allemands ont réaffirmé leur attachement à la souveraineté de la RDC et dénoncé la présence militaire rwandaise en territoire congolais. Nous avons insisté sur le fait que les déclarations, c’est bien, mais l’action, c’est encore mieux », a déclaré Christophe Lutundula, vice-Premier ministre (VPM), ministre des Affaires étrangères.

Selon M. Lutundula, « il faut accroître la pression sur le Rwanda en envisageant des sanctions ».

Le Président Tshisekedi en mission à Berlin pour renforcer la coopération économique et traiter la crise sécuritaire

Le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Première dame Denise Nyakeru, a entamé ce dimanche une mission à Berlin, en Allemagne, axée sur la coopération économique et la sécurité.

La 1ère porte-parole adjointe du gouvernement fédéral, Christiane Hoffmann, a déclaré lors d’une conférence de presse que les discussions économiques se concentreront sur l’amélioration des investissements privés en RDC.

La crise sécuritaire dans l’est de la RDC sera également discutée. Mme Hoffmann a souligné : « C’est un conflit de longue date. L’intégrité territoriale du Congo ne doit pas être davantage violée. Nous soutenons les efforts de médiation de l’Angola. »

Visite officielle du président Tshisekedi à Paris : Priorité à la diplomatie et à l’économie

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, effectuera une visite officielle à Paris les 29 et 30 avril prochains. Cette visite de deux jours en France marque la première visite officielle du président Tshisekedi dans le pays.

Au cours de son séjour, le président Tshisekedi participera à plusieurs événements importants. Au programme figurent une cérémonie aux Invalides, des rencontres avec les autorités politiques à l’Élysée, à l’Assemblée nationale et au Sénat, ainsi qu’un forum économique. Le président prévoit également une rencontre avec la diaspora congolaise, soulignant ainsi l’importance des liens entre la RDC et sa communauté à l’étranger.

Cette visite, préparée depuis plusieurs semaines, vise à renforcer les relations entre la RDC et la France, tant sur le plan diplomatique que sur le plan économique. Sur le plan diplomatique, le président Tshisekedi abordera notamment la situation sécuritaire dans l’est du pays, en particulier le conflit dans la province du Nord-Kivu. Il cherchera à obtenir un soutien accru de la France dans la résolution de ce conflit, en appelant à une clarification de la position française concernant l’implication présumée de l’armée rwandaise.

Sur le plan économique, le président Tshisekedi rencontrera des responsables d’entreprises françaises lors d’une table ronde organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef). L’objectif est de séduire les petites et moyennes entreprises françaises à investir en RDC, en mettant en avant les nombreuses opportunités économiques offertes par le pays, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et du commerce.

Parallèlement à sa visite officielle, le président Tshisekedi a récemment rencontré les ambassadeurs de Belgique, des États-Unis et de France à Kinshasa. Ces rencontres ont porté sur divers sujets, notamment la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC, ainsi que le rôle des pays occidentaux dans la médiation des conflits régionaux.

Le Président Tshisekedi discute de la situation sécuritaire et humanitaire avec les ambassadeurs de la Belgique, des États-Unis et de la France

Ce jeudi soir à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a échangé, tour à tour, avec les ambassadeurs Roxane de Bilderling de la Belgique, Lucy Tamlyn des États-Unis et Bruno Aubert de la France sur la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays.

« J’ai réitéré un autre engagement de travailler étroitement avec le gouvernement de la Première ministre et le peuple congolais pour apporter notre soutien pour une solution pacifique de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC », a déclaré de son coté Lucy Tamlyn des USA.

Dernier à être reçu, Bruno Aubert (France) a affirmé que le point a été fait sur « les dossiers de coopération sur les chantiers engagés depuis la visite du Président Emmanuel Macron l’an dernier à Kinshasa et sur le voyage prochain du Président Tshisekedi à Paris ».

Félix Tshisekedi Félicite Vital Kamerhe pour sa Victoire aux Primaires de l’Union Sacrée

Le Président Félix Tshisekedi a reçu mardi soir à la Cité de l’Union africaine l’honorable Vital Kamerhe pour le féliciter de sa victoire aux primaires de l’Union sacrée, organisées à Kinshasa, en vue de la présidence de l’assemblée nationale. Désormais candidat unique de l’Union sacrée à cette fonction, Vital Kamerhe a réaffirmé sa loyauté envers le Chef de l’État et exprimé sa gratitude pour la confiance renouvelée.

À la sortie de cette rencontre, Vital Kamerhe a exprimé sa reconnaissance envers le président « Je remercie le président de l’Union sacrée, les Présidents Augustin Kabuya, Modeste Bahati et Christophe Mboso.  »soulignant que leur victoire était collective.

Dans ses déclarations, l’honorable Kamerhe a souligné ses priorités, notamment la nécessité de promouvoir la séparation des pouvoirs, d’exercer un contrôle parlementaire efficace et d’initier des réformes institutionnelles. Il a également affirmé son engagement à restaurer la crédibilité de l’Assemblée nationale et à travailler pour le bien-être de la nation congolaise.

De son côté, le Président Tshisekedi a exprimé ses félicitations à Vital Kamerhe et a salué leur engagement commun en faveur d’un processus démocratique et transparent. Il a appelé à l’unité et à la solidarité pour mener à bien les responsabilités qui les attendent, mettant en avant l’importance de ne pas laisser de divisions au sein du pays.

Cette rencontre marque un nouveau chapitre dans la politique congolaise, avec une collaboration renforcée entre le Président Tshisekedi et le nouveau candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, dans le but de promouvoir la démocratie et le progrès au sein du pays.

34 ans après : Retour sur la transition démocratique en RDC

Le 24 avril 2024 marque le 34e anniversaire du discours historique de feu le président Mobutu Sese Seko, annonçant la fin du monopartisme et le début du processus de démocratisation en République Démocratique du Congo (RDC). Cet événement emblématique a marqué le début d’une série de transitions tumultueuses et d’évolutions politiques majeures dans l’histoire du pays.

Le discours prononcé par Mobutu à la cité de la Nsele à Kinshasa reste gravé dans la mémoire collective congolaise, symbolisant la fin d’une ère autoritaire et le début d’une ère de changement politique. Cependant, le bilan de ces 34 années de transition démocratique est mitigé, selon le politologue Christian Moleka, qui souligne l’émergence de nouveaux défis et de figures politiques controversées, souvent comparées à des « petits Mobutu ».

La transition post-Mobutu s’est étendue sur une période de seize ans, marquée par des conflits internes et des tentatives de stabilisation politique. La Conférence nationale souveraine (CNS), organisée de 1990 à 1992, a été le point de départ de cette transition, avec la montée en puissance de figures politiques telles qu’Etienne Tshisekedi. Cependant, les conflits persistants entre Tshisekedi et Mobutu ont entravé la consolidation démocratique.

La première transition s’est conclue en 1997 avec l’arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila, mettant fin à l’ère de Mobutu. Cependant, le règne de Kabila a été émaillé de troubles, avec une rébellion armée et une nouvelle guerre civile éclatant en 1998. Après son assassinat en 2001, son fils Joseph Kabila a pris le relais, inaugurant une nouvelle période de transition politique.

La deuxième transition, débutée en 2003, a vu la tenue d’élections présidentielles et législatives en 2006, mettant fin à une période de transition prolongée. Joseph Kabila a ensuite été réélu pour un second mandat en 2011, mais sa succession a été marquée par des tensions politiques et des contestations électorales.

Les élections de 2018 ont vu l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi, succédant à Joseph Kabila. Les élections de 2023 ont confirmé la légitimité du président Tshisekedi, marquant une étape importante dans l’histoire politique récente de la RDC.

Alors que le pays célèbre cet anniversaire historique, il est crucial de réfléchir aux défis et aux opportunités qui se présentent dans le processus continu de consolidation démocratique en RDC.

Le Pacificateur Vital Kamerhe : De retour en force sur la scène Politique Congolaise

Depuis ses débuts politiques marqués par des hauts et des bas, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi n’a cessé de captiver l’attention en République Démocratique du Congo. De directeur de cabinet à homme d’État, son parcours est jalonné de défis et de rebondissements.

Le 4 mars 1959, à Bukavu, Kamerhe le Pacificateur  voit le jour, destiné à devenir une figure incontournable de la politique congolaise. Son ascension politique est remarquable, occupant divers postes ministériels et même la présidence de l’Assemblée nationale.

Cependant, son parcours est émaillé de controverses, notamment des accusations de détournement de fonds. Mais tel un phénix, il renaît de ses cendres, son acquittement en 2022 marquant le début d’une nouvelle ère pour lui.

Son retour sur la scène politique est fracassant. Remportant hier  les primaires de l’Union sacrée de la nation pour la présidence de l’Assemblée nationale, il démontre sa résilience et sa capacité à rebondir.

Sa loyauté envers le président Tshisekedi est incontestable, mais il sait aussi affirmer son indépendance et son dynamisme politique. Sa déclaration lors des primaires, soulignant l’importance de l’efficacité et de la proactivité, témoigne de sa détermination à jouer un rôle actif dans la politique congolaise.

Cependant, son ascension suscite des interrogations, notamment sur ses ambitions présidentielles futures. Pour l’instant, il se positionne comme un pilier de stabilité et de continuité dans un pays en quête de leadership fort.

Alors que Kamerhe se prépare à prendre les rênes de l’Assemblée nationale, les yeux sont tournés vers lui pour voir comment il dirigera cette institution cruciale et affrontera les défis à venir de la gouvernance congolaise.

En somme, le retour de Vital Kamerhe sur le devant de la scène politique congolaise est un véritable coup de théâtre, signe d’une carrière politique à rebondissements et d’une influence toujours présente dans le paysage politique de la RDC.

La Cour Constitutionnelle réhabilite 19 députés nationaux

La Cour constitutionnelle a pris une décision historique le lundi 22 avril, en rendant un arrêt unique proclamant définitivement élus 500 députés nationaux. Cette décision fait suite à l’examen de 134 requêtes portant sur des rectifications d’erreurs matérielles des arrêts précédemment rendus le 12 mars dernier. Sur ces 134 requêtes, 19 ont été déclarées recevables et fondées.

Parmi ces 19 députés, certains qui siégeaient déjà à l’Assemblée nationale conservent leurs sièges. Voici la liste de ces élus confirmés :

  1. MUTEBA KASAMBAY Joseph : Lubumbashi
  2. NSENDULA KAZADI Olivier : Katanda
  3. MUKENDI FONTSHI KANYINDA : Tshilenge
  4. NIONDO TOKO Robert : Moanda
  5. TUNDA KASONGO LUKALI Prosper : Kibombo
  6. SUDI AL AMIN ZIMAMOTO : Kasongo
  7. KILUBU KUTUNA Séraphine : Tshangu
  8. MBODINA IRIBI Pierre Célestin : Irumu
  9. TITAKO ONGOKI Jacques : Poko
  10. KOLONGO DARUWEZI Élie : Ubundu
  11. BAHATI MAYGENDE Serge : Kabare
  12. MWINA KYANGEBENI Joseph : Mont Amba
  13. KAWEN KABWIT Francine : Lubudi
  14. NDJAZA LINDE Jean Marie : Djugu
  15. MUYOMBI TSHIMBU Jethro : Lubumbashi
  16. BAKOMITO GAMBU Jean : Isiro
  17. SHAKASAKA TETE : Tshangu
  18. LOTIKA LIKWELA Theoveul : Kisangani
  19. MUNGANGA GADIMBA Cleophas : Bulungu

Cette décision marque une étape importante dans le processus électoral et consolide la représentativité démocratique au sein de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.

Appel à l’élection d’un leader intègre pour la présidence de l’Assemblée nationale de la RDC

Les députés nationaux de la République démocratique du Congo sont confrontés à une décision cruciale aujourd’hui alors qu’ils sont appelés à élire le prochain Président de l’Assemblée Nationale. Un appel vibrant à l’intégrité et à la compétence a été lancé par un acteur politique congolais, Noël Tshiani Muadiamvita, sur son compte X.

Dans un message empreint de responsabilité et de vision pour l’avenir de la nation, Noël Tshiani Muadiamvita exhorte les membres du présidium de l’Union sacrée et les députés nationaux à choisir un leader exemplaire. Il met en avant l’impératif d’élire une personnalité compétente, intègre, crédible, et profondément attachée aux valeurs nationalistes, tout en étant exempte de tout soupçon de corruption ou de détournement de fonds publics.

La coalition majoritaire, l’Union sacrée de la nation, a organisé une primaire à 14h00 (13h00 GMT) pour sélectionner le candidat idéal parmi les postulants : Modeste Bahati, Vital Kamerhe et Christophe Mboso. C’est une occasion cruciale pour les députés de démontrer leur engagement envers la construction d’une démocratie forte et durable en RDC.

Noël Tshiani Muadiamvita souligne également l’importance d’éviter tout conflit d’intérêts potentiel entre la RDC et les nations étrangères. Il met en garde contre le risque de trahison envers la nation au profit d’intérêts étrangers, soulignant ainsi l’importance de choisir un leader qui défende les intérêts souverains de la RDC avec fermeté et intégrité.

En cette période charnière de l’histoire politique congolaise, le choix du prochain Président de l’Assemblée Nationale revêt une importance capitale. C’est une opportunité de consolider les bases d’une gouvernance transparente et responsable, et de placer la RDC sur la voie du progrès et de la prospérité pour tous ses citoyens.

Consultations pour former le nouveau gouvernement en RDC : les derniers échanges de la Première Ministre Judith Suminwa

La Première Ministre Judith Suminwa a clôturé vendredi soir les consultations avec les regroupements politiques en vue de la formation du nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo. Demain samedi 20 avril, elle va consulter les organisations féminines dans leur pluralité, ont annoncé les services de la primature.

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS_Tshisekedi), parti présidentiel d’où est issue madame Judith Suminwa, a été le dernier parti politique à être reçu. L’UDPS a exprimé le souhait de voir le prochain gouvernement être constitué de personnalités dignes et conscientes des 6 axes du programme du président de la République pour son second mandat.

Amisi Makutano, cadre de l’UDPS, a déclaré : « Nous avons été en face d’une dame très déterminée à répondre positivement surtout aux 6 axes édictés par le président de la République. Elle est soucieuse de leur accomplissement et cela ne peut être possible que si elle est accompagnée par des hommes et des femmes dignes, consciencieux et qui savent quel est le rôle d’un membre du gouvernement au sein de cette équipe.

L’UDPS a pris avec beaucoup d’intérêt l’appel de la Première Ministre et bien entendu nous allons retourner dans notre quartier général avec les autorités pour statuer et proposer ce qu’a été la demande de la Première Ministre. »

Fin des consultations politiques pour former le nouveau gouvernement congolais

La Première Ministre, Judith Suminwa, clôture aujourd’hui, vendredi 19 avril 2024, une semaine intense de consultations avec divers regroupements politiques de la majorité parlementaire. Ces consultations, entamées le samedi 13 avril, visent à constituer un gouvernement apte à répondre aux attentes de la population et à éviter les erreurs du passé.

Selon un communiqué de son cabinet, la Première Ministre s’est engagée à respecter les engagements du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en veillant à ce que le futur gouvernement soit formé de membres intègres et compétents. « Le gouvernement que nous sommes en train de former doit refléter les aspirations légitimes des Congolais et améliorer leur quotidien, conformément aux promesses du Président depuis son investiture », précise le communiqué.

Ce vendredi, Mme Suminwa est prévue rencontrer les représentants de plusieurs partis et coalitions, dont Les Progressistes, l’Alliance pour les Actions de Développement (AADC-A), Action des Alliés Acquis à la Démocratie (AAAD), Alliance des Démocrates Chrétiens du Congo (ALDE), Amour du Prochain pour la Patrie Congo (APPC), et l’Union Pour la Démocratie et le Progrès Social Tshisekedi.

Les conclusions de ces échanges seront cruciales pour déterminer la composition du gouvernement qui accompagnera le Président Tshisekedi lors de son second mandat, face aux défis économiques, sociaux, et sécuritaires auxquels le pays est confronté.

Rencontre entre Felix Tshisekedi et Volker Turk a la Citée de l’Union Africaine

Ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a eu un entretien crucial avec le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’homme, Volker Türk, qui vient de clore une mission de quatre jours en République Démocratique du Congo (RDC).

Accompagné de Mme Bintou Keita, Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), M. Türk a partagé avec le Chef de l’État ses inquiétudes quant à la situation humanitaire préoccupante dans la partie Est du pays.

« J’ai eu une conversation très fructueuse et importante avec le Président de la République au sujet de la collaboration avec mon bureau sur les questions des droits humains », a déclaré le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, à l’issue de leur rencontre. « J’ai été à Goma et en Ituri; j’ai vu la souffrance des personnes qui sont affectées par la violence et le conflit. Il est clair que la communauté internationale doit se mobiliser pour trouver une solution à cela et soutenir la population congolaise », a-t-il ajouté.

La réunion entre le Président congolais et le Haut-Commissaire de l’ONU s’est déroulée dans un climat de coopération, mettant en lumière l’importance d’une collaboration étroite pour répondre aux défis humanitaires dans l’est de la RDC.

La séance de travail, qui a duré environ une heure, a été élargie à leurs collaborateurs respectifs. Christophe Lutundula, Vice-Premier Ministre des Affaires étrangères, Fabrice Puela, Ministre des Droits Humains, ainsi que la représentante du Secrétaire général de l’ONU et chef de la Monusco, Bintou Keita, étaient présents à cette rencontre.

Le Haut Commissaire de l’ONU plaide pour les droits des déplacés à l’Est de la RDC

Le Haut Commissaire des Nations Unies, Volker Turk, a exprimé jeudi 18 avril son plaidoyer en faveur du respect des droits des personnes déplacées dans l’est de la RDC. À l’issue de sa rencontre avec la Première Ministre, Judith Tuluka Suminwa, Turk a souligné l’importance de trouver des solutions pour garantir le respect des droits humains des personnes affectées par la crise.

« Nous continuerons à plaider en faveur du respect des droits humains, en particulier pour les personnes affectées, afin de trouver des solutions », a déclaré Turk.

Le représentant de l’ONU a exprimé sa satisfaction quant à la collaboration étroite avec le gouvernement congolais pour mettre fin à la crise humanitaire dans l’est de la RDC. Il a souligné que l’insécurité, les déplacements massifs et les conflits alimentent la précarité de la situation humanitaire dans la région.

Turk a insisté sur la nécessité d’une coopération continue entre l’administration congolaise et les Nations Unies pour relever ces défis humanitaires. Il a également souligné l’importance de sensibiliser la communauté internationale à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC.

Par ailleurs, Volker Turk doit rencontrer ce jeudi à Kinshasa le Chef de l’État, SEM Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour discuter également de la situation humanitaire dans l’est de la République Démocratique du Congo.

La Première Ministre discute avec le Haut-Commissaire des Nations Unies

Jeudi, à l’hôtel du Gouvernement, la Première Ministre a rencontré Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, accompagné d’Albert Puela, ministre des Droits humains, et de Mme Bintou Keïta, Cheffe de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo. Cette discussion a précédé les consultations menées depuis 5 jours par la Première ministre.

« Avec tous les défis que le pays a actuellement, c’est clair que les questions des droits humains, de s’orienter vers les populations et faire en sorte que les besoins de la population soient à la hauteur de l’attention du gouvernement et que les droits humains soient quelque chose de transversal qui affecte tous les secteurs de l’administration et de la gouvernance. Je me réjouis à l’idée d’avoir une collaboration étroite entre mon bureau, les Nations unies avec la Première Ministre et son cabinet », a déclaré Volker Turk à l’issue de l’audience avec Judith Suminwa.

Retard dans la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée Nationale Congolaise

Deux mois et une semaine après l’ouverture de la session inaugurale, l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo tarde toujours à installer son bureau définitif.

Mercredi, une séance plénière a été convoquée par le Bureau d’âge pour entamer le processus de mise en place du Bureau définitif et de la Commission paritaire Majorité-Opposition. La plénière a été suspendue pendant 30 minutes afin de permettre aux regroupements politiques de désigner chacun leur délégué à la Commission chargée de préparer la mise en place du Bureau définitif.

La répartition des postes au sein du Bureau définitif se fera selon le poids politique, avec 405 postes pour la Majorité contre 25 pour l’Opposition, selon Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale. Malgré la validation des mandats des élus nationaux et l’adoption du règlement intérieur lors de cette session extraordinaire, le processus d’installation du bureau définitif est en cours.

Selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le bureau définitif aurait dû être constitué dans les cinq jours suivant la notification de la décision de conformité par la Cour constitutionnelle, sois le vendredi 5 avril dernier.

L’élection du bureau définitif de l’Assemblée Nationale prévue avant la formation du gouvernement

Christophe Mboso, président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, a annoncé mardi que l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée interviendront avant la formation du gouvernement. Cette déclaration fait suite à une audience accordée à la Première ministre Judith Suminwa par son regroupement politique, Action des Alliés de la Convention pour la République et la Démocratie (AACRD).

Mboso, député national et membre du présidium de l’Union Sacrée, a assuré à la Première ministre du soutien de sa formation politique pour le vote du programme du gouvernement devant la représentation nationale.

« Madame la Première ministre peut compter sur notre soutien, elle l’a, elle l’aura quand elle viendra également au parlement pour son investiture. Certainement le bureau définitif sera élu dans un tout proche avenir, dans quelques jours. Il n’y a aucun blocage, nous cherchons à remplir toutes les conditions pour que le bureau définitif de l’Assemblée soit élu », a déclaré Mboso.

Concernant la formation du gouvernement, il a ajouté : « Nous voulons des ministres qui ont des qualités morales et qui sont compétents et il faut tenir également compte de la géopolitique. »

En attendant ces développements, l’Assemblée nationale n’a pas pu ouvrir solennellement sa session ordinaire de Mars. Une plénière est prévue ce mercredi pour discuter de cette question et ouvrir la voie à la mise en place du bureau définitif de la chambre basse du parlement.

Publication des listes définitives des candidats à l’élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs en RDC

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a franchi une étape cruciale en publiant ce mardi les listes définitives des candidats gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que des sénateurs en République démocratique du Congo (RDC). Cette publication fait suite à la réception des arrêts de la Cour Constitutionnelle et des Cours d’appel agissant en tant que Cours administratives d’appel, statuant sur les recours contre les décisions du 29 mars concernant les listes provisoires des candidatures déclarées recevables et irrecevables pour ces deux scrutins.

La CENI a précisé dans un communiqué que, pour l’élection des sénateurs, la Cour Constitutionnelle a reçu un total de 07 requêtes, parmi lesquelles 05 ont été jugées irrecevables et 02 recevables mais non fondées. Pour l’élection des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province, les Cours d’appel, agissant comme Cours administratives d’appel, ont traité un total de 25 requêtes, dont 12 ont été jugées irrecevables, 07 recevables mais non fondées et 06 recevables et fondées.

Les listes définitives sont désormais affichées aux Secrétariats Exécutifs Provinciaux et disponibles sur le site Web de la CENI (www.ceni.cd).

Cette étape marque la continuité du calendrier électoral, faisant suite à l’organisation de quatre scrutins combinés à suffrage direct en décembre de l’année précédente. Les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs étant indirectes, les députés provinciaux sont chargés de leur élection.

 Rencontre entre le maire de Houston et la candidate gouverneur de Kinshasa

La semaine dernière, à Houston, la plus grande ville du Texas, le Maire John Whitmire a eu des échanges constructifs avec la candidate gouverneure de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), dans le but de présenter et d’enrichir les stratégies de gouvernance pour améliorer les services et favoriser le développement de la ville.

« Nous avons eu des échanges fructueux avec la candidate gouverneure de la ville province de Kinshasa pour présenter et enrichir la stratégie de gouvernance en vue de jeter un regard neuf sur les façons d’améliorer les services et de bien gérer le développement de cette ville », a déclaré John Whitmire, le Maire de Houston.

La candidate gouverneure, Marie Mujanyi Freebox, a exprimé sa vision d’une gouvernance inclusive et citoyenne pour Kinshasa : « Je suis une femme forte et dynamique avec une vision claire pour une nouvelle gouvernance de la ville de Kinshasa. Après plus de quarante ans, les femmes demandent aux hommes de leur passer le témoin pour une gestion inclusive avec une participation citoyenne. »

Elle a également souligné l’importance de l’impression d’un leadership économique dans une ville caractérisée par une pauvreté évitable.

Le Retour de Félix Tshisekedi : Hommage à Mgr Gérard Mulumba

Après une absence remarquée depuis le dimanche 7 avril 2024, le président Tshisekedi a effectué son retour à Kinshasa ce lundi 15 avril 2024. Sa première apparition publique s’est déroulée à l’Église Notre-Dame de Fatima, où il a participé à une messe de requiem en l’honneur de Monseigneur Gérard Mulumba, son ancien Chef de la Maison civile.

Le président Tshisekedi, entouré de ses proches et de nombreux fidèles, a ainsi rendu hommage à celui qui fut son premier collaborateur de confiance. L’Abbé Justin Kalonji, chargé de la prédication lors de cette cérémonie, a souligné la symbolique de ce requiem célébré en période de Pâques, rappelant la victoire de la vie sur la mort et la pérennité de l’héritage laissé par Mgr Mulumba à travers ses actions.

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Dans son discours, le Dr Bruno Miteyo, successeur de Mgr Mulumba à la tête de la Maison civile du Chef de l’État, a témoigné de la grandeur d’âme de son prédécesseur, louant son caractère affable et soulignant ses qualités d’humilité et d’empathie qui ont marqué son engagement au service de la nation congolaise.

Les consultations pour former le nouveau Gouvernement Congolais

La première ministre, Judith Tuluka, a entamé ce lundi 15 avril les consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement au Congo Fleuve Hôtel. Modeste Bahati Lukwebo, président de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), a conduit une délégation de son regroupement politique auprès du Premier ministre pour discuter des modalités de composition du gouvernement.

Lors d’une conférence de presse, Bahati Lukwebo a déclaré que le Premier ministre a souligné la nécessité de réduire le train de vie des institutions, et leur accord à ce sujet. Il a ajouté : « C’est dans ce cadre que la taille du gouvernement sera réduite. »

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Dans le même contexte, Judith Tuluka a insisté sur la nécessité d’une exécution efficace du budget d’investissement pour stimuler la croissance économique, selon les dires de M. Lukwebo.

Les discussions avec l’AFDC-A ont principalement porté sur les critères de sélection pour les membres du prochain gouvernement. Bahati Lukwebo a expliqué : « Nous avons parlé des critères tels que le poids politique, la géopolitique, le genre et la compétence. Les autres critères sont complémentaires. » Il a également souligné que des suggestions de postes ministériels ainsi que des profils correspondant aux ambitions du regroupement seront proposés dans les meilleurs délais.

Il a également souligné l’urgence des négociations, affirmant que l’AFDC-A était prête à soumettre ses listes de candidats sans délai.

Vital Kamerhe « La RDC n’est pas le Sénégal « 

Le président du regroupement politique A/A-UNC et A/VK-2018, Vital Kamerhe, et ses collègues ont été reçus par la Première ministre Judith Suminwa pour des consultations sur la composition du prochain gouvernement de la République démocratique du Congo.

Kamerhe a exprimé sa satisfaction à la sortie de la réunion, saluant les critères de sélection énoncés par la Première ministre : « La formation du gouvernement est une gymnastique arithmétique mais qui tient compte aussi d’un certain nombre de critères de compétences, de probité morale, de représentation géopolitique, des critères hommes et femmes. »

Concernant les délais de formation du gouvernement, Kamerhe a souligné la complexité de la situation congolaise : « La RDC n’est pas le Sénégal. Il faut prendre le temps nécessaire pour bien faire les choses mais en même temps nous devons fustiger le fait qu’il y a des choses qui auraient pu être réalisées dans un laps de temps. »

Il a également appelé à une approche responsable de la part des futurs membres du gouvernement : « Ceux qui auront la chance d’être nommés, qu’ils ne fêtent pas, qu’ils réfléchissent sur la manière de répondre aux défis énormes dans un pays en guerre. »

Le prochain gouvernement devra faire face à de nombreux défis, notamment la résolution des conflits dans l’Est du pays et la lutte contre la pauvreté. Kamerhe a insisté sur l’importance du partage des responsabilités plutôt que du pouvoir : « Ce n’est pas le partage du pouvoir que nous allons faire mais le partage des responsabilités. »

Il a également souligné le potentiel de la RDC pour prospérer : « Nous sommes l’un des pays béni de l’humanité. Le monde devrait protéger la RDC comme un joyau de l’humanité. »

Enfin, Kamerhe a appelé à l’unité pour mettre fin à la guerre et permettre le développement du pays, soulignant que la désorganisation actuelle compromet les efforts du président Félix Tshisekedi.

La Première ministre Suminwa prévoit sept jours d’échanges avec les différents regroupements politiques avant la formation du gouvernement. Ce dernier sera confronté à de nombreux défis, notamment la situation sécuritaire précaire et les difficultés économiques rencontrées par la population congolaise.

Tensions diplomatiques entre la RDC et le Rwanda : Kinshasa exige le départ des militaires rwandais

Le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères et Francophonie de la République démocratique du Congo (RDC), Christophe Lutundula, a  accueilli ce mardi à Kinshasa une délégation belge dirigée par Mme Hadja Lahbib, ministre des Affaires étrangères de Belgique. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des tensions diplomatiques persistantes entre la RDC et le Rwanda.

Lors de cette séance de travail, le vice-Premier ministre Lutundula a exprimé la volonté du gouvernement congolais d’engager des discussions avec le Rwanda. Cependant, il a souligné que ces pourparlers ne pourraient avoir lieu qu’après le retrait des militaires de l’armée rwandaise du territoire congolais. Cette exigence témoigne de la détermination de la RDC à garantir sa souveraineté territoriale.

De son côté, la ministre belge des Affaires étrangères, Mme Hadja Lahbib, a plaidé en faveur du renforcement du dialogue politique entre les deux pays pour parvenir à une solution négociée. Elle a rappelé l’existence d’un plan négocié en mars dernier sous l’égide du Président angolais Joao Lourenço, comportant des engagements spécifiques tant pour le Rwanda que pour la RDC en vue d’instaurer une paix durable dans la région.

Les échanges entre les délégations congolaise et belge ont également porté sur la situation sécuritaire en RDC, notamment en ce qui concerne le retrait progressif de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). La Belgique a exprimé son inquiétude quant à ce retrait, tandis que le vice-Premier ministre Lutundula a souligné que celui-ci ne constituait pas une solution miracle pour les défis sécuritaires du pays.

En conclusion, cette rencontre entre la RDC et la Belgique a mis en lumière les tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda, ainsi que la volonté des parties prenantes d’engager un dialogue constructif pour trouver des solutions durables aux défis sécuritaires et diplomatiques qui affectent la région des Grands Lacs en Afrique centrale.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde rencontre les syndicats de la Primature pour discuter des préoccupations des agents

Le lundi 8 avril 2024, l’ex Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a tenu une réunion dans son bureau à la Primature avec la délégation syndicale de la Primature et l’intersyndicale de la Primature. Cette rencontre avait pour objet le cahier des charges déposé précédemment sur le bureau du Premier Ministre par ces organisations représentatives des intérêts des agents et cadres.

Saturnin Gabia Lusamba, président de la délégation syndicale, a exprimé sa satisfaction lors d’une déclaration à la presse à l’issue de cette audience. Il a souligné que l’ancien  Premier Ministre les avait reçus avec bienveillance, démontrant son écoute attentive des préoccupations du personnel. M. Lusamba a rapporté les propos du Premier Ministre, qui s’est engagé à prendre les mesures appropriées et à transmettre les questions restantes à sa successeure.

« L’ancien premier ministre nous a accordé une audience pour discuter du cahier des charges que nous avions soumis précédemment. Alors que nous pensions que nos préoccupations étaient peut-être tombées dans l’oubli, nous avons été agréablement surpris ce matin lorsque nous avons été informés de la volonté du Premier Ministre de nous rencontrer. Nous, la délégation syndicale de la Primature et l’intersyndicale de la Primature, avons discuté de nos préoccupations. Le Premier Ministre a fait preuve d’une écoute bienveillante, tel un bon père de famille. Il a promis de prendre des mesures et de soumettre les questions en suspens à madame la Première Ministre lorsqu’elle prendra ses fonctions », a déclaré M. Lusamba.

Il convient de noter que depuis la nomination de madame Judith Suminwa Tuluka comme Première Ministre désignée le 1er avril dernier, en attendant son investiture parlementaire, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde assure, conformément à la tradition, la gestion des affaires courantes dans le cadre de la continuité de l’État.

Le ministre canadien du Développement international en visite en République Démocratique du Congo

Le Canada et la République démocratique du Congo entretiennent des relations étroites, soulignées par la visite du ministre canadien du Développement international, Ahmed Hussen, en RDC.

Au cours de sa visite, le ministre Hussen a rencontré le ministre des Affaires étrangères Lutundula pour discuter des projets de développement dans la région et de leur impact sur la jeunesse locale, affirmant que le Canada continuera d’être un partenaire engagé pour la RDC.

Le ministre Hussen a également rencontré le personnel de l’ambassade du Canada à Kinshasa, saluant leur engagement envers les objectifs de développement du Canada en RDC. Il a particulièrement souligné le soutien du Canada aux femmes leaders et aux organisations dirigées par des femmes, telles que la Dynamique nationale des femmes candidates en RDC, qui œuvrent pour la paix, la participation politique des femmes et les droits des femmes.

  1. Enfin, le ministre a visité l’espace de travail commun du projet Talents Pluriels, affirmant l’engagement du Canada à renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes de la RDC. Cette visite a été l’occasion d’échanger sur les défis auxquels le personnel de l’ambassade est confronté et sur les orientations du gouvernement du Canada en matière d’aide internationale.

Le ministre Hussen a souligné l’importance de ces projets de développement et de l’engagement du Canada envers la RDC, mettant en lumière les priorités communes des deux pays en matière de paix, de développement et de coopération stratégique.

Contentieux électoral des gouverneurs au Sud-Kivu : la cour d’appel examine les requêtes des candidats

La cour d’appel du Sud-Kivu a entamé l’examen des requêtes en contestation des candidatures des gouverneurs dans la province. Au total, six requêtes ont été déposées dans le cadre du contentieux des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs. La cour rendra sa décision ce vendredi 5 avril.

Deux des requêtes ont été déposées par Amani Bisuro Pascal, contestant les candidatures de Jean Jacques Purusi et de Myewa Jean Jacques Elakano, qu’il accuse de se présenter en tant qu’indépendants alors qu’ils sont membres de partis politiques et n’ont jamais démissionné.

Jean-Marie Bamporiki a également introduit une requête contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) après le rejet de sa candidature, tout comme Didier Kamerhe, qui a contesté le rejet de sa propre candidature par la CENI.

Devant la cour, les avocats de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) ont présenté une démission datée du 15 février signée par Didier Kamerhe devant le fédéral de la commune de Kadutu, contestant ainsi l’accusation de faux et usage de faux.

Le regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a également déposé deux requêtes. L’une vise le candidat Patrick Busubwangwi, considéré comme membre de l’AFDC-A, et l’autre concerne Jérémie Basimane, candidat indépendant et député élu sur la liste 2A/TDC.

L’AFDC-A affirme que Patrick Busubwangwi est toujours membre de leur parti, ce qui devrait invalider sa candidature. Quant à Jérémie Basimane, en tant que député provincial et cadre d’un regroupement allié au regroupement 2A/TDC, sa candidature est également contestée.

Rencontre entre Jean-Michel Sama Lukonde et Judith Suminwa : Un échange constructif pour l’avenir de la RDC

Le Premier ministre sortant de la République démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde, a rencontré jeudi à Kinshasa Judith Suminwa, la nouvelle Première ministre nommée le 1er avril par le président Félix Tshisekedi. Cette rencontre vise à renforcer la collaboration entre les deux chefs du gouvernement pour assurer la réussite des missions qui incombent à la nation.

« J’ai eu le privilège de travailler en étroite collaboration avec Judith Suminwa au sein de mon gouvernement en tant que ministre d’État et ministre du Plan. J’ai pu constater en elle un sens aigu de la discipline et une grande expertise, reflétés par son parcours professionnel. Son expérience au sein des institutions internationales lui confère une solide base. De plus, elle a une compréhension approfondie des défis sur le terrain et des moyens pour les surmonter. Son aptitude à dialoguer efficacement avec les institutions partenaires sera un atout précieux dans nos initiatives communes. Je suis convaincu que ces qualités lui permettront de répondre efficacement aux attentes de sa fonction », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

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Jean-Michel Sama Lukonde a également souligné l’importance de cette rencontre pour partager son expérience en tant que Premier ministre sortant, offrant ainsi des conseils précieux à Judith Suminwa pour les défis à venir.

« Je suis venu rencontrer la Première Ministre, Madame Judith Suminwa Tuluka, pour la féliciter tout d’abord pour sa nomination par le Président de la République, et pour l’assurer de mon soutien dans ses responsabilités à la tête du gouvernement. Elle est chargée de mettre en œuvre la vision présidentielle et de concrétiser les engagements pris envers le peuple congolais lors de l’investiture présidentielle. Notre échange a été empreint de cordialité et a permis de partager nos expériences respectives. En tant que ses prédécesseurs, j’ai partagé avec elle des enseignements qui, je l’espère, l’aideront dans les défis à venir », a ajouté Jean-Michel Sama Lukonde.

Cette rencontre témoigne de l’engagement des dirigeants congolais à travailler ensemble pour le développement et la prospérité de la République démocratique du Congo.