Les FDLR en RDC : Un Fardeau imposé par la Communauté Internationale

Lors de l’ouverture des travaux d’une journée de réflexion sur la présence des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) en République démocratique du Congo (RDC), le coordinateur du « Mécanisme national de suivi », le professeur Alphonse Ntumba Luaba, a souligné que cette présence était imposée par la communauté internationale.

« Les FDLR ont pour vocation de retourner chez eux, pour ceux qui le souhaitent, car leur présence en RDC n’a pas été souhaitée par le pays, mais lui a été imposée. La communauté internationale porte également une grande responsabilité dans cette situation », a déclaré le professeur Ntumba Luaba.

Cette affirmation met en lumière la contrainte sous-jacente à la présence des FDLR en RDC, tout en soulignant le rôle partagé de la communauté internationale dans la résolution de cette problématique.

Une femme à la tête du gouvernement congolais suscite l’espoir

La nomination de Mme Judith Suminwa Tuluka en tant que Première ministre et Chef du gouvernement de la République démocratique du Congo a été chaleureusement accueillie ce jeudi à Kananga, au Kasaï Central, situé au cœur du pays, par le Réseau provincial d’encadrement des personnes vulnérables lors d’une réunion significative.

David Lumbala, coordinateur du Réseau provincial des associations des personnes, a exprimé : « Nous avons accueilli avec enthousiasme la nomination de Mme Judith Suminwa Tuluka en tant que Première ministre et Chef du gouvernement. C’est un véritable soulagement étant donné sa sensibilité aux problèmes des personnes marginalisées ou négligées par la société. La gente féminine possède naturellement cette sensibilité envers les individus marginalisés ou ignorés. »

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Cette nomination représente un moment historique dans l’histoire politique du Congo, marquant une avancée significative vers une représentation plus équitable et inclusive au sein du gouvernement. La prise de fonction de Mme Suminwa Tuluka offre un nouvel espoir pour la promotion des droits des femmes et des groupes marginalisés, ainsi que pour la résolution des défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.

Les attentes sont grandes quant à la capacité de Mme Suminwa Tuluka à diriger efficacement le gouvernement dans un esprit de coopération, d’intégrité et de progrès. Sa nomination inspire également les femmes et les jeunes filles congolaises à poursuivre leurs aspirations politiques et professionnelles, démontrant ainsi que les barrières de genre peuvent être surmontées pour accéder à des postes de leadership de haut niveau.

En résumé, cette nomination marque un pas en avant vers une société congolaise plus égalitaire et inclusive, et témoigne de la reconnaissance du talent et de la capacité des femmes à jouer un rôle central dans la gouvernance et le développement de la nation.

Les Prémices d’un nouveau Gouvernement : Rencontre  entre Kabuya et Suminwa

Dans les coulisses du pouvoir, des rumeurs se font entendre, laissant entrevoir l’imminence de la formation du nouveau gouvernement. Des sources bien informées rapportent une rencontre capitale entre l’informateur présidentiel Augustin Kabuya et la nouvelle Première Ministre, Judith Tuluka Suminwa.

Hier soir, au prestigieux Fleuve Congo Hôtel, les deux figures politiques se sont retrouvées pour une discussion qui a duré une heure. L’ordre du jour ? La composition future du gouvernement Suminwa, selon des fuites en provenance de cercles proches du pouvoir.

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Depuis son entrée en fonction le 1er avril, Judith Suminwa a clairement exprimé sa volonté de former rapidement son équipe gouvernementale. Toutefois, les détails de leur conversation demeurent soigneusement gardés sous silence, laissant la presse dans l’expectative.

Augustin Kabuya, désigné informateur par le Président Félix Tshisekedi le 7 février, avait soumis ses recommandations au Chef de l’État le 29 février dernier, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus de formation du gouvernement. À cette occasion, Kabuya avait souligné que la décision finale quant à la composition du gouvernement relevait de la prérogative présidentielle.

Cette rencontre entre Kabuya et Suminwa annonce-t-elle le début concret d’une nouvelle ère gouvernementale ? Les observateurs politiques retiennent leur souffle alors que les jeux de pouvoir semblent s’accélérer au sein de l’arène politique congolaise.

Réaction du Gouvernement face aux propos inquiétants du Cardinal et aux tensions politiques en RDC

Hier, lors d’un briefing de presse au studio de la RTNC, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole de la République, Patrick Muyaya, a exprimé des préoccupations concernant les récents commentaires du Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, ainsi que les tensions politiques en République Démocratique du Congo (RDC).

Le ministre Muyaya a souligné la nécessité pour le Cardinal Ambongo de clarifier ses propos  sur  lesquels pourraient être interprétés comme un soutien moral à ceux qui prennent les armes contre l’État. Il a insisté sur le caractère inquiétant de tels discours, particulièrement lorsqu’ils émanent d’une figure religieuse de premier plan, et a appelé à une clarification de la part du Cardinal.

Par ailleurs, le ministre a également abordé les récentes allégations de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) concernant le soutien présumé de l’ancien président Joseph Kabila aux rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu. Ces accusations surviennent après que plusieurs membres du PPRD de Kabila ont rejoint l’Alliance Fleuve Congo (AFC), conduisant à des tensions politiques accrues.

Patrick Muyaya a souligné la nécessité pour tous les acteurs politiques de la RDC de faire preuve de retenue et de ne pas recourir à la violence pour régler leurs différends. Il a également mis en garde contre toute tentative de légitimer l’utilisation des armes pour accéder au pouvoir, soulignant que la démocratie doit être préservée à tout prix.

Enfin, le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à maintenir la stabilité et la paix dans le pays, et a appelé à une réaction forte contre toute forme d’agression ou de violence qui menacerait la vie des citoyens congolais.