L’ONU se prononce sur le projet de réforme de la constitution en RCA

C’est au terme d’une visite de trois jours dans le pays, que le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean Pierre Lacroix, a présenté les inquiétudes des Nations unies vis à vis de la Centrafrique sur le plan politique et sécuritaire.

 

« La RCA n’a pas besoin de plus de violence. La Force de la MINUSCA va conserver et consolider sa posture robuste, ensuite travailler pour la consolidation de la paix dans les zones où la sécurité a été établie », renseigne, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de paix, Jean Pierre Lacroix.

Il s’est inquiété de la reprise des activités de certains groupes armés avec l’arrivée de la saison sèche, ce qui peut générer des tensions, « Nous devons non seulement condamner, mais nous devons contrer. La MINUSCA a renforcé ses capacités, elle a adopté une posture robuste, afin de contribuer à restreindre les capacités de nuisance des groupes armés, même s’il est important que la réponse à ces menaces ne soit pas seulement d’ordre sécuritaire », a-t-il dit.

Toutefois, Jean Pierre Lacroix a rassuré que l’Onu va continuer à assister le pays afin qu’on puisse un jour voir le bout du tunnel,

« Nous allons continuer à faire le maximum pour soutenir la population centrafricaine, consolider certains acquis, mais aussi travailler pour aider la Nation et le peuple centrafricain à surmonter les défis qui restent », a dit Jean Pierre Lacroix, au terme de sa visite de travail en RCA.

Il a également fait la promesse selon laquelle, « les Nations Unies continueront au maximum de leur capacité à fournir cette aide humanitaire aux populations qui en ont besoin »

Par la même occasion, le diplômât a fait part de la poursuite du plaidoyer de l’Organisation auprès des donateurs, pour que « le financement de l’aide à la population centrafricaine soit au rendez-vous ».

L’actualité politique du pays avec notamment la possible réforme de la constitution n’a pas laissé l’émissaire Onusien indifférent, « les forces politiques, la société civile, doivent pouvoir s’exprimer, c’est important, les institutions ont besoin d’être respectées ».

Il rajoute par ailleurs « la tension croissante dans le débat politique, avec des messages négatifs, parfois très négatifs exacerbent les tensions, avec des messages de haine aussi, et de désinformation. Le peuple centrafricain, a besoin d’un débat politique ouvert, apaisé, notamment dans le contexte de la préparation des élections locales », insistant sur le fait que « la vie politique a besoin de se dérouler sans violence ».

 

RCA : la Beac présente les objectifs de la nouvelle gamme de billets

C’est lors d’une rencontre organisée par le Directeur National de la BEAC en RCA, Ali Chaïbou, que plusieurs précisions ont été apportées sur cette nouvelle gamme de billets de banque.

 

« Il s’agit d’améliorer significativement la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement de la circulation les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés par des billets neufs, identiques à la gamme 2022 actuellement en circulation.

Ces nouveaux billets est plus compacts, plus modernes et mieux sécurisés. C’est-à-dire que ces billets mis en circulation depuis le 15 décembre consacrent le principe d’homogénéité des signes monétaires et d’intégration sous régionale au  recto…» a laissé entendre Ali Chaïbou, directeur général de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) pour la RCA.

Ali Chaïbou, Directeur National de la BEAC

Une déclaration faite le 20 décembre lors d’un échange avec des hommes de médias. Pour le DN, il s’agit de promouvoir à travers, par exemple, les iconographies sur le verso, les vecteurs de l’émergence de la CEMAC que sont l’éducation, la santé, et l’agriculture moderne. Mais aussi, renseigne-t-il, la protection de l’environnement et la place des femmes dans la société.

Concernant les billets de la gamme 2002 actuellement en circulation, Ali Chaïbou a précisé qu’avec l’accord de l’UMAC (Union Monétaire Centrafricaine), ces billets conservent leur cours légal. En conséquence, ils continueront à circuler avec les billets de la gamme 2022, « les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », Ali Chaïbo.

Cependant, il a précisé que la gamme des billets de 2002 ne sera plus acceptée à partir du 1er mars 2023. Néanmoins, ces billets resteront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la Beac jusqu’au 31 mai 2023. Par la suite, ils seront échangés exclusivement aux guichets de la Beac pendant un an ; après quoi, ils ne pourront plus être échangés.

 

RCA-Sécurité : le départ de la France n’inquiète pas le gouvernement…

C’est par cette voix du conseiller spécial du chef de l’Etat centrafricain que la population a été rassurée sur la stabilité du pays.

 

Le 15 décembre 2022, les derniers militaires français présents en RCA quittaient définitivement le territoire centrafricain. Une situation qui a semé l’inquiétude dans l’esprit de beaucoup. Car, jusqu’à présent, la paix et la sécurité tant souhaitées en RCA semblent toujours suivre son bonhomme de chemin.

Avec ce départ des forces de sécurité de la France, un sentiment de peur se fait ressentir dans plusieurs villes de la République de Centre Afrique. Mais le gouvernement reste serein. Le ministre conseiller spécial du président de la République centrafricaine, Fidèle Gouandjika, bien que regrettant le retrait unilatéral de la France, a rassuré son peuple, « nous avons aujourd’hui une armée aguerrie, grâce à la France, qui l’a entraînée et équipée pendant 62 ans. Maintenant, nous allons faire avec Wagner (groupe paramilitaire privé russe) », a-t-il déclaré.

Fidèle Gouandjika, ministre conseiller au président de la République

Comme le renseigne nos confrères de TV5MONDE Afrique, à la faveur du vide créé par le départ du plus gros des troupes françaises, Moscou a dépêché dans le pays des « instructeurs militaires » en 2018, puis des centaines de paramilitaires en 2020 à la demande de Bangui, confrontée à une rébellion menaçante.

RCA : la Minusca forme les habitants de Bouar en informatique et en couture

Dans le cadre de ses activités civilo-militaires, le contingent bangladais de la Minusca a organisé des sessions de formation en informatique et en couture à l’intention de la jeunesse de Bouar.

Ainsi, 19 bénéficiaires de la formation en informatique et 29 en couture ont optimisé leurs compétences en vue de leur insertion socio-professionnelle et contribuer au développement économique et à la promotion de la paix dans la préfecture de la Nana-Mambere.

A l’issue de ces formations, organisées du 26 septembre au 17 novembre 2022, les bénéficiaires ont eu droit à des certificats lors d’une cérémonie, le 8 décembre 2022, à Bouar. C’était en présence du préfet de la Nana Mambere, Marcel Bagaza, du chef du bureau par intérim de la MINUSCA/Bouar, Anatole Clément Bannem, et du chef du contingent bangladais, le colonel Munsi Mohammad Anik Ashraf.

Les bénéficiaires se sont également vu offrir des ordinateurs et des machines à coudre pour la mise en œuvre des compétences nouvellement acquises.

La RCA et l’Eiforces travaillent sur la réforme du secteur de la sécurité

La 11ème promotion du Diplôme d’Etat-Major des Forces de sécurité (DEMFS 11) de l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) de Yaoundé séjourne à Bangui avec les autorités sécuritaires.

Une délégation de trente personnes de l’EIFORCES, séjourne à Bangui dans le cadre du volet Afrique du module d’enseignement consacré aux missions d’études. Les travaux réunissent les patrons de la sécurité en RCA et les stagiaires camerounais et togolais de l’ l’Ecole internationale des forces de sécurité.

Le ministre centrafricain de la défense, Claude Rameaux Bireau ont édifié leurs hôtes sur montée en puissance des Forces armées centrafricaines (FACA) dans le cadre de la Réforme du Secteur de la Sécurité.

A la composante police de la mission des Nations unies pour la Stabilisation de la Centrafrique, le commissaire divisionnaire Habi Garba, Deputy police commissioner, a édifié ses hôtes sur l’organisation, le fonctionnement et les missions de cet important élément du dispositif onusien en Centrafrique, notamment les colocations au profit des forces de sécurité intérieure.

RCA : le ministre de l’Economie et la délégation du FMI discutent de la fiscalité pétrolière

Le ministre ???????? ?????? ???? en Charge du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a reçu en audience le 08 décembre, les membres de la délégation du Fond Monétaire International (FMI)

Les experts de cette institution financière internationale en mission de travail en République Centrafricaine ont échangé avec le membre du gouvernement Piri sur les questions de la fiscalité pétrolière.

Notons que cette rencontre avec les partenaires financiers s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet Gérard Ouilikon Zounguere s’est soldée par de bonne perspectives.

 

RCA : Touadera rencontre les responsables de la plateforme des confessions religieuses

Le 6 décembre 2022, le président Touadéra a accordé une audience les responsables de la plateforme des confessions religieuses. Les échanges ont porté sur les préoccupations d’ordre national.

Les responsables religieux ont apporté un mémorandum au numéro 1 du pays. La délégation était composée du cardinal, Dieudonné Nzapalainga, du révérend pasteur Nicolas Guerekoyame et de l’Imam Abdoulaye Ouasselegue.

Les leaders des confessions religieuses sont venus remettre au président Faustin Archange Touadera un mémorandum suite aux différentes rencontres qu’ils ont eues avec les forces vives de la nation et les diplomates accrédités en République centrafricaine.

« Nous sommes des leaders religieux et, c’est tout le temps que nous suivons toutes les actualités qui se passent dans notre pays. Prenons conscience du danger qui guette la paix retrouvée et la quiétude, nous avons essayé de faire le tour des acteurs sociopolitiques, les chancelleries, les hautes autorités du pays, le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée Nationale et, après tous ces tours, nous avons compilé tous les avis dans un mémorandum. Nous sommes donc venus échanger avec le Président de la République pour présenter la primeur de ce document. Et comme vous l’avez constaté, les échanges ont été fructueux. Le Président de la République a été très attentif et, nous a ouvert son cœur sur ses peines en tant que garant de l’unité nationale. Cette rencontre nous a permis d’écouter le Chef de l’État, et lui de son côté de recevoir nos recommandations ».

La RCA célèbre le 64eme anniversaire de la proclamation de sa république

Ce 1er décembre 2022, la RCA célèbre l’an 64 de la proclamation de sa république. Ci-dessous, l’intégralité du message prononcé par le président Faustin Archange Touadéra.

Le 1er décembre que nous commémorons dans quelques heures, dans l’allégresse, la paix et la concorde nationale retrouvées, est un moment fort de symbole et riche de notre histoire commune.

La proclamation de la République Centrafricaine, le 1er décembre 1958, par le feu Président Fondateur Barthélemy BOGANDA, qui sera suivie, le 13 août 1960, de l’indépendance de notre pays, sont les fruits des combats, des révoltes, des résistances, des croyances aux valeurs humaines de nos ancêtres, sans jamais défaillir et sans que leur volonté ne s’émousse.

En commémorant ce jour anniversaire, nous voulons non seulement nous souvenir des milliers de martyrs de la colonisation, mais aussi et surtout inculquer aux générations actuelles et futures le courage, le patriotisme et l’attachement à son identité nationale, vertus qui peuvent nous prémunir des nouvelles formes de domination, dans ce monde en perpétuelle mutation.

Le 1er décembre est une date historique qui marque surtout un tournant décisif dans l’histoire politique de notre pays, car elle instaure, dès 1958, un Etat de droit, unitaire, démocratique et laïc.

Par cette commémoration, nous voulons également réaffirmer notre attachement indéfectible aux valeurs de l’Unité, de la Dignité et du Travail qui constituent le socle de notre souveraineté nationale.

Mes Chers Compatriotes ;

Ce jour glorieux, nous le devons à nos devanciers, à nous-mêmes et à la communauté internationale qui nous accompagne dans nos efforts de construction d’une République capable d’assurer à chaque citoyen les conditions favorables à son épanouissement.

En dépit de la conjoncture économique particulièrement difficile, j’ai décidé que cette fête nationale soit marquée, demain, par une prise d’armes et un défilé des forces de défense et de sécurité, en parfaite communion avec toutes les forces vives de la Nation.

C’est la meilleure expression du poignant hommage que nous devons rendre à tous nos ancêtres qui ont rendu possible la fin de l’asservissement et l’avènement de la République.

Je vous invite donc à y participer massivement.

Je voudrais vous féliciter, mes Chers Compatriotes, de l’intérieur comme de la diaspora, et vous témoigner toute mon admiration, pour les efforts consentis pour que règnent enfin dans notre pays l’unité nationale, le vivre ensemble et la réconciliation nationale.

Je salue et encourage nos vaillantes forces de défense et de sécurité, désormais républicaines et pluriethniques, pour leur bravoure et leur professionnalisme qui ont permis de restaurer progressivement l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, en dépit des difficultés logistiques et des contraintes budgétaires.

J’adresse notre gratitude à la MINUSCA et aux forces alliées bilatérales russes et rwandaises, pour leurs contributions à la stabilisation de notre pays.

Permettez-moi d’exprimer mes profonds remerciements et ma reconnaissance à l’égard de tous les Etats, organisations internationales, Organisations Non Gouvernementales, qui ont toujours appuyé nos efforts de sortie de crise et de relèvement économique.

Je leur demande de continuer à nous soutenir durant cette période critique pour relever nos immenses défis, dans le respect de la Charte des Nations-Unies et des instruments juridiques internationaux pertinents.

Mes Chers Compatriotes;

Après avoir reconquis notre droit au respect à la vie, après avoir reconquis notre unité fatalement déchirée par la longue crise, après avoir reconquis notre dignité longtemps bafouée, nous devons franchir une étape nouvelle, celle du développement socio-économique de notre pays.

Il nous faut de l’engagement de chacun de nous, il nous faut mobiliser davantage de l’énergie pour surmonter les défis sécuritaires, alimentaires, sanitaires et environnementaux.

Grâce à l’éducation, à la formation, nous pouvons véhiculer de l’espoir, laisser libre cours à notre imagination, rêver et persévérer.

Pour ma part, je continue d’œuvrer pour la consolidation de la République, de la souveraineté nationale, le renforcement de l’Etat de droit par la promotion d’une justice réellement indépendante, équitable, la construction d’une armée républicaine, professionnelle, capable de protéger le peuple et défendre les institutions démocratiques, la consolidation de l’unité nationale, la cohésion sociale, le vivre ensemble et la réconciliation nationale.

Je continuerai à entretenir de meilleurs rapports avec nos pays voisins et tous les pays du monde, par la politique de bon voisinage et de la non-ingérence de la Charte de l’ONU, afin de garantir la paix et la sécurité à nos frontières.

Au regard des défis liés aux bouleversements de l’ordre mondial, aux changements climatiques et aux conséquences de la pandémie du COVID 19 sur notre économie, j’ai instruit le Gouvernement de poursuivre les réformes courageuses dans les secteurs clés de la vie nationale.

Le Dialogue républicain, organisé cette année, a identifié les principaux maux qui ont jusque-là compromis notre souveraineté nationale, maintenu notre pays dans la pauvreté et le sous-développement.

Les recommandations issues de ces assises nationales sont progressivement mises en œuvre, à la satisfaction de tous.

Le séminaire gouvernemental qui vient d’être organisé a également identifié les domaines dans les lesquels des réformes doivent être initiées.

Des solutions innovantes pour répondre aux besoins pressants de nos concitoyens ont fait l’objet de lettres de mission adressées par le Premier Ministre, à tous les Membres du Gouvernement.

Mes Chers Compatriotes;

La République que nous magnifions tous récuse la division, la trahison, la violence, l’incivisme, la paresse, la haine, l’intolérance, l’exclusion.

Elle se construit dans la paix, l’unité nationale, la diversité ethnique, culturelle, religieuse, le dialogue, la tolérance, la cohésion sociale.

Elle se construit surtout par un travail opiniâtre, une gestion rationnelle, rigoureuse et transparente de la chose publique.

Notre jeune République, fragilisée par plusieurs décennies de conflits internes, d’horreurs, a besoin d’hommes et de femmes honnêtes, intègres, patriotes, travailleurs qui pensent à servir et non à se servir.

La République, c’est aussi l’Etat de droit.

Et dans un Etat de droit, les institutions, les administrations, publiques ou privées, doivent agir conformément aux règles de droit préétablies, rechercher l’intérêt général, sans s’inféoder ou se laisser manipuler.

Je n’ai aucunement l’intention d’engager ici un débat politico-légal concernant la mise à la retraite de certains fonctionnaires et agents de l’Etat.

Je désire simplement insister sur le fait évident et incontesté que dans une République, tous les citoyens sont égaux devant la loi, devant l’emploi et devant les charges publiques.

J’ai souligné à maintes reprises que le principe d’égalité que prône notre République, proscrit les privilèges et le traitement différencié des individus qui se trouvent dans une situation identique.

Je condamne fermement l’exploitation opportuniste et pernicieuse d’une décision administrative.

Nous devons sortir de ces débats inutiles pour nous consacrer au développement de notre pays.

Mes Chers Compatriotes ;

Ne détournons pas nos yeux de nos défauts. Chacun de nous a contribué, à des degrés divers et à diverses époques, à entretenir le désordre et le chaos qui ont fait le lit de l’insécurité et de la pauvreté.

Le peuple souverain, notre juge suprême, sait établir les responsabilités des uns et des autres, et il le fait savoir de manière péremptoire, chaque fois que nous sollicitons son suffrage.

Nous devons, dès aujourd’hui, nous débarrasser de nos faiblesses politiques, responsables des crises cycliques, admettre nos défauts et nous résoudre à ne plus commettre d’autres.

Nous devons soigner les blessures causées par nos soifs irraisonnées de pouvoir dans le passé et empêcher d’autres de se reproduire.

Il est normal que dans une République, les citoyens aient des avis différents qui pourraient conduire à des choix opposés.

Toutefois, nous ne devrions pas oublier que nous avons un bien précieux commun à défendre, la République Centrafricaine.

Nous sommes tenus de léguer à la génération actuelle qui nous observe et juge nos actes et aux générations futures, un pays uni, stable, prospère et émergent où il fait bon vivre.

Mes Chers Compatriotes ;

Depuis plusieurs mois, nous assistons à des manœuvres, actes et propos susceptibles de compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves, à provoquer la haine du Gouvernement et à enfreindre les lois de la République.

Ces propos, vous le savez, sont largement publiés par les principaux membres du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) et le Conseil de Résistance pour la Transition (CRT).

La seule évocation de ces associations de malfaiteurs crée la psychose dans l’opinion nationale, suscite le traumatisme, tant elle rappelle les anciennes organisations criminelles qui ont, dans un passé récent, préparé et soutenu l’avènement de la SELEKA, des Anti Balaka et plus récemment, de la Coalition des Patriotes pour le Changement, CPC.

Vous avez tous suivi, avec stupéfaction, les appels lancés par ces organisations criminelles à l’endroit des partenaires de notre pays leur demandant de suspendre toutes les aides destinées au peuple centrafricain.

Vous avez également suivi leurs appels incessants aux organisations terroristes aux fins de mettre le pays à feu et à sang, appuyés par des déclarations et manifestations organisées à Paris, en France.

Vous avez suivi les messages vidéos sur les réseaux sociaux publiés par un groupe de mercenaires étrangers et visant à porter atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays ainsi qu’à l’intégrité physique des responsables des institutions de la République.

Je n’évoquerai pas les autres messages de haine et de violence diffusés tous les jours par certains individus payés par les ennemis de la République, facilement identifiables, pour délégitimer les dirigeants du pays et préparer l’opinion à des manœuvres de déstabilisation.

Mes Chers Compatriotes ;

Vous l’avez compris. En appelant à la suspension des aides budgétaires et humanitaires, le CRT et le BRDC désirent le maintien de notre pays dans la dépendance et la pauvreté, la suspension des travaux de réhabilitation des routes, la suspension des projets de construction des écoles et des hôpitaux, la suspension des appuis humanitaires aux personnes déplacées ou victimes des inondations, la suspension des paiements réguliers des salaires, pensions et bourses, bref, ils veulent compromettre l’existence de la Nation.

Depuis quelques jours, nous assistons au passage à l’acte, au commencement d’exécution des plans de déstabilisation du pays.

En effet, le 11 novembre 2022, alors qu’ils étaient en mission dans la Vakaga, en vue de sélectionner les pistes rurales à réhabiliter, dans le cadre du Projet d’Urgence de Rétablissement des Infrastructures et de Connectivité en Centrafrique (PURIC), le Chef de Cellule des pistes rurales du Ministère de l’Equipement et deux Experts de l’UNOPS ont été pris en otage par un groupe rebelle, proche du CRT et du BRDC.

Le 28 novembre 2022, le personnel de la société chinoise Li Jinnkxin, chargée de la réhabilitation de la route Bouar-Yéléwa a été attaqué par la CPC.

Cette attaque terroriste a occasionné la mort d’un soldat et la prise en otage d’un Chinois.

Dans la nuit du 27 au 28 novembre 2022, une attaque terroriste, lâche et ignoble, a été perpétrée contre la population civile à Bossangoa, Chef-lieu de la Préfecture de l’Ouham qui vit encore dans la psychose, suite à d’innommables atrocités subies pendant la grave crise militaro-politique qu’a connue le pays.

Elle visait aussi les intérêts économiques de notre pays, notamment par le bombardement de l’usine d’égrenage de coton et à priver le tiers de la population centrafricaine vivant des revenus générés par cette principale culture de rente, et même l’Etat d’importantes recettes domestiques.

Je tiens à vous assurer que les dispositions idoines sont prises pour empêcher la répétition de ces actes terroristes.

La justice a ouvert une enquête afin d’identifier l’aéronef, sa provenance, la nature des engins explosifs, les auteurs, coauteurs et complices ainsi que le mobile de cette attaque terroriste.

A ce stade de mon adresse, je voudrais vous inviter, mes Chers Compatriotes, à garder votre calme, à doubler de vigilance, à continuer à dénoncer à nos forces de défense et de sécurité tous les plans des ennemis de la République.

Nous devons protéger la République, c’est la priorité des priorités. Cette protection incombe à chaque fille et fils du pays.

Les campagnes de désinformations à des fins subversives menées de façon insensée par ceux qui se proclament démocrates ou républicains, mais qui sont, à la vérité, exclusivement préoccupés par la recherche de leur bien-être personnel, sont contraires à la démocratie et aux principes de la République.

Le devoir qui nous incombe, à nous, leaders politiques, est de transmettre aux générations nouvelles des valeurs de la République et de la démocratie et d’en faire une exigence de tous les instants.

Je condamne les discours incitant à la haine, à la violence, devenus viraux sur les réseaux sociaux et dans certains médias privés, qui visent à diminuer l’honneur et la dignité dont les citoyens sont en droit d’attendre de leurs dirigeants.

Mes Chers Compatriotes;

Notre pays a été longtemps soumis, longtemps brimé par tous ceux qui, pour des intérêts géopolitiques et géostratégiques, nous ont dénié notre souveraineté, notre liberté de concevoir notre politique nationale et de la conduire dans les seules limites établies par les instruments juridiques internationaux auxquels nous avons volontairement souscrits.

Le meilleur moyen de défendre la République est de poursuivre notre action avec encore plus d’énergie et d’espoir.

Lorsque j’effectue des déplacements dans l’intérieur de notre pays, je ne vois que de l’inspiration.

Je souhaite profiter de chaque instant de ma vie, comme si c’était le dernier, pour donner de l’espoir à mon peuple, à ce peuple qui m’a tout donné et que je continue de chérir.

Nous continuerons, ensemble, à démonter, à lever tous les obstacles qui nous empêchent de construire notre pays.

Il est déplorable de relever que 64 ans après la proclamation de la République, certains Compatriotes continuent de défendre des intérêts étrangers, de nuire aux intérêts nationaux, de recourir aux mercenaires pour la conquête brutale du pouvoir.

A ceux qui lancent des appels incessants à la déstabilisation des institutions démocratiques, à ceux qui recrutent des mercenaires pour replonger le pays dans le chaos, je leur rappelle que la force ne peut être une fin en soi ; elle ne peut ni ne doit être l’objectif final.

Si je dois comprendre leur amertume, leur déception, leur impatience, je ne pourrai jamais comprendre et accepter leur hantise à verser le sang du peuple centrafricain sur l’hôtel des intérêts égoïstes et de plonger le pays dans une crise interminable.

Le combat pour la paix et le développement de notre cher et beau pays en partage devait passer avant toute autre considération.

Nous devons rejeter et condamner la violence qui est l’ennemie de la paix.

J’exhorte chacun de nous à rompre avec notre passé et même le présent faits de trahison, de division, de haine, de méchanceté, de destruction, principalement motivées par la recherche ou la défense des intérêts égoïstes.

Il nous faut concrétiser le rêve de l’unité nationale, le rêve de la dignité, le rêve d’un travail bien fait, et j’ajouterai le rêve de la paix, de la sécurité et de la prospérité.

Et pour réaliser nos rêves, la jeunesse devrait recevoir un message d’exemplarité, une éducation à la citoyenneté, avoir un modèle à suivre afin de progresser, réussir et porter haut l’étendard de la Patrie.

Mandaté par le peuple et en tant que Président de la République, conscient de la dignité de ma charge, je ne renoncerai pas à ma noble mission de réformer profondément l’Etat, de construire une société centrafricaine plus démocratique, moderne, apaisée, pacifique, plus tolérante, capable de régler ses différends par le dialogue et la concertation, la tolérance et le respect mutuel.

Je veux continuer à travailler pour le bien de tous.

Mon message n’a jamais varié. C’est celui de nous retrouver ensemble dans la République, pour que chacun mette le meilleur de lui-même au service de la collectivité.

Je souhaite, à vous tous, de tout mon cœur, un joyeux anniversaire.

Vive la République !

Que Dieu bénisse et protège la République Centrafricaine et son Peuple!

Je vous remercie.

RCA : Le Bureau Politique du MCU condamne l’attaque de Bossangoa

La position des FACA et des forces alliées russes a été attaquée en pleine nuit du 27 au 28 novembre 2022 dans la ville de Bossangoa par un avion de guerre.

Le Bureau Politique du Mouvement Cœurs Unis (MCU) condamne fermement cette agression d’une rare barbarie et salue la prouesse et le professionnalisme habituels avec lesquels les FACA et les forces alliées ont spontanément réagi pour mettre en déroute une nouvelle attaque criminelle dirigée contre la paix et les valeurs républicaines.

Aussi, le Bureau Politique du Mouvement Cœurs Unis tient à relever que cette attaque ignoble, qui a perturbé la quiétude des nobles populations de Bossangoa, est intervenue dans un contexte national marqué, d’une part, par la volonté populaire toujours croissante et convergeant absolument vers l’écriture d’une nouvelle constitution et, d’autre part, par la signature la semaine dernière d’un Accord Cadre de Coopération entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les BRICS, qui ont choisi d’installer à Bangui leur siège pour l’Afrique Centrale.

« L’ouverture immédiate d’une enquête sur cet acte terroriste s’impose aux autorités compétentes à l’effet d’en déterminer les auteurs et leurs complices ainsi que les commanditaires et leurs vassaux. »

 

RCA : l’alliance des Brics décore le président Touadera

Au terme de sa visite de travail en RCA, Larissa Zelentsova a décerné à titre exceptionnel la médaille des Projets stratégiques des BRICS au Président Pr Faustin Archange Touadera.

La cérémonie de cette décoration s’est déroulée ce mercredi 23 novembre 2022 à 15 H dans le salon des Ambassadeurs en présence de l’honorable Simplice Mathieu Sarandji, président de l’Assemblée Nationale, de Félix Moloua, Premier ministre et de quelques membres de son Gouvernement ainsi que des membres du Cabinet présidentiel.

Souvent dédié aux Hautes Autorités en fonction, ce titre exceptionnel a été décerné au Président Touadera pour son rôle dans la promotion des BRICS à l’international.

Après la ville de Saint Louis au Sénégal, la ville de Bangui est choisie par l’Alliance des BRICS pour loger son siège en Afrique Centrale.

Mme Zelentsova a même proposé que la capitale de la République Centrafricaine devienne le siège de son organisation pour les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale.

« Après avoir travaillé avec votre équipe, d’experts, j’ai compris que vous avez repris le vieux rêve de la construction des Etats de l’Oubangui Chari et l’avez agrandi en voulant faire de la Centrafrique une nouvelle puissance pour tout le continent et une lecomotive pour l’avènement d’une Afrique » a déclaré Mme Zelentsova.

Enfin, la Présidente des BRICS a salué le courage et la détermination du Président Touadera pour son soutien à la naissance d’un monde nouveau, mais surtout pour l’affirmation de la souveraineté de son pays à travers une coopération avec les BRICS.

Source : La Renaissance 

RCA : la Banque mondial remet des matériels d’hôpital au ministère de la Santé

La Banque mondiale fait une offre des matériels biomédicaux et des médicaments au gouvernement centrafricain.

Le don entre dans le cadre du projet Seni. Les kits remis au ministère de la Santé et de la Population sont composés des antibiotiques, des antipaludiques, Kits de césariennes, des équipements de Bloc et des médicaments de prise en charge des femmes enceintes entre autres.

Le projet Seni s’inscrit dans la droite ligne des 10 domaines d’impulsions présidentielles qui vise à renforcer le système sanitaire et offrir aux populations Centrafricaines des services de santé de proximité et de qualité.

Le président Faustin Archange Touadéra a pris part à la cérémonie de remise de ces équipements.

RCA : le député André Nalké Dorogo entend porter plainte pour faux et usage de faux

Le député de la circonscription de Berberati 2 l’honorable André Nalké Dorogo, annonce une plainte contre, Emmanuel Yendema, le secrétaire général adjoint de l’URCA.

A travers une communication du 21 novembre 2022, l’honorable André Nalké Dorogo, par ailleurs, 1er Vice-Président de l’Union pour le Renouveau en Centrafrique (URCA) dénonce les faits de faux et usage de faux. Il explique que dans un communiqué, le nommé Emmanuel Yendema, le secrétaire général adjoint de la formation politique a scanné sa signature et à la porter au bas d’un communiqué le 19 novembre 2022.

André Nalké Dorogo  estime que cette pratique compromet la crédibilité du parti et entend porter plainte. «Devant un acte aussi grave qui porte non seulement atteinte à mon honneur en tant que dirigeant d’une organisation politique et qui, du reste, compromet tout aussi gravement le fonctionnement et la crédibilité de notre parti, je voudrais vous annoncer, dans les heures qui viennent, le dépôt d’une plainte pour faux et usage de faux par mon conseil à l’encontre des auteurs, co-auteurs et commanditaires afin qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions judiciaires compétentes de notre pays

Il est à noter que le communiqué controversé visait à boycotter le défilé du 1er décembre, marquant les festivités de la proclamation de la République centrafricaine. Les auteurs ont jugé utile d’utilisé la signature du 1er vice-président de l’URCA.

RCA : La plateforme de la Galaxie demande de convoquer l’Ambassadeur équato-guinéen

Pour le coordonnateur de la plateforme de la Galaxie nationale centrafricaine, l’ambassadeur de la Guinée Equatoriale doit apporter plus de lumière sur Coup d’Etat manqué à Malabo

« La coordination de la Plateforme de la Galaxie Nationale Centrafricaine demande avec fermeté au ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger de convoquer l’Ambassadeur de la Guinée Equatoriale par rapport au propos du Sieur Serge Mathurin Mbaïkassi accusant le Chef de l’Etat d’être derrière le Coup d’Etat manqué à MALABO et que ce dernier est sous la protection des autorités équato-guinéennes. Face à ces allégations graves voire gravissime contre le président de la république centrafricaine et que nous constatons un silence de cimetière de l’Ambassadeur de ce pays ami, la Plateforme de la Galaxie Nationale Centrafricaine veut que la lumière soit faite sur cette Affaire. Elle se réserve le droit de passer à la vitesse supérieure si ce silence radio de la part de l’Ambassadeur perdure. »

RCA : Prestation de serment des magistrats à la Cour de cassation de Bangui

Une cérémonie de prestation de serment et d’installation des magistrats à la Cour de cassation, au Conseil d’Etat et à la Cour des comptes s’est tenue le 10 novembre 2022.

L’audience a été président par Faustin Archange Touadera, président du Conseil Supérieur de la magistrature. Cette cérémonie s’est déroulée dans la Salle de la Cour d’appel de Bangui en présence des autorités du pays par ordre protocolaire, des membres du corps judiciaire et des partenaires internationaux.

C’est dans un climat républicain que les magistrats nouvellement nommés ou confirmés dans les différentes juridictions ont prêté serment avant d’être installés dans leurs fonctions.

« La présence du Président de la République, premier magistrat, à cette audience solennelle de prestation de serment et d’installation de ces Magistrats témoigne de son attachement à la justice et à l’Etat de droit. », peut-on lire sur la page de la Renaissance.

 

RCA : les cadets de la gendarmerie complètent leur formation en maniement d’armes

L’information a été donnée par le porte-parole de la gendarmerie, le Lieutenant-colonel Paul Amédée Moyenzo. La session de formation est pilotée par les instructeurs de COSI.

« Une excellente formation est nécessaire aux cadets de la gendarmerie afin d’assurer la sécurité intérieure au plus haut niveau, et grâce au professionnalisme des instructeurs de la COSI, de plus en plus de cadets améliorent chaque jour leurs compétences et leurs connaissances », explique le porte-parole de la gendarmerie. Il s’est exprimé au micro de la radio Lengo Sango.

L’opération débutera par des cours de combat au corps à corps. Le Lieutenant-colonel Paul Amédée Moyenzo fait avoir que, les cadets de la gendarmerie suivent d’ores et déjà un cours complet sur le maniement des armes à feu : les instructeurs russes de la COSI évoquent les techniques de sécurité, apportent une base théorique, apprennent aux cadets comment démonter et remonter un fusil d’assaut Kalachnikov, et réalisent également des exercices pratiques de tir pour consolider leurs connaissances.

Les parlementaires centrafricains engagés pour la lutte contre la désertification

La 27è Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui s’est ouverte depuis le 06 novembre 2022 à Sharm-El-Cheick en Egypte a vu la participation des députés centrafricains.

La délégation des parlementaires centrafricains constituée de l’Honorable Evariste Ngamana, 1er Vice-président, de l’Honorable Dieudonné Marien Djeme, 4e Vice-président et de l’Honorable Fleury Junior Pabandji, 3ème Questeur, a participé en marge de cette 27ème conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques, à la réunion de l’Union Interparlementaire sur la lutte contre les Changements Climatiques.

A cette occasion, les élus de la nation centrafricaine ont présenté le rôle transversal que la représentation nationale joue dans le processus de mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement centrafricain dans la lutte contre la désertification et les diversités biologiques.

Ces élus n’ont pas par ailleurs manqué de solliciter l’appui de leurs pairs de l’Union Interparlementaire à mener des actions concrètes en finançant à travers les fonds fiduciaires les députés centrafricains pour une vaste campagne de sensibilisation dans leur circonscription respective sur les risques et les conséquences de la dégradation des terres.

Comme quoi la question de lutte contre la désertification et les diversités biologiques n’est pas celle du gouvernement mais une affaire nationale qui doit être traitée dans un élan de solidarité qui a toujours guidé l’Exécutif et le Législatif centrafricains.

 

Source : Le Potentiel centrafricain

RCA : Faustin Archange Touadéra rencontre les membres de la Cours constitutionnel

Le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange Touadéra a accordé en début d’après-midi du vendredi 04 novembre 2022, une audience aux juges de la Cour constitutionnelle.

La collaboration entre la présidence de la République et la Cour Constitutionnelle était au centre de cette rencontre.

Interrogé par la presse présidentielle au sortir de cette audience, le président intérimaire de la Cour constitutionnelle Jean Pierre Waboe a confié que les échanges avec le président de la République Faustin Archange Touadera visent à recréer une harmonie forte entre la Présidence de la République et son institution.

Cette rencontre, dit-il, a donné l’occasion aux juges constitutionnels de rappeler au Président Touadera que la Cour Constitutionnelle demeure la gardienne de la constitution et de l’ordre constitutionnel. Pour Monsieur  Jean Pierre Waboe, il est important d’établir une dynamique nouvelle et une collaboration plus étroite entre la Cour constitutionnelle, l’exécutif et le législatif.

Selon lui, c’est le déficit de collaboration entre les institutions de la République qui est souvent à l’origine de certains problèmes. Car, précise-t-il, la démocratie Centrafricaine est  une jeune démocratie qui a besoin de l’apport des uns et des autres pour se consolider.

 

RCA : Jean Pierre Waboe installé président de la Cour constitutionnelle

Suite au limogeage de Danielle Darlan, le vice-président de la Cour constitutionnelle Jean Pierre Waboe prend les rênes de l’institution judiciaire. Il a été installé ce jeudi 27 octobre 2022.

Jean Pierre Waboe, vice-président de Cour constitutionnelle a été installé pour assurerer temporairement, la fonction de président de la Cour constitutionnelle en remplacement de Danielle Darlan limogée par le décret présidentiel.

La passation de service s’est déroulée au siège de la Cour Constitutionnelle centrafricaine.

Les remplaçants de ces magistrats limogés par le président Faustin Archange Touadéra seront connues dans les prochains jours, apprend-on. Il est donc clair que Danielle Darlan et son collègue sont définitivement admis à la retraite.

RCA : le président Touadéra écarte la présidente de la Cour constitutionnelle

RCA : Pour le MDSP, Ouattara apparait désincarné de la fonction de Chef de l’Etat

Le parti politique, Marche pour la démocratie et le salut du peuple (MDSP) critique la volonté du président Faustin Archange Touadéra de briguer un troisième mandat par tous les moyens.

Le parti s’est exprimé suite au limogeage du la présidente de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan le 25 octobre 2022. C’est ainsi que le président du MDSP, Dr Dominique Désiré Erenon déclare : « Complètement aveuglé par l’obtention d’un troisième mandat présidentiel doublé d’une présidence à vie, le Président Faustin Archange Touadéra  est devenu méconnaissable au sommet de l’Etat. »

Pour lui, le président Ouattara apparait aujourd’hui désincarné de la fonction de Chef de l’Etat et transformé en Chef d’une guérilla, au cœur de l’Etat et contre l’Etat, plongeant ainsi le pays dans un piteux état tant au plan institutionnel que politique, économique et social. « Plus rien ne l’arrête dans sa quête effrénée du troisième mandat doublé de présidence à vie. »

La MDSP accuse le numéro 1 de la RCA d’avoir violé la Constitution en écourtant le mandat de la présidente de la Cour constitutionnelle Danièle Darlan et du Magistrat Trinité Bango Sangafio.

 

Au regard de tout cela, la MDSP :

  • Constate que le Président Faustin Archange TOUADERA est dans une logique de personnalisation et de confiscation du pouvoir ;
  • Constate que notre démocratie est sur le point d’être remplacée par une « démocrature » c’est-à-dire une dictature qui donne l’apparence d’une démocratie ;
  • Appelle tous les compatriotes à la désobéissance civile face au Président TOUDERA qui a perdu toute légitimité, base de la démocratie, de la confiance et de l’obéissance du peuple ;
  • Appelle la communauté internationale au secours du peuple centrafricain pour la sauvegarde de la démocratie, de l’Etat de droit et de la préservation de la paix sociale qui sont sérieusement menacés.

RCA : le président Touadéra écarte la présidente de la Cour constitutionnelle

Par un décret à effet immédiat du mardi 25 octobre 2022, la présidente de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan a été limogée pour « empêchement définitif ».

La présidente de la Cour suprême paye le prix fort de son bras de fer contre le Faustin Archange Touadéra. « Sont (…) rapportées les dispositions du décret du 10 avril 2017 entérinant l’élection des membres du bureau de la Cour constitutionnelle, en ce qui concerne exclusivement Madame Danièle Darlan, pour empêchement définitif » c’est ainsi que la décision a été lue dans les médias à capitaux publics.

Celle qui a annulé en septembre dernier, le décret présidentiel créant un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution, sur une saisine de l’opposition qui accuse le président Touadera de vouloir modifier le texte pour pouvoir briguer un 3ème mandat a été limogée. Elle s’était opposée à la décision en déclarant que : « Le décret est inconstitutionnel et invalidé ».

Offusqué le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), déclare que Faustin Archange Touadéra « vient d’opérer ce jour un coup d’Etat constitutionnel en violant la sacro-sainte règle constitutionnelle de l’inamovibilité des juges de la Cour.»

Plusieurs leaders de l’opposition sont également montés au chéneau pour dénoncer le limogeage de la présidente de la Cour suprême.

 

RCA : le Premier ministre accorde une audience au commandant des forces de l’EUTM

Le Premier ministre Felix MOLOUA a reçu le 24 Octobre 2022 le nouveau commandant des forces de l’EUTM RCA le général de brigade Lino Goncaves.

Nouvellement nommé commandant de la force de l’EUTM RCA, le général d’origine portugaise est venu présenter ses civilités au chef du gouvernement après l’avoir fait au chef suprême des forces armées centrafricaines, le président de la république, Pr Faustin Archange Touadera.

A sa sortie d’audience, le Général Goncaves a exprimé sa satisfaction d’avoir pu rendre cette visite de courtoisie au Premier ministre avant d’évoquer l’amélioration de la situation sécuritaire en Centrafrique qu’il souhaite voir se poursuivre. Et c’est d’ailleurs ce pour lequel il est en Centrafrique.

Il convient de rappeler que l’Union européenne qui a institué l’EUTM RCA est un des partenaires techniques et financiers de premier rang en Centrafrique et a même annoncé récemment le financement de certains projets montés par le gouvernement. La relation entre la RCA est cette organisation internationale est au beau fixe.

RCA : cinq pécheurs enlevés à Birao dans l’Extrême-nord

Les ravisseurs qui seraient des soudanais réclament une rançon en compensation de leur frère qui aurait été tué par des éléments de l’autodéfense de la localité.

Le 20 octobre 2022, cinq personnes ont été enlevées à Amdafock, près de 70 km de Birao dans l’Extrême-nord de la RCA. Les victimes ont été prises en pleine activité de pêche. Tous sont originaire de d’Amdafock.

D’après la gendarmerie, les ravisseurs sont des Arabes Missiria soudanais. Ils auraient posé cet acte en réplique au meurtre de l’un des leurs impliqué dans une affaire de vol de moto. L’on apprend que ce dernier a été tué par les équipes constituées en autodéfense pour protéger la localité. L’un des complices du présumé voleur de moto a d’ailleurs été arrêté.

Les éléments de force de l’ordre font savoir que les kidnappeurs revendiquent de l’argent en guise de compensation de leur frère tué le week-end dernier.

RCA : la résurgence des groupes armés freine l’assistance humanitaire dans le Nord-Ouest

L’activité des groupes armés  et l’utilisation des engins explosifs dans les zones frontalières au Nord-Ouest du pays rendent difficile l’accès aux populations dans un besoin d’assistance, regrette la Minusca.

La Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, a présenté, le 19 octobre 2022 au Conseil de Sécurité de l’Onu, le rapport du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine. Une opportunité pour elle de proposer une analyse critique des progrès enregistrés dans la mise en œuvre du mandat de la MINUSCA, quatre mois après son dernier examen, devant le Conseil de sécurité, de la situation en République centrafricaine.

« Sur le plan sécuritaire, l’appui de la MINUSCA s’est avéré décisif. Tout en prenant l’exacte mesure des menaces et des risques et toujours adossée à son concept d’opérations sans préjudice de la responsabilité principale du Gouvernement », a déclaré la Représentante spéciale qui note parallèlement le regain d’activités des groupes armés ; une menace pour la protection des civiles et l’accès à l’aide humanitaire. Une situation qui s’aggrave avec l’utilisation d’engins explosifs.

« La résurgence de l’activité des groupes armés et l’utilisation des engins explosifs dans les zones frontalières au Nord-Ouest du pays rendent difficile voire impossible crucial et urgent d’assistance humanitaire », a-t-elle déclaré.

Source : Minusca

RCA : Touadéra préconise la tolérance zéro pour les auteurs d’agressions sexuelles

Le président Faustin Archange Touadéra a réitéré le 19 octobre 2022, sa volonté de protéger les victimes des violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits, souvent contraintes au silence.

Le coup d’envoi des activités du Comité stratégique de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits a été donné par Faustin Archange Touadéra. Dans son discours, il a répété que : «c’est l’impunité zéro pour les auteurs, coauteurs et complices des violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits. » Il entend à travers ce message redonner de l’espoir aux victimes.

Le numéro du pays regrette que les victimes des violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits, soient souvent contraintes au silence par leurs bourreaux.  « Je tiens à ce que la justice leur soit rendue et cette justice ne doit pas s’arrêter à la condamnation des auteurs de ces crimes odieux, mais aussi et surtout à la réparation des victimes. » Cette prescription de Faustin Archange Touadéra se rattache au thème des activités du Comité stratégique de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits.

Le thème est : «Une approche innovante centrée sur les survivants: vers la réparation des survivants de violences sexuelles liées aux conflits en République Centrafricaine. »

Pour mettre terme à cette violence il est prévu :

– la création de services de soutien spécialisés pour apporter une assistance médicale, mais aussi un accompagnement psychologique et juridique aux victimes et à leurs enfants ;

– la création d’un nombre suffisant de centres d’hébergement ainsi qu’un numéro d’aide d’urgence gratuit et disponible 24h/24, 7 jours sur 7.

Le troisième P désigne la poursuite de toutes les formes de violence: les violences physiques et psychologiques, les violences sexuelles (y compris le viol), le harcèlement, les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, l’avortement forcé et la stérilisation forcée.

RCA : une mission du FMI annoncé pour encadrer la Loi sur la Crypto monnaie

Les discussions sur l’application de la cryptomonnaie ‘’ Sangocoin’’ en RCA se poursuivent. Une mission du Fonds internationale est attendue à Bangui à l’effet.

Le ministre directeur de cabinet Ernest Mada a présidé le 17 octobre 2022 une réunion relative au suivi des recommandations du Premier ministre. Au cours de cette assise, il a fait savoir qu’une une mission du Fonds monétaire international sera à Bangui dans un proche avenir pour : « l’encadrement de la Loi sur la Crypto monnaie ».

La loi donnant cours légal à la cryptomonnaie a été adoptée en RCA le 27 avril 2022. Le président Faustion Archange Touadéra avait précisé que cette monnaie est désormais légale dans toute la Centrafrique au même titre que le Francs CFA. Le numéro 1 de la RCA a également indiqué que le Bitcoin, a un pouvoir d’émission illimité dans toute sa transaction et à tout titre, effectuées par les personnes physiques ou morales, publiques ou privées.

La RCA est devenu avec la proclamation de cette loi : «le premier pays d’Afrique à adopter le bitcoin comme monnaie de référence

La nouvelle monnaie, le « Sangocoin » aux forceps malgré les dissuasions de la Beac et de la Cobac qui, de l’avis de Faustin Archange Touadéra, devrait permettre à son pays d’impulser une nouvelle phase de son développement.

L’autre annonce est, la signature des accords de convention et de financement des projets en RCA.

RCA : l’armée centrafricaine remercie les instructeurs russes pour l’assistance médicale

Les Forces armées centrafricaines (FACA) ont adressé un courrier au chef de la communauté des officiers pour la sécurité internationale (COSI) pour le soutien apporté au cours d’une explosion de mines.

En date du 04 octobre 2022, proche de la ville de Koui De Gaulle dans la préfecture de l’Ouham-Péndé au Nord de Bouar en République Centrafricaine, une voiture Pick-up du contingent Bangladais de la MINUSCA a explosé, suite à son passage sur une mine anti-char faisant des victimes. Les instructeurs russes se sont déployés pour apporter une assistance médicale aux victimes. D’où les remerciements du chef d’état-major des Forces armées centrafricaines, Zéphirin Mamadou.

«Vous êtes intervenu pour prêter secours à ces personnels de la MINUSCA en difficulté en leur apportant des soins d’urgence et en leur administrant une thérapie antichoc afin d’arrêter l’hémorragie et stabiliser l’état d’un blessé avant l’arrivée du soutien en évacuation sanitaire de la MINUSCA», peut-on lire dans le courrier.

«Suite à ce geste, l’état-major des armées vous exprime sa gratitude pour l’assistance rapide à travers le soutien médical au personnel de la MINUSCA sinistré. » Poursuit la note Zéphirin Mamadou reconnait par ailleurs le professionnalisme que témoignent le renfort russe auprès de la population et les acteurs engagés dans la recherche de la paix en RCA.

RCA : Echanges entre le ministre de l’Energie et le représentant de la BAD

Le représentant de la Banque Africaine de développement (BAD), Mamady Souare  a été reçu le 11 octobre 2022 par le Ministre en charge de l’énergie et des ressources hydrauliques.

Les questions de financement des projets du secteur de l’énergie en République Centrafricaine ont été évoquées entre le membre du gouvernement Bertrand Arthur Piri et le représentant de l’institution financière Africaine.

Les deux parties ont échangé sur la situation du comité sectoriel de l’énergie et les questions de partenariat entre le gouvernement Centrafricain et la BAD.

Après les travaux de dédouanement de l’usine électronique de Bouali 2, il faut envisager d’autres projets à financer, a indiqué Mamady Souare en soulignant que l’électricité reste un véritable défi à relever pour le développement du continent africain et de la République Centrafricaine en particulier.

RCA : la Corée du Sud remet des moyens roulants à l’ISDR

Le Consul honoraire de la RCA en Corée du sud a fait un don des moyens roulants à l’institut supérieur du développement rural (Isdr) à l’association wali Ouali Mo Londo I Mai et des médicaments aux militaires du GSPR.

Ces matériels et kits sanitaires ont été remis le 10 octobre 2022 par le président, Faustin Archange Touadera. Pour le Recteur de l’Université de Bangui Pr Gérard Grezenguet ce don, constitué de deux véhicules et des machines agricoles destiné à l’ISDR tombe à point nommé car, il constituera un moyen de mobilité des enseignants et des étudiants de cette institution chargée de former des cadres dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et des Eaux et Forêts. Il a rappelé que ce don s’ajoute à celui déjà fait par le Président Faustin Archange Touadera qui était constitué des lits et des groupes électrogènes pour améliorer les conditions d’études à L’ISDR.

Pour le capitaine médecin Notouloum, responsable de l’infirmerie du Camp de Roux, cette dotation en médicaments permettra aux du GSPR et au personnel civil de la Présidence de la République, de bénéficier des soins adéquats.

Nommé Consul Honoraire de la RCA auprès de la République de la Corée du Sud avec résidence à Daegu, l’industriel Sea Jung Hoa promet d’être l’artisan principal du renforcement de la coopération bilatérale entre ses deux pays.

RCA : Gerad Ouilikon Zounguere prend fonction au ministère du Développement de l’Energie

Le contrôleur principal des finances, Gerad Ouilikon Zounguere nommé  directeur de Cabinet du ministre du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a pris fonction.

La passation de service au ministère en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, s’est tenue ce mardi 4 octobre 2022. Nommé par décret N°22.398 du 30 Septembre 2022, c’est ce jour que le nouveau directeur de Cabinet au ministère du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques a été officiellement installé dans ses fonctions.

Il s’agit du Contrôleur Principal des Finances Gerad Ouilikon Zounguere qui succède à Alain Fidele Kolongato Gbadou.

La  passation de service a été supervisée par l’Inspecteur d’État Rufin Théophile.

 

Innovation de Santiago du Chili à Bangui. Un Start-up visa pour l’Afrique qui investit ?

Dans le champ des « borders studies », le Chili a été le premier pays du monde à lancer en 2010 un programme Startup Chile, offrant un visa d’un an, six mois d’accompagnement et une bourse de 40 000 dollars pour attirer les talents étrangers.

En prenant en compte la nouvelle vague de visas nomades numériques qui fleurissent partout en Europe, la Centrafrique peut-elle s’inspirer tant des dispositifs européens que sud-américains pour devenir l’étoile et la clé du « Invest in Africa » ?

 

De la Croatie à la Grèce en passant par l’Estonie et l’Islande, les pays d’Europe cherchent à tirer le meilleur parti de l’intérêt croissant pour le mode de vie des nomades numériques en offrant des visas spéciaux pour les travailleurs à distance. Cependant, tous les visas de nomades numériques ne sont pas égaux, certains obligeant à parcourir beaucoup de paperasse.

 

Les pays d’Europe prennent conscience des avantages – notamment de l’argent – que les nomades numériques peuvent apporter à la fois aux villes et aux villages peu peuplés, et conçoivent des moyens de faciliter leur installation.

 

Qu’est-ce qu’un visa nomade numérique ? « Digital nomad visa » (en anglais) est un terme assez vague, mais il fait généralement référence à un permis de séjour temporaire qui permet aux étrangers de rester dans un pays entre six mois et deux ans.

 

Pour les travailleurs à distance hors de l’Union européenne, ils peuvent offrir un moyen idéal de s’installer sur le continent sans être liés par des visas touristiques restrictifs. Mais tous les visas nomades numériques ne sont pas créés de la même manière.

 

En Islande, par exemple, les candidats au programme doivent prouver qu’ils gagnent au moins 7 100 € par mois, tandis que le visa portugais demande aux personnes de rester dans le pays pendant au moins 16 mois au cours des deux premières années suivant l’approbation du programme.

 

Le visa de nomade numérique espagnol est en préparation depuis un certain temps, il semblerait que le gouvernement aura la législation d’ici la fin de l’année. On ne sait toujours pas exactement quelles règles entoureront le visa, mais on pense qu’il permettra aux nomades de vivre dans le pays pendant six à douze mois, avec la possibilité d’une prolongation.

 

Le visa D7 du Portugal est l’un des permis de séjour nomades numériques les plus anciens, ayant été lancé en 2007. Les candidats doivent gagner 9 870 € par an et avoir un numéro fiscal portugais et un compte bancaire. Le hic est que les candidats doivent pouvoir rester dans le pays pendant 16 mois pendant les deux premières années de leur séjour. Le processus de demande est assez long et les personnes doivent avoir une assurance maladie et une preuve d’adresse portugaise.

 

Des lourdeurs administratives et bureaucratiques sont fortes en Afrique centrale pour l’obtention d’un visa en amont d’un voyage. Le coût du visa peut être largement dissuasif. Un visa de 15 jours Express pour la République du Congo coûte 110 €. Un visa touristique de 30 jours en République du Cameroun coûte 125 €. Le Rwanda semble avoir pris conscience de ces freins à la mobilité.

 

Depuis le 8 mars 2020, les ressortissants des pays membres de l’Union Africaine, de l’Organisation internationale de la Francophonie et du Commonwealth sont exemptés des frais de visa pour les visas touristiques (entrée simple) pour le Rwanda. Ces ressortissants peuvent obtenir à leur arrivée au Rwanda un visa touristique gratuit d’une validité maximale de 30 jours (entrée simple). Par ailleurs, il existe un visa touristique valable qui couvre à la fois : le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda.

 

L’ensemble de ces scénarios illustrent la grande diversité des stratégies que peuvent choisir de mettre en œuvre les Etats pour renforcer leur attractivité et attirer de nouveaux talents, prescripteurs, visiteurs. Ils constituent sans nul doute des ambassadeurs indirects. Et participent à un renouvellement du champ des « borders studies ».

 

La Centrafrique pourrait imaginer un Start-up visa, à travers une procédure simplifiée pour les investisseurs, fondateurs et collaborateurs de start-up qui veulent s’installer à Bangui et se positionner au cœur de l’Afrique qui innove et transforme ses frontières.