Début de la campagne de vaccination contre le mpox à kinshasa

La campagne de vaccination contre le Mpox (variole du singe) a officiellement démarré ce vendredi au sein du bataillon spécial Task Force à Kinshasa, dans la zone de santé Kokolo. Cette initiative vise à endiguer la propagation de cette maladie infectieuse dans la capitale de la République démocratique du Congo.

Parmi les 530 personnes déjà vaccinées figurent le capitaine Lévis Amisi, médecin chef de la zone de santé Kokolo, ainsi que plusieurs contacts identifiés des cas déclarés dans la région. Cette campagne marque une étape cruciale dans la lutte contre le Mpox, avec l’objectif de protéger les populations les plus exposées et de réduire les risques de contamination.

La RDC et l’OMS s’engagent pour l’élimination du cancer en RDC

La République démocratique du Congo (RDC) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont conclu une nouvelle stratégie de coopération pour la période 2024-2029. Cette initiative a été signée jeudi à Kinshasa lors d’une cérémonie présidée par le ministre congolais de la Santé, Dr Roger Samuel Kamba. Ce partenariat vise à améliorer la qualité de vie en RDC, notamment par des investissements et le renforcement des capacités institutionnelles.

« Avec l’OMS, nous renforçons nos efforts pour garantir une couverture santé universelle et améliorer notre système de santé », a déclaré le Dr Kamba. Cette stratégie aborde aussi la prévention des infections et la résistance aux antimicrobiens.

Objectif : éliminer le cancer du col de l’utérus d’ici 2030

La lutte contre le cancer du col de l’utérus est au cœur de cette nouvelle stratégie. Lors du Forum national pour l’élimination de ce cancer, tenu à Kinshasa du 14 au 16 novembre, le Dr Bienvenu Lebwaze, directeur du Centre national de lutte contre le cancer (CNLC), a souligné l’importance de cet engagement. Selon lui, le cancer du col, bien que mortel, reste évitable avec des actions ciblées.

« En unissant nos efforts, nous pouvons atteindre l’objectif de l’OMS : limiter les nouveaux cas de cancer à quatre pour mille d’ici 2030 », a déclaré le Dr Lebwaze. Le ministre a aussi exprimé sa conviction que des stratégies adaptées et innovantes permettront de relever ce défi.

Encourager la vaccination et la prévention

La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a insisté sur l’importance des vaccins contre le cancer du col. Elle a cité des exemples comme le Cameroun et Sao-Tomé-et-Principe, où la vaccination a réduit l’incidence de cette maladie. Elle a encouragé la population congolaise à faire confiance aux vaccins, malgré certaines réticences, notamment en ce qui concerne leur administration aux jeunes filles.

Dr Moeti a affirmé que le vaccin joue un rôle clé pour protéger les futures générations. En réduisant le risque de cancer du col, il contribue également à alléger la charge sur le système de santé.

Ce partenariat entre la RDC et l’OMS marque une étape décisive dans le renforcement de la santé publique en RDC. Grâce à cette coopération, le pays se dote des moyens pour lutter efficacement contre les maladies et pour améliorer l’accès aux soins pour tous.

La RDC se mobilisation pour éradiquer le mpox

Lors d’un briefing spécial du mercredi 13 novembre , le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba, accompagné du ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a présenté les avancées de la riposte contre le Mpox (variole du singe) en République démocratique du Congo. Ce virus, bien connu dans le pays depuis les années 1970, a récemment entraîné plus de 1 100 décès, principalement dans des zones forestières où la transmission entre l’homme et l’animal reste élevée.

Face à cette situation préoccupante, le ministre Kamba a détaillé une approche multi sectorielle intégrant la surveillance, les analyses en laboratoire, les soins, la prévention des infections et la communication. « Notre Institut national de santé publique dirige cette riposte avec le soutien de partenaires », a-t-il souligné, mettant en avant les nouvelles dynamiques de transmission observées, y compris la contamination sexuelle, qui a contribué à l’augmentation des cas.

La campagne de vaccination progresse également avec plus de 51 000 personnes ayant reçu leur première dose. « Nous débutons la deuxième phase, visant à offrir à tous une protection complète par la deuxième injection », a précisé le ministre Kamba. Cette mobilisation souligne l’engagement des autorités congolaises à contenir cette crise sanitaire et à protéger les communautés vulnérables.

Octobre Rose : La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka en Marche pour le Dépistage Précoce du Cancer du Sein

28 octobre 2024 | En cette campagne d’Octobre Rose, la Première Ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a participé à une marche de santé organisée par le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance Sociale. L’objectif : sensibiliser la population au dépistage précoce du cancer du sein, dans le cadre d’une lutte accrue contre cette maladie. La marche a débuté à la Primature et s’est terminée à la place Royale, en passant par la clinique Ngaliema, symbole d’engagement dans la prise en charge des cancers.

Dans son allocution, la Première Ministre a réaffirmé l’importance de cette initiative pour renforcer l’accès aux soins en RDC. « Cette marche illustre la volonté du Chef de l’État de faire de la santé une priorité nationale. L’objectif est de parvenir à une couverture santé universelle et d’assurer des soins gratuits aux Congolais, » a-t-elle déclaré.

Durant l’événement, Judith Suminwa Tuluka a également visité la clinique Ngaliema et échangé avec le Dr Roger Kongo, directeur de l’établissement, qui a révélé que depuis octobre 2023, la clinique avait pris en charge 456 patients atteints de cancer, avec une majorité de cas de cancer du sein. La Première Ministre a encouragé tous les Congolais, hommes et femmes, à effectuer régulièrement des dépistages pour une prise en charge précoce.

Le Ministre de la Santé, présent lors de cette marche, a salué l’engagement de la Première Ministre, affirmant que « cet événement symbolise la détermination du Gouvernement à sensibiliser et accompagner les malades. » Il a également annoncé l’ouverture prochaine de nouveaux centres de traitement du cancer dans plusieurs provinces.

À travers cette initiative, le Gouvernement Suminwa, dans le cadre de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028), réaffirme son ambition de garantir l’accès aux services sociaux essentiels, notamment en matière de santé, pour bâtir une nation plus solidaire et résiliente.

L’hôpital Renaissance, nouveau centre névralgique des urgences à Kinshasa : une avancée pour la santé publique

Le Centre hospitalier universitaire Renaissance (anciennement connu sous le nom de Mama Yemo) a été désigné comme la pierre angulaire pour la gestion des urgences à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. L’annonce a été faite mercredi par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Dr Samuel Roger Kamba, lors d’une double cérémonie dédiée à la remise d’équipements au centre de simulation et de médicaments contre le #Mpox.

« L’hôpital Renaissance va devenir le centre névralgique pour résoudre les problèmes d’urgence à Kinshasa, tout en améliorant la qualité des services de son personnel interne. Nous allons bâtir, à partir de ce centre, le meilleur système de gestion des urgences de la ville », a déclaré le ministre Kamba.

Cette désignation marque une étape décisive pour le système de santé congolais, qui cherche à renforcer ses capacités d’intervention en situation d’urgence. Avec des équipements médicaux modernisés et un personnel mieux formé, le centre hospitalier Renaissance est appelé à devenir un modèle dans la prise en charge rapide et efficace des patients en situation critique.

La cérémonie a également été l’occasion pour le ministre de saluer les efforts déployés pour améliorer la réponse aux épidémies, notamment la gestion des médicaments contre le #Mpox, une maladie qui continue de menacer la santé publique. Le Dr Kamba a exprimé sa satisfaction quant à l’évolution des infrastructures médicales, tout en affirmant que l’amélioration continue des conditions de travail et des soins restera une priorité pour les autorités sanitaires du pays.

En positionnant l’hôpital Renaissance comme le « poumon » du système d’urgence de Kinshasa, le gouvernement congolais entend répondre de manière plus efficace aux besoins croissants de la population en matière de santé, tout en œuvrant pour un avenir où la qualité des soins d’urgence sera accessible à tous.

Les États-Unis Livrent 50 000 Doses de Vaccin Contre le Mpox à la RDC

Ce mardi 10 septembre, un don important de 50 000 doses de vaccin contre la variole du singe (mpox) est arrivé à Kinshasa, en République démocratique du Congo, en provenance des États-Unis. L’annonce a été faite par l’ambassadrice américaine en RDC, Lucy Tamlyn, sur son compte X, confirmant la réception de cette contribution pour renforcer la lutte contre l’épidémie de mpox qui sévit dans le pays.

« Je suis heureuse d’annoncer que le don de 50 000 vaccins contre la variole du singe (mpox) en provenance des États-Unis est arrivé aujourd’hui en République démocratique du Congo », a déclaré l’ambassadrice. Elle a souligné que ces vaccins sont essentiels pour freiner la propagation du virus et protéger les populations à risque.

Ce don s’inscrit dans un partenariat sanitaire de longue date entre les États-Unis et la RDC, qui a vu une coopération fructueuse dans la lutte contre des maladies telles que la malaria, la tuberculose, le VIH et l’ebola. Lucy Tamlyn a rappelé que les États-Unis ont mobilisé des millions de dollars supplémentaires depuis le début de l’année 2024 pour soutenir la RDC dans la gestion des ressources de laboratoire, renforcer le personnel de santé sur le terrain, et élaborer des plans pour la distribution efficace des vaccins.

Le soutien continu des États-Unis témoigne de leur engagement à protéger la santé des populations congolaises et à collaborer avec des partenaires internationaux pour éradiquer l’épidémie actuelle.

Félix Tshisekedi et le Dr Tedros Adhanom : L’OMS Renforce son Soutien à la RDC

Le jeudi 29 août 2024, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a accueilli à la Cité de l’Union Africaine le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr. Tedros Adhanom. Cette rencontre, qui fait suite au retour de Dr. Tedros de Brazzaville après l’élection du nouveau Directeur Afrique de l’OMS, a été marquée par la présentation des civilités au Chef de l’État congolais.

Accompagné du ministre de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Roger Kamba, le Dr. Tedros Adhanom a exprimé son soutien aux efforts de la RDC face aux défis sanitaires actuels. Il a assuré le Président Tshisekedi de l’engagement des organisations internationales pour accompagner le pays dans la gestion des urgences sanitaires.

L’un des points clés abordés lors de cette rencontre a été l’arrivée imminente des vaccins contre la Mpox en RDC. Le Dr. Tedros a souligné son intention d’accélérer le processus de livraison pour garantir que ces vaccins soient disponibles le plus rapidement possible. Il a également salué l’engagement personnel du Président Tshisekedi, qui a mobilisé 10 millions de dollars pour combattre cette épidémie avec plus de vigueur.

Le Directeur général de l’OMS a conclu en insistant sur l’importance de parvenir à un traité mondial des pandémies d’ici la fin de l’année 2024, affirmant que des progrès significatifs sont en cours pour arrêter la propagation de la Mpox, du Covid, et d’autres pandémies.

Kinshasa : Le Vice-Premier Ministre Guylain Nyembo souligne l’importance du recensement lors de la Journée Mondiale de la Population

Le 28 août 2024, la République Démocratique du Congo a célébré la Journée Mondiale de la Population sous le thème « Exploiter le pouvoir des données inclusives pour un avenir résilient et équitable pour tous ». L’événement, organisé par l’UNFPA RDC au Fleuve-Congo Hôtel à Kinshasa, a réuni plusieurs acteurs clés, dont le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination des Activités du Gouvernement, Guylain Nyembo.

Dans son discours, Guylain Nyembo a mis en avant l’urgence d’organiser le deuxième recensement général de la population en RDC. Il a rappelé que cette initiative est une priorité absolue pour le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui considère ce recensement comme une nécessité impérieuse. Ce processus permettra aux autorités de mieux comprendre les réalités socio-démographiques et socio-économiques du pays, essentielles pour élaborer des politiques de développement efficaces et inclusives.

La cérémonie a également vu la participation de la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Aziza Munana, ainsi que des représentants de diverses organisations internationales, soulignant l’importance de la coopération pour un développement durable.

Mbuji-Mayi : L’Hôpital Général de Référence de la Muya reçoit un premier lot d’équipements pour ses nouvelles infrastructures

L’Hôpital Général de Référence (HGR) de la Muya, situé à Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï Oriental, a réceptionné un premier lot d’équipements médicaux pour ses nouvelles infrastructures modernes, selon des informations obtenues ce lundi par  de source sanitaire. Cette livraison marque une étape importante dans la modernisation de l’établissement, visant à améliorer la qualité des soins offerts aux patients.

Le docteur Edou Kayembe, médecin directeur de l’HGR de la Muya, a exprimé sa satisfaction en ces termes : « C’est vraiment un sentiment de joie quand je vois déjà le premier lot de matériels de l’hôpital qu’on vient de déposer ici. Il contient principalement des lits pour les malades, des tables de consultation pour les différents cabinets de consultation des médecins, des tables opératoires pour le service de gynéco-obstétrique et pour la maternité. »

Ces nouveaux équipements, comprenant des lits pour les patients, des tables de consultation et des tables opératoires, permettront d’optimiser les services de gynécologie-obstétrique et de maternité, répondant ainsi aux besoins croissants de la population locale en matière de soins de santé.

L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large de réhabilitation et d’équipement des structures de santé dans cette région du centre de la République Démocratique du Congo, renforçant ainsi la capacité de l’hôpital à fournir des soins de qualité.

Riposte contre la Mpox : Félix Tshisekedi débloque 10 millions USD

Le 22 août 2024, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a annoncé le déblocage de 10 millions de dollars pour renforcer la lutte contre le virus Mpox. Lors d’une rencontre avec le Dr Jean Kaseya, Directeur de l’Africa CDC, le Chef de l’État a souligné l’importance de cette contribution dans le cadre de la riposte nationale.

Le Dr Kaseya a également confirmé l’arrivée prochaine des vaccins en RDC, destinés aux personnes atteintes, à leurs contacts, ainsi qu’aux personnes à risque. De son côté, le ministre de la Santé, Dr Roger Kamba, a mis en avant un plan de contingence national géré par l’Institut National de Santé Publique via le CROUSP, autour duquel le gouvernement collabore avec ses partenaires.

Variole du Singe : La RDC débloque jusqu’à 10 millions de dollars pour lutter contre l’épidémie de Mpox

Le gouvernement congolais a annoncé ce mardi le déblocage d’un fonds d’urgence, estimé entre 6 et 10 millions de dollars américains, pour soutenir la prise en charge immédiate de l’épidémie de Mpox (variole du singe) qui sévit dans le pays.

« Face à la recrudescence de l’épidémie de Mpox en RDC, le gouvernement a pris des mesures urgentes pour répondre à la situation », a déclaré le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde. Il a précisé que ces fonds seront utilisés pour des actions immédiates de riposte sanitaire, renforçant ainsi les capacités des infrastructures locales.

Cette décision fait partie d’un plan plus global visant à mobiliser 49 millions de dollars pour une riposte complète. Ce budget couvre le déploiement des opérations de terrain, la prise en charge des patients, la surveillance épidémiologique, et les activités de laboratoire. Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, Roger Kamba, a toutefois précisé que ce montant n’inclut pas le coût des vaccins.

Lors d’une conférence de presse à Kinshasa, Roger Kamba a insisté sur l’importance de la vaccination dans cette lutte. Il a rappelé que le virus Mpox, bien que moins mortel que la variole humaine éradiquée, représente un danger particulier pour les jeunes générations non vaccinées. La RDC prévoit de vacciner 2,5 millions de personnes, nécessitant 3,5 millions de doses. Le ministre a souligné le besoin urgent de soutien international, évoquant le coût élevé des vaccins.

En collaboration avec des partenaires tels que la Banque mondiale et l’OMS, le gouvernement prépare une vaste campagne de vaccination dans les provinces les plus touchées. Cette initiative vise à contenir la propagation du virus, alors que l’épidémie continue de se développer, provoquant des décès et exerçant une pression croissante sur le système de santé du pays.

Le Gouvernement Suminwa intensifie la riposte contre le Monkeypox avant la rentrée scolaire

Le 20 août 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a réuni le Ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, et Jean Kaseya, Directeur Général d’Africa CDC, pour une séance de travail cruciale visant à renforcer la riposte nationale contre le Monkeypox. Alors que la rentrée scolaire approche, le Gouvernement prend des mesures préventives pour protéger la population face à cette menace internationale.

Au cœur de cette stratégie, la sensibilisation dans les écoles et le déploiement de campagnes de vaccination sont des priorités. Avec 548 décès déjà recensés, l’urgence est palpable. Le Gouvernement intensifie les efforts pour améliorer la prise en charge des malades et renforcer la surveillance épidémiologique à travers le pays.

L’arrivée imminente de vaccins, rendue possible grâce au soutien d’Africa CDC et de l’Union européenne, souligne l’engagement résolu du Gouvernement à combattre cette crise sanitaire. La mobilisation de toutes les forces vives du pays est essentielle pour enrayer la propagation du virus et protéger la population.

Variole du Singe : La RDC intensifie sa lutte avec la vaccination et des précautions sanitaires renforcées

Lors d’une conférence-débat organisée ce lundi à l’Hôtel du Gouvernement à Kinshasa, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Dr Roger Samuel Kamba, a dressé un point de situation sur l’épidémie de variole du singe (Mpox) en République démocratique du Congo (RDC). Le ministre a insisté sur l’importance de la vigilance et de la prévention pour endiguer la propagation de cette maladie.

S’exprimant lors de cet événement, Dr Kamba a fermement déconseillé à la population de consommer des animaux malades ou trouvés morts. « Les animaux morts d’eux-mêmes et ceux qui présentent des signes de maladies, il ne faut pas toucher », a-t-il averti, soulignant les risques de transmission du virus Mpox à l’homme.

Par ailleurs, le ministre a mis en avant la vaccination comme solution clé pour lutter contre cette épidémie. Il a précisé que les premières doses du vaccin, qui coûte très cher, seront réservées aux personnes à risque, notamment les travailleurs du sexe. « La vaccination est un moyen efficace de lutter contre ce virus », a-t-il affirmé, tout en annonçant que deux pays, le Japon et les États-Unis, ont promis de fournir des vaccins à la RDC. Il espère que ces vaccins arriveront dès la semaine prochaine.

Dr Kamba a également rappelé que la protection contre la variole du singe passe par le respect strict des mesures d’hygiène et l’évitement de la consommation de viande provenant d’animaux trouvés morts. Le gouvernement congolais reste mobilisé pour combattre cette maladie qui continue de sévir dans le pays.

Le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki inaugure le premier centre Médico-Légal de RDC à Bukavu

Mardi 23 juillet 2024, le Gouverneur du Sud-Kivu, Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, a inauguré le premier centre médico-légal en République Démocratique du Congo. Ce centre, installé dans les Cliniques Universitaires de l’Université Officielle de Bukavu (UOB), est un pionnier en RDC pour la thanatologie et l’autopsie. L’équipement a été fourni par le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), avec Bukavu choisi comme centre incubateur.

Le centre valorisera le travail des médecins légistes et soutiendra le processus de justice transitionnelle, surtout dans le volet judiciaire. « Nous devons garantir un système de justice fiable pour chaque Congolais », a affirmé le Gouverneur lors de l’inauguration.

Le Gouverneur a aussi évoqué les coûts élevés de conservation des corps, pouvant atteindre 70 dollars par jour. « Nous cherchons des solutions pour réduire ou éliminer ces frais, en partenariat avec les cliniques et les infrastructures médicales », a-t-il ajouté.

Patrice Vahard, Directeur du BCNUDH, a salué le partenariat avec le Sud-Kivu. Il a noté que le centre respecte les normes internationales et est capable de réaliser des radiographies des corps, une première en RDC.

Le Gouverneur Purusi Sadiki a aussi détaillé les mesures de son gouvernement pour protéger les droits des citoyens. Cela inclut la lutte contre la spoliation des domaines publics, la suspension de 147 entreprises minières illégales, et la lutte contre les prédateurs des deniers publics.

Avant l’inauguration, la délégation du BCNUDH a rencontré le Gouverneur pour discuter des droits humains et de la protection des populations, en ligne avec la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi. Le Professeur Purusi Sadiki a salué l’engagement du Président pour faire de la RDC un modèle de respect des droits humains en Afrique, suivant le slogan « Le Peuple d’abord ».

 

La RDC prend des mesures face à la résurgence des cas de Covid-19

Le directeur du Programme national de l’hygiène aux frontières (PNHF) a adressé une note d’information et d’orientation aux coordonnateurs provinciaux de l’Hygiène aux frontières et au secrétaire général à la Santé publique et Hygiène, annonçant la résurgence des cas de Covid-19. Certains pays africains et occidentaux ont déjà signalé des cas positifs de la pandémie. En réponse, les autorités congolaises prévoient de convoquer une réunion de crise pour déterminer les mesures à prendre.

Dans cette note, le directeur du PNHF rapporte une augmentation globale des cas de grippe et évoque deux signaux d’alarme. Le premier vient du Cameroun, où le ministre de la Santé publique a communiqué sur la résurgence des cas de Covid-19 dans certains pays occidentaux et africains. Le second est du Sénégal, avec près de 60% des cas positifs détectés chez les passagers en provenance d’Arabie Saoudite.

« La RDC, accueillant des voyageurs en provenance de nombreux pays occidentaux, asiatiques et africains, doit prendre au sérieux cette alerte », a-t-il souligné. En attendant les orientations de la réunion de crise, les services aux frontières sont appelés à renforcer les activités de surveillance aux points d’entrée (PoE), à la fois au départ et à l’arrivée.

Les mesures recommandées incluent la surveillance épidémiologique par le screening (observation visuelle, prise de température, remplissage de la fiche sanitaire et recherche des facteurs d’exposition), l’isolement temporaire, le dépistage secondaire, le pré-listage des contacts, le référencement pour prélèvement et prise en charge, la prévention et le contrôle de l’infection, ainsi que la communication sur le risque et l’engagement communautaire (CREC) dans les PoE et leur périmètre de 400 mètres.

Le directeur du PNHF recommande également un auto-isolement de 5 jours pour les personnes venant d’Arabie Saoudite sans symptômes et de 7 jours pour celles présentant des symptômes.

En RDC, le Covid-19 a été officiellement déclaré le 10 mars 2020. La pandémie a causé 1 376 décès parmi les 91 738 cas de contamination enregistrés.

Le Don de Sang : Un pilier essentiel pour la couverture santé universelle en RDC

À l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, célébrée le 14 juin chaque année, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyances sociales de la République démocratique du Congo (RDC), Dr Roger Samuel Kamba, a souligné l’importance cruciale du don de sang dans la mise en œuvre de la couverture santé universelle.

« Chers donneurs bénévoles de sang, votre geste est donc une contribution majeure dans la mise en œuvre efficace de la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, celle de la couverture santé universelle. Cette vision (…) nous impose tous à redoubler nos efforts pour collecter suffisamment de sang auprès de nos donneurs bénévoles, car nos mères ainsi que nos enfants, cibles privilégiées pour notre programme de gratuité des accouchements et des soins de nouveau-nés en sont les premiers consommateurs », a déclaré le ministre.

Le Dr Kamba a exprimé sa gratitude envers les donneurs bénévoles, soulignant que leur contribution est essentielle pour atteindre les objectifs de santé publique du pays. Le don de sang permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de soutenir les initiatives gouvernementales visant à offrir des soins gratuits et de qualité, en particulier pour les mères et les nouveau-nés.

Le ministre a encouragé la population à continuer à donner leur sang régulièrement, insistant sur le rôle vital que joue chaque donneur dans le renforcement du système de santé de la RDC et dans la réalisation de la couverture santé universelle.

Appel à cesser la brûlure des déchets plastiques pour prévenir les maladies pulmonaires

Lors d’un entretien en marge de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année, un appel a été lancé à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), pour cesser la brûlure des déchets plastiques en plein air afin de prévenir les maladies pulmonaires.

Le Dr Germain Kapour, médecin éco-épidémiologiste, a souligné les dangers de cette pratique courante. « Chaque matin sur presque toutes les avenues à Kinshasa, les gens brûlent les déchets plastiques. C’est une mauvaise pratique. Quand on brûle les plastiques en plein air, ceci dégage des gaz toxiques qui polluent l’environnement et peuvent provoquer des maladies pulmonaires voire le cancer à long terme. L’inhalation de fumée de plastique brûlé peut entraîner divers problèmes de santé, notamment des irritations des voies respiratoires, des maux de tête, des nausées, des vertiges et des troubles respiratoires », a-t-il expliqué.

En plus de l’appel à arrêter la brûlure des déchets plastiques, Dr Kapour a également plaidé pour l’adoption d’habitudes écologiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Il a encouragé la réduction de la consommation d’énergie, l’utilisation d’appareils économes en énergie, le recours au vélo, l’extinction des appareils électroniques après usage, et l’investissement dans des sources d’énergie renouvelable comme l’énergie solaire.

Parallèlement, la coordination provinciale de l’Environnement du Kwilu a exhorté la population de cette province de l’ouest de la RDC à lutter contre la dégradation des sols à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. M. Anicet Nitete, coordonnateur provincial intérimaire de l’Environnement du Kwilu, a déclaré : « La terre nourricière est notre source, notre seul foyer, notre responsabilité commune pour tous. Nous devons lutter contre la dégradation des sols et la sécheresse qui menacent la santé de la terre et notre avenir. » Il a appelé le gouvernement provincial à définir une politique de gestion des ressources naturelles, à adopter un mode de gestion participative avec l’implication de la communauté locale, à restaurer l’éducation environnementale à la base et à lutter contre le feu de brousse à travers la province.

Lancement du forum sur le financement et la couverture santé universelle en RDC

Le ministère de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, en partenariat avec le Conseil National de la Couverture Santé Universelle (CNCSU) en République Démocratique du Congo, a inauguré le Forum sur le Financement et la Couverture Santé Universelle le mardi 14 mai 2024 à Kinshasa. L’objectif principal de cet événement est de renforcer le partenariat afin de lutter contre la morbi-mortalité menaçant la population congolaise.

Sous le thème « Achat Stratégique des Soins de Santé Primaires en RDC », ce forum rassemble de nombreux acteurs nationaux et provinciaux pour des échanges sur quatre jours, du 14 au 17 mai 2024. Les discussions porteront sur divers sujets, notamment :

  • Les concepts clés du financement de la santé ;
  • Les défis de la mobilisation des ressources pour la santé ;
  • Les défis de la mobilisation du secteur informel ;
  • Les défis de la mise en commun des ressources ;
  • Comment progresser vers un achat plus stratégique ;
  • Comment protéger les ressources pour les soins de santé primaires.

Dans son discours, le coordinateur national du CNCSU, Polydor Mbungani, a souligné l’importance de l’accès aux soins de santé primaires prôné par le comité de pilotage du CNCSU. Il a expliqué : « Les soins de santé primaires font partie intégrante de la couverture santé universelle. Nous nous concentrons d’abord sur les investissements visant la population de base, avant de monter vers des infrastructures plus larges. »

Il a également ajouté : « Quant au financement global de la santé, il s’élève actuellement à environ 2 milliards de dollars pour la couverture santé universelle de manière générale. Nous visons à améliorer le financement de l’État lui-même pour dépasser ce cap, afin d’être plus efficace en matière de couverture santé universelle. »

Selon le Dr Sylvain Yuma Ramazani, Secrétaire Général au ministère de la Santé Publique, de l’Hygiène et de la Prévention, l’objectif ultime de ces échanges est de fournir des soins de qualité à la population. Il a déclaré : « Ce forum revêt une importance capitale car il aborde une question essentielle liée au financement de la santé dans le contexte de l’opérationnalisation maximale de la couverture santé universelle. »

Ces échanges réunissent de nombreux partenaires techniques et financiers, dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Banque Mondiale en RDC et le GFF. Pour rappel, le CNCSU, présidé par le Chef de l’État lui-même, vise à assurer l’accès de tous les Congolais aux soins de santé de base sans risquer de ruine financière.

Célébration de la journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en RDC

À l’esplanade du stade des martyrs à Kinshasa, en République démocratique du Congo, les préparatifs sont en cours pour la commémoration de la Journée Mondiale du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, placée sous le thème « Maintenir l’Humanité en Vie ».

L’événement a attiré des personnalités de haut rang, dont le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, représentant personnel du Chef de l’État à la cérémonie commémorative.

Dans son discours, Grégoire Mateso, président national de la Croix-Rouge de la République démocratique du Congo, a retracé l’histoire de l’organisation depuis sa création en 1888, soulignant son rôle crucial dans le pays. Il a également plaidé pour un soutien accru de l’État congolais, notamment en proposant l’érection d’un hôpital humanitaire à Kinshasa pour renforcer les opérations de la Croix-Rouge.

Julien Nkuyi, président de l’antenne de la Croix-Rouge de Kinshasa, a renforcé cet appel, soulignant l’importance d’un tel établissement pour améliorer la prise en charge des patients dans la capitale.

Mateso a également exprimé le souhait de voir la Croix-Rouge de la RDC bénéficier d’une loi protégeant son emblème et d’un engagement gouvernemental accru en termes de ressources pour remplir efficacement sa mission humanitaire dans le pays.

La commémoration de la Journée Mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en RDC s’est avérée être une occasion de réaffirmer l’engagement envers l’humanité et de plaider pour un soutien institutionnel accru pour les opérations humanitaires.

crise cardiaque : Gestes à connaître pour agir rapidement

Face à une crise cardiaque, agir rapidement peut faire toute la différence entre la vie et la mort. Savoir reconnaître les signes d’une crise cardiaque et connaître les gestes de premiers secours peut sauver des vies, que ce soit celle de la personne en détresse ou même la vôtre si vous êtes confronté à cette situation. Voici quelques étapes essentielles à connaître pour agir efficacement :

 Reconnaître les signes d’une crise cardiaque

Les symptômes d’une crise cardiaque peuvent varier d’une personne à l’autre, mais les signes les plus courants incluent une douleur ou une sensation de pression dans la poitrine qui peut s’étendre vers les bras, le cou, la mâchoire ou le dos. La personne peut également présenter des nausées, des vomissements, un essoufflement, une transpiration excessive et une sensation de malaise général.

 Appeler les secours d’urgence

Dès que vous suspectez une crise cardiaque, appelez immédiatement les services d’urgence ou faites quelqu’un d’autre le faire. Plus vite les secours arrivent, meilleures sont les chances de survie.

 Administrer de l’aspirine

Si la personne est consciente et capable d’avaler, donnez-lui de l’aspirine à mâcher ou à avaler, à moins qu’elle ne soit allergique ou qu’un professionnel de la santé ne vous l’ait déconseillé.

 Commencer la RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire)

Si la personne cesse de respirer ou perd connaissance, commencez immédiatement la RCP en effectuant des compressions thoraciques. Placez la paume de votre main au centre de la poitrine de la personne, sur le sternum, et appuyez fermement d’environ 5 à 6 centimètres à un rythme d’environ 100 à 120 compressions par minute. Alternez les compressions thoraciques avec des insufflations (bouche-à-bouche) si vous avez été formé à cette technique.

 Utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE)

Si un DAE est disponible, suivez les instructions pour l’utiliser. Ces appareils sont conçus pour administrer un choc électrique qui peut restaurer le rythme cardiaque normal en cas d’arrêt cardiaque.

Comment se sauver soi-même

Si vous ressentez des symptômes de crise cardiaque, comme une douleur thoracique, un essoufflement ou une sensation d’oppression, ne minimisez pas ces signes. Appelez immédiatement les secours d’urgence et arrêtez toute activité physique. Si vous avez de l’aspirine à portée de main et que vous n’êtes pas allergique, prenez-en immédiatement. Attendez les secours en position assise, en restant calme et en évitant tout effort physique.

En conclusion, être préparé et connaître les gestes de premiers secours en cas de crise cardiaque peut sauver des vies. En agissant rapidement et de manière appropriée, vous pouvez offrir à la personne en détresse la meilleure chance de survie et peut-être même sauver votre propre vie en cas d’urgence cardiovasculaire.

La RDC intensifie sa lutte contre le paludisme avec l’introduction d’un nouveau vaccin en 2024

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) s’est engagé à renforcer ses efforts de lutte contre le paludisme en annonçant l’introduction d’un nouveau vaccin en 2024. Cette décision vise à réduire de manière significative la morbidité et la mortalité associées à cette maladie, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans, particulièrement vulnérables.

Un atelier stratégique s’est tenu à Kinshasa du 29 avril au 5 mai, réunissant les acteurs clés du Programme élargi de vaccination (PEV) et du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), ainsi que des partenaires tels que l’UNICEF, l’OMS, GAVI et PATH. L’objectif principal était de concevoir un plan détaillé pour le déploiement efficace du nouveau vaccin antipaludique, le R21, en RDC.

La RDC, l’un des pays où le paludisme cause le plus de décès chez les enfants de moins de cinq ans, enregistre chaque année d’importantes pertes humaines liées à cette maladie. Les discussions lors de l’atelier ont donc porté sur la définition d’une feuille de route stratégique pour l’introduction du vaccin, la mise en place d’un modèle opérationnel pour son déploiement efficace, la communication pour susciter le soutien et la demande dans les communautés, ainsi que la formation des acteurs clés.

Le Dr Aline Maliwali, point focal du programme de vaccination antipaludique au PNLP, souligne l’importance de cette initiative dans la lutte nationale contre le paludisme. Elle considère ce nouveau vaccin comme une avancée significative dans la stratégie de santé publique du pays.

Les statistiques du PNLP indiquent que plus de 27 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en RDC en 2022, entraînant la mort de près de 25 000 enfants cette même année. Malgré les efforts déployés ces dernières années, notamment la distribution de moustiquaires imprégnées et la mise en place de thérapies préventives, le paludisme reste un défi majeur pour la santé publique en RDC.

Le Dr Roger Kamba, ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, souligne l’importance de cette nouvelle stratégie dans son message à la nation lors de la 17ème journée mondiale de lutte contre le paludisme. Il rappelle que la vaccination antipaludique s’est avérée sûre et efficace lors des essais pilotes menés depuis 2019.

L’introduction progressive du vaccin en RDC commencera dans les provinces où le risque de paludisme est le plus élevé, avant de s’étendre à d’autres régions dans les années à venir. Cette démarche, soutenue par des partenaires techniques et financiers, marque une étape cruciale dans la lutte contre le paludisme en RDC et illustre l’engagement du gouvernement à protéger la santé des enfants et à réduire l’impact dévastateur de cette maladie endémique.

La RDC s’apprête à introduire le vaccin « R21/Matrix-M » contre le paludisme

En marge de la 17ème Journée mondiale du Paludisme, le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé que l’administration du vaccin « R21/Matrix-M » pour protéger les enfants contre le paludisme est prévue dans les prochains jours.

Le Dr Roger Samuel Kamba a souligné que l’introduction de ce vaccin, recommandé par l’OMS, constitue une avancée scientifique majeure dans la lutte contre le paludisme chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans. Il a noté que les effets satisfaisants de ce vaccin en font un exemple d’innovation en santé.

Par ailleurs, le ministre a rappelé les statistiques alarmantes liées au paludisme en RDC. En 2023, le pays a enregistré 24 344 décès dus au paludisme, contre 24 880 en 2022. Ces chiffres indiquent une légère hausse du nombre de cas, avec 27 657 762 cas de paludisme enregistrés en 2023, comparé à 27 296 419 cas en 2022.

Le Dr Roger Samuel Kamba a également souligné que le paludisme reste particulièrement mortel pour les enfants de moins de cinq ans, représentant 68% des décès liés à cette maladie enregistrés en RDC.

 

 

Solidarité pour les Femmes Déplacées : Prise en charge médicale et appels à l’aide Humanitaire

À l’occasion de la clôture du mois de mars consacré aux droits des femmes, le personnel de l’hôpital général de référence de Goma, dans le Nord-Kivu, a pris en charge les frais médicaux de seize femmes enceintes déplacées résidant à l’école Musawato, quartier Katindo 2m, commune de Karisimbi. Cette assistance couvre les soins nécessaires pendant la grossesse jusqu’à l’accouchement.

Ces femmes ont fui les zones de conflit telles que Kibumba, Buhumba, Masisi et Rutshuru, rejoignant les 300 ménages vivant sur le site de Musawato avec plus de 300 enfants depuis plus d’un an.

Dans ce contexte difficile, certaines femmes enceintes ont témoigné des obstacles rencontrés pour accéder aux soins médicaux, notamment en raison de contraintes financières et de l’éloignement des centres de santé. Dorika, une jeune mère de 28 ans, a partagé son expérience d’avortements répétés faute de consultations prénatales adéquates.

La précarité de la vie dans le camp des déplacés aggrave encore la situation, avec des familles luttant pour subvenir à leurs besoins les plus fondamentaux. Furaha Mulengezi Jeanne-D’arc, une autre mère de famille, a souligné les défis rencontrés quotidiennement, notamment en matière d’hygiène intime et d’insuffisance des ressources pour répondre à ces besoins.

Face à ces réalités, ces femmes appellent à une assistance humanitaire pour améliorer leurs conditions de vie et garantir un accès équitable aux soins de santé et aux ressources essentielles.

La République centrafricaine renforce son système de santé

Ce sont au total 23 médecins nouvellement formés qui viennent d’intégrer le marché du travail du pays.

 

L’un des éléments clés des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies est la santé. C’est un atout essentiel pour toute nation qui veut se développer.

Cependant, il a été noté que plusieurs pays d’Afrique, et la République centrafricaine ne fait pas exception à cela, ont un taux de mortalité élevé. Ceci, entre autres choses, trouve ses racines dans un manque suffisant de médecins.

Ce sera peut-être bientôt un lointain souvenir pour les Centrafricains. Le 16 décembre dernier, le pays a vu 23 nouveaux médecins prêter le serment d’Hippocrate. Une cérémonie présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Laurent Sissa-Magale.

Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Ces étudiants sont de la 36ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université de Bangui et sont parrainés par le Dr Pierre Somsé.

Dr Pierre Somsé

Pour le Recteur de l’université, le Pr Gilles Gilbert Gresenguet, c’est le couronnement du travail acharné de ces jeunes docteurs en médecine ainsi que leur soutenance devant un jury composé de professeurs agrégés centrafricains et étrangers.

Pr Gilles Gilbert Gresenguet

Cette cérémonie a également été l’occasion de présenter la 3ème promotion de pédiatres formés au sein de la faculté.