Lubero : Les FARDC consolident leurs positions face aux offensives des rebelles du M23

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) maintiennent ce lundi 23 décembre leur contrôle sur les localités de Ndoluma et Mambasa, situées dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), malgré les assauts répétés des rebelles du M23.

« La situation demeure volatile dans la zone, et le risque de reprise des affrontements reste élevé »,
rapportent des sources militaires.

Les FARDC poursuivent leur avancée stratégique en visant la reprise d’Alimbongo, une localité clé tombée entre les mains des rebelles il y a une semaine. De leur côté, les éléments du M23 tentent de progresser vers Mambasa et Ndoluma, mais se heurtent à la résistance des forces armées.

Ce matin, des affrontements ont éclaté autour de Mambasa, à 60 kilomètres de Lubero-Centre, localité toujours sous contrôle des FARDC.

« Les rebelles ont tenté de nous déloger, mais nos troupes ont riposté avec des hélicoptères de combat et de l’artillerie lourde »,
a précisé une source au sein des FARDC.

La tension reste palpable dans cette zone stratégique du Nord-Kivu, où l’armée congolaise continue de mobiliser ses forces pour contrer l’avancée des rebelles du M23.

Nord-Kivu : les FARDC reprennent Ndoluma et progressent vers Alimbongo

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repris, samedi 21 décembre, le contrôle de la localité de Ndoluma, située à environ 60 kilomètres de Lubero centre, dans la province du Nord-Kivu. Cette victoire fait suite à des affrontements intenses avec les rebelles du M23 dans le sud du territoire de Lubero.

Des affrontements ont de nouveau éclaté ce dimanche 22 décembre entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Selon des sources militaires locales, les rebelles ont lancé une attaque sur le village de Kitsumbiro avec pour objectif d’atteindre Lubero centre. Cependant, les FARDC, appuyées par des avions de chasse, ont repris l’avantage.

« Au moment où je vous parle, nous progressons vers la localité stratégique d’Alimbongo, tombée entre les mains des rebelles du M23 il y a une semaine, » a déclaré Pascal B., un officier des FARDC.

Ce dimanche matin, l’artillerie et les hélicoptères de combat des FARDC ont intensément pilonné les positions ennemies autour d’Alimbongo.

Des sources concordantes confirment que l’armée congolaise avance rapidement en direction d’Alimbongo, localité stratégique occupée par les rebelles depuis une semaine.

« La situation reste tendue dans la zone, mais les FARDC sont déterminées à reprendre chaque village occupé par les rebelles, » ont ajouté des responsables militaires.

La reprise de Ndoluma et l’avancée vers Alimbongo marquent une étape importante dans la lutte des FARDC pour restaurer la souveraineté de l’État sur les territoires sous contrôle des rebelles du M23.

Opération Ndobo : 21 kulunas condamnés à mort

L’opération Ndobo, lancée pour traquer les kulunas (bandits urbains), a connu une nouvelle étape importante le mercredi 18 décembre 2024. Lors d’une audience foraine en flagrance, le tribunal de grande instance (TGI) de Kalamu, à Kinshasa, a prononcé plusieurs condamnations, poursuivant ainsi la lutte contre l’insécurité en milieu urbain.

Des verdicts sévères pour les bandits urbains

Au total, 40 prévenus détenus dans les cachots du parquet de Kalamu ont été jugés :

  • 21 kulunas ont été condamnés à la peine de mort pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, ainsi que pour association de malfaiteurs.
  • 7 délinquants urbains ont écopé de 10 ans de servitude pénale grâce à des circonstances atténuantes.
  • 8 mineurs identifiés parmi les prévenus ont vu leurs dossiers renvoyés aux juridictions compétentes pour mineurs, le TGI s’étant déclaré incompétent pour les juger.
  • 7 prévenus ont été acquittés, faute de preuves suffisantes pour établir leur culpabilité.

Des attentes du côté de la justice militaire

En parallèle, le verdict concernant un autre groupe de kulunas déférés à la justice militaire est attendu dans les prochains jours, preuve de la volonté des autorités d’accélérer les procédures judiciaires liées à cette opération.

Une traque sans relâche

L’opération Ndobo, également appelée « traque des kulunas », est menée sous la supervision du chef de la Police, le Vice-Premier Ministre Jacquemain Shabani Lukoo. Elle se traduit par des opérations de bouclage dans plusieurs quartiers de Kinshasa, visant à rétablir la sécurité urbaine et à réduire le taux de criminalité lié aux gangs.

Cette initiative, saluée par une partie de la population, démontre une fermeté accrue des autorités face à l’insécurité croissante dans la capitale de la RDC.

Kisangani : 450 mille usd alloués pour réhabiliter le centre de formation de Kapalata

Le mercredi 17 décembre 2024, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, a officiellement lancé les travaux de réhabilitation du Centre de formation de la police à Kapalata, dans la ville de Kisangani, située dans la province de Tshopo, en République démocratique du Congo (RDC).

Cette initiative, promise il y a cinq mois, marque un tournant pour la modernisation de cette école de police. Lors de la cérémonie, le ministre a remis symboliquement un chèque de près de 450 mille dollars américains, un financement provenant entièrement du gouvernement congolais, pour permettre une exécution rapide des travaux.

Une promesse tenue

La réhabilitation de cette grande école s’inscrit dans la continuité de la promesse faite par Jacquemain Shabani lors de sa mission d’itinérance en août dernier. À cette occasion, il avait constaté l’état délabré des infrastructures, comparant l’école à « un enfant abandonné ». Cette situation nécessitait une intervention urgente pour restaurer cet établissement stratégique.

Un délai de 60 jours pour les travaux

Lors de son allocution, le Vice-Premier ministre a demandé à la génie de la police de réaliser les travaux dans un délai record de 60 jours, soulignant l’importance de ces infrastructures pour la formation des recrues.

Une avancée saluée par les autorités locales

Le gouverneur de la province de Tshopo, Paulin Lendongalia, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement et le ministre Shabani pour leur engagement. Il a souligné que cette réhabilitation permettra d’améliorer les conditions de formation des 2 200 nouvelles recrues déjà identifiées, car, selon lui, « il n’y a pas de formation sans infrastructures adaptées ».

Un impact majeur pour la sécurité

Ce projet contribue non seulement à résoudre le problème du sous-effectif de la police, mais aussi à renforcer la sécurité nationale grâce à une formation de qualité pour les nouvelles générations d’agents.

Le M23 s’empare de la localité de Mbingi après une offensive dans le Sud de Lubero

Les rebelles du M23 ont pris le contrôle, ce mercredi après-midi, de la localité de Mbingi, chef-lieu de la chefferie de Batangi, située à 50 kilomètres de Lubero-Centre. Cette nouvelle avancée fait suite à une série d’offensives menées depuis dimanche dans le sud de Lubero.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), après un bref échange de tirs, ont battu en retraite, abandonnant Mbingi aux assaillants. Selon des sources locales, les militaires congolais se sont retrouvés presque encerclés, les rebelles ayant déjà pris le contrôle des axes stratégiques de Kaseghe et d’Alimbongo, coupant ainsi les principales voies d’accès vers la localité.

Depuis le début de cette offensive, le M23 a également conquis successivement les villages de Matembe, Butsorovya, Mambasa et Alimbongo, élargissant progressivement son emprise dans cette région. La situation demeure extrêmement tendue, et les habitants vivent dans une grande incertitude face à ces nouvelles avancées des rebelles.

Les rebelles du m23 atteignent mambasa : situation préoccupante dans le Nord-Kivu

Les rebelles du M23 ont atteint Mambasa, chef-lieu de la chefferie des Bamate, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Selon les informations recueillies, après des combats intenses durant la nuit du lundi au mardi 17 décembre, les habitants ont découvert la présence des rebelles appuyés par Kigali à Mambasa au matin. Pendant ce temps, l’armée congolaise et ses supplétifs wazalendo se sont repliés à Ndoluma.

« Les rebelles sont déjà chez nous à Mambasa. Nous l’avons constaté ce matin, » confirme le Mwami Sondoli Mukosasenge, chef de la chefferie des Bamate.

fuite des populations vers des zones sûres

Alors que la situation devient de plus en plus tendue, un renfort militaire en provenance de Beni se dirigeait vers Lubero. Cependant, aucun combat n’a été signalé entre Mambasa et Ndoluma au cours de l’avant-midi du mardi. D’après des habitants et notables locaux, plusieurs villages, dont Mambasa, Ndoluma, Kitsombiro, Bikara et Katondi, se vident de leurs populations, qui se dirigent vers des zones jugées plus sûres comme Kimpese, Kasugho, ou encore Butembo, plus au nord.

« Quand nous voyons comment Matembe, Alimbongo et Mambasa sont tombés en si peu de temps, nous craignons qu’ils nous atteignent. Nous avons décidé de quitter la zone, d’évacuer nos proches, » déclare M. Syakomia, un notable de Kitsombiro, qui a quitté son village ce matin pour Butembo.

tensions et pillages signalés

Les habitants déplorent également des actes de pillage commis par les FARDC, notamment sur l’axe Mambasa-Kitsombiro. Certains notables exigent que l’armée se concentre sur la protection des civils plutôt que de se livrer à ce genre d’agissements.

« Ils doivent sécuriser nos populations et non se livrer à ces genres d’actes, » a également exprimé le Mwami Sondoli Mukosasenge.

menace sur butembo, capitale commerciale du nord-kivu

Avec la prise de Mambasa, les rebelles se trouvent désormais à 90 km de Butembo, principale ville commerciale du Nord-Kivu, menaçant ainsi la stabilité de cette zone stratégique pour l’économie de la région.

« La situation est critique, et nous devons nous préparer à toute éventualité, » a conclu un habitant de Butembo.

Table ronde à kisangani pour la paix entre mbole et lengola

Le ministère de l’Intérieur organise, du 17 au 19 décembre, une table ronde à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, afin de restaurer la paix entre les communautés Mbole et Lengola. Cette initiative, voulue par le Chef de l’État, réunit les représentants des communautés ethniques, les chefs coutumiers, les acteurs de la société civile, les leaders religieux et les autorités politico-administratives de la province.

Des discussions sur les causes du conflit

Selon les organisateurs, ce forum de trois jours se penchera sur les causes profondes du conflit entre les Mbole et les Lengola, qui a éclaté en octobre 2022. Cette rencontre vise à proposer des mesures concrètes pour rétablir la confianceet assurer une cohésion durable, afin de permettre le retour des déplacés dans leurs milieux d’origine.

Les conséquences humaines et matérielles de ce conflit sont alarmantes. Des sources de la société civile rapportent :

« Plus de 800 morts et 10.000 déplacés ont été enregistrés depuis plus d’une année. Des écoles, des maisons d’habitation et d’autres infrastructures socio-économiques ont été détruites lors des affrontements. »

Une situation humanitaire préoccupante

Les déplacés vivent actuellement dans des conditions précaires, hébergés dans des familles d’accueil ou sur des sites comme la paroisse Sainte Marthe, Saint Gabriel et le bureau communal de Kisangani. Nombre d’entre eux sont contraints à mendier pour survivre. Ils n’aspirent qu’à une paix durable pour retourner dans leurs villages et subvenir à leurs besoins grâce aux produits de leurs champs.

Une table ronde après l’annulation des contrats

Ce forum intervient dans un contexte particulier, marqué par l’annulation récente des contrats de la société CAP-Congopar la ministre des Affaires foncières, considérée comme l’élément déclencheur de ce conflit meurtrier.

L’espoir est grand que cette rencontre aboutisse à des solutions durables pour garantir la paix, la cohésion sociale et le développement de la Tshopo.

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L’Union Européenne exprime sa déception après l’échec des pourparlers de Luanda

L’Union européenne, par la voix de son Représentant spécial pour la Région des Grands Lacs, Johan Borgstam, a exprimé sa déception suite à l’échec des pourparlers de Luanda. Cette position a été partagée, lundi à Kinshasa, lors d’un échange avec la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Thérèse Wagner Kayikwamba.

« Nous avons eu un échange très franc (…) Et pour moi, ça a aussi été une possibilité de partager la déception du côté de l’Union européenne pour ce qui vient de se passer à Luanda. », a déclaré Johan Borgstam au terme de la rencontre.

L’Union européenne a réaffirmé son engagement fort en faveur de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs, en mettant un accent particulier sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

« Ça a aussi été une opportunité pour moi de rappeler la position très claire et très ferme de l’Union européenne par rapport à la présence de troupes rwandaises sur le sol congolais, c’est-à-dire que ces troupes doivent se retirer. », a-t-il ajouté avec fermeté.

Cette déclaration survient dans un contexte de tensions persistantes et d’appels renouvelés à un retrait immédiat des troupes rwandaises présentes en territoire congolais, un point central des négociations de Luanda.

Thérèse Kayikwamba pointe le refus du Rwanda et rejette tout dialogue avec le M23

Dimanche 15 décembre, lors du briefing de presse sur le processus de Luanda, la Ministre d’État et des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner (@RDCongoMAE), a dénoncé l’attitude du Rwanda, qu’elle accuse d’avoir fait capoter les négociations.

« En arrivant à Luanda, le Chef de l’État a tenu à saluer les efforts de la médiation angolaise. Les Présidents Tshisekedi et Lourenço étaient mobilisés pour la paix, mais le Président rwandais n’a même pas daigné répondre à l’invitation de son homologue angolais. »

Alors que les discussions étaient proches d’un accord de paix, la partie rwandaise a introduit de nouvelles conditions, notamment la demande d’un dialogue direct entre le gouvernement congolais et le M23. Une demande catégoriquement rejetée par Kinshasa.

« Nous étions si proches de conclure un accord de paix, mais le Rwanda a choisi la voie de la guerre », a affirmé Mme Kayikwamba avant d’ajouter :
« Nous étions quasiment à la fin de l’examen du projet d’accord proposé par la médiation angolaise, lorsque de nouvelles conditions ont été introduites par la partie rwandaise : conditionner la signature de l’accord à un dialogue direct entre le gouvernement de la RDC et les M23. Ce que nous avons rejeté. »

La Ministre d’État a par ailleurs fermé la porte à toute négociation avec le groupe armé M23, rappelant que la RDC a définitivement tourné cette page :

« La RDC ne discutera pas avec le M23, qui doit rejoindre le processus de Nairobi, un cadre spécifique dédié aux questions liées aux groupes armés. »

processus de Luanda: Uhuru Kenyatta invité à faire le point sur le processus de Nairobi

Lors du tête-à-tête de ce dimanche en Angola entre les présidents Félix Tshisekedi et Joâo Lourenço, la médiation a convié l’ancien chef d’État kenyan, Uhuru Kenyatta, à présenter un état des lieux du processus de Nairobi et à établir un lien avec celui de Luanda.

En sa qualité de Facilitateur du processus de Nairobi, Uhuru Kenyatta avait pour mission d’organiser des consultations avec les groupes armés afin de préparer leur démobilisation, leur désarmement et leur réinsertion sociale.

« Le groupe terroriste M23 a quitté la table des négociations, privilégiant la voie des armes », a rappelé Uhuru Kenyatta, soulignant ainsi l’impasse actuelle dans les pourparlers.

Cette jonction entre les processus de Nairobi et de Luanda vise à renforcer les efforts pour stabiliser l’Est de la RDC, tout en appelant les groupes armés à revenir à la table des négociations.

Luanda accueille une rencontre décisive entre Tshisekedi et Kagame

Le Président Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame se rencontreront ce dimanche à Luanda, en Angola. Cette réunion intervient dans le cadre des négociations pour un accord de paix dans l’Est de la République démocratique du Congo, une région secouée par des violences depuis trois ans. Le groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa, y mène des attaques répétées.

Une médiation sous l’égide de l’Union africaine

Placée sous la médiation du Président angolais João Lourenço, désigné par l’Union africaine, cette rencontre suscite de grands espoirs. Elle vise à poser les bases d’une solution durable pour mettre fin à l’insécurité dans cette zone stratégique.

Un tournant potentiel pour la stabilité régionale

Depuis des mois, les initiatives régionales se multiplient. Toutefois, cette réunion pourrait marquer un tournant décisif. Pour les observateurs, un accord de paix nécessitera des engagements clairs des deux parties et un dialogue constant.

Une étape cruciale pour l’avenir

En conclusion, la rencontre de Luanda constitue une étape cruciale dans la quête de stabilité dans l’Est de la RDC. Les résultats attendus auront un impact majeur sur l’avenir de la région.

Le Gouvernement intensifie la lutte contre le banditisme et promet des solutions pour la circulation routière

Le 12 décembre 2024, le Vice-Premier Ministre chargé de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Shabani Lukoo Bihango Jacquemain, a co-animé un point de presse avec le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya. Cette rencontre intervient au lendemain du discours du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, devant le Congrès.

Une lutte renforcée contre le banditisme urbain

Le Vice-Premier Ministre a mis en avant les efforts du Gouvernement pour éradiquer le banditisme urbain, notamment à travers l’opération « Ndobo », visant les « kulunas » dans la ville de Kinshasa. Depuis son lancement, 784 individus ont été interpellés et jugés en flagrance dans le cadre d’audiences foraines, respectant les lois en vigueur.

Shabani Lukoo a également insisté sur l’importance de programmes de réinsertion pour les jeunes impliqués dans ces actes. Il a cité l’initiative de Kaniama Kasese, dans le Haut-Lomami, comme un exemple concret de réhabilitation, conformément à la vision du Président Tshisekedi.

Des solutions pour la circulation à Kinshasa

La question des embouteillages à Kinshasa a également été abordée. Shabani Lukoo a annoncé des mesures pour améliorer la fluidité de la circulation, issues d’une réunion interministérielle impliquant plusieurs acteurs, dont le Vice-Premier Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba. Ces propositions seront examinées en Conseil des ministres.

Il a par ailleurs appelé les Kinois à relativiser ce problème, rappelant que l’aménagement du territoire joue un rôle clé. Actuellement, seulement 40 % des 12 000 km² de la ville sont exploités.

Révision de la Constitution : une nécessité pour le progrès

Enfin, le Vice-Premier Ministre s’est prononcé en faveur d’une révision de la Constitution, affirmant qu’elle doit évoluer avec le pays pour mieux répondre aux attentes des citoyens. Il a souligné que la paix et la stabilité sont des conditions essentielles pour que les Congolais bénéficient pleinement des lois et des réformes en cours.

Ce briefing illustre l’engagement du Gouvernement à répondre aux défis de sécurité et d’aménagement urbain. La lutte contre le banditisme et les mesures pour fluidifier la circulation témoignent de la volonté des autorités de créer un cadre de vie meilleur pour les habitants de Kinshasa.

Est de la RDC : L’ Afrique du Sud et l’Angola renforcent leur coopération pour la paix en RDC

Lors d’une visite d’État à Pretoria le jeudi 12 décembre 2024, le président angolais João Lourenço et son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa ont réaffirmé leur engagement à collaborer étroitement pour la pacification de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), région en proie à la violence depuis plus de deux décennies en raison de l’activisme des groupes armés soutenus par le Rwanda.

Cyril Ramaphosa a salué le rôle constructif de João Lourenço, médiateur au sein de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et facilitateur du processus de Luanda. Il a également insisté sur l’importance de « faire taire les armes en Afrique » pour garantir la stabilité et le développement économique du continent. « En tant que pays africains, nous devons être à l’avant-garde de la promotion de la résolution pacifique des conflits », a-t-il souligné.

Un sommet tripartite Angola-RDC-Rwanda attendu

João Lourenço a annoncé qu’un sommet tripartite réunissant les présidents de l’Angola, de la RDC et du Rwanda se tiendra le dimanche 15 décembre à Luanda. Ce sommet pourrait aboutir à un accord de paix définitif entre Kinshasa et Kigali. « Des progrès significatifs ont été réalisés dans les négociations« , a-t-il déclaré, ajoutant que des réunions techniques et ministérielles ont renforcé l’espoir d’une solution durable.

La RDC appelle au respect des engagements

Lors d’une session au Conseil de sécurité de l’ONU, Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères, a dénoncé l’inaction du Rwanda dans le cadre du mécanisme de vérification ad hoc renforcé, tout en condamnant les violences perpétrées par le M23 et les forces rwandaises. Malgré ces violations, la RDC reste engagée dans le processus de Luanda, appelant au retrait des troupes rwandaises et à la neutralisation des FDLR.

« La communauté internationale doit exiger le respect des engagements pour mettre fin à cette guerre, qui aggrave une crise humanitaire dramatique », a-t-elle plaidé.

Une situation toujours préoccupante

Malgré les efforts diplomatiques, la situation sur le terrain reste critique. Le M23 poursuit son avancée dans le Nord-Kivu, occupant de vastes zones à Walikale, Masisi, Rutshuru et Nyiragongo. Sur place, l’Afrique du Sud soutient les FARDC à travers la mission SAMIDRC, déployée par la SADC pour traquer les rebelles et rétablir la paix.

Nations unies : appel urgent pour un mécanisme de prévention de la torture en RDC

Le Sous-comité des Nations unies pour la prévention de la torture (SPT) a exhorté, mercredi 11 décembre, la République démocratique du Congo (RDC) à accélérer l’établissement d’un mécanisme national de prévention (MNP) de la torture, à la suite de sa première visite officielle dans le pays du 1er au 7 décembre.

« Les progrès réalisés par la RDC dans la mise en place de son mécanisme national de prévention (MNP) sont très encourageants, mais une mise en œuvre rapide est essentielle », a déclaré Hamet Saloum Diakhaté, chef de la délégation du SPT, dans un communiqué publié mercredi.

Un outil indispensable pour lutter contre la torture

Selon la délégation, ce mécanisme est crucial pour améliorer les « déplorables conditions de détention » observées au cours de leur mission, et constitue un levier essentiel pour prévenir les actes de torture et les mauvais traitements.

La RDC, qui a ratifié le Protocole facultatif à la Convention contre la torture (OPCAT) en 2010, s’est engagée à mettre en place un MNP indépendant chargé de surveiller les lieux de privation de liberté. Cependant, ce processus reste inachevé malgré les obligations internationales.

Des rencontres et des visites de terrain

Durant son séjour, le SPT a tenu des réunions de haut niveau avec des responsables politiques et institutionnels, notamment le ministre de la Justice, la ministre des Droits humains, les présidents du Sénat et de la Commission des droits de l’homme, ainsi que des membres de la société civile, des diplomates et des agences onusiennes.

La délégation a également mené des inspections inopinées dans plusieurs lieux de détention à Kinshasa, notamment des prisons, des commissariats de police et les cachots du Palais de Justice. Ces visites ont permis d’interroger en toute confidentialité des détenus, des agents pénitentiaires, des policiers et du personnel médical.

« La surpopulation carcérale s’étend aux cellules des commissariats et tribunaux, qui ne sont pas adaptés à des détentions au-delà de 48 heures. Cette situation découle principalement d’un recours excessif à la détention provisoire pour des périodes trop longues », a déploré Diakhaté.

Un rapport pour guider les réformes

À la fin de sa mission, le SPT soumettra un rapport confidentiel aux autorités congolaises, contenant des recommandations pour prévenir la torture et améliorer les conditions de détention. Il a encouragé le gouvernement congolais à rendre ce rapport public afin de faciliter sa mise en œuvre.

Créé en 2007, le SPT est mandaté pour effectuer des visites inopinées dans divers lieux de détention à travers les États parties à l’OPCAT. À ce jour, il a mené des missions dans plus de 80 pays.

La délégation présente en RDC était composée de quatre membres : Hamet Saloum Diakhaté (Sénégal), Hamida Dridi (Tunisie), Jakub Czepek (Pologne) et Julia Kozma (Autriche).

Conseil de Sécurité de l’ONU : Thérèse Kayikwamba Wagner plaide pour une paix durable en RDC

Le lundi 9 décembre, lors de la 9804e séance du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Ministre d’État des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, a présenté un tableau préoccupant de la situation sécuritaire à l’est du pays, tout en réitérant l’engagement de Kinshasa envers une paix durable.

Au cours de son intervention, elle a mis en lumière les graves violations des droits humains, les violences, les bombardements, et les déplacements massifs de populations, qui continuent de marquer l’est de la RDC. La Ministre a fermement dénoncé le refus du Rwanda de respecter ses engagements internationaux, ainsi que les violations répétées du cessez-le-feu, entravant ainsi les efforts de paix.

Mme Kayikwamba Wagner a également rappelé l’importance du processus de paix en cours sous la médiation de l’Angola et a plaidé pour le renouvellement du mandat de la MONUSCO. Selon elle, cette mission reste essentielle pour renforcer la stabilité régionale, malgré les défis liés à son retrait progressif.

Elle a salué les avancées réalisées dans des provinces comme le Sud-Kivu, tout en soulignant la nécessité d’un mécanisme ad hoc pour garantir une paix durable et prévenir de nouvelles escalades de violence.

Lubero en flammes : Les FARDC face à l’offensive du M23 sur plusieurs fronts

Depuis le dimanche 8 décembre, l’armée congolaise (FARDC) a repris le contrôle de Luofu, un village stratégique du territoire de Lubero, ouvrant l’accès à des axes majeurs reliant Kaseghe et Matembe.

Cependant, les combats entre les FARDC et les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda, s’intensifient. Ce lundi 9 décembre marque le huitième jour consécutif de violents affrontements dans le sud de Lubero, où l’armée résiste sur quatre fronts majeurs : Matembe, Kaseghe, Mighobwe et Kibaku.

Matembe, un point d’ancrage stratégique, reste âprement disputé. Les rebelles, qui occupent encore certains villages, ont lancé une offensive depuis ces zones dans l’espoir de progresser vers des centres névralgiques comme Lubero-Centre. En réponse, les FARDC ont érigé des centres de résistance et déployé des tactiques de défense mobile pour contenir l’avancée ennemie.

Alors que les affrontements continuent de secouer la région, les regards se tournent vers Luanda, en Angola. Le 15 décembre, le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame participeront à un sommet tripartite aux côtés du président angolais João Lourenço. Cette réunion cruciale vise à désamorcer les tensions dans l’est de la RDC.

Nord-Kivu : le M23 renforce sa présence dans le territoire de Masisi

Au cours des trois dernières semaines, au moins cinq villages sont tombés sous le contrôle des rebelles du M23 dans le groupement Mufunyi-Kibabi. Ces localités se trouvent à proximité de la zone minière de Rubaya, en territoire de Masisi (Nord-Kivu).

Les villages concernés incluent Shugi, Kinigi, Kaniro et Mululu. Des sources locales ont confirmé ces informations ce 6 décembre.

Des affrontements violents

La prise de ces villages est survenue après quatre jours d’affrontements intenses. Les combats ont opposé les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, aux miliciens locaux des groupes VDP/Wazalendo, alliés aux Forces armées de la RDC (FARDC).

Selon ces mêmes sources, les affrontements se rapprochent progressivement du secteur voisin de Katoyi, dans le territoire de Masisi.

Un contexte préoccupant

La région de Rubaya, riche en ressources minières, reste stratégique pour les groupes armés. Ces derniers cherchent à renforcer leur contrôle territorial et économique dans l’est de la RDC.

Ces récents développements accentuent les tensions locales et soulignent la fragilité des efforts de pacification dans cette zone en proie à l’insécurité.

L’avancée du M23 dans le Masisi représente une menace majeure pour les populations locales. Une réponse urgente est nécessaire pour contenir cette progression et éviter une aggravation de la crise humanitaire.

Reprise des combats entre les FARDC et le M23 dans le sud de Lubero

Les affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les combattants du M23, soutenus par le Rwanda selon les autorités congolaises, ont repris ce mardi 3 décembre 2024 dans le sud de Lubero, au Nord-Kivu.

Selon le lieutenant Reagan Mbuyi, porte-parole des opérations du Front-Nord, les forces loyalistes ont infligé de lourdes pertes à l’ennemi tout en maintenant leurs positions.

« Hier, les affrontements ont cessé aux environs de 16 heures pour reprendre ce matin. Les combats se concentrent désormais du côté de Hutwe, où les FARDC asphyxient l’ennemi, qui tente de percer certaines lignes de front », a-t-il déclaré.

Lignes de front sous contrôle des FARDC

Le lieutenant Mbuyi a précisé que les lignes stratégiques, notamment à Mathembe, sur la colline Kasinga, et à Hutwe, demeurent sous contrôle des FARDC.

« Les lignes de front n’ont pas bougé. Hier, l’ennemi a largué deux bombes à l’aveuglette, à 7 kilomètres de l’hôpital général de référence d’Alimbongo, sans causer de dégâts matériels ni humains. »

Pertes importantes pour le M23

Les FARDC rapportent avoir infligé de lourdes pertes aux rangs des forces adverses, avec plusieurs morts et blessés comptabilisés.

Cette nouvelle intensification des combats intervient dans un contexte de tensions persistantes dans l’est de la RDC, marqué par des incursions récurrentes du M23 et des accusations réitérées contre Kigali pour son soutien présumé à ces groupes armés.

La RDC et le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l’homme en février 2025

La République démocratique du Congo (RDC) poursuivra le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples le 12 février 2025, une juridiction relevant de l’Union africaine. Ce procès s’inscrit dans une série d’initiatives judiciaires internationales visant à dénoncer les violations perpétrées par le Rwanda et son président, Paul Kagame, sur le sol congolais.

Un procès aux enjeux historiques

À la différence de l’audience du 26 septembre 2024 devant la Cour de justice de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), qui portait sur des différends régionaux, cette nouvelle démarche s’inscrit dans une perspective plus globale. Elle vise à établir les responsabilités du Rwanda dans des décennies de conflits marqués par :

  • L’agression répétée de la RDC,
  • Le pillage systématique des ressources naturelles,
  • Les violences sexuelles infligées aux femmes et enfants,
  • Les massacres des populations civiles.

Des efforts sans précédent

Le vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba, en charge du contentieux international, a souligné l’importance et l’ampleur de cette démarche :

« Depuis des décennies d’agression, de pillage de nos minerais, de viols et de massacres, jamais le Rwanda et Paul Kagame n’ont été poursuivis à travers des procès réels à tous les niveaux comme aujourd’hui. Nous avons désormais trois procès en cours. »

Ces initiatives traduisent une volonté claire de la RDC de mobiliser les instances internationales pour lutter contre l’impunité qui entoure les conflits dans l’Est du pays.

Vers une reconnaissance des droits des peuples affectés

En saisissant la juridiction de l’Union africaine, la RDC cherche à ouvrir une nouvelle voie pour la reconnaissance des droits des victimes et à poser les bases d’une éventuelle poursuite devant la Cour pénale internationale (CPI).

Le président Tshisekedi préside le Conseil provincial de sécurité à Kalemie

Ce jeudi à Kalemie, dans la province du Tanganyika, le Président de la République, Félix Tshisekedi, Commandant suprême des Forces armées congolaises, a présidé le Conseil provincial de sécurité élargi. Cette réunion a permis de passer en revue la situation sécuritaire dans cette région, où il est en visite de travail depuis mardi dernier.

« Le Président de la République a reçu les différents rapports sur l’état des lieux sécuritaire et a, à cette occasion, fait des recommandations et donné des instructions pour que les différents services trouvent des réponses à leurs préoccupations », a indiqué Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur.

Selon le VPM Shabani, « les populations du Tanganyika peuvent être davantage sécurisées au sortir de cette réunion ». Les responsables des services de sécurité des Forces armées de la RDC étaient présents, accompagnés du gouverneur de la province du Tanganyika. Le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et des Anciens combattants a également pris part à cette rencontre.

RDC et Rwanda : Un pas vers la paix avec l’approbation du conops sur le m23

Le lundi 25 novembre 2024, à Luanda, les ministres des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda ont approuvé un Concept d’Opération (CONOPs). Ce document stratégique fixe les modalités de retrait des troupes rwandaises présentes en RDC.

Vers un désengagement des troupes rwandaises

Le CONOPs, considéré comme une étape cruciale, s’inscrit dans les efforts de médiation dirigés par l’Angola et soutenus par l’Union africaine. En août 2024, les discussions avaient déjà permis la signature d’un cessez-le-feu. Cependant, les rebelles du M23 continuent de mener des attaques localisées dans l’Est du pays.

La première version du document établissait une condition préalable au retrait des forces rwandaises. Elle exigeait la neutralisation des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé allié au gouvernement congolais.

Une réunion sous médiation angolaise

Les délégations ministérielles des deux pays se sont retrouvées à Luanda pour discuter de la sécurité dans l’Est de la RDC. La réunion, organisée dans la salle « Paulo Teixeira Jorge » du ministère angolais des Affaires étrangères, a été facilitée par le gouvernement angolais. Cette sixième rencontre marque une avancée importante dans les efforts pour restaurer la paix.

Un processus fragile mais prometteur

Bien que des progrès aient été réalisés, le défi reste de transformer ces engagements en actions concrètes sur le terrain. La communauté internationale, tout comme les populations locales, attend des résultats tangibles pour stabiliser la région.

La Vice-Ministre Gracia Yamba reçoit le Comité spécial des opérations de maintien de la paix des Nations Unies

Ce lundi 25 novembre, la Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Gracia Yamba Kazadi, a accueilli à Kinshasa une délégation du Comité spécial des opérations de maintien de la paix (C-34) des Nations Unies, conduite par l’Ambassadeur Michael Gort.

L’objectif principal de cette mission est d’examiner les enjeux politiques et transversaux liés aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.

Sujets abordés :

  • La persistance du conflit à l’Est de la RDC ;
  • La transition et le désengagement progressif de la MONUSCO ;
  • Les défis complexes des opérations onusiennes dans des zones de conflit.

Lors des échanges, l’Ambassadeur Michael Gort a souligné que :

« Ces discussions contribueront à enrichir les recommandations et rapports que le comité soumettra aux Nations Unies pour améliorer les missions de maintien de la paix dans le monde. »

Cette rencontre illustre l’engagement de la RDC et des Nations Unies à collaborer pour une paix durable et une gestion efficace des crises humanitaires et sécuritaires.

l’État de Siège : la première ministre mène une mission stratégique au Nord-Kivu et en Ituri

La Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa, a entamé ce vendredi 22 novembre une mission stratégique à Goma, dans le Nord-Kivu. Cette initiative, conduite sous les instructions du Président Félix-Antoine Tshisekedi, vise à renforcer l’efficacité des mesures prises dans le cadre de l’état de siège appliqué au Nord-Kivu et en Ituri.

un bilan attendu des mesures d’atténuation
L’équipe gouvernementale évalue les actions déjà mises en œuvre. Elle identifie également celles qui nécessitent des ajustements. À cette fin, des échanges directs ont lieu avec les forces vives locales. Ces discussions permettront de cibler les priorités et d’accélérer les corrections nécessaires.

une mobilisation des acteurs clés
Le Vice-Premier Ministre, Jacquemain Shabani Lukoo, pilote la mission aux côtés de la Première Ministre. D’autres ministres participent également, notamment ceux en charge de la Justice, du Budget et du Commerce Extérieur. Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et plusieurs députés et sénateurs complètent la délégation.

un enjeu national prioritaire
Cette mission vise à restaurer l’autorité de l’État et à renforcer la sécurité dans ces provinces stratégiques. Les résultats des évaluations guideront de nouvelles décisions, essentielles pour garantir la stabilité et améliorer les conditions de vie des populations locales.

Ituri : Les combattants déposent les armes

Ce jeudi 14 novembre, un nouveau pas vers la paix a été franchi en Ituri, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Quatre combattants d’autodéfense opérant dans la zone minière d’Irumu ont décidé de déposer les armes pour rejoindre le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). Cette initiative vise à restaurer la stabilité et la paix dans cette région, marquée par une insécurité croissante.

Cette action est le fruit d’une mission de sensibilisation menée par une équipe mixte composée de la coordination provinciale du P-DDRCS et de la 32e région militaire des Forces armées de la RDC (FARDC). Ensemble, ils ont entrepris de sensibiliser les communautés et les chefs de groupes armés locaux aux bienfaits du désarmement et de la réintégration communautaire.

Les quatre combattants ont volontairement remis leurs armes, comprenant notamment des fusils AK-47 et un nombre important de chargeurs garnis, à l’équipe de contrôle et vérification des armes de la 32e région militaire. Leur démobilisation au sein de leurs communautés est désormais en attente, sous l’accompagnement du P-DDRCS.

Flory Kitoko Manianga, coordonnateur par intérim du P-DDRCS en Ituri, s’est réjoui de ce geste de paix. « La volonté de ces jeunes de déposer les armes pour la stabilité de la région est un signe d’espoir », a-t-il affirmé, en appelant les communautés locales à soutenir les efforts du P-DDRCS et à encourager d’autres combattants à suivre cet exemple.

Ce succès témoigne de la nouvelle politique du P-DDRCS, conduite par le coordonnateur national par intérim, William Kapuku Bwabwa, qui vise à pacifier l’Est de la RDC selon la vision du Président Félix Tshisekedi.

Nord-Kivu : Des affrontements violents entre le M23 et les Wazalendo

Ce lundi matin, de violents affrontements ont éclaté entre les rebelles du M23 et les combattants Wazalendo dans le territoire de Masisi et Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. La violence a débuté à 4h du matin, dans le village de Bitonga, où les combats ont forcé la population à fuir pour sa sécurité.

Des rapports locaux signalent également des affrontements à Shonyi et Kavumu, dans la localité de Bukombo. Les zones touchées par ces attaques sont désormais marquées par un déplacement massif de civils, exacerbant la crise humanitaire déjà présente dans la région. Les habitants se retrouvent pris dans un contexte de violence intense, avec un besoin urgent d’assistance.

Les affrontements entre les groupes armés et les impacts sur la population civile soulignent la situation précaire dans cette zone du pays, nécessitant des réponses immédiates des autorités et des organisations humanitaires.

Le Royaume-Uni s’engage aux côtés de la RDC pour faire face à la crise sécuritaire et humanitaire à l’Est

Le Royaume-Uni a confirmé son engagement à soutenir la République démocratique du Congo (RDC) dans la gestion de la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe l’Est du pays. Cette région en proie à des violences intenses connaît une situation alarmante, avec plus de sept millions de personnes déplacées en raison de la guerre, attribuée au soutien du Rwanda aux groupes armés du M23. Ce soutien a été réaffirmé par l’ambassadrice britannique Alyson King lors d’une rencontre avec le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani.

Au-delà de l’aide pour répondre aux urgences humanitaires, Alyson King a souligné les progrès importants réalisés par la RDC en matière de droits de l’homme. La récente élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en est une illustration marquante. Elle a également salué les efforts du ministre de l’Intérieur pour promouvoir la cohésion sociale à travers une gestion proactive des conflits communautaires et interethniques, essentielle pour l’unité des différentes communautés du pays.

Clôture du Lancement du Mécanisme de Vérification à Goma : Un Pas vers la Paix entre la RDC et le Rwanda

La ville de Goma, située dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a été le théâtre du lancement du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé (MVA-R), visant à assurer le respect du cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda. Ce mécanisme, initié sous la facilitation angolaise, rassemble 18 officiers angolais, trois officiers de liaison congolais et trois rwandais. Ces derniers ont pour mission de surveiller l’application des accords de Luanda et de signaler toute violation potentielle du cessez-le-feu établi le 4 août.

Lors de la cérémonie, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a réaffirmé l’engagement de son pays dans le processus de paix en déclarant : « Nous sommes ici pour qu’il y ait la paix… nous, le Rwanda, sommes toujours engagés au processus de Luanda. » Malgré ce message, certains habitants de Goma restent sceptiques et expriment leur désir d’une paix durable après des années de conflits ayant coûté des vies à de nombreuses familles. « Nous n’avons qu’une seule demande, le retour de la paix, » ont-ils partagé.

Cependant, le sentiment de méfiance persiste au sein de la société civile congolaise. Jean-Claude Bambanze, un représentant de Rutshuru, a exprimé sa déception face à l’absence de précisions concernant le retrait des troupes rwandaises. « Le Rwanda joue à l’hypocrisie, » a-t-il affirmé, ajoutant que le gouvernement congolais devrait exiger davantage de garanties pour un réel changement.

La prochaine session ministérielle est prévue le 16 novembre à Luanda, où les ministres discuteront du plan de neutralisation des rebelles FDLR et des modalités de retrait des troupes rwandaises. Téte António, ministre angolais des Affaires étrangères et facilitateur de ce processus, a affirmé la détermination de son pays à faire respecter les engagements de paix et à contribuer à une stabilité durable dans la région des Grands Lacs.

MVA-R : Une Nouvelle Étape pour la Paix en RDC et au Rwanda

Les travaux du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé (MVA-R) ont été officiellement lancés ce mardi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC). Ce dispositif, conçu pour surveiller le respect du cessez-le-feu et identifier les violations potentielles entre le Rwanda et la RDC, représente un pas significatif vers la stabilisation de la région, sous l’égide de l’Angola.

La cérémonie s’est tenue dans la salle d’attente du poste frontalier de la grande barrière de Goma et a vu la participation de plusieurs personnalités clés. Le ministre angolais des Affaires étrangères, Tète Antonio, a dirigé les discussions, accompagné de la ministre d’État congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. Également présente, Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, a souligné l’importance de cette initiative pour la paix régionale.

Le MVA-R a pour mission de garantir le respect des engagements de cessez-le-feu pris par les deux parties et de détecter toute infraction éventuelle. La collaboration angolaise dans ce processus souligne la nécessité d’une approche multilatérale pour résoudre les tensions persistantes dans cette zone fragile.

Ce lancement marque une nouvelle phase dans les efforts pour établir une paix durable entre la RDC et le Rwanda, avec l’espoir que ce mécanisme contribuera à la stabilité et à la sécurité des populations locales.

Lancement du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé à Goma : Un Nouveau Pas vers la Paix dans l’Est de la RDC

Ce mardi, la ville de Goma, située dans le Nord-Kivu, accueillera le lancement officiel des travaux du Mécanisme de Vérification Ad hoc renforcé (MVA-R). Ce mécanisme, mis en place pour surveiller et garantir le respect du cessez-le-feu dans l’Est de la République démocratique du Congo, symbolise un nouveau pas vers la paix et la stabilité dans cette région marquée par de nombreux conflits.

Sous la facilitation du gouvernement angolais, le MVA-R a pour mission principale de détecter toute violation des accords de cessez-le-feu et de renforcer la transparence entre les acteurs présents sur le terrain. Cette initiative a pour objectif de contribuer à un climat de confiance mutuelle entre les autorités congolaises et rwandaises, également présentes pour ce lancement.

La participation des officiels des deux pays à ces assises témoigne d’une volonté de collaboration pour surmonter les tensions et renforcer la sécurité aux frontières.

Nouvelle Offensive du M23 à l’Est de la RDC : Kamandi Gîte sous Contrôle des Rebelles

Les tensions montent dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) avec la prise de contrôle de Kamandi Gîte, une localité stratégique du territoire de Lubero au Nord-Kivu, par les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda. Cette avancée a eu lieu ce dimanche 3 novembre, à plus de 130 kilomètres au nord de Goma.

Selon des sources locales, les rebelles ont lancé une offensive massive contre les résistants Wazalendo, qui défendaient cette agglomération. Cette attaque marque une nouvelle progression inquiétante après les combats sur le front de Walikale, et pourrait ouvrir une voie directe vers la ville de Beni, offrant aux rebelles un accès crucial au lac Édouard et à la frontière avec l’Ouganda.

Dans ce contexte de tension, l’armée congolaise, bien que soumise au respect du cessez-le-feu, a déclaré en début de semaine qu’elle est prête à réagir dès réception des ordres de sa hiérarchie. Pendant ce temps, la société civile a exprimé dans un communiqué son inquiétude, demandant une sécurisation immédiate et une défense renforcée des territoires nationaux face à cette menace grandissante.

Cette situation met une fois de plus en lumière la complexité des conflits dans la région des Grands Lacs, où les alliances et rivalités transfrontalières contribuent à l’instabilité chronique.