l’État de Siège : la première ministre mène une mission stratégique au Nord-Kivu et en Ituri

La Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa, a entamé ce vendredi 22 novembre une mission stratégique à Goma, dans le Nord-Kivu. Cette initiative, conduite sous les instructions du Président Félix-Antoine Tshisekedi, vise à renforcer l’efficacité des mesures prises dans le cadre de l’état de siège appliqué au Nord-Kivu et en Ituri.

un bilan attendu des mesures d’atténuation
L’équipe gouvernementale évalue les actions déjà mises en œuvre. Elle identifie également celles qui nécessitent des ajustements. À cette fin, des échanges directs ont lieu avec les forces vives locales. Ces discussions permettront de cibler les priorités et d’accélérer les corrections nécessaires.

une mobilisation des acteurs clés
Le Vice-Premier Ministre, Jacquemain Shabani Lukoo, pilote la mission aux côtés de la Première Ministre. D’autres ministres participent également, notamment ceux en charge de la Justice, du Budget et du Commerce Extérieur. Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et plusieurs députés et sénateurs complètent la délégation.

un enjeu national prioritaire
Cette mission vise à restaurer l’autorité de l’État et à renforcer la sécurité dans ces provinces stratégiques. Les résultats des évaluations guideront de nouvelles décisions, essentielles pour garantir la stabilité et améliorer les conditions de vie des populations locales.

Ituri : Les combattants déposent les armes

Ce jeudi 14 novembre, un nouveau pas vers la paix a été franchi en Ituri, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Quatre combattants d’autodéfense opérant dans la zone minière d’Irumu ont décidé de déposer les armes pour rejoindre le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). Cette initiative vise à restaurer la stabilité et la paix dans cette région, marquée par une insécurité croissante.

Cette action est le fruit d’une mission de sensibilisation menée par une équipe mixte composée de la coordination provinciale du P-DDRCS et de la 32e région militaire des Forces armées de la RDC (FARDC). Ensemble, ils ont entrepris de sensibiliser les communautés et les chefs de groupes armés locaux aux bienfaits du désarmement et de la réintégration communautaire.

Les quatre combattants ont volontairement remis leurs armes, comprenant notamment des fusils AK-47 et un nombre important de chargeurs garnis, à l’équipe de contrôle et vérification des armes de la 32e région militaire. Leur démobilisation au sein de leurs communautés est désormais en attente, sous l’accompagnement du P-DDRCS.

Flory Kitoko Manianga, coordonnateur par intérim du P-DDRCS en Ituri, s’est réjoui de ce geste de paix. « La volonté de ces jeunes de déposer les armes pour la stabilité de la région est un signe d’espoir », a-t-il affirmé, en appelant les communautés locales à soutenir les efforts du P-DDRCS et à encourager d’autres combattants à suivre cet exemple.

Ce succès témoigne de la nouvelle politique du P-DDRCS, conduite par le coordonnateur national par intérim, William Kapuku Bwabwa, qui vise à pacifier l’Est de la RDC selon la vision du Président Félix Tshisekedi.

Nord-Kivu : Des affrontements violents entre le M23 et les Wazalendo

Ce lundi matin, de violents affrontements ont éclaté entre les rebelles du M23 et les combattants Wazalendo dans le territoire de Masisi et Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. La violence a débuté à 4h du matin, dans le village de Bitonga, où les combats ont forcé la population à fuir pour sa sécurité.

Des rapports locaux signalent également des affrontements à Shonyi et Kavumu, dans la localité de Bukombo. Les zones touchées par ces attaques sont désormais marquées par un déplacement massif de civils, exacerbant la crise humanitaire déjà présente dans la région. Les habitants se retrouvent pris dans un contexte de violence intense, avec un besoin urgent d’assistance.

Les affrontements entre les groupes armés et les impacts sur la population civile soulignent la situation précaire dans cette zone du pays, nécessitant des réponses immédiates des autorités et des organisations humanitaires.

Le Royaume-Uni s’engage aux côtés de la RDC pour faire face à la crise sécuritaire et humanitaire à l’Est

Le Royaume-Uni a confirmé son engagement à soutenir la République démocratique du Congo (RDC) dans la gestion de la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe l’Est du pays. Cette région en proie à des violences intenses connaît une situation alarmante, avec plus de sept millions de personnes déplacées en raison de la guerre, attribuée au soutien du Rwanda aux groupes armés du M23. Ce soutien a été réaffirmé par l’ambassadrice britannique Alyson King lors d’une rencontre avec le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani.

Au-delà de l’aide pour répondre aux urgences humanitaires, Alyson King a souligné les progrès importants réalisés par la RDC en matière de droits de l’homme. La récente élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en est une illustration marquante. Elle a également salué les efforts du ministre de l’Intérieur pour promouvoir la cohésion sociale à travers une gestion proactive des conflits communautaires et interethniques, essentielle pour l’unité des différentes communautés du pays.

Clôture du Lancement du Mécanisme de Vérification à Goma : Un Pas vers la Paix entre la RDC et le Rwanda

La ville de Goma, située dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a été le théâtre du lancement du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé (MVA-R), visant à assurer le respect du cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda. Ce mécanisme, initié sous la facilitation angolaise, rassemble 18 officiers angolais, trois officiers de liaison congolais et trois rwandais. Ces derniers ont pour mission de surveiller l’application des accords de Luanda et de signaler toute violation potentielle du cessez-le-feu établi le 4 août.

Lors de la cérémonie, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a réaffirmé l’engagement de son pays dans le processus de paix en déclarant : « Nous sommes ici pour qu’il y ait la paix… nous, le Rwanda, sommes toujours engagés au processus de Luanda. » Malgré ce message, certains habitants de Goma restent sceptiques et expriment leur désir d’une paix durable après des années de conflits ayant coûté des vies à de nombreuses familles. « Nous n’avons qu’une seule demande, le retour de la paix, » ont-ils partagé.

Cependant, le sentiment de méfiance persiste au sein de la société civile congolaise. Jean-Claude Bambanze, un représentant de Rutshuru, a exprimé sa déception face à l’absence de précisions concernant le retrait des troupes rwandaises. « Le Rwanda joue à l’hypocrisie, » a-t-il affirmé, ajoutant que le gouvernement congolais devrait exiger davantage de garanties pour un réel changement.

La prochaine session ministérielle est prévue le 16 novembre à Luanda, où les ministres discuteront du plan de neutralisation des rebelles FDLR et des modalités de retrait des troupes rwandaises. Téte António, ministre angolais des Affaires étrangères et facilitateur de ce processus, a affirmé la détermination de son pays à faire respecter les engagements de paix et à contribuer à une stabilité durable dans la région des Grands Lacs.

MVA-R : Une Nouvelle Étape pour la Paix en RDC et au Rwanda

Les travaux du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé (MVA-R) ont été officiellement lancés ce mardi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC). Ce dispositif, conçu pour surveiller le respect du cessez-le-feu et identifier les violations potentielles entre le Rwanda et la RDC, représente un pas significatif vers la stabilisation de la région, sous l’égide de l’Angola.

La cérémonie s’est tenue dans la salle d’attente du poste frontalier de la grande barrière de Goma et a vu la participation de plusieurs personnalités clés. Le ministre angolais des Affaires étrangères, Tète Antonio, a dirigé les discussions, accompagné de la ministre d’État congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. Également présente, Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, a souligné l’importance de cette initiative pour la paix régionale.

Le MVA-R a pour mission de garantir le respect des engagements de cessez-le-feu pris par les deux parties et de détecter toute infraction éventuelle. La collaboration angolaise dans ce processus souligne la nécessité d’une approche multilatérale pour résoudre les tensions persistantes dans cette zone fragile.

Ce lancement marque une nouvelle phase dans les efforts pour établir une paix durable entre la RDC et le Rwanda, avec l’espoir que ce mécanisme contribuera à la stabilité et à la sécurité des populations locales.

Lancement du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé à Goma : Un Nouveau Pas vers la Paix dans l’Est de la RDC

Ce mardi, la ville de Goma, située dans le Nord-Kivu, accueillera le lancement officiel des travaux du Mécanisme de Vérification Ad hoc renforcé (MVA-R). Ce mécanisme, mis en place pour surveiller et garantir le respect du cessez-le-feu dans l’Est de la République démocratique du Congo, symbolise un nouveau pas vers la paix et la stabilité dans cette région marquée par de nombreux conflits.

Sous la facilitation du gouvernement angolais, le MVA-R a pour mission principale de détecter toute violation des accords de cessez-le-feu et de renforcer la transparence entre les acteurs présents sur le terrain. Cette initiative a pour objectif de contribuer à un climat de confiance mutuelle entre les autorités congolaises et rwandaises, également présentes pour ce lancement.

La participation des officiels des deux pays à ces assises témoigne d’une volonté de collaboration pour surmonter les tensions et renforcer la sécurité aux frontières.

Nouvelle Offensive du M23 à l’Est de la RDC : Kamandi Gîte sous Contrôle des Rebelles

Les tensions montent dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) avec la prise de contrôle de Kamandi Gîte, une localité stratégique du territoire de Lubero au Nord-Kivu, par les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda. Cette avancée a eu lieu ce dimanche 3 novembre, à plus de 130 kilomètres au nord de Goma.

Selon des sources locales, les rebelles ont lancé une offensive massive contre les résistants Wazalendo, qui défendaient cette agglomération. Cette attaque marque une nouvelle progression inquiétante après les combats sur le front de Walikale, et pourrait ouvrir une voie directe vers la ville de Beni, offrant aux rebelles un accès crucial au lac Édouard et à la frontière avec l’Ouganda.

Dans ce contexte de tension, l’armée congolaise, bien que soumise au respect du cessez-le-feu, a déclaré en début de semaine qu’elle est prête à réagir dès réception des ordres de sa hiérarchie. Pendant ce temps, la société civile a exprimé dans un communiqué son inquiétude, demandant une sécurisation immédiate et une défense renforcée des territoires nationaux face à cette menace grandissante.

Cette situation met une fois de plus en lumière la complexité des conflits dans la région des Grands Lacs, où les alliances et rivalités transfrontalières contribuent à l’instabilité chronique.

Kinshasa déclare la guerre au banditisme urbain avec des audiences foraines sous haute surveillance

Sur instruction du Président de la République Félix Tshisekedi, les audiences foraines pour juger les délinquants urbains ont débuté à Kinshasa. Annoncée lors du Conseil des Ministres du 18 octobre 2024, cette initiative marque une offensive sans précédent contre le banditisme urbain, répondant à une recrudescence des violences et au phénomène « kuluna », tristement célèbre dans la capitale congolaise.

Ce jeudi 31 octobre 2024, le Tribunal de Grande Instance de N’djili a organisé un procès public pour 36 prévenus, accusés d’association de malfaiteurs, d’extorsion et de violences. Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Maître Shabani Lukoo, était présent pour montrer son engagement à éradiquer le banditisme, non seulement dans Kinshasa mais également dans tout le pays. Sa présence symbolise la détermination des autorités à restaurer la sécurité publique et à renforcer l’État de droit en RDC.

Cette audience foraine, tenue au sein des installations de la police du district de la Tshangu, vise également à rappeler à chaque citoyen l’importance de sa contribution dans cette lutte. De manière similaire, une autre audience a eu lieu au tribunal de grande instance de Kinshasa-Matete, où 9 prévenus sont jugés pour des actes de délinquance commis dans le district de Mont-Amba.

Le Vice-Premier Ministre a précisé que ces audiences se dérouleront dans plusieurs régions du pays sous la supervision d’une commission spéciale, formée des Ministres de l’Intérieur, de la Défense, et de la Justice, ainsi que des services de sécurité. Cette approche vise à répondre fermement et de manière visible à la criminalité urbaine.

Alors que la RDC s’engage dans cette nouvelle phase de lutte contre le banditisme, l’implication de l’État dans l’organisation de ces procès publics envoie un message clair : la sécurité des citoyens demeure une priorité absolue.

RDC et Soudan du Sud : Vers un Accord Historique sur la Gestion des Frontières

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, SHABANI LUKOO Jacquemain, a atterri ce mercredi à l’aéroport international de Juba, marquant une étape décisive dans les relations entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Soudan du Sud. Sa mission ? Finaliser un accord stratégique portant sur la gestion commune des frontières entre les deux pays.

Ce protocole d’entente, qui sera signé dans l’après-midi du 30 octobre, vise la création, l’organisation et le fonctionnement d’une commission permanente mixte de démarcation. Cette structure aura pour mission d’assurer la sécurité et la clarté dans la gestion des frontières, un point crucial pour stabiliser et renforcer les échanges entre la RDC et le Soudan du Sud.

Le voyage de SHABANI LUKOO J. à Juba fait suite à des discussions intensives menées à Kinshasa entre les représentants des deux nations, qui ont permis d’établir un cadre juridique commun. Ce mémorandum d’entente incarne ainsi une avancée historique pour la coopération transfrontalière, renforçant la sécurité et la stabilité dans la région.

En signant cet accord, les deux pays réaffirment leur volonté de collaborer sur des enjeux de souveraineté partagée, en vue de construire un avenir pacifié et prospère pour leurs populations.

Ituri : Les FARDC reprennent le contrôle de Sept Villages dans le Territoire de Djugu

Depuis une semaine, sept villages stratégiques situés dans la zone minière du territoire de Djugu, en Ituri, sont passés sous le contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), selon une déclaration officielle de l’armée le mardi 29 octobre. Les localités de Galay, Lodjo, Pili Pili, Beba, Plito et Mulanday, situées à plus de 90 kilomètres au nord de Bunia, ont été libérées des groupes armés Zaïre et CODECO.

La reprise de ces villages fait suite à une série de combats au cours desquels les FARDC ont délogé les miliciens de Zaïre, qui avaient récemment attaqué un poste de police pour libérer un de leurs membres détenu au sous-commissariat de Plito, à proximité de la commune de Mongwalu. Bien que le bilan de ces affrontements ne soit pas encore précisé, le porte-parole des FARDC en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, indique que plusieurs miliciens ont été neutralisés.

Les opérations de l’armée ont également conduit à une découverte majeure dans la localité de Mulanday : un cachot souterrain utilisé par la milice Zaïre. Cette libération a permis le retour de plus de 7 000 personnes déplacées, qui avaient fui les violences pour se réfugier principalement à Mongwalu.

Les sources militaires ont confirmé que les opérations continuent dans cette zone minière disputée, où les groupes armés Zaïre et CODECO s’affrontaient régulièrement pour le contrôle de l’exploitation de l’or. Le lieutenant Ngongo précise que l’objectif ultime de l’armée est de démanteler totalement ces milices, afin de permettre à l’ensemble de la population de Banyari-Kilo de regagner ses villages.

Sur les quinze groupements que compte le secteur de Banyari-Kilo, treize étaient encore récemment sous la coupe de groupes armés. Cette intervention militaire marque une étape cruciale dans la reconquête de cette région stratégique, au cœur d’enjeux sécuritaires et économiques majeurs pour la province de l’Ituri.

Coopération Militaire RDC-Centrafrique : Vers une Nouvelle Ère de Sécurité Régionale

Jeudi 17 octobre 2024, un tournant décisif s’annonce dans la coopération militaire entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Centrafricaine. Suite à une visite officielle du Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense Nationale congolais, Me Guy Kabombo Muadiamvita, son homologue centrafricain, S.E. Rameaux-Claude Bireau, a exposé la vision de son pays pour une armée renforcée et modernisée, au cours d’une rencontre marquée par la présence des plus hauts responsables militaires et sécuritaires des deux nations.

Loin d’être une simple visite protocolaire, cette rencontre fait suite à la tournée de Me Guy Kabombo dans la province du Bas-Uelé, une région stratégique pour la sécurité transfrontalière. Le renforcement des Forces armées congolaises (FARDC) et l’accréditation prochaine d’un attaché de défense centrafricain figurent parmi les points clés des discussions.

Dans un contexte où la paix et la sécurité régionale sont au cœur des préoccupations, les deux parties ont salué l’ouverture d’un dialogue permanent pour la mise en place d’un mécanisme de coopération militaire. Le général Christian Tshiwewe Songesha, chef d’état-major général des FARDC, ainsi que plusieurs experts militaires des deux pays, ont participé aux échanges. Une commission mixte a été instaurée afin d’étudier les termes d’un futur accord de coopération, qui devrait renforcer les capacités militaires des deux pays.

S.E. Rameaux-Claude Bireau a, quant à lui, exprimé l’ambition de la République Centrafricaine de reconstruire son armée grâce au soutien de ses partenaires régionaux, dont la RDC. Me Guy Kabombo a profité de cette occasion pour rendre hommage au président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, commandant suprême des FARDC, pour sa vision de modernisation et de montée en puissance des forces armées congolaises.

Cette rencontre marque ainsi un pas important vers une collaboration plus étroite entre les deux pays, avec en ligne de mire la stabilité et la paix dans la région.

Le Vice-Premier ministre Guy Kabombo en mission de travail en Ituri

Le Vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, Guy Kabombo, est arrivé ce mardi après-midi à Bunia, dans l’est de la République démocratique du Congo, pour une mission de travail de trois jours. Cette visite stratégique intervient dans un contexte délicat, alors que la province de l’Ituri est placée sous état de siège en raison des conflits armés qui ravagent la région.

Durant son séjour, Guy Kabombo aura des entretiens avec les différentes couches sociales de l’Ituri, afin de recueillir leurs préoccupations et d’évaluer les actions gouvernementales en cours. Il se rendra également sur le site de cantonnement des ex-combattants à Diango, situé à environ 10 kilomètres de Bunia, dans le cadre des efforts de démobilisation et réinsertion. De plus, une visite est prévue sur le site de casernement de l’armée loyaliste, qui mène une lutte acharnée contre les groupes armés dans cette région en proie à des violences répétées.

Ce déplacement s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité dans l’est du pays et de soutenir les efforts des Forces armées pour rétablir la paix dans cette zone stratégique.

Le Vice-Premier Ministre de la Défense, Guy Kabombo, promet une descente imminente dans le Nord et Sud-Kivu

Dans un contexte de tensions sécuritaires persistantes, le Vice-Premier Ministre de la Défense de la RDC, Guy Kabombo Muadiamvita, s’engage à agir concrètement pour restaurer la paix dans l’Est du pays. Lors d’une rencontre avec les caucus des députés élus du Nord et Sud-Kivu, S.E Me Guy Kabombo a promis une descente prochaine sur le terrain pour évaluer de près la situation sécuritaire dans ces deux provinces en proie à des conflits.

Les échanges ont porté sur des questions urgentes liées à l’état de siège, les conditions de vie précaires dans les camps de déplacés, et l’insécurité chronique alimentée par l’agression rwandaise. Les députés ont soumis leurs préoccupations tout en proposant des pistes de solutions pour sortir de cette crise qui dure depuis des décennies.

Guy Kabombo, conscient de l’urgence, a affirmé qu’une mission sur le terrain permettrait d’obtenir une vision plus claire et de mettre en œuvre des stratégies adaptées pour démanteler les réseaux mafieux et mettre un terme à cette agression injuste.

Les élus du Sud-Kivu, satisfaits de ces échanges, ont exprimé leur volonté de collaborer étroitement avec le gouvernement pour ramener une paix durable dans la région, une mission ambitieuse mais cruciale pour l’avenir du pays.

Le Vice-Premier Ministre Shabani Lukoo Rencontre les Ambassadeurs de Turquie et du Congo

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Maître Jacquemain Shabani Lukoo, a reçu ce mardi 24 septembre dans son cabinet deux ambassadeurs, marquant une journée sous le signe du renforcement des relations sécuritaires entre la RDC, la Turquie, et la République du Congo.

Lors de son entretien avec Murat Ulku, ambassadeur de Turquie en RDC, les discussions se sont concentrées sur le partage d’expériences et d’expertises en matière de sécurité. La Turquie a exprimé son souhait d’établir une coopération sécuritaire renforcée avec la République Démocratique du Congo. Ce dialogue marque une volonté commune d’améliorer la gestion de la sécurité intérieure, dans un contexte où la stabilité régionale est cruciale.

Ensuite, Maître Shabani Lukoo a accueilli Cyprien Sylvestre Mamina, ambassadeur de la République du Congo. Les échanges ont principalement porté sur la sécurité des frontières entre les deux pays. Les deux parties ont convenu de l’importance de renforcer la collaboration entre les responsables de la sécurité des deux États voisins. Une rencontre entre les hauts responsables sécuritaires des deux nations est prévue dans les jours à venir, afin de définir les prochaines étapes de cette coopération transfrontalière.

Ces rencontres diplomatiques témoignent de la volonté de la RDC de renforcer ses alliances stratégiques pour répondre aux défis sécuritaires, tant internes que régionaux.

La Fondation Bill Clinton pour la paix se mobilise contre la candidature de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU

La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) a lancé, ce lundi 23 septembre, un appel vigoureux aux organisations de la société civile, les mobilisant contre la candidature de la République Démocratique du Congo (RDC) au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Dans un communiqué largement diffusé, cette organisation de défense des droits humains a exprimé son opposition ferme à cette démarche, tout en critiquant les graves manquements de la RDC en matière de droits fondamentaux.

« Nous tenons à réagir à la récente demande de la RDC de siéger au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Si nous saluons cette démarche en apparence encourageante, nous estimons néanmoins que la RDC ne satisfait pas aux conditions nécessaires pour prétendre à une telle position de responsabilité internationale », a déclaré la FBCP.

La Fondation a révélé détenir des preuves claires de violations répétées de la Constitution de la RDC, notamment des articles 16 et 18, qui interdisent les détentions prolongées sans présentation devant un juge. Ces infractions incluent l’utilisation de cachots clandestins, des arrestations arbitraires, des tortures et même des exécutions sommaires.

Pour la FBCP, ces atteintes graves aux droits humains rendent inconcevable que la RDC puisse siéger dans une institution internationale aussi prestigieuse que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. L’organisation a ainsi exhorté l’ONU, la communauté internationale et les autres acteurs concernés à rejeter cette candidature, avertissant que cela enverrait « un signal extrêmement négatif » à l’échelle mondiale.

La RDC avait déposé sa candidature en août dernier pour siéger au Conseil des droits de l’homme, une démarche endossée par l’Union Africaine lors de la session ordinaire de son Conseil exécutif, en février 2024 à Addis-Abeba. La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait confirmé cette candidature au cours d’une réunion gouvernementale présidée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Guy Kabombo en Espagne pour renforcer la coopération militaire entre la RDC et l’Espagne

Le Vice-Premier Ministre en charge de la Défense, Me Guy Kabombo Muadiamvita, effectue actuellement un séjour en Espagne pour redynamiser la coopération militaire entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Espagne. Invité par la ministre de la Défense espagnole, Maria Margarita Robles Fernández, les deux responsables ont échangé sur le renforcement des relations bilatérales, particulièrement dans les domaines de la sécurité et de la défense.

Cette visite s’inscrit dans la volonté de matérialiser la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi, Commandant Suprême des FARDC, qui vise à renforcer la puissance des Forces armées congolaises. Au cours de son séjour, Me Guy Kabombo a visité plusieurs infrastructures militaires, dont la base militaire de Valladolid et l’Académie royale de Vigo, afin d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration pour le renforcement des capacités des Forces navales congolaises. Il a également discuté des possibilités d’acquisition de nouveaux équipements pour améliorer la performance des FARDC.

Ce déplacement stratégique met en lumière la détermination de la RDC à améliorer ses capacités de défense et à consolider ses partenariats internationaux dans ce secteur.

Affrontements entre la MONUSCO et la CODECO en Ituri des civils attaqués dans les camps de déplacés

Depuis ce jeudi 19 septembre au matin, des combats intenses opposent les casques bleus de la MONUSCO aux miliciens de la CODECO dans la région de Bule, située à 90 kilomètres au nord de Bunia, dans le territoire de Djugu, en Ituri. Selon des sources locales, les miliciens auraient attaqué des civils dans les camps de déplacés de Lala et la plaine de Savo, semant la terreur après avoir tué un villageois qui se rendait aux champs à Ngle.

Alertés par cette violence, les soldats de la paix de la MONUSCO sont intervenus rapidement pour sécuriser la zone et protéger les populations civiles. Depuis le début de la journée, des témoins sur place rapportent des tirs à l’arme lourde et légère, perturbant toutes les activités dans la région. À l’heure actuelle, aucun bilan précis des affrontements n’a encore été communiqué, laissant les habitants dans l’incertitude.

Cette escalade de violence survient dans un contexte déjà fragile où la population déplacée reste vulnérable aux attaques récurrentes des groupes armés.

La RDC et la Chine signent un accord de Coopération Militaire historique

Ce vendredi 6 septembre 2024, la République démocratique du Congo (RDC) et la République populaire de Chine ont franchi une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales avec la signature d’un accord de coopération militaire. Cet accord, signé à Beijing par le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, et son homologue chinois, intervient en marge du 9ᵉ forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), tenu du 4 au 6 septembre 2024.

L’objectif de cet accord est de redynamiser les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en renforçant les relations entre les deux armées. Il porte sur plusieurs domaines clés, notamment la formation militaire, l’échange d’expériences, et le ravitaillement en équipements militaires. Cette coopération s’inscrit pleinement dans la vision du Président et commandant suprême des FARDC, Félix Tshisekedi, qui aspire à doter les forces armées congolaises des moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires, dont la guerre d’agression menée par des forces négatives en RDC.

Le vice-Premier ministre Guy Kabombo a souligné que cet accord stratégique permettra non seulement de moderniser les capacités opérationnelles des FARDC, mais aussi de renforcer la coopération militaire avec la Chine, un partenaire de longue date.

Le Vice-Premier Ministre Jacquemain Shabani à Beijing pour renforcer la coopération sécuritaire Chine-Afrique de l’Est

Le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de la République démocratique du Congo, Jacquemain Shabani, est arrivé ce vendredi à Beijing, capitale de la République populaire de Chine, pour participer au dialogue ministériel Chine-Afrique de l’Est. Invité par le gouvernement chinois, il prendra part à cette rencontre prévue les 9 et 10 septembre 2024, selon une source officielle.

Cette réunion, placée sous le thème « Construire une nouvelle plate-forme de coopération en matière d’application de la loi et une communauté de destin partagé sécuritaire entre la Chine et l’Afrique de l’Est dans la nouvelle ère », vise à renforcer les partenariats sécuritaires entre la Chine et les pays d’Afrique de l’Est. À travers ce dialogue, la Chine réaffirme son engagement à soutenir la stabilité régionale et à encourager une coopération plus étroite dans l’application des lois pour mieux répondre aux défis sécuritaires.

La participation du vice-Premier ministre Jacquemain Shabani à ces assises est un signe fort du rôle croissant que la RDC souhaite jouer dans la sécurité de la région. Ce cadre offre l’opportunité d’élaborer des stratégies concertées pour relever les défis sécuritaires, tout en solidifiant les liens entre la Chine et l’Afrique dans cette nouvelle ère de coopération.

Jacquemain Shabani Lance la Stratégie Nationale de Réduction des Risques de Catastrophes en RDC

Ce jeudi  29 août 2024, à l’hôtel Memling de Kinshasa, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a officiellement lancé l’atelier de validation de la stratégie nationale et du plan d’action de réduction des risques de catastrophes en République Démocratique du Congo (RDC). Cet atelier bénéficie du soutien technique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Ce plan d’action est conçu comme un outil de gouvernance essentiel pour garantir une meilleure prévention des risques liés aux catastrophes récurrentes qui frappent régulièrement le pays, causant des pertes humaines et matérielles importantes. En présence de Nathalie Aziza, Ministre des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale, et de la représentante du PNUD, Jacquemain Shabani Lukoo a réitéré l’engagement du gouvernement congolais à renforcer les mesures de prévention et de protection de la population.

Le Vice-Premier Ministre a également exhorté les partenaires techniques impliqués dans ce projet à s’approprier les recommandations émises lors de cet atelier. Il a souligné l’importance du financement nécessaire pour la mise en œuvre efficace de ce plan d’action, appelant à une mobilisation accrue des ressources pour assurer la sécurité des populations face aux catastrophes.

Jacquemain Shabani Lukoo lance l’atelier sur la réforme de la Police Nationale Congolaise

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, continue de manifester son engagement pour une Police Nationale Congolaise (PNC) plus efficace et professionnelle. Ce mardi 27 août, dans la salle Virunga de l’immeuble de la Territoriale, il a inauguré l’atelier d’actualisation du projet de loi de programmation de la réforme de la PNC pour la période 2025-2029.

Cet événement s’est déroulé en présence du Commissaire Général de la PNC, du coordonnateur du Comité de Suivi de la Réforme de la Police (CSRP), et des partenaires techniques du Programme d’Appui à la Réforme de la Police (PARP III), qui assurent également le soutien logistique.

Lors de son discours, Jacquemain Shabani Lukoo a souligné les défis rencontrés lors des précédentes phases de la réforme, notamment le financement insuffisant par le gouvernement, qu’il a identifié comme le principal obstacle au progrès de cette initiative.

À la suite du lancement de l’atelier, le Vice-Premier Ministre a procédé à la remise symbolique de 4 jeeps sur un total de 24, au coordonnateur du CSRP, pour améliorer la mobilité des forces de l’ordre lors des opérations.

Les FARDC dénoncent de nouvelles violations du cessez-le-feu par le M23 et l’AFC

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont, une fois de plus, accusé le Mouvement terroriste du 23 mars (M23) et l’Alliance du Fleuve Congo (AFC) de violer le processus de cessez-le-feu. Cette accusation, formulée en contradiction avec le processus de paix de Luanda, a été relayée dans un communiqué parvenu lundi.

Selon ce communiqué, les FARDC ont tenu à informer l’opinion publique des multiples tentatives du M23 et de l’AFC pour dissimuler leurs violations du cessez-le-feu en cours. Le dimanche 25 août, les groupes rebelles ont publié un communiqué officiel affirmant qu’un aéronef des FARDC avait survolé les zones de Lubero et Rutshuru. Cependant, le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, le Lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, a démenti ces affirmations en précisant que, depuis 48 heures, aucun aéronef des FARDC ou de leurs partenaires n’a pu prendre les airs en raison des conditions météorologiques défavorables dans cette région.

Le Lieutenant-colonel Ndjike a également révélé que ces accusations avaient pour but de justifier les attaques lancées par le M23/AFC le même jour contre les positions des FARDC à Kikubo, dans le territoire de Lubero. Face à ces nouvelles violations, les FARDC ont annoncé leur intention de saisir le mécanisme conjoint de vérification élargi ainsi que le mécanisme ad-hoc de vérification, afin de faire la lumière sur ces incidents et d’en tirer toutes les conséquences nécessaires.

Kolwezi : Jacquemain Shabani supervise les préparatifs du marquage d’armes

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, est arrivé à Kolwezi, dans la province du Lualaba, ce mardi 20 août. En tant que président de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre (CNC-ALPC), il est venu pour lancer officiellement l’opération de marquage d’armes, visant à renforcer la traçabilité et la sécurité.

Avant la cérémonie officielle prévue pour le mercredi 21 août, Jacquemain Shabani a dirigé le Conseil Supérieur de Sécurité. Cette réunion a rassemblé les hauts responsables de la Police Nationale Congolaise (PNC) et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), ainsi que les autorités locales, pour finaliser les préparatifs du marquage.

 

Beni : L’Armée Congolaise démantèle un réseau de collaborateurs du M23

L’armée congolaise a présenté mardi à Beni plusieurs individus accusés de collaborer avec le groupe rebelle M23 et les autorités rwandaises. Ces personnes auraient facilité l’infiltration du M23 dans les villes de Butembo et de Beni, selon les forces armées.

Kambale Amani, décrit comme le principal recruteur du M23 dans la région, figure parmi les suspects arrêtés. Il aurait recruté deux individus, Nzanzu Valire Tshiani et Leza Kabengele, pour suivre une formation de cadres politico-militaires à Nyongera, dans le Rutshuru. De retour à Beni, Nzanzu Valire Tshiani a été appréhendé en possession de trois drones, d’un casque balistique et d’une jumelle. Il est accusé d’avoir cherché à sensibiliser les jeunes de la région à rejoindre le M23.

D’autres suspects, dont Kaseraka Kavalami Charles, Mbusa Sivulyamwenge (leader local de l’AFDC à Butembo), Kakurisi Fabrique, et Tsiko Patrick (ancien maire adjoint de Butembo), ont également été arrêtés. Ils sont accusés d’avoir organisé des réunions et des activités de recrutement pour le M23 à Beni et Butembo.

L’armée prévoit l’ouverture prochaine d’un procès pour juger ces individus. Par ailleurs, la justice militaire à Kinshasa a récemment condamné à mort 26 personnes, dont 21 en leur absence, pour leur implication dans la rébellion du M23. Ces personnes sont accusées de « crime de guerre », « participation à un mouvement insurrectionnel » et « trahison ».

Le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, Cirimwami Nkuba Peter, annonce des mesures pour identifier les vrais Wazalendo et traquer les faux, suite à des actes de violence dans la région

Ce lundi 12 août 2024, une séance de travail cruciale s’est tenue dans la salle de réunion du Gouvernorat de la Province du Nord-Kivu. Cette rencontre a réuni Son Excellence Monsieur le Gouverneur Militaire par intérim, le Général-Major Cirimwami Nkuba Peter, et les chefs des secteurs respectifs de la province. À l’issue de cette réunion, un constat alarmant a été fait concernant les actes de vandalisme et de tuerie perpétrés par des individus se faisant passer pour des Volontaires pour la Défense de la Patrie, connus sous le nom de « Wazalendo ».

Face à cette situation préoccupante, des décisions fermes ont été prises pour lever toute ambiguïté et assurer la sécurité des populations. Ainsi, il a été décidé que les vrais Wazalendo, ceux qui sont réellement engagés pour la défense du pays, devront rejoindre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sur les lignes de front. Quant aux faux Wazalendo, ils seront traqués, et en cas de besoin, remis à la Justice Militaire pour répondre de leurs actes.

Le Gouvernement Provincial, avec le soutien du Gouvernement Central, a réaffirmé son engagement à prendre en charge les véritables Wazalendo, tout en respectant les droits de l’Homme et le Droit International Humanitaire.

Jacquemain Shabani Lukoo inaugure la Journée internationale des peuples autochtones

Ce vendredi 9 août, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et Sécurité, Jacquemain Shabani Lukoo, a inauguré les activités de la Journée internationale des peuples autochtones.

Cette journée offre un espace d’échange et de réflexion sur les moyens d’améliorer les conditions de vie des peuples autochtones et de corriger les injustices dont ils sont victimes. Elle permet aussi de faire le point sur leur situation actuelle et de réévaluer les engagements pris pour leur protection.

Le thème choisi cette année en RDC est : « La mise en œuvre de la loi Numéro 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones Pygmées comme fondement de l’inclusion effective des Peuples Autochtones Pygmées. »

 

Un Nouveau pas vers la stabilisation de l’Est de la RDC:ancement du projet « STAR-EST » à Goma

Goma, 6 août 2024 – Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a lancé ce mardi à Goma le projet de stabilisation et de relèvement de l’Est de la RDC, baptisé « STAR-EST ». Cette initiative, présentée lors d’une réunion de pilotage et d’ateliers présidée par le ministre, vise à soutenir les efforts du gouvernement pour la pacification des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri.

Le projet « STAR-EST » se concentre sur plusieurs axes prioritaires pour atteindre ses objectifs ambitieux. Il prévoit notamment l’amélioration de l’accès aux infrastructures socio-économiques, élément crucial pour le développement et la stabilité de la région. En outre, il s’agit de favoriser la réinsertion socio-économique et la résilience des personnes associées aux groupes désarmés, offrant ainsi une alternative durable à l’engagement dans des activités illicites.

Un autre aspect fondamental du projet est le renforcement des administrations locales dans les provinces ciblées. Ce volet vise à améliorer la gouvernance et la prestation de services publics, facteurs essentiels pour une paix durable et la reconstruction des zones affectées par les conflits.

Le lancement de « STAR-EST » marque une étape significative dans la quête de stabilité pour l’Est de la RDC. Les populations locales attendent beaucoup de ce projet, qui pourrait transformer leur quotidien et jeter les bases d’un développement harmonieux et pacifié.

Denis Mukwege appelle à la justice et à la transparence lors de la Commémoration du Genocost

En cette journée de commémoration du génocide congolais, le prix Nobel de la paix 2008, Denis Mukwege, a exprimé ses profondes réflexions sur les réseaux sociaux. Sur son compte Twitter, il a honoré la mémoire des victimes et des communautés martyres, rappelant les terribles crimes subis depuis des décennies pour des intérêts économiques et géostratégiques.

« En cette journée commémorative du génocide congolais, nos pensées vont à toutes les victimes et les communautés martyres qui ont enduré les pires crimes depuis des décennies pour satisfaire des intérêts économiques et géostratégiques, » a-t-il écrit. Mukwege a souligné l’urgence de mettre fin à l’exploitation, à la souffrance, à l’humiliation et à l’injustice qu’endurent les Congolais.

Il a également appelé à une responsabilisation des acteurs étatiques et non étatiques impliqués dans le pillage des ressources de la RDC et les atrocités de masse. Alors que les pays avancés planifient une transition énergétique verte, Mukwege insiste sur la nécessité d’assurer la transparence du commerce des minerais stratégiques. Il a souligné l’importance de mettre fin aux liens entre les groupes armés, les sociétés minières, les réseaux de contrebande et les filières opaques d’approvisionnement transfrontalier.

Les mots de Denis Mukwege résonnent comme un appel urgent à l’action pour la justice et la transparence, rappelant au monde entier l’importance de protéger les droits des Congolais et d’assurer un avenir plus juste et équitable pour la RDC.

Cérémonie de remise de brevets au CHESD et à l’ESAM : Plus de 200 lauréats honorés

Kinshasa, le 30 juillet 2024 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé la cérémonie de clôture des 9ème et 7ème sessions ordinaires du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) et de l’École Supérieure d’Administration Militaire (ESAM). Plus de 200 lauréats de diverses institutions et structures publiques ont été récompensés.

Une formation de haut niveau pour les cadres civils et militaires

Le Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense forme des officiers généraux, supérieurs et des colonels des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), ainsi que des cadres supérieurs civils et militaires. Son programme de troisième cycle encourage la réflexion prospective et la recherche sur les questions de sécurité et de défense.

Un événement de prestige

Le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, représentant le Chef de l’État, a également honoré de sa présence cette cérémonie, témoignant de l’importance accordée à la formation des élites militaires et administratives du pays.