Les États-Unis soutiennent la RDC : cessez-le-feu et processus de paix exigés

Le gouvernement américain a réaffirmé son soutien au peuple congolais et à la République démocratique du Congo (RDC). Cette position a été soulignée par Tammy Bruce, porte-parole du Département d’État américain, lors de son premier point de presse. Elle a été rappelée par Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC, dans une publication sur son compte X.

Un engagement ferme
Lucy Tamlyn a déclaré : « Nous soutenons fermement le peuple congolais ainsi que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. » Elle a ajouté que le secrétaire d’État Marco Rubio a insisté sur un cessez-le-feu immédiat dans l’Est du pays. Il a également exigé des comptes pour les abus et violations des droits de l’homme.

Retour aux processus de paix
Les États-Unis espèrent que les dirigeants régionaux reviendront aux processus de Luanda et de Nairobi, dirigés par l’Angola. Ces processus visent à résoudre le conflit dans l’Est de la RDC. Tammy Bruce a assuré que l’engagement diplomatique américain ne faiblira pas.

Alimbongo : 10 % des déplacés retournent malgré les défis après l’occupation du M23

Environ 10 % des déplacés de la localité d’Alimbongo, dans le Nord-Kivu, ont commencé à regagner progressivement leur milieu d’origine depuis une semaine, malgré les défis persistants. Ces déplacés avaient fui les combats entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC (FARDC). Alimbongo, située à 60 kilomètres de Lubero-centre, est occupée par les rebelles du M23 depuis décembre dernier.

Des conditions de vie difficiles
Les retournés ont pris la décision de rentrer principalement en raison des conditions de vie extrêmement difficiles dans leurs lieux de refuge. Cependant, leur retour s’accompagne de nombreux défis. Les maisons de nombreux habitants ont été détruites par les intempéries ou lors des combats, les obligeant à reconstruire ou à bâtir de nouveaux abris.

Une localité calme mais occupée
Malgré la présence des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, la localité d’Alimbongo semble calme pour le moment. Cependant, les retournés doivent compter uniquement sur les activités champêtres pour survivre, les boutiques, pharmacies et autres commerces ayant été pillés par les rebelles à leur arrivée.

Défis majeurs : santé et éducation
L’un des défis les plus pressants reste l’accès aux soins de santé. L’hôpital général de référence d’Alimbongo, le bureau de la zone de santé et le centre de santé local ont été incendiés. De plus, les infrastructures éducatives et religieuses, telles que les écoles et les églises, ont également subi des dommages importants.

Un retour fragile
Bien que le retour des déplacés soit un signe d’espoir, la situation reste précaire. Sans soutien extérieur pour la reconstruction des infrastructures essentielles et la relance des activités économiques, les habitants d’Alimbongo continueront de faire face à des conditions de vie extrêmement difficiles.

RDC-SADC : Félix Tshisekedi et la Troïka du Sommet discutent de l’avenir des troupes en RDC

Alors que la situation sécuritaire continue de se dégrader dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le Président Félix Tshisekedi a pris part, le jeudi 6 mars 2025, à une réunion cruciale de la Troïka du Sommet de l’Organe des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) . Tenue en visioconférence depuis Kinshasa, cette session extraordinaire a été présidée par Samia Suluhu Hassan , Présidente de la Tanzanie et actuelle dirigeante de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC.

L’Est de la RDC en proie à une crise alarmante

L’offensive militaire de la rébellion du M23 , soutenue par le Rwanda, a récemment pris une nouvelle ampleur avec l’invasion des villes stratégiques de Goma (Nord-Kivu) et Bukavu (Sud-Kivu) . Face à cette montée en puissance des violences, la SADC se retrouve au pied du mur : faut-il maintenir ou revoir le mandat de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) , déployée en renfort des Forces armées congolaises (FARDC) ? Cette question était au cœur des échanges entre les chefs d’État, alors que les troupes de la SADC peinent à inverser la tendance sur le terrain.

La RDC fait face à une crise multidimensionnelle , mêlant conflit armé, déplacements massifs de populations et tensions diplomatiques régionales. Les violences ont déjà forcé plus de 7 millions de personnes à fuir leur domicile , aggravant une situation humanitaire critique. Dans ce contexte, Kinshasa attend de ses partenaires une réponse forte et concertée .

Tshisekedi plaide pour une stratégie diplomatique et militaire renforcée

S’exprimant devant ses homologues, Félix Tshisekedi a plaidé pour une approche combinant action militaire et diplomatique . Il a réitéré son engagement en faveur des processus de Luanda et Nairobi , visant à favoriser une désescalade et à pousser Kigali à cesser son soutien aux rebelles.

« Nous devons œuvrer pour une paix durable en renforçant la pression sur ceux qui alimentent cette guerre injuste », a déclaré le chef de l’État congolais, appelant à une application stricte de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies , qui condamne l’ingérence étrangère et exige le retrait du M23 des territoires congolais.

Le président congolais a également exhorté la SADC à renforcer sa mission militaire , estimant que la situation sur le terrain exige des actions concrètes et immédiates . La lenteur des prises de décision et le manque de moyens des troupes régionales jouent en faveur du M23, qui continue d’étendre son emprise sur le Kivu.

La SADC réaffirme son soutien mais tarde à agir

Si la SADC a réitéré son engagement à soutenir la RDC , les résultats concrets tardent à se matérialiser. La Présidente Samia Suluhu Hassan a assuré que la région ne resterait pas passive face à l’agression subie par Kinshasa, mais la lente mise en œuvre des décisions antérieures suscite des doutes.

Un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC est prévu dans les semaines à venir pour statuer sur l’avenir de la SAMIDRC et définir une nouvelle feuille de route pour stabiliser l’Est congolais. En attendant, les hostilités se poursuivent et la pression monte sur Kinshasa , qui cherche des alliances solides pour contrer cette menace persistante.

Tandis que la population congolaise paie le prix fort de ce conflit, les yeux sont désormais tournés vers la SADC : saura-t-elle enfin traduire ses engagements en actes concrets ?

Judith Suminwa promet d’augmenter le salaire des militaires

La Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, s’est rendue jeudi 6 mars au centre d’entraînement de Tombagadio, dans le Kongo-Central, où elle a rencontré 1.000 jeunes recrues, dont 26 filles. Devant ces futurs soldats, elle a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à améliorer les conditions de vie des militaires et policiers, notamment par une revalorisation salariale.

« Nous nous engageons à augmenter la solde des militaires et à veiller à ce que les nouvelles recrues bénéficient de meilleures conditions. Vous avez choisi de servir la nation, et nous devons honorer cet engagement », a-t-elle assuré.

Un appel à l’engagement patriotique

Après avoir échangé avec les recrues, Judith Suminwa a profité d’un rassemblement populaire pour lancer un appel solennel à la jeunesse locale, l’exhortant à s’enrôler massivement dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

« Nous avons lancé la campagne Congolais Telema sur instruction du Chef de l’État. Il est crucial de nous mobiliser pour dire non à l’invasion rwandaise. J’invite les jeunes de Kimpese et d’ailleurs à rejoindre nos forces armées pour défendre le pays », at-elle martelé.

Renforcer la défense nationale face aux menaces extérieures

Judith Suminwa a mis en avant les efforts du Gouvernement pour moderniser l’armée congolaise et améliorer les conditions de vie des soldats. « Nous travaillons à créer une nouvelle catégorie de soldats, à augmenter leur solde et à renforcer leurs capacités », at-elle précisé.

Lors de son passage à Kimpese, la Première ministre a également appelé la population à s’impliquer activement dans l’effort de guerre, soulignant l’importance de l’unité nationale face aux menaces extérieures.

Judith Suminwa encourage les jeunes recrues de l’armée à Tombangadio

Avant de poursuivre sa tournée à Kimpese , la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka s’est rendue ce 6 mars 2025 au centre d’entraînement de Tombangadio/Matadi , où elle a rencontré 1 000 jeunes recrues de l’armée , dont 26 femmes .

Accueillie par les responsables militaires du centre, la Cheffe du Gouvernement a félicité ces jeunes qui ont répondu à l’ appel du Président de la République et du Gouvernement pour défendre l’ intégrité territoriale de la RDC . Dans un contexte de tensions sécuritaires, elle a rappelé l’importance de leur engagement et le rôle crucial qu’ils joueront dans la protection de la nation.

Soucieuse des conditions de vie des militaires , elle a annoncé des mesures concrètes, notamment une augmentation de la solde , ainsi que des actions pour améliorer le bien-être des recrues en formation. Par ailleurs, elle a insisté sur le soutien aux familles des soldats , demandant au Ministre de la Formation professionnelle de garantir l’ accès à l’éducation des enfants des militaires et de renforcer les programmes de réinsertion pour les anciens combattants.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale « Congolais Telema » , qui vise à mobiliser l’ensemble de la population derrière les Forces armées de la RDC et à encourager la jeunesse à s’engager pour la défense du pays. Judith Suminwa poursuit sa mission aux côtés des élus nationaux et de plusieurs membres du gouvernement , témoignant ainsi de l’implication totale de l’État dans la consolidation de la défense nationale.

Judith Suminwa en tournée au Kongo Central : « 30 ans de guerre, ça suffit ! »

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a entamé ce 5 mars 2025 une tournée nationale au Kongo Central , accompagnée du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba . L’objectif : mobiliser la population autour de la défense de l’intégrité territoriale .

À Matadi , devant une foule enthousiaste réunie au Stade Damar , la Cheffe du gouvernement a lancé un message fort :
 Unité et solidarité nationale : « 30 ans de guerre à l’Est, ça suffit ! Cette terre nous appartient. »
Mobilisation populaire : La société civile et les partis politiques ont répondu à l’appel, réaffirmant leur soutien aux FARDC .
 Dialogue et cohésion : Dans la lignée des directives du Président Félix Tshisekedi , elle a insisté sur la nécessité d’une mobilisation nationale face aux menaces extérieures.

La Cheffe du Gouvernement a également évoqué le Front patriotique , mettant en avant trois actions clés :
L’effort de guerre pour soutenir les FARDC
L’enrôlement massif des jeunes dans l’Armée nationale
La vigilance citoyenne pour signaler tout cas suspect

Après un discours engagé , Judith Suminwa a échangé avec la population et promet des actions concrètes à court, moyen et long terme .

Est de la RDC : l’ONU alerte sur les risques extrêmes pour les défenseurs des droits de l’homme

Face à la détérioration alarmante de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), marquée par les offensives de la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda, Mme Mary Lawlor, experte des Nations Unies et Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, a lancé un appel urgent à la communauté internationale.

Dans une déclaration faite ce mercredi 5 mars 2025 à Genève, en Suisse, elle a révélé que les défenseurs des droits de l’homme dans l’est de la RDC courent un risque extrême de représailles pour leur travail. Elle a insisté sur la nécessité d’un soutien immédiat, incluant une réinstallation temporaire pour eux et leurs familles.

« Ces dernières semaines, j’ai reçu d’innombrables alertes demandant un soutien et j’ai parlé directement avec des défenseurs sur le terrain. Ils vivent dans la peur et les risques sont réels. Récemment, un défenseur m’a informé que les rebelles du M23 avaient dressé des listes de défenseurs des droits de l’homme à appréhender dans les zones qu’ils contrôlent », a déclaré Mme Lawlor.

La Rapporteuse spéciale a également fait état d’informations crédibles selon lesquelles des défenseurs des droits de l’homme sont détenus au secretdisparus de force et torturés à Rutshuru et Masisi, dans le Nord-Kivu. Au moins six défenseurs sont portés disparus après avoir tenté de fuir Goma, suite à la prise de la ville par le M23 fin janvier.

« Certains défenseurs n’ont pas eu d’autre choix que de fuir leur domicile. Ceux qui parviennent à gagner d’autres villes n’ont pas les moyens de trouver un abri ou de subvenir à leurs besoins quotidiens. D’autres sont restés dans les zones contrôlées par les rebelles, mais craignent pour leur sécurité », a-t-elle ajouté.

Des risques accrus pour les femmes défenseures

Mme Lawlor a également souligné les risques spécifiques encourus par les femmes défenseures des droits de l’homme, particulièrement exposées aux violences sexuelles et sexistes dans un contexte de conflit.

« Il est consternant de penser que 25 ans après la résolution historique du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité, ces événements se déroulent sous les yeux d’un monde largement apathique », a-t-elle déploré.

Appel à la communauté internationale

La Rapporteuse spéciale a appelé la communauté internationale à reconnaître sa responsabilité collective envers les défenseurs des droits de l’homme en RDC. « J’appelle les États membres à les rechercher et à explorer toutes les possibilités d’assistance rapide afin d’éviter que la situation ne se détériore davantage », a-t-elle plaidé.

Contexte sécuritaire et humanitaire critique

La situation dans l’est de la RDC continue de se dégrader, avec des violations massives des droits humains, notamment des exécutions sommaires, des violences sexuelles et des attaques contre des infrastructures civiles, telles que des hôpitaux et des entrepôts humanitaires. L’avancée du M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué des déplacements massifs de population, plongeant la région dans une crise humanitaire sans précédent.

Selon l’ONU, des menaces ont également été proférées contre le système judiciaire, tandis que des criminels violents et des chefs de groupes armés condamnés pour des crimes de guerre se sont évadés des prisons de Goma, Kalehe, Bukavu et Uvira, augmentant encore les risques pour les civils et les défenseurs des droits de l’homme.

Auditions de figures politiques et religieuses sur fond de tensions sécuritaires

Les services de sécurité congolais ont mené plusieurs auditions ce week-end à Kinshasa. Ces interrogatoires, supervisés par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, visent à éclaircir d’éventuels liens entre certains acteurs politiques et religieux et des mouvements menaçant la stabilité du pays. Cette initiative intervient alors que les rebelles de l’AFC/M23 poursuivent leur avancée dans l’est du pays, selon une source gouvernementale.

Parmi les personnalités convoquées, deux figures majeures ont été entendues : Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD, parti de l’ancien président Joseph Kabila, et Monseigneur Donatien N’shole, secrétaire général de la Cenco.

L’audition d’Emmanuel Ramazani Shadary

Ramazani Shadary a été interrogé pendant plus d’une heure et demie. Il faisait face aux plus hauts responsables sécuritaires du pays, notamment le chef de l’Agence nationale de renseignement (ANR), le directeur général de la Direction générale des migrations (DGM) et le vice-Premier ministre de l’Intérieur.

Les enquêteurs ont abordé une déclaration récente d’Aubin Minaku, ancien président de l’Assemblée nationale. Celui-ci avait affirmé : « Fini la clandestinité, fini les activités clandestines ». Shadary a assuré qu’il ne s’agissait pas d’un appel à des actions illicites, mais d’une annonce d’activités politiques.

Un autre sujet sensible a été évoqué : la nomination par l’AFC/M23 d’un ancien cadre du PPRD comme gouverneur du Sud-Kivu. Cette décision alimente les soupçons. Deux semaines plus tôt, le président Félix Tshisekedi avait accusé son prédécesseur Joseph Kabila d’être lié aux rebelles.

Monseigneur Donatien N’shole sous pression

L’audition de Monseigneur Donatien N’shole a été moins médiatisée. Cependant, elle soulève des questions. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a été interrogé sur deux dossiers sensibles :

  • Le dialogue initié par les évêques catholiques et les pasteurs protestants. Ce processus vise à apaiser les tensions politiques, mais il inquiète le pouvoir.
  • Les violences contre des personnes d’expression swahili à Kinshasa. La Cenco a récemment dénoncé ces actes.

Cette audition intervient après un autre incident : la confiscation du passeport de Mgr N’shole par la DGM à Lubumbashi. Cet acte, critiqué par la Cenco, alimente les tensions.

Ces auditions illustrent la montée des inquiétudes en RDC. La situation sécuritaire se dégrade. Les prochaines semaines seront cruciales pour comprendre l’impact de ces événements sur la scène politique.

Manou Birato nommé gouverneur du Sud-Kivu par l’AFC/M23

Le mouvement politico-militaire AFC/M23 avendredi 28 février 2025 ,Manou Birato gouverneur deSud-Kivu . Homme d’affaires influent et ancien cadre politique, il devient ainsi une figure clé de l’administration mise en place par la rébellion.

Un parcours politique marqué par des alliances et des ruptures

Originaire de Birava, territoire de Kabare , Manou Birato s’est illustré dans le paysage politique congolais en évoluant au sein de plusieurs formations majeures. Ex-haut cadre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) , il a longtemps été un soutien du régime, accueillant dans son hôtel de Bukavu les grandes rencontres politiques du parti.

Lors de la création de l’ Union pour la Nation Congolaise (UNC) , il rejoint Vital Kamerhe , actuel président de l’Assemblée nationale, avant de s’en éloigner en 2019 pour s’exiler en Belgique . Son retour au pays coïncide aujourd’hui avec sa prise de fonction sous l’ autorité de l’AFC/M23 .

Une administration sous contrôle de la rébellion

Aux côtés de Manou Birato , une nouvelle équipe administrative est mise en place :

  • Dunia Masumbuko Bwenge (de Bunyakiri , territoire de Kalehe ) occupe le poste de vice-gouverneur chargé des questions politiques et administratives .
  • Gashinge Gashingira Juvénal (de Munyamulenge, territoire de Fizi ) devient deuxième vice-gouverneur , en charge des questions économiques, financières et du développement .

Pendant ce temps, les autorités légales de la province, en fuite après l’ avancée des rebelles , continuent d’administrer le Sud-Kivu depuis Uvira .

Goma et Bukavu sous tension

La rébellion de l’AFC/M23 poursuit son installation dans l’est du pays. À Goma , elle a déjà mis en place une administration provinciale parallèle , alors que le gouvernement militaire de l’état de siège fonctionne à partir de Beni , suite à la fuite des autorités officielles.

Cette nomination de Manou Birato marque une nouvelle étape dans la mainmise de la rébellion sur le Sud-Kivu , accentuant les tensions sécuritaires et politiques dans la région.

Félix Tshisekedi et l’ONU unis pour la paix dans l’Est de la RDC : Vers la cessation des hostilités et une solution diplomatique

Ce jeudi, le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, s’est entretenu avec Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge du maintien de la paix. La réunion, qui s’est tenue à la Cité de l’Union africaine, a porté sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, en particulier les efforts pour un cessez-le-feu et la réactivation du processus diplomatique.

Une résolution cruciale

Jean-Pierre Lacroix a rappelé l’importance de la résolution 27-73 du Conseil de sécurité, adoptée à l’unanimité.

« Cette résolution contient des messages clés, notamment le respect de l’intégrité territoriale de la RDC, la cessation des hostilités et la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi », a-t-il déclaré.

Réaction à l’attentat de Bukavu

Commentant l’attentat meurtrier survenu ce jeudi à Bukavu, Lacroix a souligné l’urgence d’appliquer la résolution.

« Cet incident renforce l’importance du respect et de l’application de cette résolution. Toutes les parties prenantes doivent travailler dans la même direction », a-t-il insisté.

Priorité à la diplomatie

Pour Jean-Pierre Lacroix, la mission principale est de parvenir à une convergence totale sur l’opérationnalisation de la résolution.

« Il faut que les hostilités cessent et que la diplomatie prenne le relais pour une paix durable », a-t-il affirmé.

Crise dans l’Est de la RDC : La SADC et l’EAC finalisent un plan de paix à Harare

Ce vendredi 28 février 2025, une réunion ministérielle conjointe de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) se tient à Harare, au Zimbabwe. L’objectif est de finaliser un plan de sortie de crise pour mettre fin au conflit qui déchire l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Fusion des processus de paix

Les participants travailleront à fusionner les processus de paix de Nairobi et de Luanda. Cette initiative vise à harmoniser les efforts régionaux pour stabiliser la région. La réunion fait suite à celle des chefs d’état-major de l’EAC et de la SADC, tenue le 24 février à Nairobi. Lors de cette rencontre, les responsables militaires avaient élaboré un plan de sortie de crise, dont les détails restent confidentiels.

Un cessez-le-feu et une force hybride

Selon une source proche du ministère des Affaires étrangères, le plan recommande un cessez-le-feu et le déploiement d’une force hybride EAC-SADC dans les zones occupées par le M23. Ces zones bénéficieraient d’un « statut spécial » pour faciliter la transition vers la paix. La réunion de Harare doit préciser les modalités de mise en œuvre de ce cessez-le-feu.

Trois facilitateurs pour la médiation

Les chefs d’État des deux organisations ont désigné trois facilitateurs pour mener la médiation :

  • L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo,
  • L’ex-Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn,
  • L’ex-président kényan Uhuru Kenyatta, déjà médiateur dans le cadre du processus de Nairobi.

Leur mission consiste à obtenir un cessez-le-feu durable, après plusieurs tentatives infructueuses ces dernières semaines.

Un cessez-le-feu immédiat exigé

Le 8 février dernier, lors d’un sommet conjoint, les présidents des pays membres de la SADC et de l’EAC avaient exigé un « cessez-le-feu immédiat et inconditionnel » dans l’Est de la RDC. Cependant, le M23, soutenu par l’armée rwandaise, continue son offensive dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Explosion lors d’un meeting de l’AFC/M23 à Bukavu : Panique et chaos dans le Sud-Kivu

Une explosion a retenti ce jeudi 27 février 2025 lors d’un meeting de l’AFC/M23 à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Dirigé par Corneille Nangaa, ce rassemblement politico-militaire s’est transformé en une scène de chaos, semant la panique parmi les participants.

Une scène d’horreur

Selon des témoins, l’explosion s’est produite alors que le meeting touchait à sa fin.

« Il y a eu une explosion alors que les gens étaient encore présents. Les gens couraient dans tous les sens pour se mettre à l’abri », a déclaré un témoin, encore sous le choc.

Les premières informations font état de nombreuses victimes, tant blessées que décédées. Des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux témoignent de la violence de l’explosion.

Un bilan encore incertain

Le bilan exact de cette tragédie reste à déterminer. Les secours sont sur place pour porter assistance aux victimes et évacuer les blessés. Les autorités locales tentent de rétablir l’ordre et de sécuriser la zone.

L’origine de l’explosion fait l’objet de spéculations. Aucune revendication n’a encore été enregistrée, et les enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet incident.

 

Sécurité nationale : Un pas décisif vers une gouvernance plus efficace

Le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani , a lancé ce mardi au Palais du Peuple de Kinshasa la vulgarisation des nouveaux textes légaux réglementant la création et le fonctionnement des comités provinciaux et locaux de sécurité. Cette réforme vise à améliorer la gouvernance sécuritaire et à renforcer la coordination entre les autorités locales et nationales.

Ces textes précisent les missions des comités de sécurité et introduisent des mécanismes de suivi plus stricts. Ils mettent également l’accent sur la formalisation des pratiques administratives et la connexion entre la gouvernance sécuritaire locale et la politique nationale de défense.

Un dispositif adapté aux enjeux actuels

Face aux défis sécuritaires croissants , notamment la guerre d’agression rwandaise , le gouvernement met sur une approche proactive . Jacquemain Shabani a souligné l’importance de cette réforme :

« Cette réforme nécessite une appropriation totale par tous les acteurs concernés afin d’assurer une sécurité optimale sur l’ensemble du territoire. »

Pour garantir son efficacité, la première phase d’implémentation a débuté à Kinshasa . Près de 750 comités locaux de sécurité ainsi que les chefs de quartiers ont été formés aux nouvelles règles. Désormais, les réunions de sécurité seront obligatoires , et leurs comptes rendus devront être transmis à la hiérarchie dans les délais requis.

Remise officielle des nouveaux textes légaux

Lors de la cérémonie, Jacquemain Shabani a remis les nouveaux textes législatifs aux autorités nationales et provinciales , ainsi qu’aux membres de la société civile . Ces documents seront diffusés à travers tout le pays afin que chaque acteur de la sécurité s’approprie les règles de gouvernance sécuritaire .

« Ces textes vont permettre aux populations de mieux comprendre et appliquer les mécanismes de gestion sécuritaire à la base », at-il précisé.

Une politique sécuritaire participative

Le vice-Premier ministre a insisté sur l’importance de l’engagement citoyen dans cette réforme :

« Vous êtes la première ligne de défense de nos quartiers et de nos avenues. La sécurité est une affaire de tous. »

Avec cette nouvelle gouvernance, la RDC fait un pas décisif vers une meilleure gestion sécuritaire. En impliquant les autorités locales et la population, le gouvernement espère renforcer la stabilité et assurer une protection efficace du territoire . Reste à voir si ces mesures produisent les effets estimés face aux menaces actuelles.

Le procureur de la CPI en mission pour enquêter sur les crimes dans l’Est

Lundi 24 février, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, est arrivé à Kinshasa. Son avion en provenance de La Haye a atterri à l’aéroport international de N’djili. À sa descente, il a été accueilli par le procureur général près de la Cour de cassation, Philémon Nvonde, ainsi que par des représentants du gouvernement et de la justice militaire. Cette visite marque une étape cruciale dans la lutte contre l’impunité en République démocratique du Congo.

Karim Khan a rapidement affiché sa détermination. « Nous sommes très inquiets de la situation en RDC. Des milliers de personnes sont mortes, des milliers sont blessées. Le message doit être clair : tout groupe armé, toute force militaire et leurs alliés doivent respecter le droit international », a-t-il affirmé. Il a rappelé que la justice devait prévaloir, insistant sur l’importance d’une réponse ferme face aux exactions commises.

La crise dans l’Est du pays reste une priorité. « Personne ne peut bénir ou tuer impunément. Les populations congolaises ont autant de valeur que toutes les autres dans le monde », a ajouté le procureur. Ce message vise directement les auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui sévissent dans la région.

Durant son séjour, Karim Khan rencontrera plusieurs acteurs clés. Il échangera avec les autorités congolaises sur les enquêtes en cours. Il s’entretiendra également avec Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, afin d’intensifier la coopération avec les Nations Unies. De plus, il écoutera les victimes des conflits, dont les témoignages sont essentiels pour faire avancer la justice. Les organisations de la société civile, impliquées dans la collecte de preuves, auront également leur rôle à jouer.

Cette visite confirme l’engagement de la CPI à poursuivre les responsables des violences. La situation sécuritaire reste alarmante, mais cette mission pourrait être un tournant. L’objectif est clair : mettre fin à l’impunité et offrir aux victimes une véritable justice. Les jours à venir seront décisifs.

Est de la RDC : Trois leaders africains nommés pour relancer le processus de paix

Lundi 24 février 2025, l’ancien président du Kenya Uhuru Kenyatta, l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo et l’ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn ont été désignés comme facilitateurs des processus de paix fusionnés de Luanda et de Nairobi. Leur mission : superviser les négociations et tenter d’instaurer un cessez-le-feu durable dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Cette décision, officialisée par un communiqué conjoint de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), fait suite à des consultations entre les chefs d’État et gouvernements des deux organisations régionales.

Une mission diplomatique sous tension

Les nouveaux facilitateurs auront plusieurs responsabilités cruciales :

  • Veiller à la mise en œuvre du cessez-le-feu entre les groupes armés et les forces congolaises.
  • Coordonner l’aide humanitaire pour les populations affectées par le conflit.
  • Favoriser les discussions entre les différentes parties prenantes afin d’aboutir à une solution politique viable.

Cette nomination intervient alors que les combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23/AFC continuent, notamment dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, malgré les nombreux appels à la fin des hostilités.

Une fusion des processus pour plus d’efficacité

Ce changement marque également une refonte du cadre diplomatique existant. Uhuru Kenyatta, qui occupait déjà le poste de facilitateur du processus de Nairobi, sera désormais accompagné de deux figures de poids :

  • Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, reconnu pour son rôle dans plusieurs médiations africaines.
  • Hailemariam Desalegn, ex-Premier ministre éthiopien, ayant une expérience diplomatique significative sur le continent.

Ils remplacent ainsi João Lourenço, ancien facilitateur du processus de Luanda, qui s’est retiré pour prendre la tête de l’Union africaine.

Vers un nouvel espoir pour la RDC ?

Alors que les chefs d’état-major de la SADC et de l’EAC se réunissaient en parallèle pour établir une feuille de route, un rapport consulté par Jeune Afrique indique que la fusion des processus de Luanda et de Nairobi a été proposée par un panel d’experts des deux organisations. L’objectif est de rendre les négociations plus efficaces et d’accélérer la cessation des hostilités.

Les attentes sont désormais tournées vers le 28 février 2025, date prévue pour une nouvelle réunion des chefs d’État. Celle-ci devra préciser les prochaines étapes pour garantir l’application du cessez-le-feu et la mise en place d’un processus de paix durable.

La communauté internationale observe avec attention cette initiative, espérant que cette nouvelle approche diplomatique puisse enfin apporter la stabilité tant attendue dans l’Est de la RDC.

Massacres à Goma : L’ONU dénonce, la RDC interpelle la communauté internationale

Le président du Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme (CNUDH), Jürg Lauber, a ouvert la 58ᵉ session du segment de haut niveau avec un message fort. « Les droits humains sont essentiels pour la paix. Nous devons veiller à ce que nos mots passent en actions. » Il a exprimé sa tristesse face aux atteintes croissantes aux libertés fondamentales.

Antonio Guterres dénonce la situation en RDC

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une catastrophe imminente en République démocratique du Congo. « Nous sommes témoins d’un tourbillon de violences provoquées par l’offensive du M23, soutenu par le Rwanda. Il est temps de taire les armes. Le risque d’une crise régionale est réel. »

Une situation alarmante à Goma

La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a livré un bilan glaçant. « En quatre jours, plus de 8 000 Congolais ont été tués. » Elle a énoncé des exécutions sommaires et des massacres sur massifs dans la province du Nord-Kivu. Malgré cette tragédie, elle a réaffirmé l’engagement de la RDC à défendre les droits humains.

Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a reçu pour mission d’enquêteur sur les atrocités commises par les forces rwandaises et le M23. Ces crimes incluent l’assassinat du rappeur Delkat Idengo, abattu en plein tournage de son clip. L’avocat Jean Paul Segihobe a vu sa maison incendiée après avoir porté plainte contre le Rwanda. De plus, des militaires rwandais ont exécuté l’activiste Raoul Songa.

Les libertés musées dans l’Est de la RDC

Judith Suminwa a déclaré un silence imposé aux défenseurs des droits humains. « Les journalistes et activistes ne peuvent plus témoigner des atrocités. » Cette censure renforce l’impunité des criminels et empêche le monde de connaître l’ampleur du drame.

L’ONU et la communauté internationale face à leurs responsabilités

Face à cette situation critique, la Première ministre appelle à une réaction immédiate. « Nous ne pouvons plus nous contenter de discours. L’heure est à l’action. » Elle exhorte les Nations Unies et la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour stopper l’occupation rwandaise en RDC et protéger les populations civiles.

 Le monde peut-il encore fermer les yeux sur ces massacres ?

Nord-Kivu : Une Accalmie sur les Lignes de Front après des Combats Intenses entre les FARDC et le M23

Ce jeudi 20 février, une accalmie est observée à Lubero, dans le Nord-Kivu. Cette pause suit plusieurs jours de combats entre les FARDC et les rebelles du M23, soutenus par des soldats rwandais.

Des Combats Intenses dans Plusieurs Localités

Des affrontements ont eu lieu mardi et mercredi à Alimbongo, Ndoluma, Mambasa, Lumbango, Kasima et Katondi. Ces localités sont situées à 30 km de Lubero-Centre.

Soutien Aérien pour les FARDC

Le Colonel Mack Hazukayi, porte-parole des opérations militaires, a confirmé l’appui des avions de guerre. « Nous avons frappé notre ennemi avec précision. Les opérations continuent », a-t-il déclaré.

Appel aux Soldats pour Rejoindre le Front

Le Colonel Hazukayi a appelé les soldats ayant fui les combats à regagner le front. « Un soldat ne s’isole pas. Il se déplace avec ses compagnons et ses chefs », a-t-il insisté.

Encouragement et Détermination

L’officier a encouragé ses troupes. « Vous venez de l’Équateur, du Kasaï, du Bandundu, de la Tshopo, de l’Uele, du Katanga. Vous êtes là pour défendre la patrie », a-t-il ajouté.

Une Accalmie Temporaire

Les FARDC restent en alerte. Les combats récents montrent leur détermination à repousser l’ennemi. La situation reste tendue, mais les forces congolaises tiennent bon.

Restez informés sur l’évolution de la situation dans le Nord-Kivu, une région cruciale pour la stabilité de la RDC.

Chaos à Uvira : Pillages, violences et avancée du M23

La ville d’Uvira, dans le Sud-Kivu, est plongée dans le chaos ce jeudi 20 février, alors que les rebelles du M23 poursuivent leur progression. Des actes de pillage et de violence ont été signalés, plongeant la population dans une psychose généralisée.

Des individus armés saccagent commerces et habitations, semant la terreur dans la ville. Le bureau de l’Évêché d’Uvira a été vandalisé, des prêtres et l’évêque agressés et dépouillés. Face à cette flambée de violence, les autorités locales et les acteurs de la société civile se disent dépassés.

Selon des sources locales, ces exactions seraient le fait de militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) et de combattants Wazalendo indisciplinés, profitant du chaos ambiant. Pendant ce temps, le M23, soutenu par l’armée rwandaise, continue son avancée après avoir conquis Bukavu et Kamanyola. Mercredi 19 février, ils ont pris le contrôle de la cité de Sange, située à environ 30 kilomètres d’Uvira.

La tension est à son comble alors que de nombreux habitants cherchent à fuir. Certains tentent de rejoindre le Burundi par la route, tandis que d’autres embarquent par bateau vers Kalemie, dans la province du Tanganyika.

Médecins sans frontières tire la sonnette d’alarme et appelle à la protection des civils, alors que les hôpitaux sont submergés par l’afflux de blessés. La communauté internationale est interpellée face à l’urgence humanitaire qui se profile.

Crise en RDC : Appel international au retrait immédiat des troupes rwandaises

Le Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs, réunissant des représentants de l’Allemagne, de la Belgique, du Danemark, des États-Unis, de la France, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse et de l’Union européenne, appelle au retrait immédiat des Forces de défense rwandaises (FDR) de la République démocratique du Congo (RDC).

Dans une déclaration publiée ce mercredi 19 février, cette coalition exprime sa profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Insistant sur l’absence de solution militaire durable, elle exhorte les parties à privilégier la voie diplomatique et politique pour une résolution pacifique du conflit.

« Nous condamnons fermement l’offensive persistante du M23/de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et des FDR dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, ainsi que la prise récente de l’aéroport de Kavumu et de la ville de Bukavu. Nous exigeons le retrait immédiat du M23/AFC de tous les territoires occupés, y compris Goma et son aéroport », stipule le communiqué.

Selon les membres du groupe, cette escalade compromet gravement les efforts de paix régionaux. Ils exhortent toutes les parties à appliquer immédiatement un cessez-le-feu inconditionnel et à encourager le désarmement des groupes armés, dont le M23. L’objectif : mettre un terme aux violences et assurer la protection des populations civiles.

Le Groupe de contact international condamne avec la plus grande fermeté les violations graves des droits humains et appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts pour restaurer la stabilité dans la région.

Nord-Kivu : Exode massif à Lubero après de violents combats entre FARDC et M23

Les villages de Kitsombiro et Katondi, en territoire de Lubero (Nord-Kivu), se sont vidés de leurs habitants ce mercredi 19 février, à la suite de violents affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.

Selon des sources locales, des milliers de déplacés fuient vers des zones jugées plus sûres, tandis que la confusion règne sur le terrain. Certains soldats des FARDC, considérés comme des fuyards après avoir abandonné leurs positions, ont été arrêtés par la Police militaire.

L’offensive du M23 a débuté à l’aube avec des bombardements ciblés sur les positions des FARDC, permettant aux rebelles de s’emparer de Ndoluma et Kitsombiro. La situation reste incertaine, et la menace se rapproche dangereusement de Lubero-centre, où plusieurs écoles ont renvoyé les élèves plus tôt que prévu par crainte des combats.

Face à cette avancée inquiétante, l’armée congolaise a déployé ses hélicoptères de combat pour tenter de freiner l’offensive du M23 sur l’axe Kitsombiro-Lubero. L’issue de ces affrontements reste incertaine, tandis que la population, en détresse, continue de fuir.

Tchad-RDC : Un rapprochement stratégique face à la menace du M23 ?

Didier Mazenga, envoyé spécial du président congolais Félix Tshisekedi, a effectué une visite au Tchad le mardi 18 février, dans la foulée du sommet de l’Union africaine. Selon une source proche du dossier, il aurait transmis un message du chef de l’État congolais à son homologue tchadien, sollicitant une éventuelle assistance militaire. Cette démarche intervient alors que le M23, soutenu par le Rwanda, poursuit son avancée dans le Sud-Kivu après la prise de Goma et Bukavu.

Une visite aux multiples enjeux

Habitué des déplacements au Tchad pour accompagner le pays dans sa transition politique, Didier Mazenga a cette fois-ci salué la réussite du processus, à quelques jours des élections sénatoriales du 25 février, censées marquer le retour à l’ordre constitutionnel.

Accueilli par le président Mahamat Idriss Déby, l’émissaire congolais a remis un message personnel de Félix Tshisekedi. Un geste qui confirme l’amitié entre les deux nations et pourrait augurer d’un partenariat stratégique renforcé face aux défis sécuritaires en RDC.

Vers un soutien militaire du Tchad à la RDC ?

Les liens entre Kinshasa et Ndjamena se sont resserrés ces dernières années, notamment grâce au rôle de facilitateur joué par Félix Tshisekedi dans la crise tchadienne. Une avenue portant son nom a même été inaugurée à Ndjamena, signe de cette proximité diplomatique.

Mais cette alliance suscite des suspicions. Paul Kagame, président du Rwanda, accuse son homologue congolais de chercher un appui militaire tchadien pour contrer les offensives du M23 et des forces rwandaises à l’est du Congo.

Si aucune décision officielle n’a encore été annoncée, un haut responsable tchadien confie que « rien n’est exclu ». D’autant que le 9 février, Mahamat Idriss Déby a réaffirmé son soutien à la RDC en appelant au respect de son intégrité territoriale et de sa souveraineté.

L’avenir dira si cette visite diplomatique marque le début d’une coopération militaire entre le Tchad et la RDC dans la lutte contre le M23.

Pillage des ressources minières en RDC : La guerre d’agression rwandaise dévoilée

Ce mardi 18 février à 18h00, la salle de la Presse RTNC3 a accueilli un briefing de presse crucial sur le thème « Pillage des ressources minières de la RDC : les raisons de la guerre d’agression rwandaise ». Animé conjointement par Kizito Pakabomba, ministre des Mines, et Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, cet événement a mis en lumière les enjeux économiques, politiques et humanitaires liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique du Congo (RDC).

Les minerais congolais, une richesse pillée

Kizito Pakabomba a rappelé que les ressources minières de la RDC devraient avant tout profiter à son peuple et contribuer au développement socioéconomique du pays. Malheureusement, ces richesses sont aujourd’hui au cœur d’un conflit dévastateur. « Nos populations sont meurtries, nos femmes violées, nos enfants tués. Les conditions de vie sont désastreuses à cause de l’agression du groupe M23, soutenu par les forces rwandaises », a-t-il déploré.

Le ministre a également souligné que l’exploitation artisanale de l’or dans l’Est du pays n’est pas comptabilisée en RDC, car elle est illégalement exportée vers le Rwanda. « La RDC est dotée d’importants gisements d’or, mais ces ressources sont systématiquement pillées », a-t-il affirmé.

Une guerre sur plusieurs fronts

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, a quant à lui détaillé les multiples fronts sur lesquels la RDC mène cette guerre : militaire, diplomatique, judiciaire, économique, médiatique et même spirituel. « Le Rwanda mène cette guerre parce qu’il dépend du pillage systématique de nos ressources minières pour survivre », a-t-il déclaré.

Il a également dénoncé les circuits illicites d’exportation du coltan, un minerai stratégique, qui transitent désormais par Kibumba après avoir été démantelés à Bunagana. Ces circuits, déjà pointés du doigt par les experts des Nations Unies, alimentent l’économie rwandaise au détriment du développement de la RDC.

Un bilan humain catastrophique

Le conflit a déjà fait plus de 8 000 morts en seulement quatre jours, selon un bilan officiel révélé par Patrick Muyaya. « 5 000 corps ont déjà été enterrés, et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter », a-t-il annoncé. Goma, capitale du Nord-Kivu, est particulièrement touchée par cette violence.

Appel à l’unité et à la vigilance

Face à cette crise, les deux ministres ont appelé à l’unité nationale et à la vigilance contre les discours de division. « Ceux qui veulent raviver le démon de la division en ces temps de crise sont complices de l’ennemi », a averti Patrick Muyaya. Il a également mis en garde contre les fake news et les campagnes de désinformation orchestrées par le Rwanda pour semer la confusion.

Des mesures pour une exploitation responsable

Kizito Pakabomba a rassuré la population en annonçant la mise en place de mesures strictes pour garantir une exploitation minière responsable et durable. « Nous veillons à ce que les minerais exportés ne soient pas issus de conflits et respectent les droits humains », a-t-il affirmé.

En conclusion, les ministres ont réaffirmé leur engagement à protéger les ressources naturelles de la RDC et à œuvrer pour la paix et le développement du pays. « Si nous voulons mettre fin à cette guerre, nous devons rester unis et bannir le démon de la division », a conclu Patrick Muyaya.

Reprise du trafic lacustre sur le lac Kivu entre Bukavu et Goma

Après plusieurs semaines d’interruption, le trafic maritime sur le lac Kivu, entre les villes de Bukavu (Sud-Kivu) et de Goma (Nord-Kivu), a repris ce mardi 18 février 2025. Cette suspension avait été décidée par les autorités du Sud-Kivu en raison des combats violents ayant précédé la chute de Goma aux mains des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise.

La décision de rétablir ce trafic émane directement des rebelles du M23, rapportant des sources locales. Ce matin, deux grands bateaux ont quitté le port de Bukavu en direction de Goma, et des armateurs se préparent également à reprendre les voyages dans l’autre sens.

Bien qu’aucune directive particulière n’ait été imposée aux armateurs, certains combattants du M23 étaient présents au port pour garantir la bonne marche des activités. Ils ont demandé aux armateurs de collaborer avec les autorités étatiques pour assurer la reprise des voyages.

Cette reprise tant attendue par la population va faciliter les déplacements entre les deux villes, qui étaient contraintes de passer par le Rwanda pour voyager. Elle permettra également un approvisionnement plus facile en denrées alimentaires et pourrait contribuer à stabiliser la situation dans la région.

Antonio Guterres interpelle le Rwanda : « La souveraineté de la RDC doit être respectée »

Dans un message publié ce 17 février 2025 sur son compte X, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres , a exprimé son inquiétude face à la recrudescence des violences en République Démocratique du Congo (RDC) . Il appelle à un dialogue urgent et au respect de l’intégrité territoriale congolaise.

« En République Démocratique du Congo, le peuple congolais souffre une fois de plus d’un cycle brutal de violence. L’impasse doit prendre fin. Le dialogue doit commencer. La souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées. »

Le M23 persiste malgré le cessez-le-feu

Malgré les engagements de cessez-le-feu, notamment soutenus par la France , les rebelles du M23 , soutenus par le Rwanda , poursuivent leurs attaques en violant les droits humains et en perpétrant des crimes sur le sol congolais.

Le gouvernement congolais suit la situation de près et affirme mettre tout en œuvre pour rétablir l’ordre, assurer la sécurité et garantir l’ intégrité territoriale du pays.

Alors que la tension monte, l’intervention de l’ONU pourrait-elle faire pression sur Kigali pour mettre fin aux hostilités ? Le monde observe. 

Bukavu sous occupation du M23 : une ville paralysée après les pillages

La ville de Bukavu est sous l’occupation des rebelles du M23 depuis le dimanche 16 février . Déjà vendredi, la tension était montée d’un crâne, marquée par des scènes de pillages massifs après le retrait des Forces armées congolaises (FARDC) .

Une ville meurtrie et paralysée

Ce lundi, Bukavu ressemble à une ville fantôme . Boutiques et magasins pillés sont laissés vides, leurs portes béantes . Partout dans les rues, des déchets et restes des biens saccagés jonchent le sol, témoignant du chaos qui s’est abattu sur la ville.

Les habitants, restés cloîtrés chez eux ces derniers jours, commencent timidement à sortir.

« Depuis plusieurs jours, nous sommes coincés dans nos maisons, mais comme il ya une accalmie, nous essayons de sortir », explique un conducteur de taxi-moto.

De Carrefour à la place de l’Indépendance , en passant par Nyawera et Nguba , quelques passants s’aventurent dehors, observant une ville en ruine.

Une lueur d’accalmie sous tension

Si quelques taxis et motos ont repris la circulation, la peur demeure omniprésente . La situation reste précaire et l’incertitude plane sur l’avenir de la ville sous occupation rebelle.

Drame à Kimpese : Un soldat de la garde républicaine abat trois civils

Un drame a secoué la ville de Kimpese , dans le territoire de Songololo (Kongo Central), ce dimanche 16 février. Un soldat de la garde républicaine , chargé de la surveillance des installations de la société pétrolière SEP Congo , à ouvert le feu sur trois passants. Les victimes, grièvement blessées, ont succombé peu après à l’ hôpital IME de Kimpese .

Un acte tragique sous l’effet de l’alcool

Selon des témoins sur place, le militaire, en état d’ éthylisme avancé , a tiré sans raison apparente sur les trois civils.

« Un élément de la garde républicaine affecté à la surveillance des installations de SEP Congo à Kimpese a tiré sur trois personnes. Les trois ont succombé de leurs blessures à l’hôpital IME », a rapporté une source locale.

Après son acte meurtrier, le soldat a été immédiatement arrêté dans la soirée et transféré à l’ auditorat militaire détachement de Kisantu .

Un climat de tension à Kimpese

Cet incident suscite une vive émotion et des interrogations sur la discipline au sein des forces de sécurité. Les habitants de Kimpese appellent à une enquête approfondie et à des sanctions exemplaires contre le militaire incriminé.

L’auditorat militaire de Kisantu devrait rapidement statuer sur le sort de ce soldat, dont l’acte pose une nouvelle fois la question de la gestion de l’ alcoolisme dans l’armée et de la sécurité des populations civiles en RDC.

Belgique-RDC : Maxime Prévot réaffirme son soutien à Félix Tshisekedi et appelle à des sanctions contre le Rwanda

En marge de la Conférence de Munich sur la sécurité, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est entretenu ce vendredi avec Maxime Prévot, vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement.

Fervent opposant aux agissements du Rwanda, Prévot a une fois de plus réaffirmé son soutien au chef de l’État congolais face à l’instabilité persistante dans l’Est de la RDC. Il a condamné fermement l’invasion rwandaise et plaidé pour l’adoption de sanctions contre le régime de Kigali.

Vers des sanctions et la suspension de la coopération avec le Rwanda

Maxime Prévot a déclaré qu’il envisageait une palette d’actions et de sanctions pour répondre aux exactions du Rwanda. Il a notamment proposé de mettre un terme au programme de coopération au développement entre la Belgique et le Rwanda.

« Je veillerai qu’au-delà de l’indignation en parole, on puisse aussi joindre les actes par des gestes concrets », a-t-il affirmé. Il compte plaider pour la suspension de plusieurs accords entre l’Union européenne et Kigali, estimant que la situation en RDC exige une réponse forte.

Un soutien renforcé à la RDC

Depuis longtemps, la Belgique condamne l’implication du Rwanda dans la déstabilisation de la région des Grands Lacs. Maxime Prévot a souligné que Bruxelles doit aller au-delà des simples condamnations et passer à l’action.

« Ce qui se passe dans l’Est du Congo ne peut pas nous laisser indifférents », a-t-il conclu, réaffirmant ainsi son engagement aux côtés du peuple congolais.

L’aéroport de Kavumu tombe aux mains des rebelles du M23

L’aéroport de Kavumu, situé dans la province du Sud-Kivu, est tombé sous le contrôle des rebelles du M23 ce vendredi après-midi. Ces derniers, appuyés par l’armée rwandaise, ont également pris le centre commercial de la ville de Kavumu, située à 30 km de Bukavu.

Selon des sources locales, les combattants du M23 ont pénétré dans le territoire de Kabare depuis la cité de Kabamba, dans le groupement d’Irhambi Katana, tôt dans la matinée du 14 février.

Une avancée rapide des rebelles

La veille, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et leurs alliés avaient tenté de bloquer leur progression dans le territoire de Kalehe. Malgré une résistance acharnée, les rebelles ont poursuivi leur avancée vers Kavumu.

Fait inquiétant, aucun affrontement n’a été signalé entre Katana et Kavumu, laissant supposer une prise de contrôle rapide et sans opposition majeure.

Silence des autorités militaires

Alors que la situation demeure critique, aucune réaction officielle des forces congolaises n’a encore été obtenue. Tous les efforts pour joindre les responsables du camp militaire de Nyamunyunyi, situé aux abords de l’aéroport, sont restés vains.

Cette offensive du M23 marque une nouvelle escalade du conflit dans l’est de la RDC et soulève de vives inquiétudes quant à la sécurité des populations locales.

L’UE condamne l’agression du Rwanda en RDC : un vote historique mais symbolique mais sans sanctions

Le Parlement européen a adopté une résolution ce jeudi 13 février, dénonçant les activités militaires du Rwanda en République démocratique du Congo. Sur 495 votants, 443 ont approuvé la résolution, tandis que seuls 4 s’y sont opposés et 48 se sont abstenus.

« La résolution sur la RDC condamne clairement l’agression du Rwanda et a été votée à une très large majorité », a souligné le député français Thierry Mariani. Il a cependant rappelé que cette décision n’entraîne pas de mesures concrètes : « Maintenant, elle doit être suivie d’actes concrets pris par la Commission Européenne… et ce n’est pas évident. »

Un acte symbolique face aux demandes de Kinshasa

La RDC réclame depuis longtemps des sanctions contre Kigali. Toutefois, cette résolution reste un signal politique sans impact immédiat.

Mercredi, trois eurodéputées – Majdouline Sbai, Sara Matthieu et Saskia Bricmont – ont exigé un embargo immédiat sur les minéraux rwandais. Elles estiment que le mémorandum signé en février 2024 entre l’Union européenne et Kigali sur les chaînes de valeur des matières premières critiques est insuffisant.

Des appels à des mesures plus strictes

Les trois élus demandent :

  • L’interdiction d’importer les minéraux en provenance du Rwanda.
  • La suspension du mémorandum et de la feuille de route avec Kigali.
  • La conditionnalité de toute coopération future à l’adhésion du Rwanda à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et au retrait de ses troupes de RDC.

Kigali continue de nier toute implication

Kinshasa et plusieurs organisations internationales accusent le Rwanda de soutenir le groupe armé M23, actif dans le Nord-Kivu. Kigali rejette ces accusations.

La Commission européenne ne s’est pas encore exprimée sur ces nouvelles demandes. Reste à savoir si l’UE transforme cette résolution en actions concrètes ou si elle reste un simple avertissement.


La Fonction Publique se mobilise pour l’effort de guerre

Face aux tensions sécuritaires persistantes à l’Est de la République Démocratique du Congo, Jean-Pierre Lihau Ebua , ​​Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction Publique, a annoncé un engagement fort en faveur des Forces Armées de la RDC (FARDC) .

Lors d’un Farafara spécial tenu le mercredi 12 février 2025 , en présence des représentants des agents publics, une contribution volontaire des fonctionnaires a été initiée pour soutenir les militaires sur le front.

 Un engagement sans limite pour la souveraineté nationale
« Cette opération ne prendra fin que lorsque le dernier soldat rwandais aura quitté notre sol. » a déclaré le VPM Jean-Pierre Lihau, appelant à une mobilisation nationale autour de cet effort de guerre.

Cette initiative illustre la solidarité et le patriotisme des fonctionnaires congolais, unis pour appuyer les FARDC dans la défense de l’intégrité territoriale du pays.