Renforcement des FARDC : première cohorte de recrues du Maniema arrivée à Kinshasa

Le jeudi 27 mars, 100 jeunes recrues originaires de la province du Maniema ont quitté Kindu pour Kinshasa, où elles intègreront les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cette première cohorte marque une nouvelle étape dans le renforcement des effectifs militaires face aux défis sécuritaires du pays.

Avant leur départ, le gouverneur du Maniema, Mussa Kabwankubi Moïse, a exhorté ces volontaires à faire preuve de discipline et de dévouement, les encourageant à porter haut les couleurs de leur province. Il a également annoncé qu’une deuxième cohorte de recrues, issues de différents territoires, rejoindra bientôt le centre de formation.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de renforcement des capacités des FARDC, visant à assurer une meilleure protection du territoire et à faire face aux défis sécuritaires auxquels la RDC est confrontée.

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RDC – Angola : Tshisekedi et Lourenço réaffirment leurs relations malgré la fin de la médiation

Le président Félix Tshisekedi s’est rendu à Luanda ce mercredi. Il a rencontré son homologue angolais João Lourenço, moins de deux semaines après la fin de la médiation angolaise entre Kinshasa et Kigali.

Un dialogue bilatéral malgré les tensions

À l’issue de l’entretien, Antonio Tete, chef de la diplomatie angolaise, a affirmé que les deux dirigeants souhaitent préserver de bonnes relations. Ils ont convenu de maintenir un dialogue régulier, malgré la fin du rôle de médiateur de l’Angola. Luanda préfère désormais se consacrer à ses responsabilités à la présidence tournante de l’Union africaine.

Une crise diplomatique persistante

Cette rencontre intervient après un échange direct entre Tshisekedi et Kagame à Doha, au Qatar. Cette initiative a surpris Luanda. En décembre 2024, un dialogue prévu à Luanda avait échoué. Kigali exigeait une rencontre directe entre Kinshasa et les rebelles de l’AFC/M23, ce que la RDC a refusé.

Plus récemment, Kinshasa avait accepté de discuter avec l’AFC/M23 dans le cadre du processus de Luanda. Mais cette fois, les rebelles ont refusé, dénonçant les sanctions européennes contre certains de leurs chefs. Face à ces échecs, l’Angola a décidé de se retirer du processus.

Une nouvelle approche régionale

Alors que Luanda se recentre sur l’Union africaine, les chefs d’État de la SADC et de l’EAC ont fusionné les processus de Luanda et de Nairobi. Un panel de cinq facilitateurs a été désigné. Leur mission :

  • Relancer le dialogue politique

  • Éviter une nouvelle escalade militaire

  • Établir un mécanisme de vérification du cessez-le-feu

Parallèlement, le Qatar joue un rôle discret. Il maintient un canal de discussion entre Kigali et Kinshasa pour tenter d’apaiser les tensions.

Walikale : Le M23/AFC continue de renforcer ses troupes malgré l’annonce d’un repositionnement

Alors que la rébellion de l’AFC/M23 avait annoncé son repositionnement à Walikale pour donner une chance au processus de paix, la réalité sur le terrain semble bien différente. Des renforts militaires continuent d’arriver dans la cité, aussi bien par voie aérienne que terrestre, selon des sources locales.

Un avion a atterri ce mercredi 26 mars 2025 à l’aérodrome de Kigoma, effectuant au moins sa septième rotation pour acheminer des soldats. Parallèlement, d’autres éléments armés sont entrés par la route depuis Goma.

« Il y a encore un nouveau renfort du M23 qui vient d’arriver en passant par l’axe Goma-Walikale », a confirmé une source locale mardi soir.

Dans Walikale-centre, un retour timide de la population est observé. Certains habitants circulent et commencent à se ravitailler dans un petit marché proche de l’hôpital général, où de nombreuses familles ont trouvé refuge.

Une situation militaire tendue

Face à ces mouvements, l’armée congolaise (FARDC) renforce également ses positions. Des troupes supplémentaires ont été déployées à Boboro, situé à 24 km de Walikale-centre, ainsi qu’à Biruwe, où se trouve une importante base militaire.

Alors que le Rwanda a salué la décision du M23 de se repositionner, cette montée en puissance des rebelles suscite des inquiétudes quant à la sincérité du processus de paix. La situation à Walikale reste donc hautement instable et sous tension.

L’Est du pays « totalement non gouverné », selon l’envoyé spécial de Donald Trump

De retour d’une mission en Afrique centrale, Ronny Jackson, membre du Congrès américain et envoyé spécial de Donald Trump, a dressé un tableau inquiétant de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo. Lors d’une intervention devant une commission du Congrès, il a affirmé que l’Est de la RDC est une zone « totalement non gouvernée », où les autorités de Kinshasa n’ont plus les moyens d’imposer leur autorité.

Selon lui, malgré des ressources naturelles colossales estimées à des dizaines de milliers de milliards de dollars, la RDC peine à les exploiter en raison de l’insécurité persistante. Il accuse l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi d’exploiter les minerais congolais sans aucun contrôle :

« Tout le monde le fait, et il n’y a rien pour les arrêter. »

Le M23, groupe rebelle actif dans la région, opère « sans réelle opposition », selon Jackson, affirmant que les FARDC « ne combattent même pas » et que certaines unités rejoignent les rangs rebelles.

Un appel à l’inclusion politique du M23

L’envoyé spécial américain identifie un problème interne lié à l’identité des membres du M23, dont beaucoup ne sont pas reconnus comme citoyens congolais. Il préconise leur intégration politique et sociale, allant jusqu’à suggérer leur incorporation dans les forces armées congolaises pour stabiliser la région.

Tensions entre Tshisekedi et Kagame : un obstacle à la paix ?

Ronny Jackson pointe aussi du doigt la détérioration des relations entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, estimant que leur rivalité personnelle entrave les efforts diplomatiques. Il propose une coopération économique régionale, notamment via le raffinage des minerais dans plusieurs pays pour inciter chacun à garantir la sécurité.

Un climat des affaires toxique

Au-delà de la sécurité, Jackson fustige la corruption et les pratiques arbitraires qui freinent les investissements étrangers. Il cite l’exemple d’une entreprise suisse ayant reçu une facture fiscale de 80 milliards de dollars, réduite après réclamation à un milliard, soit des centaines de fois son bénéfice annuel.

Il accuse certains responsables congolais de s’enrichir massivement, pendant que la population continue de souffrir.

« Je ne sais pas encore quelle est la solution, mais tant qu’on ne règle pas ces problèmes, le reste ne comptera pas. »

Le constat est accablant. Reste à savoir si ces critiques ouvriront la voie à des actions concrètes pour stabiliser et développer l’Est de la RDC.

Médiation en RDC : L’Angola se retire, l’Union Africaine cherche un nouveau facilitateur

À la veille de prendre la présidence tournante de l’Union Africaine, le président angolais João Lourenço a officiellement annoncé ce 24 mars 2025 le retrait de son pays du processus de médiation entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, mettant fin à trois ans d’efforts infructueux pour résoudre cette crise régionale.

Un échec diplomatique aux multiples causes

Dans un communiqué présidentiel, Luanda reconnaît l’incapacité à :

  • Faire aboutir le sommet du 15 décembre 2024
  • Lancer des négociations directes entre Kinshasa et le M23
  • Imposer un cessez-le-feu durable dans l’Est congolais

« L’Angola a épuisé tous les canaux diplomatiques possibles », admet la présidence, pointant du doigt :
✔ L’intransigeance des parties
✔ Le soutien rwandais aux rebelles
✔ La complexité des enjeux géostratégiques

L’Union Africaine prend le relais

La Commission de l’UA devra désormais :

  1. Désigner un nouveau médiateur sous 30 jours
  2. Coordonner les efforts avec :
    • La SADC (Afrique australe)
    • L’EAC (Afrique de l’Est)
    • Les facilitateurs existants (Kenyatta, Obasanjo, Desalegn)

« Toute initiative complémentaire des Nations Unies ou d’autres acteurs internationaux sera la bienvenue », précise le texte, montrant l’ouverture de Lourenço à une solution multilatérale.

Les blocages persistants

Malgré les mécanismes existants, les obstacles demeurent :

  • Kinshasa refuse tout dialogue direct avec le M23
  • Kigali nie son implication armée
  • Les processus de Luanda et Nairobi peinent à fusionner

Le dernier sommet SADC-EAC de février 2025 à Dar es Salam avait pourtant recommandé cette synergie, mais les trois facilitateurs nommés n’ont toujours pas commencé leur mission.

Un sommet urgent ce 24 mars

Les chefs d’État de la SADC et de l’EAC se réunissent d’urgence pour :

  • Examiner le rapport de la réunion ministérielle du 17 mars à Harare
  • Trouver une nouvelle feuille de route commune
  • Éviter un vide diplomatique dangereux

Enjeu majeur : Empêcher l’escalade militaire alors que les rebelles progressent vers Goma.

Quelles perspectives ?

Plusieurs scénarios se dessinent :

  • Une médiation algérienne ou sud-africaine évoquée en coulisses
  • Un rôle accru de l’ONU via la MONUSCO
  • La possible implication des États-Unis et de la France

Analyste politique : « Le retrait angolais révèle l’échec des solutions africaines purement continentales. La communauté internationale devra probablement s’impliquer davantage. »

Est de la RDC : Cessez-le-feu incertain malgré les médiations

Dans l’Est de la RDC, aucun cessez-le-feu n’a été observé malgré la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Doha le 18 mars. Les deux présidents ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu, mais les détails restent à définir.

L’émir du Qatar tente de renforcer la confiance entre Kinshasa et Kigali. Cependant, cette confiance reste fragile.

Le processus de Dar es Salam : Une fusion en attente

Le 8 février, les chefs d’État de la SADC et de l’EAC ont annoncé la fusion des processus de Nairobi et de Luanda. Cette fusion vise à unifier les efforts régionaux pour pacifier l’Est de la RDC.

Mais cette fusion n’est pas encore formalisée. Les présidents Emmerson Mnangagwa (SADC) et William Ruto (EAC) doivent se rencontrer avant le 31 mars pour entériner cet accord.

Les facilitateurs régionaux et leur mission clé

Trois facilitateurs ont été désignés pour accélérer le dialogue politique :

  • Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya.
  • Olusegun Obasanjo, ex-président du Nigeria.
  • Hailemariam Desalegn, ancien Premier ministre éthiopien.

Leur mission est de faciliter les discussions entre Kinshasa, Kigali et les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.

Une feuille de route pour un cessez-le-feu durable

Le 17 février, les ministres des Affaires étrangères de la SADC et de l’EAC ont proposé une feuille de route. Elle donne 30 jours aux parties prenantes pour établir un cessez-le-feu concret.

Ce plan inclut des engagements clairs et un mécanisme de suivi sur le terrain.

Goma : Mgr Willy Ngumbi appelle à la paix et au dialogue dans l’Est de la RDC

Lors de l’ordination de 15 prêtres à Goma, Mgr Willy Ngumbi a exhorté les chrétiens à prier pour la paix dans l’Est de la RDC. Il a appelé les parties au conflit à dialoguer pour mettre fin à la guerre.

« Le chemin de la paix n’est pas dans les armes. Les Congolais doivent se réunir pour résoudre leurs problèmes », a déclaré l’évêque de Goma. Il a insisté sur la nécessité de prier pour éviter que des jeunes ne prennent les armes chaque année.

La vie à Goma : Insécurité et souffrance quotidienne

La vie à Goma reste difficile. La ville est marquée par une insécurité croissante. « Nous nous réveillons chaque matin avec de mauvaises nouvelles. Nous voulons la paix », a témoigné une chrétienne après la messe.

Des échanges de tirs entre voleurs et rebelles du M23 sont quotidiens. Les habitants sont fatigués d’enterrer leurs proches.

Les efforts de la CENCO et de l’ECC pour la paix

Le 12 février, Mgr Willy Ngumbi a accueilli une délégation de la CENCO et de l’ECC. Ils ont rencontré des responsables de la rébellion dans le cadre du projet “Pacte Social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs”.

La délégation a également consulté les présidents de l’Angola, du Congo, de l’Ouganda, du Rwanda, du Kenya et de la France.

Le report du dialogue entre Kinshasa et l’AFC/M23

Le dialogue entre Kinshasa et l’AFC/M23, prévu le 18 mars à Luanda, a été reporté. Les rebelles ont renoncé à participer après les sanctions de l’Union Européenne contre certains de leurs dirigeants.

Le gouvernement angolais a invoqué des « circonstances de force majeure ».

Goma exaspérée par le boycott du M23 des pourparlers de paix à Luanda

Le boycott des discussions de paix par le Mouvement du 23 mars (M23), initialement prévues ce mardi 18 mars à Luanda, a suscité une vive exaspération parmi les habitants de Goma, une ville occupée par les rebelles depuis fin janvier. Ce revirement du M23, justifié par les sanctions européennes imposées à certains de ses membres, a été perçu comme un coup dur pour une population déjà éprouvée par des mois de conflit.

Un espoir de paix réduit à néant

Dans un communiqué publié lundi, le M23 a déclaré que « les sanctions successives imposées à nos membres, y compris celles adoptées à la veille des discussions de Luanda, compromettent gravement le dialogue direct et empêchent toute avancée ». Cette décision a plongé les habitants de Goma dans un profond désarroi.

Pour beaucoup, ces pourparlers représentaient une lueur d’espoir pour mettre fin à leurs souffrances. Les acteurs locaux, contraints de vivre dans la clandestinité, y voyaient une chance de retrouver une vie normale et d’échapper à la menace constante de mort.

Incompréhension et déception

Le revirement du M23 a été vécu comme un choc majeur. Les habitants expriment leur incompréhension face à ce qu’ils considèrent comme une réaction disproportionnée du groupe rebelle.

« Pour nous, c’est une grande déception », a déclaré un habitant de Goma. « Nous espérons que ceux qui conduisent ces pourparlers feront tout leur possible pour ramener le M23 à la table des négociations. Les sanctions de l’Union européenne ne devraient pas justifier un tel boycott. Ces discussions visent à dialoguer avec l’État congolais, et le M23 se revendique comme étant congolais. Cet argument ne tient donc pas. »

La délégation congolaise à Luanda

Malgré le boycott du M23, la délégation congolaise est arrivée lundi à Luanda pour participer aux négociations sous la médiation du président angolais João Lourenço. Kinshasa reste déterminé à trouver une solution pacifique à la crise, même en l’absence du principal groupe rebelle.

Une crise humanitaire aggravée

Depuis plusieurs mois, les villes de Goma et Bukavu, ainsi que d’autres localités du Kivu, sont sous contrôle des rebelles du M23. Ces derniers ont intensifié leurs offensives depuis janvier, aggravant une crise humanitaire déjà dramatique dans cette région riche en ressources minières mais ravagée par des conflits armés.

Quel avenir pour les pourparlers ?

Alors que les tensions régionales continuent de s’exacerber, le boycott du M23 complique considérablement les perspectives de paix. La communauté internationale reste vigilante, espérant que ces discussions pourront enfin ouvrir la voie à une solution durable pour l’est de la RDC, une région meurtrie par des décennies de conflits et d’instabilité.

Walikale en péril : L’AFC/M23 aux portes du chef-lieu malgré les efforts de l’armée

La situation sécuritaire dans le territoire de Walikale continue de se détériorer alors que les rebelles de l’AFC/M23 poursuivent leur progression vers Walikale-centre. Depuis le week-end dernier, l’offensive s’est intensifiée, les insurgés gagnant du terrain à une vitesse inquiétante.

Samedi, Kibua, localité située à plus de 80 km du chef-lieu, est tombée aux mains des rebelles. La veille, ils avaient déjà pris le contrôle de Ntea, premier village du groupement Ihana. Dimanche, ils ont avancé jusqu’à Mpofi, dans le groupement Utunda, à seulement 52 km de Walikale-centre. Dans cette zone enclavée, les communications sont pratiquement inexistantes, rendant difficile l’évaluation précise de la situation.

Ce lundi matin, les combats se sont encore rapprochés, atteignant Mutakato, dans le groupement Banabangi, à seulement 25 km de Walikale-centre. Les rares sources locales disponibles ont signalé des tirs d’armes lourdes dès 7h00 du matin, preuve de l’intensité des affrontements.

Face à cette menace, un renfort de l’armée a quitté Walikale-centre pour tenter de freiner l’avancée rebelle. Toutefois, l’absence de routes praticables complique toute riposte rapide.

Cette escalade intervient en plein processus diplomatique : la médiation angolaise avait appelé à un cessez-le-feu dès le 16 mars, en vue de permettre l’ouverture des négociations directes entre Kinshasa et les rebelles, prévues ce mardi 18 mars à Luanda. Pourtant, sur le terrain, l’AFC/M23 poursuit son offensive, mettant en péril tout espoir de résolution pacifique à court terme.

SADC : Retrait des troupes en RDC

Harare, 13 mars 2025 – Les chefs d’État de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se sont réunis ce jeudi à Harare, au Zimbabwe, pour un sommet extraordinaire centré sur la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Sous la présidence du Dr Emmerson Mnangagwa, président du Zimbabwe et président en exercice de la SADC, les dirigeants ont annoncé le retrait progressif des troupes de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC), tout en réaffirmant leur engagement en faveur de la paix dans la région.

Fin du mandat de la SAMIDRC

Après des mois d’opérations marquées par des pertes significatives et des difficultés à stabiliser la situation, les dirigeants de la SADC ont décidé de mettre fin au mandat actuel de la SAMIDRC. Ce retrait progressif des troupes marque un tournant stratégique dans l’approche de la SADC pour résoudre la crise en RDC. Cependant, les chefs d’État ont insisté sur le fait que cet engagement ne signifie pas un désintérêt pour la région.

Un engagement renforcé pour la paix

Bien que les troupes se retirent, la SADC reste déterminée à soutenir les initiatives visant à restaurer la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC. Les dirigeants ont souligné la nécessité d’une solution politique globale, impliquant toutes les parties prenantes, y compris les acteurs étatiques et non étatiques. Ils ont également appelé à une approche diplomatique renforcée, notamment à travers la fusion des processus de paix de Luanda et de Nairobi, pour garantir une paix durable.

Soutien aux négociations politiques

Le sommet a salué les initiatives diplomatiques en cours, notamment les négociations prévues le 18 mars entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Ces efforts devraient compléter le retrait des troupes de la SADC tout en promouvant des solutions politiques pour mettre fin aux hostilités. Les dirigeants ont également appelé à une collaboration renforcée entre les États membres de la SADC, l’Union africaine et les Nations Unies pour soutenir ces initiatives.

Tshisekedi reçoit l’envoyé belge pour relancer la paix à l’Est

Kinshasa, [Mercredi-13-mars 2025] – Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, a reçu ce mercredi à la Cité de l’Union Africaine Marc Pecsteen, le nouvel envoyé spécial du Royaume de Belgique pour la région des Grands Lacs. Les échanges ont principalement porté sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et les mécanismes à mettre en œuvre pour rétablir une paix durable dans cette région en proie à des conflits récurrents.

Marc Pecsteen a réaffirmé le soutien de la Belgique au processus de Luanda, une initiative de médiation menée par l’Angola entre le gouvernement congolais et le groupe rebelle M23.

« Cela nous semble très encourageant que la RDC participe pleinement et de manière constructive à ces négociations, en proposant des solutions pour une paix durable. Cela nous permet aussi de maintenir la pression pour que l’autre partie revienne à la table des discussions », a-t-il déclaré.

L’envoyé spécial belge a également souligné l’attachement de son pays à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la RDC.

« La Belgique dénonce fermement l’agression dont la RDC est victime. Nous sommes attachés aux principes du droit international, du respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de tous les États, qu’ils soient en Europe, en Asie ou en Afrique », a-t-il insisté.

Marc Pecsteen a précisé que la Belgique continuera à œuvrer pour un cessez-le-feu immédiat dans la région, préalable essentiel à tout dialogue durable. Il a également assuré que son pays mobilisera ses partenaires, notamment au sein de l’Union européenne, pour soutenir les efforts de paix en RDC.

Cette rencontre s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes à l’Est du pays, où le groupe rebelle M23 continue de semer l’insécurité. Le soutien de la Belgique, partenaire historique de la RDC, apparaît comme un signal fort en faveur d’une résolution pacifique du conflit.

SADC : sommet urgent sur la crise sécuritaire en RDC

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tiendra un sommet extraordinaire par visioconférence ce mercredi 13 mars 2025 pour examiner la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), alors que les combats s’intensifient dans l’Est du pays.

Un sommet sous haute tension
Présidé par le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, actuel président en exercice de la SADC, ce sommet réunira les chefs d’État et de gouvernement des pays membres. Ils examineront les recommandations issues de la réunion du 6 mars de la Troïka de l’Organe de défense et de sécurité de la SADC.

Une situation qui se dégrade
Les forces de l’AFC/M23, soutenues par le Rwanda, poursuivent leur offensive dans l’Est congolais. Après la prise de Nyabiondo et de Bukavu, les rebelles menacent désormais de progresser vers Walikale et d’autres localités stratégiques.

Réponse internationale
Face à cette escalade, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 21 février la résolution 2773, qui exhorte la RDC et le Rwanda à reprendre sans délai des pourparlers diplomatiques. Le texte insiste sur le rôle clé des processus de Luanda et de Nairobi et soutient les efforts de médiation du président angolais João Lourenço.

Enjeux clés du sommet
L’un des principaux sujets de discussion sera l’avenir de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC), dont les troupes sont stationnées à Goma sans mandat clair depuis leur déploiement. La SADC devra également discuter des efforts de coordination avec la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), qui mène une médiation sous la direction de l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta.

RDC : L’Angola annonce des négociations possibles entre Kinshasa et le M23

(Luanda, 11 mars 2025) – L’Angola a annoncé ce mardi qu’il allait établir des contacts avec le groupe armé M23 pour organiser des négociations directes avec le gouvernement congolais à Luanda. Cette déclaration, faite à l’issue d’une rencontre entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue angolais João Lourenço, marque un possible tournant dans la gestion du conflit à l’est de la RDC.

Jusqu’à présent, Kinshasa refusait toute discussion avec le M23, exigeant que les négociations aient lieu avec le Rwanda, accusé d’être le véritable instigateur de la rébellion. La porte-parole de la présidence congolaise, Tina Salama, a affirmé que la RDC « prend acte » de cette initiative angolaise, tout en soulignant que le processus de Nairobi reste le cadre officiel des pourparlers.

Cette annonce intervient à un moment clé, à la veille d’un sommet régional d’Afrique australe consacré à la situation en RDC ce 12 mars et en amont d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU prévue le 4 avril. Reste à voir si Kinshasa acceptera de franchiser cette ligne rouge en engageant un dialogue direct avec le M23.

RDC : Vers une nouvelle étape dans la médiation angolaise pour la paix à l’Est ?

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC)Félix Tshisekedi, s’est entretenu ce mardi à Luanda avec son homologue angolais, João Lourenço, médiateur désigné dans le conflit opposant Kinshasa à la rébellion du M23 dans l’Est de la RDC. Cette rencontre bilatérale s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques visant à restaurer la paix dans la région du Kivu, où les combats ont intensifié les tensions ces dernières semaines.

Une médiation angolaise renforcée
Selon la présidence angolaise, Luanda pourrait bientôt entamer des contacts avec le M23 pour faciliter des négociations directes entre les parties. Cette initiative marque une nouvelle étape dans la médiation angolaise, après plusieurs tentatives infructueuses de désescalade.

Consultations diplomatiques intensives
Lundi, une délégation de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) avait déjà été reçue par le président Lourenço, signe d’une intensification des consultations diplomatiques autour de cette crise. Par ailleurs, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) prévoit un sommet extraordinaire par visioconférence le 13 mars pour discuter de la situation sécuritaire en RDC.

Des défis persistants
La RDC, qui accuse le Rwanda de soutenir le M23, s’est jusqu’ici montrée réticente à négocier directement avec le groupe rebelle, exigeant son retrait total des zones occupées. Un responsable angolais impliqué dans la médiation a confirmé que Luanda « multiplie les efforts pour rapprocher les positions » et encourager un dialogue direct dans les prochains jours.

Lancement de la vulgarisation des textes sur les comités de sécurité à Matadi

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumièresJacquemain Shabani, a officiellement lancé ce mardi 11 mars 2025 à Matadi, dans le Kongo-Central, la vulgarisation des textes légaux régissant les Comités provinciaux et locaux de sécurité. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des arrêtés ministériels du 4 novembre 2024, qui précisent les mesures d’application du décret n°22/44 du 6 décembre 2022.

Objectif : renforcer la sécurité locale

Les textes présentés détaillent la composition, le fonctionnement et les responsabilités des comités de sécurité. Leur objectif est de permettre une analyse approfondie des menaces sécuritaires au niveau local et d’adopter des solutions adaptées. « Cette réforme vise à garantir une meilleure coordination des actions de sécurité et une réponse efficace aux menaces », a déclaré Jacquemain Shabani.

Une formation essentielle

Près de 300 membres des Comités provinciaux et locaux de sécurité, y compris les chefs de secteur, de quartier, de groupement et de rues, ont été formés lors de cette étape à Matadi. Cette initiative fait suite à celle de Kinshasa, où 750 membres avaient été formés en février 2025.

Une gouvernance sécuritaire de proximité

Le gouvernement entend renforcer l’implication des autorités locales dans la prévention et la gestion des défis sécuritaires. « Ces textes seront vulgarisés sur l’ensemble du territoire national pour permettre à la population de s’approprier la notion de gouvernance sécuritaire à la base », a précisé Jacquemain Shabani.

les FARDC frappent le M23 à Minembwe, des aéronefs détruits

Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont mené, lundi 10 mars, une frappe aérienne ciblée sur l’aérodrome de Minembwe , en territoire de Fizi et Uvira (Sud-Kivu) . Cette opération a permis d’éliminer une dizaine de rebelles du M23 et de détruire plusieurs aéronefs assurant le ravitaillement de groupes armés alliés.

Des aéronefs militaires neutralisés

D’après Jean Jacques Elakano , vice-gouverneur du Sud-Kivu, ces aéronefs transportaient des rebelles du M23 en provenance de Bukavu et servaient au ravitaillement en munitions et équipements militaires des groupes armés Twirwaneho et Red Tabara , soutenant la rébellion du M23 et son allié, le Rwanda .

« Ces frappes visaient à empêcher la jonction des forces rwandaises avec leurs alliés présents à Minembwe, afin d’éviter un embrasement des territoires de Fizi et Uvira », a-t-il déclaré.

Réactions et controverses

Cette opération militaire a provoqué une vive réaction de l’ancien sénateur Moïse Nyarugabo , qui a déclaré sur X des frappes ayant également touché le village de Minembwe et une piste aérienne utilisée à des fins commerciales et humanitaires .

La situation sécuritaire dans le Sud-Kivu demeure tendue , alors que les FARDC poursuivent leur offensive contre les forces rebelles et leurs alliés étrangers .

lancement du patrouilleur ALTERNANCE PACIFIQUE pour la défense maritime

La République démocratique du Congo (RDC) a inauguré ce lundi 10 mars 2025 son premier patrouilleur haute mer, baptisé ALTERNANCE PACIFIQUE DU 24 janvier 2019. Ce navire de guerre, désigné PHM-P142, est destiné à renforcer l’action de l’État en mer.

Une cérémonie symbolique

La cérémonie de baptême et de commissionnement s’est déroulée au port de Boma, en présence du Vice-Premier ministre de la DéfenseGuy Kabombo Muadiamvita, du Chef d’État-Major Général adjoint des FARDC, le Lieutenant-Général Ychaligonza Nduru, du Chef d’État-Major de la Force navale, l’Amiral Kuyandi E. Lukombo, et du vice-gouverneur du Kongo-CentralProsper Ntela.

Renforcement des capacités navales

L’ALTERNANCE PACIFIQUE marque une étape importante pour la Force navale congolaise. Ce patrouilleur haute mer permettra à la RDC de mieux surveiller ses eaux territoriales et de renforcer sa sécurité maritime.

Les États-Unis soutiennent la RDC : cessez-le-feu et processus de paix exigés

Le gouvernement américain a réaffirmé son soutien au peuple congolais et à la République démocratique du Congo (RDC). Cette position a été soulignée par Tammy Bruce, porte-parole du Département d’État américain, lors de son premier point de presse. Elle a été rappelée par Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC, dans une publication sur son compte X.

Un engagement ferme
Lucy Tamlyn a déclaré : « Nous soutenons fermement le peuple congolais ainsi que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. » Elle a ajouté que le secrétaire d’État Marco Rubio a insisté sur un cessez-le-feu immédiat dans l’Est du pays. Il a également exigé des comptes pour les abus et violations des droits de l’homme.

Retour aux processus de paix
Les États-Unis espèrent que les dirigeants régionaux reviendront aux processus de Luanda et de Nairobi, dirigés par l’Angola. Ces processus visent à résoudre le conflit dans l’Est de la RDC. Tammy Bruce a assuré que l’engagement diplomatique américain ne faiblira pas.

Alimbongo : 10 % des déplacés retournent malgré les défis après l’occupation du M23

Environ 10 % des déplacés de la localité d’Alimbongo, dans le Nord-Kivu, ont commencé à regagner progressivement leur milieu d’origine depuis une semaine, malgré les défis persistants. Ces déplacés avaient fui les combats entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC (FARDC). Alimbongo, située à 60 kilomètres de Lubero-centre, est occupée par les rebelles du M23 depuis décembre dernier.

Des conditions de vie difficiles
Les retournés ont pris la décision de rentrer principalement en raison des conditions de vie extrêmement difficiles dans leurs lieux de refuge. Cependant, leur retour s’accompagne de nombreux défis. Les maisons de nombreux habitants ont été détruites par les intempéries ou lors des combats, les obligeant à reconstruire ou à bâtir de nouveaux abris.

Une localité calme mais occupée
Malgré la présence des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, la localité d’Alimbongo semble calme pour le moment. Cependant, les retournés doivent compter uniquement sur les activités champêtres pour survivre, les boutiques, pharmacies et autres commerces ayant été pillés par les rebelles à leur arrivée.

Défis majeurs : santé et éducation
L’un des défis les plus pressants reste l’accès aux soins de santé. L’hôpital général de référence d’Alimbongo, le bureau de la zone de santé et le centre de santé local ont été incendiés. De plus, les infrastructures éducatives et religieuses, telles que les écoles et les églises, ont également subi des dommages importants.

Un retour fragile
Bien que le retour des déplacés soit un signe d’espoir, la situation reste précaire. Sans soutien extérieur pour la reconstruction des infrastructures essentielles et la relance des activités économiques, les habitants d’Alimbongo continueront de faire face à des conditions de vie extrêmement difficiles.

RDC-SADC : Félix Tshisekedi et la Troïka du Sommet discutent de l’avenir des troupes en RDC

Alors que la situation sécuritaire continue de se dégrader dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le Président Félix Tshisekedi a pris part, le jeudi 6 mars 2025, à une réunion cruciale de la Troïka du Sommet de l’Organe des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) . Tenue en visioconférence depuis Kinshasa, cette session extraordinaire a été présidée par Samia Suluhu Hassan , Présidente de la Tanzanie et actuelle dirigeante de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC.

L’Est de la RDC en proie à une crise alarmante

L’offensive militaire de la rébellion du M23 , soutenue par le Rwanda, a récemment pris une nouvelle ampleur avec l’invasion des villes stratégiques de Goma (Nord-Kivu) et Bukavu (Sud-Kivu) . Face à cette montée en puissance des violences, la SADC se retrouve au pied du mur : faut-il maintenir ou revoir le mandat de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) , déployée en renfort des Forces armées congolaises (FARDC) ? Cette question était au cœur des échanges entre les chefs d’État, alors que les troupes de la SADC peinent à inverser la tendance sur le terrain.

La RDC fait face à une crise multidimensionnelle , mêlant conflit armé, déplacements massifs de populations et tensions diplomatiques régionales. Les violences ont déjà forcé plus de 7 millions de personnes à fuir leur domicile , aggravant une situation humanitaire critique. Dans ce contexte, Kinshasa attend de ses partenaires une réponse forte et concertée .

Tshisekedi plaide pour une stratégie diplomatique et militaire renforcée

S’exprimant devant ses homologues, Félix Tshisekedi a plaidé pour une approche combinant action militaire et diplomatique . Il a réitéré son engagement en faveur des processus de Luanda et Nairobi , visant à favoriser une désescalade et à pousser Kigali à cesser son soutien aux rebelles.

« Nous devons œuvrer pour une paix durable en renforçant la pression sur ceux qui alimentent cette guerre injuste », a déclaré le chef de l’État congolais, appelant à une application stricte de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies , qui condamne l’ingérence étrangère et exige le retrait du M23 des territoires congolais.

Le président congolais a également exhorté la SADC à renforcer sa mission militaire , estimant que la situation sur le terrain exige des actions concrètes et immédiates . La lenteur des prises de décision et le manque de moyens des troupes régionales jouent en faveur du M23, qui continue d’étendre son emprise sur le Kivu.

La SADC réaffirme son soutien mais tarde à agir

Si la SADC a réitéré son engagement à soutenir la RDC , les résultats concrets tardent à se matérialiser. La Présidente Samia Suluhu Hassan a assuré que la région ne resterait pas passive face à l’agression subie par Kinshasa, mais la lente mise en œuvre des décisions antérieures suscite des doutes.

Un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC est prévu dans les semaines à venir pour statuer sur l’avenir de la SAMIDRC et définir une nouvelle feuille de route pour stabiliser l’Est congolais. En attendant, les hostilités se poursuivent et la pression monte sur Kinshasa , qui cherche des alliances solides pour contrer cette menace persistante.

Tandis que la population congolaise paie le prix fort de ce conflit, les yeux sont désormais tournés vers la SADC : saura-t-elle enfin traduire ses engagements en actes concrets ?

Judith Suminwa promet d’augmenter le salaire des militaires

La Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, s’est rendue jeudi 6 mars au centre d’entraînement de Tombagadio, dans le Kongo-Central, où elle a rencontré 1.000 jeunes recrues, dont 26 filles. Devant ces futurs soldats, elle a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à améliorer les conditions de vie des militaires et policiers, notamment par une revalorisation salariale.

« Nous nous engageons à augmenter la solde des militaires et à veiller à ce que les nouvelles recrues bénéficient de meilleures conditions. Vous avez choisi de servir la nation, et nous devons honorer cet engagement », a-t-elle assuré.

Un appel à l’engagement patriotique

Après avoir échangé avec les recrues, Judith Suminwa a profité d’un rassemblement populaire pour lancer un appel solennel à la jeunesse locale, l’exhortant à s’enrôler massivement dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

« Nous avons lancé la campagne Congolais Telema sur instruction du Chef de l’État. Il est crucial de nous mobiliser pour dire non à l’invasion rwandaise. J’invite les jeunes de Kimpese et d’ailleurs à rejoindre nos forces armées pour défendre le pays », at-elle martelé.

Renforcer la défense nationale face aux menaces extérieures

Judith Suminwa a mis en avant les efforts du Gouvernement pour moderniser l’armée congolaise et améliorer les conditions de vie des soldats. « Nous travaillons à créer une nouvelle catégorie de soldats, à augmenter leur solde et à renforcer leurs capacités », at-elle précisé.

Lors de son passage à Kimpese, la Première ministre a également appelé la population à s’impliquer activement dans l’effort de guerre, soulignant l’importance de l’unité nationale face aux menaces extérieures.

Judith Suminwa encourage les jeunes recrues de l’armée à Tombangadio

Avant de poursuivre sa tournée à Kimpese , la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka s’est rendue ce 6 mars 2025 au centre d’entraînement de Tombangadio/Matadi , où elle a rencontré 1 000 jeunes recrues de l’armée , dont 26 femmes .

Accueillie par les responsables militaires du centre, la Cheffe du Gouvernement a félicité ces jeunes qui ont répondu à l’ appel du Président de la République et du Gouvernement pour défendre l’ intégrité territoriale de la RDC . Dans un contexte de tensions sécuritaires, elle a rappelé l’importance de leur engagement et le rôle crucial qu’ils joueront dans la protection de la nation.

Soucieuse des conditions de vie des militaires , elle a annoncé des mesures concrètes, notamment une augmentation de la solde , ainsi que des actions pour améliorer le bien-être des recrues en formation. Par ailleurs, elle a insisté sur le soutien aux familles des soldats , demandant au Ministre de la Formation professionnelle de garantir l’ accès à l’éducation des enfants des militaires et de renforcer les programmes de réinsertion pour les anciens combattants.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale « Congolais Telema » , qui vise à mobiliser l’ensemble de la population derrière les Forces armées de la RDC et à encourager la jeunesse à s’engager pour la défense du pays. Judith Suminwa poursuit sa mission aux côtés des élus nationaux et de plusieurs membres du gouvernement , témoignant ainsi de l’implication totale de l’État dans la consolidation de la défense nationale.

Judith Suminwa en tournée au Kongo Central : « 30 ans de guerre, ça suffit ! »

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a entamé ce 5 mars 2025 une tournée nationale au Kongo Central , accompagnée du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba . L’objectif : mobiliser la population autour de la défense de l’intégrité territoriale .

À Matadi , devant une foule enthousiaste réunie au Stade Damar , la Cheffe du gouvernement a lancé un message fort :
 Unité et solidarité nationale : « 30 ans de guerre à l’Est, ça suffit ! Cette terre nous appartient. »
Mobilisation populaire : La société civile et les partis politiques ont répondu à l’appel, réaffirmant leur soutien aux FARDC .
 Dialogue et cohésion : Dans la lignée des directives du Président Félix Tshisekedi , elle a insisté sur la nécessité d’une mobilisation nationale face aux menaces extérieures.

La Cheffe du Gouvernement a également évoqué le Front patriotique , mettant en avant trois actions clés :
L’effort de guerre pour soutenir les FARDC
L’enrôlement massif des jeunes dans l’Armée nationale
La vigilance citoyenne pour signaler tout cas suspect

Après un discours engagé , Judith Suminwa a échangé avec la population et promet des actions concrètes à court, moyen et long terme .

Est de la RDC : l’ONU alerte sur les risques extrêmes pour les défenseurs des droits de l’homme

Face à la détérioration alarmante de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), marquée par les offensives de la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda, Mme Mary Lawlor, experte des Nations Unies et Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, a lancé un appel urgent à la communauté internationale.

Dans une déclaration faite ce mercredi 5 mars 2025 à Genève, en Suisse, elle a révélé que les défenseurs des droits de l’homme dans l’est de la RDC courent un risque extrême de représailles pour leur travail. Elle a insisté sur la nécessité d’un soutien immédiat, incluant une réinstallation temporaire pour eux et leurs familles.

« Ces dernières semaines, j’ai reçu d’innombrables alertes demandant un soutien et j’ai parlé directement avec des défenseurs sur le terrain. Ils vivent dans la peur et les risques sont réels. Récemment, un défenseur m’a informé que les rebelles du M23 avaient dressé des listes de défenseurs des droits de l’homme à appréhender dans les zones qu’ils contrôlent », a déclaré Mme Lawlor.

La Rapporteuse spéciale a également fait état d’informations crédibles selon lesquelles des défenseurs des droits de l’homme sont détenus au secretdisparus de force et torturés à Rutshuru et Masisi, dans le Nord-Kivu. Au moins six défenseurs sont portés disparus après avoir tenté de fuir Goma, suite à la prise de la ville par le M23 fin janvier.

« Certains défenseurs n’ont pas eu d’autre choix que de fuir leur domicile. Ceux qui parviennent à gagner d’autres villes n’ont pas les moyens de trouver un abri ou de subvenir à leurs besoins quotidiens. D’autres sont restés dans les zones contrôlées par les rebelles, mais craignent pour leur sécurité », a-t-elle ajouté.

Des risques accrus pour les femmes défenseures

Mme Lawlor a également souligné les risques spécifiques encourus par les femmes défenseures des droits de l’homme, particulièrement exposées aux violences sexuelles et sexistes dans un contexte de conflit.

« Il est consternant de penser que 25 ans après la résolution historique du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité, ces événements se déroulent sous les yeux d’un monde largement apathique », a-t-elle déploré.

Appel à la communauté internationale

La Rapporteuse spéciale a appelé la communauté internationale à reconnaître sa responsabilité collective envers les défenseurs des droits de l’homme en RDC. « J’appelle les États membres à les rechercher et à explorer toutes les possibilités d’assistance rapide afin d’éviter que la situation ne se détériore davantage », a-t-elle plaidé.

Contexte sécuritaire et humanitaire critique

La situation dans l’est de la RDC continue de se dégrader, avec des violations massives des droits humains, notamment des exécutions sommaires, des violences sexuelles et des attaques contre des infrastructures civiles, telles que des hôpitaux et des entrepôts humanitaires. L’avancée du M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué des déplacements massifs de population, plongeant la région dans une crise humanitaire sans précédent.

Selon l’ONU, des menaces ont également été proférées contre le système judiciaire, tandis que des criminels violents et des chefs de groupes armés condamnés pour des crimes de guerre se sont évadés des prisons de Goma, Kalehe, Bukavu et Uvira, augmentant encore les risques pour les civils et les défenseurs des droits de l’homme.

Auditions de figures politiques et religieuses sur fond de tensions sécuritaires

Les services de sécurité congolais ont mené plusieurs auditions ce week-end à Kinshasa. Ces interrogatoires, supervisés par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, visent à éclaircir d’éventuels liens entre certains acteurs politiques et religieux et des mouvements menaçant la stabilité du pays. Cette initiative intervient alors que les rebelles de l’AFC/M23 poursuivent leur avancée dans l’est du pays, selon une source gouvernementale.

Parmi les personnalités convoquées, deux figures majeures ont été entendues : Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD, parti de l’ancien président Joseph Kabila, et Monseigneur Donatien N’shole, secrétaire général de la Cenco.

L’audition d’Emmanuel Ramazani Shadary

Ramazani Shadary a été interrogé pendant plus d’une heure et demie. Il faisait face aux plus hauts responsables sécuritaires du pays, notamment le chef de l’Agence nationale de renseignement (ANR), le directeur général de la Direction générale des migrations (DGM) et le vice-Premier ministre de l’Intérieur.

Les enquêteurs ont abordé une déclaration récente d’Aubin Minaku, ancien président de l’Assemblée nationale. Celui-ci avait affirmé : « Fini la clandestinité, fini les activités clandestines ». Shadary a assuré qu’il ne s’agissait pas d’un appel à des actions illicites, mais d’une annonce d’activités politiques.

Un autre sujet sensible a été évoqué : la nomination par l’AFC/M23 d’un ancien cadre du PPRD comme gouverneur du Sud-Kivu. Cette décision alimente les soupçons. Deux semaines plus tôt, le président Félix Tshisekedi avait accusé son prédécesseur Joseph Kabila d’être lié aux rebelles.

Monseigneur Donatien N’shole sous pression

L’audition de Monseigneur Donatien N’shole a été moins médiatisée. Cependant, elle soulève des questions. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a été interrogé sur deux dossiers sensibles :

  • Le dialogue initié par les évêques catholiques et les pasteurs protestants. Ce processus vise à apaiser les tensions politiques, mais il inquiète le pouvoir.
  • Les violences contre des personnes d’expression swahili à Kinshasa. La Cenco a récemment dénoncé ces actes.

Cette audition intervient après un autre incident : la confiscation du passeport de Mgr N’shole par la DGM à Lubumbashi. Cet acte, critiqué par la Cenco, alimente les tensions.

Ces auditions illustrent la montée des inquiétudes en RDC. La situation sécuritaire se dégrade. Les prochaines semaines seront cruciales pour comprendre l’impact de ces événements sur la scène politique.

Manou Birato nommé gouverneur du Sud-Kivu par l’AFC/M23

Le mouvement politico-militaire AFC/M23 avendredi 28 février 2025 ,Manou Birato gouverneur deSud-Kivu . Homme d’affaires influent et ancien cadre politique, il devient ainsi une figure clé de l’administration mise en place par la rébellion.

Un parcours politique marqué par des alliances et des ruptures

Originaire de Birava, territoire de Kabare , Manou Birato s’est illustré dans le paysage politique congolais en évoluant au sein de plusieurs formations majeures. Ex-haut cadre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) , il a longtemps été un soutien du régime, accueillant dans son hôtel de Bukavu les grandes rencontres politiques du parti.

Lors de la création de l’ Union pour la Nation Congolaise (UNC) , il rejoint Vital Kamerhe , actuel président de l’Assemblée nationale, avant de s’en éloigner en 2019 pour s’exiler en Belgique . Son retour au pays coïncide aujourd’hui avec sa prise de fonction sous l’ autorité de l’AFC/M23 .

Une administration sous contrôle de la rébellion

Aux côtés de Manou Birato , une nouvelle équipe administrative est mise en place :

  • Dunia Masumbuko Bwenge (de Bunyakiri , territoire de Kalehe ) occupe le poste de vice-gouverneur chargé des questions politiques et administratives .
  • Gashinge Gashingira Juvénal (de Munyamulenge, territoire de Fizi ) devient deuxième vice-gouverneur , en charge des questions économiques, financières et du développement .

Pendant ce temps, les autorités légales de la province, en fuite après l’ avancée des rebelles , continuent d’administrer le Sud-Kivu depuis Uvira .

Goma et Bukavu sous tension

La rébellion de l’AFC/M23 poursuit son installation dans l’est du pays. À Goma , elle a déjà mis en place une administration provinciale parallèle , alors que le gouvernement militaire de l’état de siège fonctionne à partir de Beni , suite à la fuite des autorités officielles.

Cette nomination de Manou Birato marque une nouvelle étape dans la mainmise de la rébellion sur le Sud-Kivu , accentuant les tensions sécuritaires et politiques dans la région.

Félix Tshisekedi et l’ONU unis pour la paix dans l’Est de la RDC : Vers la cessation des hostilités et une solution diplomatique

Ce jeudi, le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, s’est entretenu avec Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge du maintien de la paix. La réunion, qui s’est tenue à la Cité de l’Union africaine, a porté sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, en particulier les efforts pour un cessez-le-feu et la réactivation du processus diplomatique.

Une résolution cruciale

Jean-Pierre Lacroix a rappelé l’importance de la résolution 27-73 du Conseil de sécurité, adoptée à l’unanimité.

« Cette résolution contient des messages clés, notamment le respect de l’intégrité territoriale de la RDC, la cessation des hostilités et la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi », a-t-il déclaré.

Réaction à l’attentat de Bukavu

Commentant l’attentat meurtrier survenu ce jeudi à Bukavu, Lacroix a souligné l’urgence d’appliquer la résolution.

« Cet incident renforce l’importance du respect et de l’application de cette résolution. Toutes les parties prenantes doivent travailler dans la même direction », a-t-il insisté.

Priorité à la diplomatie

Pour Jean-Pierre Lacroix, la mission principale est de parvenir à une convergence totale sur l’opérationnalisation de la résolution.

« Il faut que les hostilités cessent et que la diplomatie prenne le relais pour une paix durable », a-t-il affirmé.

Crise dans l’Est de la RDC : La SADC et l’EAC finalisent un plan de paix à Harare

Ce vendredi 28 février 2025, une réunion ministérielle conjointe de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) se tient à Harare, au Zimbabwe. L’objectif est de finaliser un plan de sortie de crise pour mettre fin au conflit qui déchire l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Fusion des processus de paix

Les participants travailleront à fusionner les processus de paix de Nairobi et de Luanda. Cette initiative vise à harmoniser les efforts régionaux pour stabiliser la région. La réunion fait suite à celle des chefs d’état-major de l’EAC et de la SADC, tenue le 24 février à Nairobi. Lors de cette rencontre, les responsables militaires avaient élaboré un plan de sortie de crise, dont les détails restent confidentiels.

Un cessez-le-feu et une force hybride

Selon une source proche du ministère des Affaires étrangères, le plan recommande un cessez-le-feu et le déploiement d’une force hybride EAC-SADC dans les zones occupées par le M23. Ces zones bénéficieraient d’un « statut spécial » pour faciliter la transition vers la paix. La réunion de Harare doit préciser les modalités de mise en œuvre de ce cessez-le-feu.

Trois facilitateurs pour la médiation

Les chefs d’État des deux organisations ont désigné trois facilitateurs pour mener la médiation :

  • L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo,
  • L’ex-Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn,
  • L’ex-président kényan Uhuru Kenyatta, déjà médiateur dans le cadre du processus de Nairobi.

Leur mission consiste à obtenir un cessez-le-feu durable, après plusieurs tentatives infructueuses ces dernières semaines.

Un cessez-le-feu immédiat exigé

Le 8 février dernier, lors d’un sommet conjoint, les présidents des pays membres de la SADC et de l’EAC avaient exigé un « cessez-le-feu immédiat et inconditionnel » dans l’Est de la RDC. Cependant, le M23, soutenu par l’armée rwandaise, continue son offensive dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Explosion lors d’un meeting de l’AFC/M23 à Bukavu : Panique et chaos dans le Sud-Kivu

Une explosion a retenti ce jeudi 27 février 2025 lors d’un meeting de l’AFC/M23 à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Dirigé par Corneille Nangaa, ce rassemblement politico-militaire s’est transformé en une scène de chaos, semant la panique parmi les participants.

Une scène d’horreur

Selon des témoins, l’explosion s’est produite alors que le meeting touchait à sa fin.

« Il y a eu une explosion alors que les gens étaient encore présents. Les gens couraient dans tous les sens pour se mettre à l’abri », a déclaré un témoin, encore sous le choc.

Les premières informations font état de nombreuses victimes, tant blessées que décédées. Des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux témoignent de la violence de l’explosion.

Un bilan encore incertain

Le bilan exact de cette tragédie reste à déterminer. Les secours sont sur place pour porter assistance aux victimes et évacuer les blessés. Les autorités locales tentent de rétablir l’ordre et de sécuriser la zone.

L’origine de l’explosion fait l’objet de spéculations. Aucune revendication n’a encore été enregistrée, et les enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet incident.

 

Sécurité nationale : Un pas décisif vers une gouvernance plus efficace

Le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani , a lancé ce mardi au Palais du Peuple de Kinshasa la vulgarisation des nouveaux textes légaux réglementant la création et le fonctionnement des comités provinciaux et locaux de sécurité. Cette réforme vise à améliorer la gouvernance sécuritaire et à renforcer la coordination entre les autorités locales et nationales.

Ces textes précisent les missions des comités de sécurité et introduisent des mécanismes de suivi plus stricts. Ils mettent également l’accent sur la formalisation des pratiques administratives et la connexion entre la gouvernance sécuritaire locale et la politique nationale de défense.

Un dispositif adapté aux enjeux actuels

Face aux défis sécuritaires croissants , notamment la guerre d’agression rwandaise , le gouvernement met sur une approche proactive . Jacquemain Shabani a souligné l’importance de cette réforme :

« Cette réforme nécessite une appropriation totale par tous les acteurs concernés afin d’assurer une sécurité optimale sur l’ensemble du territoire. »

Pour garantir son efficacité, la première phase d’implémentation a débuté à Kinshasa . Près de 750 comités locaux de sécurité ainsi que les chefs de quartiers ont été formés aux nouvelles règles. Désormais, les réunions de sécurité seront obligatoires , et leurs comptes rendus devront être transmis à la hiérarchie dans les délais requis.

Remise officielle des nouveaux textes légaux

Lors de la cérémonie, Jacquemain Shabani a remis les nouveaux textes législatifs aux autorités nationales et provinciales , ainsi qu’aux membres de la société civile . Ces documents seront diffusés à travers tout le pays afin que chaque acteur de la sécurité s’approprie les règles de gouvernance sécuritaire .

« Ces textes vont permettre aux populations de mieux comprendre et appliquer les mécanismes de gestion sécuritaire à la base », at-il précisé.

Une politique sécuritaire participative

Le vice-Premier ministre a insisté sur l’importance de l’engagement citoyen dans cette réforme :

« Vous êtes la première ligne de défense de nos quartiers et de nos avenues. La sécurité est une affaire de tous. »

Avec cette nouvelle gouvernance, la RDC fait un pas décisif vers une meilleure gestion sécuritaire. En impliquant les autorités locales et la population, le gouvernement espère renforcer la stabilité et assurer une protection efficace du territoire . Reste à voir si ces mesures produisent les effets estimés face aux menaces actuelles.