De nouveaux combats signalés au Nord-Kivu malgré la Trêve Humanitaire

À quelques jours de la fin de la trêve humanitaire au Nord-Kivu, de nouveaux combats ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi 30 juillet. Les rebelles du M23/RDF ont attaqué le village Busukura, dans le groupement Mutanda, chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru. Les miliciens wazalendo ont repoussé l’attaque.

« Vers 22h, les rebelles du M23-RDF-AFC ont attaqué les positions des wazalendo à Busukura. Heureusement, les wazalendo ont repoussé l’ennemi. Le calme est revenu, mais la peur reste parmi les habitants », a déclaré Chirac Mafula, président du parlement des jeunes de Bwito. Il a dénoncé la violation de la trêve humanitaire par le M23, qui devait permettre aux déplacés de rentrer chez eux et faciliter l’aide humanitaire.

Les habitants des zones non occupées par le M23 vivent dans la peur constante de nouvelles attaques. Ceux des zones occupées subissent des pillages systématiques. « Nous demandons au gouvernement et à ses partenaires de soutenir les forces de sécurité pour libérer les zones occupées et permettre le retour des déplacés, qui vivent dans des conditions désastreuses », a ajouté M. Mafula.

La semaine dernière, des combats similaires ont eu lieu à Kinyandonyi-Ngwenda, dans la chefferie de Bwisha. La trêve humanitaire, prolongée de deux semaines, se termine le 3 août. Cette prolongation a été convenue par les autorités de la RDC et du Rwanda, avec l’approbation des États-Unis.

Concert Tragique de Mike Kalambayi : 9 Morts et 19 Blessés à Kinshasa

Le concert de l’artiste chrétien Mike Kalambayi a viré au drame ce 27 juillet, causant la mort de 9 personnes et blessant 19 autres en raison d’un débordement ayant conduit à des étouffements massifs. Suite à cet incident tragique, une réunion de crise a été présidée par le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, dans son cabinet de travail.

Le gouvernement, par la voix du VPM de l’Intérieur, a confirmé le bilan de 9 morts et 19 blessés. Afin de répondre à cette situation dramatique, des mesures préventives ont été prises immédiatement. Le gouverneur de la ville de Kinshasa et le ministre des Affaires sociales ont été instruits d’assister les familles des victimes et de prendre en charge les survivants du drame.

Parmi les mesures décidées, la suspension provisoire des activités non sportives au stade des Martyrs et au stade Tata Raphaël a été ordonnée pour prévenir de futurs incidents. Les enquêtes sont actuellement en cours pour déterminer les responsabilités pénales et civiles liées à cet événement tragique.

Les organisateurs du concert, en collaboration avec leur assureur et le gouverneur de la ville, se sont engagés à soutenir toutes les victimes et leurs familles. La tragédie a suscité une onde de choc au sein de la communauté, appelant à une réflexion sur les mesures de sécurité lors des grands rassemblements.

L’UE vise fort : Sanctions éclatantes contre les violateurs des Droits de l’Homme en RDC

Le Conseil européen a renforcé ses mesures contre les responsables de graves violations des droits de l’homme en République Démocratique du Congo (RDC). Vendredi dernier, il a imposé des sanctions à neuf individus et à une entité impliqués dans des actes de violence et d’instabilité dans l’Est congolais. Ces mesures visent notamment Corneille Nangaa, leader de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Céni), ainsi que le Colonel Augustin Migabo de l’armée rwandaise.

Ces sanctions incluent une interdiction de voyager et le gel des avoirs des personnes désignées. L’Union européenne a également interdit aux citoyens et entreprises de l’UE de fournir des fonds à ces individus. Le Conseil européen a souligné que ces actions visent à punir ceux qui contribuent à la violence et à l’instabilité en RDC, ainsi qu’à soutenir les efforts de paix et de sécurité dans la région.

Cette décision s’inscrit dans un cadre plus large de soutien aux droits de l’homme et de lutte contre la corruption et la violence. En restreignant les mouvements et les ressources des responsables de ces violations, l’UE cherche à encourager un environnement plus stable et respectueux des droits fondamentaux en RDC.

Les États-Unis prolongent la trêve humanitaire en RDC de 15 jours

 

Les États-Unis ont annoncé, mercredi 17 juillet, la prolongation de 15 jours de la trêve humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Cette décision vise à encourager les parties au conflit à respecter cet arrêt des hostilités. Dans une déclaration de presse signée par Matthew Miller, porte-parole du département d’État américain, les États-Unis appellent tous les acteurs de la région à adhérer strictement à cette trêve, rapporte.

Matthew Miller a souligné que les États-Unis continuent de collaborer étroitement avec les gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Angola pour soutenir les efforts diplomatiques régionaux dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi. L’objectif est d’aboutir à une cessation durable des hostilités.

Le 4 juillet dernier, le gouvernement américain avait déjà recommandé une première trêve humanitaire de deux semaines, débutant le 6 juillet à minuit. Toutefois, cette initiative a été marquée par des accusations de non-respect. Le 11 juillet, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé des attaques menées par les forces rwandaises en violation de la trêve.

Selon un communiqué des FARDC, signé par le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, les Forces de défense rwandaises (RDF) ont lancé des attaques simultanées le 10 juillet à 04h52 sur les positions des FARDC et de leurs partenaires dans les villages de Nyange et Mpati, situés à 80 km à l’ouest de Kitshanga, dans le groupement Bashali Mukoto. Les FARDC ont accusé le régime de Kigali de vouloir maintenir les populations déplacées dans des conditions difficiles, en entravant leur accès à l’aide humanitaire.

Les efforts de paix dans la région restent fragiles, et la prolongation de la trêve humanitaire par les États-Unis reflète une volonté internationale de stabiliser la situation et de fournir l’aide nécessaire aux populations affectées.

Situation Sécuritaire dans le Grand Bandundu : Guy Kabombo Muadiamvita en Tournée

Kikwit, RDC – Le Vice-Premier Ministre de la Défense, S.E Guy Kabombo Muadiamvita, poursuit sa tournée de travail dans le Grand Bandundu pour aborder la situation sécuritaire préoccupante, notamment liée à la milice Mobondo. En séjour à Kikwit, il multiplie les rencontres et les séances de travail pour trouver des solutions durables à ce problème.

Lors d’un briefing avec les officiers militaires de la 11e région, il a reçu un collectif de chefs coutumiers avec qui il a longuement échangé sur les défis posés par la milice Mobondo et la sécurité dans la région du Kwilu. Les notables locaux ont exprimé leur gratitude pour cette démarche de consultation directe, et les chefs de terres ont promis leur soutien pour identifier les véritables fauteurs de troubles.

Par la suite, un conseil provincial de sécurité élargi a été organisé, où chaque partie prenante a soulevé les défis sécuritaires spécifiques à son secteur. En parallèle, Guy Kabombo Muadiamvita a pris le temps d’écouter les doléances des épouses et veuves des militaires, promettant de relayer leurs préoccupations au commandant suprême des FARDC, S.E Félix Tshisekedi, qui s’engage à améliorer les conditions de vie des militaires.

Homme de terrain, le Vice-Premier Ministre a visité divers établissements liés à la 11e région militaire, notamment la mess des officiers, l’hôpital militaire régional de Kikwit, et l’état-major de la 11e région. Il a constaté l’état de délabrement avancé de ces infrastructures et l’insuffisance d’équipements de base. Il a également relevé la spoliation des terres du camp militaire Colonel Ebaya par certains civils, avec la complicité de quelques autorités administratives.

Pour rétablir l’autorité de l’État et sécuriser le domaine militaire, Guy Kabombo Muadiamvita a promis de prendre des mesures drastiques et de sanctionner sévèrement les responsables de ces malversations.

Discussions sur la sécurité entre le Vice-Premier Ministre et l’Ambassadrice Belge en RDC

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, a eu une réunion stratégique avec Madame Roxane de Bilderling, Ambassadrice de Belgique en République Démocratique du Congo, le 16 juillet 2024. Les discussions ont porté sur plusieurs aspects cruciaux pour la sécurité nationale, notamment le renforcement des mesures aux frontières et le soutien au projet d’appui à la réforme de la police.

Madame de Bilderling a exprimé l’engagement de la Belgique à soutenir la RDC face aux défis sécuritaires, particulièrement en réponse aux récentes agressions dans la partie orientale du pays. « La Belgique est extrêmement préoccupée par la situation sécuritaire à l’Est du pays », a souligné la diplomate belge, affirmant ainsi la solidarité de son pays dans les efforts de stabilisation et de sécurité en RDC.

Clôture de la première visite de la Représentante spéciale adjointe de la Monusco en Ituri

La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général chargée de la Protection et des opérations à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), Vivian Van de Perre, a clôturé mercredi sa visite en Ituri, au terme d’une mission de trois jours.

Lors de son départ de l’aéroport national de Murongo à Bunia, Vivian Van de Perre a déclaré : « C’est ma première visite de travail en Ituri depuis ma nomination en qualité de Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en charge des Opérations et de la protection des civils sous l’autorité bien entendu de Mme Bintou Keita, la Représentante spéciale, Cheffe de la Monusco. »

Cette visite marque un pas important dans la mission de la Monusco en Ituri, où la protection des civils et la stabilisation de la région restent des priorités. Vivian Van de Perre a rencontré diverses autorités locales et partenaires humanitaires afin de renforcer la coopération et de mieux comprendre les défis sur le terrain.

Sa visite en Ituri souligne l’engagement continu des Nations Unies à soutenir les efforts de paix et de stabilité dans cette région troublée de la République démocratique du Congo.

Le VPM Guy Kabombo Muadiamvita en tournée pour la sécurité nationale

Le Vice Premier Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, a entamé une tournée dans la 1ère zone de défense (Grand Bandundu) pour évaluer la situation sécuritaire et prendre des mesures fermes contre les milices perturbatrices.

Arrivé à Kikwit après une visite à Kenge, bastion de la milice Mobondo, Guy Kabombo Muadiamvita s’est immédiatement attelé à discuter des défis sécuritaires avec le commandant de la 11e région militaire, le général Jonas Padiri. La milice Mobondo, impliquée dans les conflits Teke-Yeka, s’est étendue du Kwamouth au Mai-Ndombe jusqu’au Kwilu, semant la terreur sur son passage. Les opérations sous l’opération Ngemba ont déjà permis de neutraliser plusieurs assaillants et de capturer plus de 500 membres, qui seront traduits en justice.

Le Vice Premier Ministre a souligné l’engagement du Président Félix Antoine Tshisekedi envers les forces armées congolaises, investissant massivement pour améliorer leur efficacité. Il a également exprimé sa détermination à réformer l’armée congolaise pour éliminer les obstacles entravant les efforts gouvernementaux visant à stabiliser la situation sécuritaire.

Cette tournée marque un pas important dans la quête de paix et de sécurité durable à travers toute la République Démocratique du Congo, soulignant l’engagement ferme du gouvernement à garantir la sécurité de tous les citoyens.

Le Vice-Premier Ministre de la Défense Guy Kabombo en Visite dans la Province du Kwango

Lundi 15 juillet 2024 – Le Vice-Premier Ministre de la Défense de la RDC, Guy Kabombo, est en visite dans la province du Kwango depuis ce matin. Il a présidé le conseil provincial de sécurité et participé à un briefing organisé par la 11e région militaire.

Lors de ce briefing, le commandant de la région, le Général Jonas Padiri, a présenté un état des lieux de la situation sécuritaire dans la zone, ainsi que les résultats de l’opération NGEMBA sur l’axe Kwango.

Cette visite de travail permet à Guy Kabombo de s’enquérir de la situation sécuritaire sur le terrain et d’apprécier la réalité des opérations en cours. Accompagné d’une importante délégation de hauts officiers militaires, du commandant de la 11e zone de défense, et du gouverneur de Kwango, Willy Bitwisila, il a été accueilli chaleureusement par la population locale, qui lui a exprimé son soutien dans la lutte contre la milice Mobondo et plaidé pour un retour durable de la paix.

La province du Kwango est considérée comme la dernière barrière sécuritaire avant d’atteindre la ville de Kinshasa. Le VPM Guy Kabombo a réaffirmé sa détermination à éradiquer définitivement la milice Mobondo et à rétablir la paix dans la région.

Bombardement meurtrier à Bweremana : Trois enfants tués dans l’Est de la RDC

Dans la matinée du lundi 15 juillet, une bombe a frappé Bweremana, une localité du Nord-Kivu, faisant au moins trois morts parmi les civils, selon plusieurs sources locales. Le projectile a été lancé depuis la zone de combats opposant la rébellion du M23 à l’armée congolaise et ses alliés des groupes armés locaux. Ces affrontements, qui se déroulent sur plusieurs fronts dans le territoire de Masisi, violent la trêve humanitaire de deux semaines qui entamait son 10ème jour.

Les combats se concentrent notamment dans la chefferie des Bashali et aux environs de Bweremana, dans la chefferie des Bahunde. Selon des sources concordantes, les attaques ont débuté entre 3 heures et 5 heures du matin, lorsque les rebelles du M23 ont simultanément assailli les positions de l’armée congolaise et des groupes armés locaux dans le territoire de Masisi.

Dans la chefferie des Bahunde, des détonations d’armes lourdes ont été entendues entre 5 heures et 9 heures locales autour des collines Ndumba, Kiluku, Kihindo et Kashingamutwe, surplombant l’axe Bweremana-Shasha. Vers 8 heures, une bombe larguée depuis cette zone des combats est tombée sur des habitations civiles à Bweremana, tuant trois enfants d’une même famille et blessant un autre.

D’autres affrontements ont également été signalés sur les axes Kahira, Kirumbu-Lwama et Kalonge, dans les groupements Bashali Mokoto et Bashali Kaembe. Dans ces régions, Radio Okapi rapporte que les rebelles auraient incendié des maisons dans le village Butumbalonge, ciblant certaines personnes.

Ces violences ont poussé des centaines d’habitants à fuir leurs foyers, se dirigeant vers le groupement Bafuna en direction de Masisi centre, selon des sources locales.

Mobilisation à Beni : le Lieutenant général Ychalingonza Nduru appelle à l’unité contre les ADF et le M23

Lundi, dans la ville de Beni, située à l’est de la République démocratique du Congo, un échange crucial s’est déroulé entre le Lieutenant général Ychalingonza Nduru Jacques, chef d’état-major adjoint en charge des opérations et des renseignements, et les représentants de la société civile, forces vives de Beni ville et territoire. Toutes les couches sociales étaient représentées dans le cadre d’un soutien à l’armée face aux groupes armés des ADF et du M23, actifs dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Le Lieutenant général Ychalingonza Nduru a salué la résilience de la population et a insisté sur l’importance de l’unité pour mettre fin aux violences perpétrées par les ADF. « Vous avez toujours été une population résiliente, vous êtes organisés et, vu cela, nous allons mettre fin à la barbarie des ADF. Ne soyons pas divisés. Le commandant suprême est avec vous. Nous avons connu des morts de trop, nous avons l’obligation de tout faire pour arrêter cette hémorragie. Mobilisons-nous comme un seul homme derrière le Chef de l’État pour vaincre tout ceci. Il faut la participation de tous pour y arriver », a-t-il déclaré.

Le général a également réaffirmé l’engagement des forces armées à reprendre le contrôle des territoires occupés et à défendre l’intégrité du territoire congolais. « Nous allons récupérer notre terre. L’intangibilité de notre territoire est un principe sacro-saint. Vos forces armées se battent chaque jour. Elles peuvent perdre une bataille, mais pas la guerre », a-t-il ajouté.

Cet appel à l’unité et à la mobilisation vise à renforcer le soutien de la population envers les efforts militaires pour restaurer la paix et la sécurité dans la région.

Ouverture du colloque International sur les défis sécuritaires en Afrique Centrale par Guy Kabombo

Le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense Nationale de la RDC, Guy Kabombo Muadiamvita, a inauguré ce jeudi 11 juillet 2024, le colloque international marquant la clôture de la 7ème session spéciale au Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD). Le thème central de cette rencontre est « Défis sécuritaires en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs : enjeux et axes prioritaires d’actions ».

Dans son discours d’ouverture, le Vice-Premier Ministre a souligné l’importance de trouver des stratégies efficaces pour faire face aux défis sécuritaires persistants dans la région des Grands Lacs, notamment l’agression récente du Rwanda dans l’est de la RDC. Il a rappelé l’engagement du Président Félix Tshisekedi pour renforcer les Forces Armées de la RDC (FARDC) afin de restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Le colloque, qui se déroulera sur trois jours, réunit des experts et des auditeurs stratèges du CHESD dans le but de définir des axes prioritaires d’action pour relever ces défis sécuritaires critiques.

Clôture de la formation de la 4e promotion de l’école de Guerre de Kinshasa

Ce mercredi 10 juillet 2024, la Vice-Primature et le Ministère de la Défense de la RDC, sous la direction de Son Excellence Guy Kabombo, ont clôturé la formation de la 4e promotion de l’École de Guerre de Kinshasa, au Centre Supérieur Militaire.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, représentante personnelle du Chef de l’État, du chef d’état-major général, le Général Christian Tshiwewe, de l’ambassadeur de France en RDC, ainsi que de nombreux hauts officiers de l’armée congolaise. Placée sous le thème : « Les armées africaines face à la reconfiguration stratégique mondiale de défense et de sécurité », cette formation visait à préparer les officiers à faire face aux nouveaux défis de sécurité dans un contexte mondial en constante évolution.

Le Vice-Premier Ministre Guy Kabombo a salué la résilience des lauréats pour avoir achevé avec succès ce parcours exigeant. Il a souligné l’importance de leur participation à cette formation de haut niveau, en exprimant le souhait que leurs compétences soient mises en pratique dans des postes clés où ils pourront défendre la patrie avec dévouement.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a remis les brevets aux 25 lauréats, venus de sept pays frères, marquant ainsi la fin de leur formation et leur entrée officielle dans le cercle des officiers formés pour répondre aux défis de sécurité modernes.

Réunion inaugurale de la Commission Interministérielle Politique, Justice, Défense et Sécurité présidée par S.E. Guy Kabombo

Ce mardi 9 juillet, S.E. Guy Kabombo, Vice-Premier Ministre et Président de la Commission Interministérielle Spéciale Politique, Justice, Défense et Sécurité, a présidé la première réunion de cette commission à l’hôtel de la Défense.

L’unique point à l’ordre du jour était la présentation de l’organisation de la commission et l’établissement du cadre de travail. S.E. Guy Kabombo a rappelé les contraintes du Règlement Intérieur de la commission ainsi que les attitudes requises pour son bon fonctionnement.

Cette structure fait partie d’un ensemble de commissions dédiées à approfondir les dossiers spécifiques aux différents ministères dans le domaine de la politique, de la justice, de la défense et de la sécurité au sein du gouvernement. Outre S.E. Guy Kabombo, Vice-Premier Ministre, la réunion a été marquée par la présence notable de plusieurs membres importants, dont le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur Shabani Lukoo, les ministres de la Justice, des Affaires étrangères, des Droits Humains, ainsi que des vice-ministres de la Défense et de l’Intérieur.

La RDC célèbre la Journée mondiale de destruction des armes légères et petits calibres à Kasangulu

La cité de Kasangulu, située dans la province du Kongo-Central en République Démocratique du Congo, a été le théâtre de la célébration de la Journée mondiale de destruction des armes légères et petits calibres ce 9 juillet 2024. Sous l’égide du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, et par l’entremise de la Commission nationale de contrôle des armes légères et petits calibres (CNC-ALPC), l’événement a été marqué par une série d’activités visant à sensibiliser la population aux dangers des armes légères et à promouvoir leur destruction.

Cette journée a été l’occasion pour les autorités et les acteurs de la société civile de réaffirmer leur engagement en faveur de la sécurité et de la paix en RDC. Le Vice-Premier Ministre Jacquemain Shabani Lukoo a souligné l’importance de cette initiative pour la stabilité du pays et la protection des citoyens. La CNC-ALPC a également mis en avant ses efforts continus pour contrôler et réduire la prolifération des armes légères et petits calibres, qui représentent une menace pour la sécurité publique et le développement durable.

La célébration a rassemblé de nombreux participants, dont des représentants du gouvernement, des forces de sécurité, des organisations non gouvernementales et des communautés locales, tous unis dans la lutte contre la violence armée et déterminés à construire un avenir plus sûr pour la RDC.

Réunion stratégique du Haut Commandement militaire présidée par Félix Tshisekedi

Lundi 8 juillet, au Palais présidentiel de Montngaliema, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé la deuxième réunion de la Task force du Haut Commandement militaire. Cette rencontre faisait suite à celle du vendredi 5 juillet et a rassemblé, outre le Haut commandement militaire, le VPM/Défense, les responsables des services de sécurité et certains conseillers du Chef de l’État.

L’objectif de la réunion était d’évaluer la situation militaire et sécuritaire dans l’Est de la RDC. Lors de cette session, le Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale a défini les orientations à suivre et a donné des instructions claires au Haut commandement militaire pour exécuter les mesures décidées, visant à préserver l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.

L’ONU dénonce l’implication de l’Armée Rwandaise dans l’Est de la RDC

Des experts de l’ONU ont révélé dans un rapport accablant la présence massive de l’armée rwandaise dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), aux côtés des rebelles du M23. Les chercheurs, mandatés par le Conseil de sécurité de l’ONU, estiment que les officiers rwandais ont pris « de facto » le contrôle des opérations du M23, une rébellion armée congolaise prétendant défendre les Tutsi en RDC.

Le rapport décrit une « conquête territoriale » impliquant le déploiement de 3.000 à 4.000 militaires rwandais, l’utilisation de lance-missiles, des camps d’entraînement, et l’enrôlement forcé d’enfants. Les autorités rwandaises sont accusées de violer l’intégrité et la souveraineté de la RDC et de soutenir activement le M23.

Depuis fin 2021, le M23 et l’armée rwandaise ont progressé dans la province du Nord-Kivu, installant une administration parallèle et mettant en déroute l’armée congolaise. En dépit des démentis initiaux, Kigali a depuis janvier 2024 cessé de contester la présence de ses troupes en RDC.

Le président rwandais Paul Kagame a déclaré être prêt à se battre contre la RDC, tandis que la communauté internationale, incluant les États-Unis, la France et l’Union européenne, appelle le Rwanda à retirer ses militaires et à cesser son soutien au M23.

Le rapport de l’ONU met également en lumière l’enrôlement forcé d’enfants dès l’âge de 12 ans dans des camps de réfugiés rwandais, où ils sont formés au combat et envoyés sur les lignes de front. Les experts soulignent enfin le soutien actif de membres des services de renseignements ougandais au M23, ajoutant à la complexité du conflit dans la région.

L’UE salue l’annonce d’une Trêve Humanitaire dans l’Est de la RDC

L’Union européenne (UE) a exprimé sa satisfaction, ce vendredi 5 juillet, suite à l’annonce d’une trêve humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

« L’UE salue les efforts déployés par les États-Unis d’Amérique et se félicite vivement de l’engagement de la RDC et du Rwanda, espérant que cette trêve humanitaire conduira à un cessez-le-feu permanent et permettra de construire une solution politique durable dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi », indique le communiqué de l’UE.

L’UE souligne l’urgence de mettre fin immédiatement à la violence dans la région, en raison de la situation humanitaire dramatique. Il est impératif de démobiliser tous les groupes armés et de cesser tout soutien à ces groupes, comme stipulé dans la déclaration de l’UE du 4 mars 2024.

« Conformément à sa stratégie pour les Grands Lacs, l’UE réaffirme l’importance de s’attaquer aux causes profondes de la crise et de favoriser la coopération entre les pays de la région. L’UE reste déterminée à soutenir les efforts visant à instaurer une paix durable et à promouvoir le développement durable dans toute la région », conclut le communiqué.

Le Gouvernement américain a recommandé, jeudi 4 juillet, aux belligérants d’observer une trêve humanitaire de deux semaines sur les lignes de front au Nord-Kivu. Washington a précisé que cette mesure entre en vigueur à partir de ce vendredi à minuit, tout en invitant les parties en conflit à respecter l’esprit de cette trêve avant même son entrée en vigueur.

Jacquemain Shabani présenté officiellement à la Police Nationale Congolaise

Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a été officiellement présenté à la Police Nationale Congolaise (PNC) ce jeudi 4 juillet.

Lors d’une cérémonie de haute facture consacrée à la prise d’armes au commissariat général de la PNC, Jacquemain Shabani a pris la parole devant les troupes de la police. Il a exprimé son engagement à défendre les intérêts de la PNC, en promettant notamment d’améliorer la qualité de la rémunération des policiers.

Le Vice-Premier ministre a également affirmé son intention de travailler efficacement pour assurer la sécurité de la population et la protection de leurs biens. Cet engagement fort vise à renforcer la confiance entre la population et les forces de l’ordre, tout en garantissant des conditions de travail dignes pour les policiers.

La présentation de Jacquemain Shabani à la PNC marque un nouveau chapitre pour les forces de sécurité en République Démocratique du Congo, avec des promesses de réformes et d’améliorations significatives dans le secteur de la sécurité publique.

Présentation du vice-Premier ministre Guy Kabombo Mwadiamvita au Haut commandement militaire des FARDC

Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Guy Kabombo Mwadiamvita, a été officiellement présenté ce  jeudi au Haut commandement militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). La cérémonie s’est déroulée au Grand Quartier général des forces armées situé au Camp Kokolo à Kinshasa, sous la présidence du général d’armée Christian Chiwewe, chef d’État-major général de l’armée nationale.

Lors de cette occasion, le général Chiwewe a présenté un état des lieux de la situation générale de l’armée. Il a détaillé les défis actuels et les priorités stratégiques des FARDC, mettant en avant les besoins en termes de ressources et de réformes pour renforcer les capacités opérationnelles de l’armée.

Le vice-Premier ministre Guy Kabombo Mwadiamvita a exprimé sa détermination, ainsi que celle du gouvernement, à « apporter des solutions idoines aux problèmes de l’armée ». Il a également lancé un appel aux militaires pour qu’ils fassent preuve d’abnégation, de patriotisme élevé et de discipline afin de sauvegarder l’intégrité territoriale du pays.

Cette rencontre souligne l’engagement du gouvernement à collaborer étroitement avec le Haut commandement militaire pour assurer la sécurité et la défense nationale, tout en adressant les préoccupations des forces armées.

25 militaires congolais condamnés à mort pour avoir fui les combats contre le M23

Mercredi 3 juillet, 25 militaires congolais ont été condamnés à la peine de mort par le tribunal militaire garnison du Nord-Kivu lors d’un procès en flagrance à Alimbongo, territoire de Lubero (Nord-Kivu). Ils ont été jugés coupables de fuite devant l’ennemi, dissipation des munitions de guerre, pillage et violation des consignes pendant les combats contre les rebelles du M23.

Un capitaine a été condamné à 10 ans de servitude pénale pour vol, tandis que quatre épouses de militaires ont été acquittées faute de preuves.

L’armée, confrontée à des désertions fréquentes, espère que ces condamnations dissuaderont d’autres militaires de fuir. « Depuis hier, aucun militaire n’a quitté les lignes de front sans ordres. Nous croyons que cette décision contribuera au succès des opérations », a déclaré le sous-lieutenant Mbuyi Kalonji, porte-parole militaire du front Nord.

Le conseil des prévenus a annoncé son intention de faire appel, estimant que certains accusés méritaient des circonstances atténuantes ou un acquittement.

Depuis le 28 juin, l’armée congolaise lutte contre la progression du M23, qui a occupé plusieurs localités du sud de Lubero, forçant les militaires à se retirer pour éviter des combats dans des zones peuplées. Les rebelles, souhaitant atteindre Butembo, sont actuellement freinés par l’armée à 40 kilomètres au nord de Kanyabayonga, dans la localité de Kaseghe, où les affrontements se poursuivent.

L’ONU prolonge les sanctions contre la République Démocratique du Congo

Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé, jeudi 27 juin 2024, de renouveler le régime de sanctions sur les armes, transports et déplacements contre la République Démocratique du Congo (RDC) jusqu’au 1er juillet 2025. De plus, le mandat du groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions a été prorogé jusqu’au 1er août 2025.

La résolution précise que les mesures sur les armes, les transports, les déplacements, et les mesures financières imposées par la résolution 1807 (2008) sont reconduites. Toutefois, l’obligation de notification du transfert d’armes et de matériel connexe à la RDC, supprimée par la résolution 2667 (2022), reste non applicable.

Le Conseil de sécurité a souligné que les sanctions continuent de s’appliquer à toutes les personnes et entités non gouvernementales (groupes armés) menant des activités sur le territoire congolais. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ne sont pas concernées par l’obligation de notification des transferts d’armes, conformément à cette résolution.

« Dans son préambule, la résolution rappelle que, de même que l’obligation de notification, l’embargo sur la fourniture de matériel et d’assistance militaires ne s’applique pas aux forces armées ni aux forces de sécurité du Gouvernement de la RDC, comme indiqué par le Conseil dans sa déclaration à la presse du 2 mai dernier », indique la dépêche du Conseil de sécurité.

Les mesures financières et celles concernant les déplacements des armes s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité comme se livrant à des actes compromettant la paix, la stabilité ou la sécurité de la RDC.

Quant au mandat du Groupe d’experts, la résolution prévoit que le Conseil se prononcera sur une nouvelle prorogation le 1er juillet 2025.

Renforcement de la formation de la PNC après le départ de la Monusco

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a rencontré l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, ce mardi 2 juillet. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement du programme de formation de la Police Nationale Congolaise (PNC) de proximité, en préparation au départ de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco).

La diplomate américaine a souligné l’importance de mettre en place un dispositif de police efficace pour remplacer la Monusco, en insistant sur le fait que la sécurité est une priorité pour la population congolaise. « Nous avons parlé de l’importance d’avoir un dispositif de police pour remplacer la Monusco et nous étions tous les deux totalement d’accord que ce que la population veut, c’est la présence de la sécurité », a-t-elle déclaré à l’issue de l’audience.

Cette initiative marque un pas significatif vers la transition sécuritaire en RDC, avec l’appui des États-Unis pour garantir la stabilité et la sécurité du pays après le retrait de la Monusco.

Fermeture du bureau de la MONUSCO à l’aéroport de Kavumu

L’aéroport de Kavumu a été le théâtre ce mardi  de la fermeture officielle du bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu, marquant ainsi la réussite de la première phase de désengagement de la mission onusienne en République démocratique du Congo (RDC). La première ministre Madame Suminwa Judith a été présente lors de cette cérémonie historique.

Cette étape importante répond à la demande exprimée par le peuple congolais et soutenue par le Président de la République en septembre 2023 devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, pour un retrait accéléré de la MONUSCO. Depuis lors, une équipe mixte gouvernementale et de la MONUSCO a travaillé intensément pour mettre en œuvre ce plan de désengagement, conformément à une note approuvée par les deux parties.

À Bukavu, la capitale provinciale, le gouvernement congolais s’engage à assurer la continuité des tâches précédemment gérées par la MONUSCO. Des équipements et des véhicules ont symboliquement été remis au Ministre de l’Intérieur, de la sécurité et affaires Coutumières de la République Démocratique du Congo jacquemain Shabani, puis au gouverneur de la province, marquant ainsi le début d’une transition vers une plus grande autonomie sécuritaire et opérationnelle.

La signature du rapport conjoint entre Bintou Keita et jacquemain Shabani a marqué la clôture de cette cérémonie emblématique, mettant un terme à 22 ans de présence de la mission onusienne dans le Sud-Kivu. Les efforts conjoints se poursuivent maintenant pour les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans le cadre du processus de désengagement progressif mais déterminé de la MONUSCO à travers le pays.

Semaine du VPM : Guy Kabombo en action

Pour sa première semaine à la tête du ministère de la Défense, le nouveau Vice-Premier ministre (VPM), Guy Kabombo, a entamé une série d’activités visant à se familiariser avec les services sous sa responsabilité et à évaluer la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC).

Tour des Services du Cabinet

M. Kabombo a commencé par un tour des services de son cabinet afin de mieux comprendre les opérations et les défis auxquels il sera confronté.

Audiences Sécuritaires

Il a ensuite mené plusieurs audiences, rencontrant différentes délégations pour discuter de la sécurité nationale :

  1. Délégation des hauts officiers de l’armée congolaise (FARDC) : Les discussions ont porté sur la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national.
  2. Délégation du CICR conduite par M. François Moreillon : Les échanges ont concerné les activités du CICR dans les zones de conflit en RDC.
  3. Caucus des élus de l’Ituri : Les discussions ont été centrées sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
  4. Caucus des élus de la Tshopo : Le VPM a abordé la question de l’insécurité croissante à Opiange.

En outre, Guy Kabombo a reçu de nombreuses autres personnalités publiques pour des visites de travail.

Premier Conseil des Ministres

Lors de son premier conseil des ministres sous le gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa, M. Kabombo a présenté une note d’information sur les opérations de défense nationale menées par les FARDC :

  • Masisi, Rutshuru et Nyiragongo : Il a détaillé les contre-offensives en cours.
  • Ituri : La traque des ADF-MTM se poursuit pour rétablir la paix et restaurer l’autorité de l’État.
  • Grand Bandundu : Il a mentionné la prise en charge de quelques assaillants Mobondo par les forces de l’ordre dans les périphéries de la commune de Maluku.

Le VPM a salué la bravoure, la vigilance et la détermination des FARDC dans leurs efforts pour assurer la sécurité nationale.

Le Président Tshisekedi reçoit une délégation de l’UE pour discuter de la situation humanitaire dans l’Est de la RDC

Dans la soirée de ce lundi, à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a accueilli une délégation de l’Union européenne (UE) conduite par le Commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič. Les discussions ont principalement porté sur la situation humanitaire préoccupante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Les délégués de l’UE ont exprimé leur désir de rencontrer le Chef de l’État afin de s’enquérir de première main des conditions dans lesquelles vivent les populations déplacées de cette région troublée. Ce mardi, la délégation européenne visitera plusieurs camps de déplacés, dont celui de Mugunga, au Nord-Kivu, qui a récemment été la cible de tirs à l’arme lourde le 3 mai dernier.

« Je suis venu dans votre pays pour exprimer ma solidarité et le soutien de l’UE au peuple congolais, notamment à ceux qui souffrent dans l’Est du pays », a déclaré M. Lenarčič. Il a également réaffirmé l’engagement de l’UE à continuer de fournir l’aide humanitaire nécessaire aux populations affectées par les conflits et les violences.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts internationaux visant à apporter un soutien concret aux milliers de personnes déplacées et à renforcer la coopération entre la RDC et l’Union européenne en matière de gestion des crises humanitaires. Le président Tshisekedi a salué cette initiative, soulignant l’importance de l’appui international pour améliorer les conditions de vie des populations dans les zones de conflit.

La situation humanitaire dans l’Est de la RDC reste critique, et cette rencontre entre le Président Tshisekedi et la délégation de l’UE témoigne de la volonté des deux parties de travailler ensemble pour trouver des solutions durables et apporter une assistance immédiate aux personnes dans le besoin.

 

Bilan des combats entre les forces de la SADC et les rebelles du M23/RDF

Au cours des opérations de bombardement menées par les forces de la SADC contre les positions rebelles du M23/RDF, un bilan préliminaire révèle que 65 terroristes ont été tués, parmi lesquels figurait un lieutenant-colonel des forces spéciales de l’armée rwandaise-RDF. De plus, 75 autres ont été grièvement blessés au cours de ces affrontements, qui ont eu lieu les jeudi 30 et vendredi 31 mai 2024, dans les collines surplombant la cité de Saké, à quelques kilomètres de l’entrée de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Ces chiffres ont été communiqués ce lundi 3 juin 2024 par le sous-lieutenant Reagan Mbuyi Kalonji, porte-parole des forces de la SAMIRDC, . Selon lui, il s’agit du bilan des bombardements effectués par la SAMIDRC au cours de ces deux journées.

Il est à noter qu’un communiqué de presse des forces de défense sud-africaines a également rapporté la mort d’un soldat sud-africain et les blessures de 13 autres lors des violents combats ayant eu lieu jeudi et vendredi derniers dans la zone autour de Saké. Ces affrontements ont opposé les forces armées de la RDC, soutenues par les troupes sud-africaines de la SADC, aux terroristes du M23.

Visite du Vice-Premier Ministre Congolais Jean-Pierre Bemba au Caire

Le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba, est arrivé mardi au Caire, capitale de l’Égypte.

Après une cérémonie d’accueil officiel au Secrétariat Général du Ministère de la Défense de l’Égypte, Jean-Pierre Bemba et son homologue égyptien Mohamed Zaki, Commandant en Chef des Forces Armées, Ministre de la Défense et de la Production Militaire, ont présidé la séance de clôture de la réunion du Comité militaire égypto-congolais. Cette réunion a abordé plusieurs sujets liés au soutien des perspectives de coopération conjointe et à l’échange d’expériences dans de nombreux domaines militaires pour les deux parties, selon le ministère de la Défense égyptienne.

Avant cette réunion, Jean-Pierre Bemba s’était rendu à la place du Soldat Inconnu et au mausolée du président Anouar El-Sadate, où il a déposé des gerbes de fleurs.

Succès militaires des Forces Congolaises et des Wazalendo contre les Rebelles du M23

Les forces armées congolaises, appuyées par les jeunes résistants Wazalendo, ont lancé plusieurs assauts répétés depuis le week-end dernier, remportant d’énormes succès dans le territoire de Masisi. Ces derniers jours, l’armée a pris l’ascendant sur les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, sur plusieurs fronts, récupérant ainsi des villages auparavant sous occupation terroriste.

Dimanche, les résistants Wazalendo ont repris le village de Somikivu, en territoire de Rutshuru, et ont signalé leur présence sur plusieurs fronts contre la rébellion du M23. « Nous sommes déterminés plus que jamais. Nous récupérons, nous consolidons et nous avançons jusqu’à Bunagana », a averti un jeune résistant.

En plus de Somikivu, l’armée a pris le contrôle de la localité de Kisuma. Cette victoire cruciale a permis aux FARDC et aux Wazalendo d’avancer jusqu’à Mema, à moins de 4 km de Bihambwe, où ils ont chassé les rebelles ce lundi 21 mai 2024. Des sources locales indiquent que les éléments du M23 sont en débandade totale tandis que l’armée poursuit ses offensives sur d’autres fronts importants.

Offensives pour la Prise de Rubaya

Depuis près d’un mois, la cité stratégique et minière de Rubaya est occupée par les rebelles, accusés d’exploiter illégalement des mines d’or et de coltan. « Ils sont à Rubaya, ils sont dans les carrés miniers. Ils ont distribué des bêches… il y a eu deux camions qui sont venus avec des bêches pour les donner aux gens afin de creuser. Donc l’exploitation minière se porte bien à Rubaya. Toutes les preuves sont réunies pour dire qu’ils sont venus pour les minerais », avait alerté un membre de la société civile sur DW.

Cependant, de nouvelles offensives sont maintenant orientées vers cette cité de Rubaya. Avec la reprise de plusieurs villages et la neutralisation de nombreux rebelles, les FARDC et les résistants Wazalendo montrent leur détermination à restaurer la paix dans l’est de la RDC.

Ce mardi matin, des sources concordantes rapportent à POLITICO.CD que d’intenses combats sont en cours à Runigi, à environ 10 km de la cité minière de Rubaya dans le territoire de Masisi. Ces offensives ont été lancées après que l’armée congolaise a récupéré le village de Kisuma sur la route Mushaki – Masisi Centre, non loin de Bihambwe.

Selon nos sources, l’armée continue de bien se comporter sur la ligne de front. Dimanche, elle a engagé un front aérien avec des avions de chasse Sukhoi pour ouvrir la voie à l’avancée terrestre. Sur le terrain, l’armée est en grande offensive contre les M23. À suivre !

Reprise de Vitshumbi et Kibirizi par les Forces Armées de la RDC

Les localités de Vitshumbi et Kibirizi, situées dans la province du Nord-Kivu et auparavant sous le contrôle de la coalition M23/RDF, ont été reprises par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cette annonce a été faite par Jean-Pierre Bemba Gombo, Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, lors de la 135e réunion du Conseil des ministres, tenue le jeudi 16 mai 2025 à la Cité de l’Union Africaine.

Selon Jean-Pierre Bemba Gombo, cette victoire est le résultat des offensives lancées par les FARDC. Il a précisé que cette stratégie se poursuivra jusqu’à la libération totale des zones encore sous le contrôle de la coalition M23/RDF.

« Le VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, a annoncé l’offensive et la reprise par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo des positions occupées par l’armée rwandaise dans les localités de Vitshumbi et Kibirizi. Ces actions des FARDC vont se renforcer davantage pour libérer toutes les autres parties occupées par l’ennemi, » a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Jean-Pierre Bemba Gombo a également indiqué que des instructions fermes ont été données pour gérer la situation dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi, où les attaques ennemies causent des déplacements massifs de populations. « Dans le Nyiragongo, Rutshuru et Masisi, où ces ennemis multiplient les attaques entraînant des déplacements massifs de populations, des dispositions ont aussi été prises, » a-t-il rassuré.

Les rebelles du M23 avaient précédemment occupé plusieurs localités dans les groupements de Kibumba et Buhumba (territoire de Nyiragongo) et avancent actuellement dans le territoire de Masisi, où ils ont pris la cité de Rubaya, riche en coltan et cassitérite. La rébellion a également verrouillé Goma à l’ouest en prenant les collines surplombant la RN2, reliant le chef-lieu du Nord-Kivu au Sud-Kivu.

La partie orientale de la RDC reste en proie à une insécurité persistante due à l’activisme des groupes armés depuis plusieurs décennies. Malgré les opérations militaires et la proclamation de l’état de siège, la situation demeure préoccupante, surtout avec la résurgence des rebelles du M23 soutenus par Kigali dans le Nord-Kivu. Les initiatives régionales peinent à obtenir des résultats tangibles sur le terrain, et une partie significative des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo reste sous le contrôle des rebelles du M23.