Clôture de la formation de la 4e promotion de l’école de Guerre de Kinshasa

Ce mercredi 10 juillet 2024, la Vice-Primature et le Ministère de la Défense de la RDC, sous la direction de Son Excellence Guy Kabombo, ont clôturé la formation de la 4e promotion de l’École de Guerre de Kinshasa, au Centre Supérieur Militaire.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, représentante personnelle du Chef de l’État, du chef d’état-major général, le Général Christian Tshiwewe, de l’ambassadeur de France en RDC, ainsi que de nombreux hauts officiers de l’armée congolaise. Placée sous le thème : « Les armées africaines face à la reconfiguration stratégique mondiale de défense et de sécurité », cette formation visait à préparer les officiers à faire face aux nouveaux défis de sécurité dans un contexte mondial en constante évolution.

Le Vice-Premier Ministre Guy Kabombo a salué la résilience des lauréats pour avoir achevé avec succès ce parcours exigeant. Il a souligné l’importance de leur participation à cette formation de haut niveau, en exprimant le souhait que leurs compétences soient mises en pratique dans des postes clés où ils pourront défendre la patrie avec dévouement.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a remis les brevets aux 25 lauréats, venus de sept pays frères, marquant ainsi la fin de leur formation et leur entrée officielle dans le cercle des officiers formés pour répondre aux défis de sécurité modernes.

Réunion inaugurale de la Commission Interministérielle Politique, Justice, Défense et Sécurité présidée par S.E. Guy Kabombo

Ce mardi 9 juillet, S.E. Guy Kabombo, Vice-Premier Ministre et Président de la Commission Interministérielle Spéciale Politique, Justice, Défense et Sécurité, a présidé la première réunion de cette commission à l’hôtel de la Défense.

L’unique point à l’ordre du jour était la présentation de l’organisation de la commission et l’établissement du cadre de travail. S.E. Guy Kabombo a rappelé les contraintes du Règlement Intérieur de la commission ainsi que les attitudes requises pour son bon fonctionnement.

Cette structure fait partie d’un ensemble de commissions dédiées à approfondir les dossiers spécifiques aux différents ministères dans le domaine de la politique, de la justice, de la défense et de la sécurité au sein du gouvernement. Outre S.E. Guy Kabombo, Vice-Premier Ministre, la réunion a été marquée par la présence notable de plusieurs membres importants, dont le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur Shabani Lukoo, les ministres de la Justice, des Affaires étrangères, des Droits Humains, ainsi que des vice-ministres de la Défense et de l’Intérieur.

La RDC célèbre la Journée mondiale de destruction des armes légères et petits calibres à Kasangulu

La cité de Kasangulu, située dans la province du Kongo-Central en République Démocratique du Congo, a été le théâtre de la célébration de la Journée mondiale de destruction des armes légères et petits calibres ce 9 juillet 2024. Sous l’égide du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, et par l’entremise de la Commission nationale de contrôle des armes légères et petits calibres (CNC-ALPC), l’événement a été marqué par une série d’activités visant à sensibiliser la population aux dangers des armes légères et à promouvoir leur destruction.

Cette journée a été l’occasion pour les autorités et les acteurs de la société civile de réaffirmer leur engagement en faveur de la sécurité et de la paix en RDC. Le Vice-Premier Ministre Jacquemain Shabani Lukoo a souligné l’importance de cette initiative pour la stabilité du pays et la protection des citoyens. La CNC-ALPC a également mis en avant ses efforts continus pour contrôler et réduire la prolifération des armes légères et petits calibres, qui représentent une menace pour la sécurité publique et le développement durable.

La célébration a rassemblé de nombreux participants, dont des représentants du gouvernement, des forces de sécurité, des organisations non gouvernementales et des communautés locales, tous unis dans la lutte contre la violence armée et déterminés à construire un avenir plus sûr pour la RDC.

Réunion stratégique du Haut Commandement militaire présidée par Félix Tshisekedi

Lundi 8 juillet, au Palais présidentiel de Montngaliema, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé la deuxième réunion de la Task force du Haut Commandement militaire. Cette rencontre faisait suite à celle du vendredi 5 juillet et a rassemblé, outre le Haut commandement militaire, le VPM/Défense, les responsables des services de sécurité et certains conseillers du Chef de l’État.

L’objectif de la réunion était d’évaluer la situation militaire et sécuritaire dans l’Est de la RDC. Lors de cette session, le Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale a défini les orientations à suivre et a donné des instructions claires au Haut commandement militaire pour exécuter les mesures décidées, visant à préserver l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.

L’ONU dénonce l’implication de l’Armée Rwandaise dans l’Est de la RDC

Des experts de l’ONU ont révélé dans un rapport accablant la présence massive de l’armée rwandaise dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), aux côtés des rebelles du M23. Les chercheurs, mandatés par le Conseil de sécurité de l’ONU, estiment que les officiers rwandais ont pris « de facto » le contrôle des opérations du M23, une rébellion armée congolaise prétendant défendre les Tutsi en RDC.

Le rapport décrit une « conquête territoriale » impliquant le déploiement de 3.000 à 4.000 militaires rwandais, l’utilisation de lance-missiles, des camps d’entraînement, et l’enrôlement forcé d’enfants. Les autorités rwandaises sont accusées de violer l’intégrité et la souveraineté de la RDC et de soutenir activement le M23.

Depuis fin 2021, le M23 et l’armée rwandaise ont progressé dans la province du Nord-Kivu, installant une administration parallèle et mettant en déroute l’armée congolaise. En dépit des démentis initiaux, Kigali a depuis janvier 2024 cessé de contester la présence de ses troupes en RDC.

Le président rwandais Paul Kagame a déclaré être prêt à se battre contre la RDC, tandis que la communauté internationale, incluant les États-Unis, la France et l’Union européenne, appelle le Rwanda à retirer ses militaires et à cesser son soutien au M23.

Le rapport de l’ONU met également en lumière l’enrôlement forcé d’enfants dès l’âge de 12 ans dans des camps de réfugiés rwandais, où ils sont formés au combat et envoyés sur les lignes de front. Les experts soulignent enfin le soutien actif de membres des services de renseignements ougandais au M23, ajoutant à la complexité du conflit dans la région.

L’UE salue l’annonce d’une Trêve Humanitaire dans l’Est de la RDC

L’Union européenne (UE) a exprimé sa satisfaction, ce vendredi 5 juillet, suite à l’annonce d’une trêve humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

« L’UE salue les efforts déployés par les États-Unis d’Amérique et se félicite vivement de l’engagement de la RDC et du Rwanda, espérant que cette trêve humanitaire conduira à un cessez-le-feu permanent et permettra de construire une solution politique durable dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi », indique le communiqué de l’UE.

L’UE souligne l’urgence de mettre fin immédiatement à la violence dans la région, en raison de la situation humanitaire dramatique. Il est impératif de démobiliser tous les groupes armés et de cesser tout soutien à ces groupes, comme stipulé dans la déclaration de l’UE du 4 mars 2024.

« Conformément à sa stratégie pour les Grands Lacs, l’UE réaffirme l’importance de s’attaquer aux causes profondes de la crise et de favoriser la coopération entre les pays de la région. L’UE reste déterminée à soutenir les efforts visant à instaurer une paix durable et à promouvoir le développement durable dans toute la région », conclut le communiqué.

Le Gouvernement américain a recommandé, jeudi 4 juillet, aux belligérants d’observer une trêve humanitaire de deux semaines sur les lignes de front au Nord-Kivu. Washington a précisé que cette mesure entre en vigueur à partir de ce vendredi à minuit, tout en invitant les parties en conflit à respecter l’esprit de cette trêve avant même son entrée en vigueur.

Jacquemain Shabani présenté officiellement à la Police Nationale Congolaise

Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a été officiellement présenté à la Police Nationale Congolaise (PNC) ce jeudi 4 juillet.

Lors d’une cérémonie de haute facture consacrée à la prise d’armes au commissariat général de la PNC, Jacquemain Shabani a pris la parole devant les troupes de la police. Il a exprimé son engagement à défendre les intérêts de la PNC, en promettant notamment d’améliorer la qualité de la rémunération des policiers.

Le Vice-Premier ministre a également affirmé son intention de travailler efficacement pour assurer la sécurité de la population et la protection de leurs biens. Cet engagement fort vise à renforcer la confiance entre la population et les forces de l’ordre, tout en garantissant des conditions de travail dignes pour les policiers.

La présentation de Jacquemain Shabani à la PNC marque un nouveau chapitre pour les forces de sécurité en République Démocratique du Congo, avec des promesses de réformes et d’améliorations significatives dans le secteur de la sécurité publique.

Présentation du vice-Premier ministre Guy Kabombo Mwadiamvita au Haut commandement militaire des FARDC

Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Guy Kabombo Mwadiamvita, a été officiellement présenté ce  jeudi au Haut commandement militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). La cérémonie s’est déroulée au Grand Quartier général des forces armées situé au Camp Kokolo à Kinshasa, sous la présidence du général d’armée Christian Chiwewe, chef d’État-major général de l’armée nationale.

Lors de cette occasion, le général Chiwewe a présenté un état des lieux de la situation générale de l’armée. Il a détaillé les défis actuels et les priorités stratégiques des FARDC, mettant en avant les besoins en termes de ressources et de réformes pour renforcer les capacités opérationnelles de l’armée.

Le vice-Premier ministre Guy Kabombo Mwadiamvita a exprimé sa détermination, ainsi que celle du gouvernement, à « apporter des solutions idoines aux problèmes de l’armée ». Il a également lancé un appel aux militaires pour qu’ils fassent preuve d’abnégation, de patriotisme élevé et de discipline afin de sauvegarder l’intégrité territoriale du pays.

Cette rencontre souligne l’engagement du gouvernement à collaborer étroitement avec le Haut commandement militaire pour assurer la sécurité et la défense nationale, tout en adressant les préoccupations des forces armées.

25 militaires congolais condamnés à mort pour avoir fui les combats contre le M23

Mercredi 3 juillet, 25 militaires congolais ont été condamnés à la peine de mort par le tribunal militaire garnison du Nord-Kivu lors d’un procès en flagrance à Alimbongo, territoire de Lubero (Nord-Kivu). Ils ont été jugés coupables de fuite devant l’ennemi, dissipation des munitions de guerre, pillage et violation des consignes pendant les combats contre les rebelles du M23.

Un capitaine a été condamné à 10 ans de servitude pénale pour vol, tandis que quatre épouses de militaires ont été acquittées faute de preuves.

L’armée, confrontée à des désertions fréquentes, espère que ces condamnations dissuaderont d’autres militaires de fuir. « Depuis hier, aucun militaire n’a quitté les lignes de front sans ordres. Nous croyons que cette décision contribuera au succès des opérations », a déclaré le sous-lieutenant Mbuyi Kalonji, porte-parole militaire du front Nord.

Le conseil des prévenus a annoncé son intention de faire appel, estimant que certains accusés méritaient des circonstances atténuantes ou un acquittement.

Depuis le 28 juin, l’armée congolaise lutte contre la progression du M23, qui a occupé plusieurs localités du sud de Lubero, forçant les militaires à se retirer pour éviter des combats dans des zones peuplées. Les rebelles, souhaitant atteindre Butembo, sont actuellement freinés par l’armée à 40 kilomètres au nord de Kanyabayonga, dans la localité de Kaseghe, où les affrontements se poursuivent.

L’ONU prolonge les sanctions contre la République Démocratique du Congo

Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé, jeudi 27 juin 2024, de renouveler le régime de sanctions sur les armes, transports et déplacements contre la République Démocratique du Congo (RDC) jusqu’au 1er juillet 2025. De plus, le mandat du groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions a été prorogé jusqu’au 1er août 2025.

La résolution précise que les mesures sur les armes, les transports, les déplacements, et les mesures financières imposées par la résolution 1807 (2008) sont reconduites. Toutefois, l’obligation de notification du transfert d’armes et de matériel connexe à la RDC, supprimée par la résolution 2667 (2022), reste non applicable.

Le Conseil de sécurité a souligné que les sanctions continuent de s’appliquer à toutes les personnes et entités non gouvernementales (groupes armés) menant des activités sur le territoire congolais. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ne sont pas concernées par l’obligation de notification des transferts d’armes, conformément à cette résolution.

« Dans son préambule, la résolution rappelle que, de même que l’obligation de notification, l’embargo sur la fourniture de matériel et d’assistance militaires ne s’applique pas aux forces armées ni aux forces de sécurité du Gouvernement de la RDC, comme indiqué par le Conseil dans sa déclaration à la presse du 2 mai dernier », indique la dépêche du Conseil de sécurité.

Les mesures financières et celles concernant les déplacements des armes s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité comme se livrant à des actes compromettant la paix, la stabilité ou la sécurité de la RDC.

Quant au mandat du Groupe d’experts, la résolution prévoit que le Conseil se prononcera sur une nouvelle prorogation le 1er juillet 2025.

Renforcement de la formation de la PNC après le départ de la Monusco

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a rencontré l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, ce mardi 2 juillet. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement du programme de formation de la Police Nationale Congolaise (PNC) de proximité, en préparation au départ de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco).

La diplomate américaine a souligné l’importance de mettre en place un dispositif de police efficace pour remplacer la Monusco, en insistant sur le fait que la sécurité est une priorité pour la population congolaise. « Nous avons parlé de l’importance d’avoir un dispositif de police pour remplacer la Monusco et nous étions tous les deux totalement d’accord que ce que la population veut, c’est la présence de la sécurité », a-t-elle déclaré à l’issue de l’audience.

Cette initiative marque un pas significatif vers la transition sécuritaire en RDC, avec l’appui des États-Unis pour garantir la stabilité et la sécurité du pays après le retrait de la Monusco.

Fermeture du bureau de la MONUSCO à l’aéroport de Kavumu

L’aéroport de Kavumu a été le théâtre ce mardi  de la fermeture officielle du bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu, marquant ainsi la réussite de la première phase de désengagement de la mission onusienne en République démocratique du Congo (RDC). La première ministre Madame Suminwa Judith a été présente lors de cette cérémonie historique.

Cette étape importante répond à la demande exprimée par le peuple congolais et soutenue par le Président de la République en septembre 2023 devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, pour un retrait accéléré de la MONUSCO. Depuis lors, une équipe mixte gouvernementale et de la MONUSCO a travaillé intensément pour mettre en œuvre ce plan de désengagement, conformément à une note approuvée par les deux parties.

À Bukavu, la capitale provinciale, le gouvernement congolais s’engage à assurer la continuité des tâches précédemment gérées par la MONUSCO. Des équipements et des véhicules ont symboliquement été remis au Ministre de l’Intérieur, de la sécurité et affaires Coutumières de la République Démocratique du Congo jacquemain Shabani, puis au gouverneur de la province, marquant ainsi le début d’une transition vers une plus grande autonomie sécuritaire et opérationnelle.

La signature du rapport conjoint entre Bintou Keita et jacquemain Shabani a marqué la clôture de cette cérémonie emblématique, mettant un terme à 22 ans de présence de la mission onusienne dans le Sud-Kivu. Les efforts conjoints se poursuivent maintenant pour les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans le cadre du processus de désengagement progressif mais déterminé de la MONUSCO à travers le pays.

Semaine du VPM : Guy Kabombo en action

Pour sa première semaine à la tête du ministère de la Défense, le nouveau Vice-Premier ministre (VPM), Guy Kabombo, a entamé une série d’activités visant à se familiariser avec les services sous sa responsabilité et à évaluer la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC).

Tour des Services du Cabinet

M. Kabombo a commencé par un tour des services de son cabinet afin de mieux comprendre les opérations et les défis auxquels il sera confronté.

Audiences Sécuritaires

Il a ensuite mené plusieurs audiences, rencontrant différentes délégations pour discuter de la sécurité nationale :

  1. Délégation des hauts officiers de l’armée congolaise (FARDC) : Les discussions ont porté sur la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national.
  2. Délégation du CICR conduite par M. François Moreillon : Les échanges ont concerné les activités du CICR dans les zones de conflit en RDC.
  3. Caucus des élus de l’Ituri : Les discussions ont été centrées sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
  4. Caucus des élus de la Tshopo : Le VPM a abordé la question de l’insécurité croissante à Opiange.

En outre, Guy Kabombo a reçu de nombreuses autres personnalités publiques pour des visites de travail.

Premier Conseil des Ministres

Lors de son premier conseil des ministres sous le gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa, M. Kabombo a présenté une note d’information sur les opérations de défense nationale menées par les FARDC :

  • Masisi, Rutshuru et Nyiragongo : Il a détaillé les contre-offensives en cours.
  • Ituri : La traque des ADF-MTM se poursuit pour rétablir la paix et restaurer l’autorité de l’État.
  • Grand Bandundu : Il a mentionné la prise en charge de quelques assaillants Mobondo par les forces de l’ordre dans les périphéries de la commune de Maluku.

Le VPM a salué la bravoure, la vigilance et la détermination des FARDC dans leurs efforts pour assurer la sécurité nationale.

Le Président Tshisekedi reçoit une délégation de l’UE pour discuter de la situation humanitaire dans l’Est de la RDC

Dans la soirée de ce lundi, à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a accueilli une délégation de l’Union européenne (UE) conduite par le Commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič. Les discussions ont principalement porté sur la situation humanitaire préoccupante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Les délégués de l’UE ont exprimé leur désir de rencontrer le Chef de l’État afin de s’enquérir de première main des conditions dans lesquelles vivent les populations déplacées de cette région troublée. Ce mardi, la délégation européenne visitera plusieurs camps de déplacés, dont celui de Mugunga, au Nord-Kivu, qui a récemment été la cible de tirs à l’arme lourde le 3 mai dernier.

« Je suis venu dans votre pays pour exprimer ma solidarité et le soutien de l’UE au peuple congolais, notamment à ceux qui souffrent dans l’Est du pays », a déclaré M. Lenarčič. Il a également réaffirmé l’engagement de l’UE à continuer de fournir l’aide humanitaire nécessaire aux populations affectées par les conflits et les violences.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts internationaux visant à apporter un soutien concret aux milliers de personnes déplacées et à renforcer la coopération entre la RDC et l’Union européenne en matière de gestion des crises humanitaires. Le président Tshisekedi a salué cette initiative, soulignant l’importance de l’appui international pour améliorer les conditions de vie des populations dans les zones de conflit.

La situation humanitaire dans l’Est de la RDC reste critique, et cette rencontre entre le Président Tshisekedi et la délégation de l’UE témoigne de la volonté des deux parties de travailler ensemble pour trouver des solutions durables et apporter une assistance immédiate aux personnes dans le besoin.

 

Bilan des combats entre les forces de la SADC et les rebelles du M23/RDF

Au cours des opérations de bombardement menées par les forces de la SADC contre les positions rebelles du M23/RDF, un bilan préliminaire révèle que 65 terroristes ont été tués, parmi lesquels figurait un lieutenant-colonel des forces spéciales de l’armée rwandaise-RDF. De plus, 75 autres ont été grièvement blessés au cours de ces affrontements, qui ont eu lieu les jeudi 30 et vendredi 31 mai 2024, dans les collines surplombant la cité de Saké, à quelques kilomètres de l’entrée de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Ces chiffres ont été communiqués ce lundi 3 juin 2024 par le sous-lieutenant Reagan Mbuyi Kalonji, porte-parole des forces de la SAMIRDC, . Selon lui, il s’agit du bilan des bombardements effectués par la SAMIDRC au cours de ces deux journées.

Il est à noter qu’un communiqué de presse des forces de défense sud-africaines a également rapporté la mort d’un soldat sud-africain et les blessures de 13 autres lors des violents combats ayant eu lieu jeudi et vendredi derniers dans la zone autour de Saké. Ces affrontements ont opposé les forces armées de la RDC, soutenues par les troupes sud-africaines de la SADC, aux terroristes du M23.

Visite du Vice-Premier Ministre Congolais Jean-Pierre Bemba au Caire

Le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba, est arrivé mardi au Caire, capitale de l’Égypte.

Après une cérémonie d’accueil officiel au Secrétariat Général du Ministère de la Défense de l’Égypte, Jean-Pierre Bemba et son homologue égyptien Mohamed Zaki, Commandant en Chef des Forces Armées, Ministre de la Défense et de la Production Militaire, ont présidé la séance de clôture de la réunion du Comité militaire égypto-congolais. Cette réunion a abordé plusieurs sujets liés au soutien des perspectives de coopération conjointe et à l’échange d’expériences dans de nombreux domaines militaires pour les deux parties, selon le ministère de la Défense égyptienne.

Avant cette réunion, Jean-Pierre Bemba s’était rendu à la place du Soldat Inconnu et au mausolée du président Anouar El-Sadate, où il a déposé des gerbes de fleurs.

Succès militaires des Forces Congolaises et des Wazalendo contre les Rebelles du M23

Les forces armées congolaises, appuyées par les jeunes résistants Wazalendo, ont lancé plusieurs assauts répétés depuis le week-end dernier, remportant d’énormes succès dans le territoire de Masisi. Ces derniers jours, l’armée a pris l’ascendant sur les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, sur plusieurs fronts, récupérant ainsi des villages auparavant sous occupation terroriste.

Dimanche, les résistants Wazalendo ont repris le village de Somikivu, en territoire de Rutshuru, et ont signalé leur présence sur plusieurs fronts contre la rébellion du M23. « Nous sommes déterminés plus que jamais. Nous récupérons, nous consolidons et nous avançons jusqu’à Bunagana », a averti un jeune résistant.

En plus de Somikivu, l’armée a pris le contrôle de la localité de Kisuma. Cette victoire cruciale a permis aux FARDC et aux Wazalendo d’avancer jusqu’à Mema, à moins de 4 km de Bihambwe, où ils ont chassé les rebelles ce lundi 21 mai 2024. Des sources locales indiquent que les éléments du M23 sont en débandade totale tandis que l’armée poursuit ses offensives sur d’autres fronts importants.

Offensives pour la Prise de Rubaya

Depuis près d’un mois, la cité stratégique et minière de Rubaya est occupée par les rebelles, accusés d’exploiter illégalement des mines d’or et de coltan. « Ils sont à Rubaya, ils sont dans les carrés miniers. Ils ont distribué des bêches… il y a eu deux camions qui sont venus avec des bêches pour les donner aux gens afin de creuser. Donc l’exploitation minière se porte bien à Rubaya. Toutes les preuves sont réunies pour dire qu’ils sont venus pour les minerais », avait alerté un membre de la société civile sur DW.

Cependant, de nouvelles offensives sont maintenant orientées vers cette cité de Rubaya. Avec la reprise de plusieurs villages et la neutralisation de nombreux rebelles, les FARDC et les résistants Wazalendo montrent leur détermination à restaurer la paix dans l’est de la RDC.

Ce mardi matin, des sources concordantes rapportent à POLITICO.CD que d’intenses combats sont en cours à Runigi, à environ 10 km de la cité minière de Rubaya dans le territoire de Masisi. Ces offensives ont été lancées après que l’armée congolaise a récupéré le village de Kisuma sur la route Mushaki – Masisi Centre, non loin de Bihambwe.

Selon nos sources, l’armée continue de bien se comporter sur la ligne de front. Dimanche, elle a engagé un front aérien avec des avions de chasse Sukhoi pour ouvrir la voie à l’avancée terrestre. Sur le terrain, l’armée est en grande offensive contre les M23. À suivre !

Reprise de Vitshumbi et Kibirizi par les Forces Armées de la RDC

Les localités de Vitshumbi et Kibirizi, situées dans la province du Nord-Kivu et auparavant sous le contrôle de la coalition M23/RDF, ont été reprises par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cette annonce a été faite par Jean-Pierre Bemba Gombo, Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, lors de la 135e réunion du Conseil des ministres, tenue le jeudi 16 mai 2025 à la Cité de l’Union Africaine.

Selon Jean-Pierre Bemba Gombo, cette victoire est le résultat des offensives lancées par les FARDC. Il a précisé que cette stratégie se poursuivra jusqu’à la libération totale des zones encore sous le contrôle de la coalition M23/RDF.

« Le VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, a annoncé l’offensive et la reprise par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo des positions occupées par l’armée rwandaise dans les localités de Vitshumbi et Kibirizi. Ces actions des FARDC vont se renforcer davantage pour libérer toutes les autres parties occupées par l’ennemi, » a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Jean-Pierre Bemba Gombo a également indiqué que des instructions fermes ont été données pour gérer la situation dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi, où les attaques ennemies causent des déplacements massifs de populations. « Dans le Nyiragongo, Rutshuru et Masisi, où ces ennemis multiplient les attaques entraînant des déplacements massifs de populations, des dispositions ont aussi été prises, » a-t-il rassuré.

Les rebelles du M23 avaient précédemment occupé plusieurs localités dans les groupements de Kibumba et Buhumba (territoire de Nyiragongo) et avancent actuellement dans le territoire de Masisi, où ils ont pris la cité de Rubaya, riche en coltan et cassitérite. La rébellion a également verrouillé Goma à l’ouest en prenant les collines surplombant la RN2, reliant le chef-lieu du Nord-Kivu au Sud-Kivu.

La partie orientale de la RDC reste en proie à une insécurité persistante due à l’activisme des groupes armés depuis plusieurs décennies. Malgré les opérations militaires et la proclamation de l’état de siège, la situation demeure préoccupante, surtout avec la résurgence des rebelles du M23 soutenus par Kigali dans le Nord-Kivu. Les initiatives régionales peinent à obtenir des résultats tangibles sur le terrain, et une partie significative des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo reste sous le contrôle des rebelles du M23.

L’Apôtre Roland Dalo témoigne de l’engagement du gouverneur militaire de l’ituri 

En visite à Bunia, chef-lieu de l’Ituri, hier lundi 13 mai 2024, l’apôtre Roland Dalo du centre missionnaire Philadelphie a partagé ses impressions sur la situation de la province. Il affirme avoir ressenti une véritable volonté de la part du gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, de restaurer la paix sur l’ensemble du territoire.

« Dans les récits venant de Kinshasa, l’Ituri semble être un petit village, mais une fois sur place, j’ai été frappé par une image bien différente de celle qui m’a été décrite. J’ai également perçu une volonté palpable, notamment lors de mes échanges avec le général, un désir ardent pour la paix dans chaque recoin de la province, ainsi que pour son développement. C’est un aspect qui a été fortement souligné dans ses propos », a déclaré l’apôtre Roland Dalo lors d’une interview accordée à la presse, à l’issue d’une rencontre avec l’autorité provinciale.

En plus de ses engagements, l’apôtre a également annoncé sa mission de promouvoir l’image de l’Ituri à Kinshasa afin de catalyser des actions positives.

Notons qu’au cours d’un point de presse le 10 mai dernier, le gouverneur militaire de l’Ituri avait affirmé avoir pacifié la province à hauteur de 60% après trois ans d’état de siège. Cependant, les acteurs locaux ne partagent pas cet optimisme, estimant que la situation sécuritaire n’a pas réellement évolué pendant cette période.

Victoire de l’Armée Congolaise à Mutanda

les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), ont infligé de lourdes pertes à la coalition M23_RDF_AFC lors des récents combats, prenant ainsi le contrôle total de la localité de Mutanda.

« Nous sommes de retour chez nous car notre armée FARDC contrôle toute la localité de Mutanda depuis samedi soir. Toute la journée, les FARDC ont pilonné des positions de l’armée rwandaise dans le village de Bwalanda », a déclaré Kataliko Muhogya, un habitant de Mutanda.

Des sources militaires ont confirmé que les FARDC ont capturé des membres de la coalition M23_RDF_AFC ainsi que des armes et des munitions lors de cette opération.

« La propagande du M23 ne reste plus que sur les réseaux sociaux pour l’instant. Leur commerce sur la protection d’une communauté ne tient plus car tout le monde voit comment ils sont plongés dans la course à la recherche des minerais. Nous sommes une armée professionnelle et nous sommes tenus de respecter les droits humains pendant la guerre. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas agir comme des rebelles. Nos capturés sont bien sécurisés, traités et seront présentés en temps voulu. Je vous informe que plusieurs ont été neutralisés, d’autres capturés avec des armes. Nous sommes déterminés à imposer la paix quel que soit le prix à payer », a déclaré un officier de l’armée congolaise.

Bien que la situation sur tous les fronts soit relativement calme ce lundi matin, elle reste volatile. Cependant, le week-end dernier, les FARDC ont pris le contrôle de la localité de Mutanda après avoir pilonné les positions du M23 à Bwalanda, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi. Les forces spéciales, soutenues par les Wazalendo, ont également détruit une arme lourde du M23 dans le Bwito, en territoire de Rutshuru. Dans le Kibirizi également, les Wazalendo ont tendu une embuscade à un convoi en provenance de Rwindi du M23, infligeant des pertes considérables aux rebelles le vendredi dernier, selon des sources indépendantes.

Renforcement de la coopération régionale : Réunion de la SADC sur les défis permanents à la frontière de kasumbalesa

La Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) a tenu une réunion de la Force de Travail Interministérielle des Ministres du Commerce, des Transports, de l’Infrastructure et de la Sécurité des Portefeuilles de la République Démocratique du Congo (RDC) et de la République de Zambie le 09 mai 2024 à Kinshasa, en RDC. Cette réunion avait pour objectif d’examiner le Projet de Cadre de Collaboration et de Plan d’Action élaboré dans le but de trouver et de mettre en œuvre des solutions durables aux défis persistants rencontrés par les transporteurs et les chauffeurs au Poste Frontière de Kasumbalesa entre la RDC et la Zambie.

La réunion a été officiellement ouverte par l’Honorable M. Peter Kankonde Kazadi, Vice-Premier Ministre et Ministre chargé de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires Coutumières de la République Démocratique du Congo, qui a également servi de Chef de Délégation de la RDC. Dans son Discours d’Ouverture, le Vice-Premier Ministre a réaffirmé l’engagement de la RDC à trouver des solutions durables aux défis du Poste Frontière de Kasumbalesa entre les deux pays. De son côté, l’Honorable Jacob Jack Mwiimbu, SC, MP, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Intérieure et Chef de Délégation de la République de Zambie, a souligné la nécessité de mettre en œuvre des procédures efficaces de gestion des frontières pour faciliter le commerce entre les deux pays et la région de la SADC dans son ensemble, et que le Poste Frontière de Kasumbalesa dessert toute la région et a donc exhorté à la mise en place de processus pour faciliter ces fonctions ; de l’infrastructure physique à l’infrastructure électronique et aux systèmes.

Prenant la parole au nom du Secrétaire Exécutif de la SADC, Son Excellence M. Elias Magosi, la Secrétaire Exécutive Adjointe de la SADC responsable de l’Intégration Régionale, Mme Angéle Makombo N’Tumba, a salué les Ministres pour leurs efforts et leur engagement en faveur de la recherche de solutions permanentes aux défis persistants au Poste Frontière de Kasumbalesa. Elle a rappelé à la réunion l’importance stratégique du Poste Frontière de Kasumbalesa pour le mouvement des biens dans notre région, car il est situé à un point de convergence de plusieurs corridors commerciaux de la région. Il s’agit notamment des Corridors Nord-Sud, du Corridor de Développement de Dar es Salaam, du Corridor de Développement de Walvis Bay-Ndola-Lubumbashi, du Corridor de Développement de Beira et du Corridor de Développement de Lobito. À cet égard, Kasumbalesa est le deuxième poste frontière terrestre le plus fréquenté de la région de la SADC après Beitbridge, entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. Outre le réseau routier, Kasumbalesa est également connecté au réseau ferroviaire régional.

En ce qui concerne le Projet de Cadre de Coopération et de Plan d’Action, les deux États membres peuvent, dans le cadre des efforts visant à résoudre les défis rencontrés au Poste Frontière de Kasumbalesa, convenir de mettre en œuvre certaines des activités suivantes :

  • Mettre en place des procédures permettant le fonctionnement continu des postes frontières de Kasumbalesa, Sakania, Mokambo et Kipushi vingt-quatre heures sur vingt-quatre ;
  • Poursuivre la modernisation des frontières pour résoudre tous les défis en matière d’infrastructure frontalière afin de réduire les défis liés au commerce et à la circulation au Poste Frontière de Kasumbalesa ;
  • Accélérer le processus d’établissement de Postes Frontières Uniques à tous les postes frontières, en commençant par Kasumbalesa ;
  • Harmoniser le régime des frais de visa sur une base réciproque ;
  • Renforcer les mesures de sécurité tant à la frontière qu’à l’arrière des frontières des deux États membres adjacents ;
  • Mettre en œuvre la pré-validation des marchandises pour réduire les congestions aux frontières ;
  • Veiller à ce qu’une notification adéquate soit donnée à chaque Partie avant de mettre en œuvre des changements majeurs pouvant affecter le flux de trafic transfrontalier ; et
  • Travailler avec les organismes régionaux pour faciliter l’élaboration de modalités de couverture d’assurance exclusivement destinées aux conducteurs effectuant des opérations transfrontalières.

Les Ministres de la République de Zambie et de la République Démocratique du Congo ont exprimé leur appréciation aux Partenaires Internationaux pour le soutien apporté à la recherche d’une solution aux défis rencontrés au Poste Frontière de Kasumbalesa et à la mise en œuvre des programmes régionaux de la SADC. La réunion a produit une Déclaration de Résultats en tant qu’engagement significatif pour résoudre les défis rencontrés au poste frontière et comme une étape vers cette vision partagée par la RDC et la Zambie pour renforcer la compétitivité régionale. Les deux parties sont signataires de la Déclaration de Résultats.

Début des opérations conjointes de la SADC et de l’armée Congolaise contre les rebelles du M23 en RDC

Les forces de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) ont lancé des opérations militaires conjointes avec l’armée congolaise pour contrer les rebelles du M23 en République Démocratique du Congo (RDC). Cette action fait suite à une attaque meurtrière perpétrée contre des civils déplacés dans l’est de la RDC,  au Camp de Mugunga, le vendredi 3 mai.

Les principaux accusés dans cette attaque sont le Rwanda, contre lequel les États-Unis et le gouvernement congolais ont émis des accusations. Cependant, tant le Rwanda que les rebelles du M23 ont nié toute implication dans l’attaque.

Les missions principales des forces de la SADC déployées en RDC incluent la lutte contre les rebelles du M23 et la réouverture des principales routes commerciales qui ont été fermées par ces rebelles. Cette opération conjointe vise à restaurer la stabilité et la sécurité dans la région, ainsi qu’à protéger les civils contre les violences perpétrées par les groupes armés.

Appels à la cessation des hostilités au Congo

 La communauté internationale a vivement réagi aux récents bombardements sur un camp de déplacés à proximité de Goma, en République Démocratique du Congo (RDC), perpétrés ce vendredi 3 mai et ayant causé de nombreuses victimes civiles, dont des enfants.

La Belgique a fermement condamné cette attaque et toute violation du droit international humanitaire dans un communiqué. Le gouvernement belge a exigé que le Rwanda retire immédiatement ses forces armées du territoire congolais et cesse son soutien au groupe rebelle M23, responsable des récentes avancées militaires dans la région. Soulignant l’importance de la voie diplomatique et du processus de Luanda pour assurer une paix durable en RDC, la Belgique a appelé à des actions concrètes dans ce sens.

De son côté, la France a également exprimé une ferme condamnation des bombardements et a déploré l’escalade de la violence, en particulier l’utilisation d’armes lourdes près des zones habitées par des civils. Lors de la récente visite du président congolais Félix Tshisekedi à Paris, le président français a rappelé l’impératif pour le Rwanda de retirer ses troupes de la RDC. La France a réaffirmé son soutien aux initiatives régionales visant à résoudre la crise et a appelé à une action collective pour restaurer la paix dans la région.

Les États-Unis ont renforcé ces condamnations en accusant directement le Rwanda d’être derrière ces attaques meurtrières. Ils ont appelé à une action judiciaire contre les responsables pour garantir que justice soit faite et ont souligné l’importance de la stabilité dans la région des Grands Lacs pour la sécurité et le développement.

Ces déclarations internationales convergent vers un appel commun pour la cessation immédiate des hostilités et la nécessité de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. Elles soulignent également la gravité des impacts de ce conflit sur les populations civiles, qui subissent de plein fouet les conséquences des affrontements armés et appellent à des mesures urgentes pour protéger les civils et restaurer la paix dans la région.

Les forces Wazalendo et les FARDC repoussent la coalition M23-RDF

La colline de Bitonga, autrefois occupée par la coalition M23-RDF, située à Masisi dans la province du Nord-Kivu, est désormais sous le contrôle des patriotes Wazalendo, soutenus par les forces armées loyalistes (FARDC).

Selon des sources locales relayées par la radio onusienne, les terroristes se sont repliés vers d’autres collines surplombant la cité de Minova, dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu), ce lundi 6 mai.

Cette avancée conjointe des FARDC et des Wazalendo survient après la chute de la cité minière stratégique de Rubaya, renfermant d’importants gisements de tantale, un minerai extrait du coltan, crucial dans la fabrication de smartphones.

Cependant, pendant ce temps, les terroristes du M23, appuyés par l’armée rwandaise, renforcent leurs effectifs et leurs arsenaux en provenance du Rwanda, en passant par différents points frontaliers, notamment Kibumba, Kabuhanga et le Parc national des Virunga.

Bilan de l’évaluation des opérations conjointes de lutte contre les terroristes islamistes au Nord-Kivu et en Ituri

Fin dimanche dernier, une évaluation exhaustive des opérations conjointes menées dans la région de Beni au Nord-Kivu et à Irumu, dans la province de l’Ituri, depuis le 30 novembre 2021, a été réalisée par le lieutenant général Jacques Ychalingonza Nduru, chef d’état-major général adjoint chargé des opérations et renseignements en RDC, ainsi que le lieutenant général Kayanza Muhanga, commandant des forces de l’armée ougandaise, selon des sources militaires.

Au cours de cette évaluation, le général major Richard Prit Dick Olum, commandant de la division de montagne, a exposé les réalisations des deux armées dans la lutte contre les terroristes islamistes MTM/ISCAP. Il a notamment souligné la neutralisation de plusieurs commandants de ce mouvement terroriste, la capture et la restitution des combattants Adf, ainsi que la récupération d’armes et d’autres effets militaires, incluant la libération d’otages au cours des différentes opérations. Cependant, Dick Olum a également identifié certaines difficultés rencontrées, telles que le mauvais état des réseaux routiers et les campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux visant l’armée congolaise et ougandaise, lors des opérations Shujaa. Ces informations ont été rapportées par Antonny Muwalushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord.

tragédie à Goma : Explosion meurtrière dans un camp de déplacés de guerre

Un terrible drame a frappé un camp de déplacés de guerre dans la périphérie de Goma, au Nord-Kivu, ce vendredi 3 mai. Une série d’explosions a secoué le quartier Lac Vert, faisant au moins neuf morts et de nombreux blessés graves, selon un bilan provisoire.

Les sources locales indiquent que les projectiles d’obus proviennent de la ligne de front près de Sake, dans le territoire de Masisi, où des affrontements opposent la rébellion du M23 aux forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

« Les terroristes du M23 ont largué une bombe, causant la mort de neuf personnes, dont des femmes et des enfants », a déclaré le chef du quartier Lac Vert.

Les images de cette tragédie sont insoutenables. Il s’agit du dernier d’une série d’incidents depuis que les combats se sont rapprochés de la cité de Sake, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma. Plus de quinze personnes ont déjà péri lors d’explosions à Sake, Mugunga, Bulengo, entre autres, des zones qui abritent des déplacés.

Suite à ce drame de vendredi, les déplacés ont tenté de manifester leur colère, mais l’armée a réprimé leur mouvement.

Les forces armées Congolaise et l’armée Ougandaise sauvent des civils des griffes des rebelles ADF 

Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et l’Armée Ougandaise (UPDF) ont conjointement mené une opération victorieuse pour secourir onze civils pris en otage par les rebelles du groupe Allied Democratic Forces (ADF) à Beni, dans la province du Nord-Kivu, ainsi qu’à Mambasa, dans la province de l’Ituri, le mercredi 1ᵉʳ mai 2024.

Selon un communiqué du secteur opérationnel Sokola I au Grand Nord-Kivu, les forces combinées ont réalisé ces sauvetages héroïques, le premier tôt dans la journée et le second en fin de soirée.

Dans un extrait du rapport, le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola I, explique : « En plein cœur de l’opération de traque contre les terroristes ADF, en matinée du mercredi, dans la localité de Mayi Safi sur l’axe routier Eringeti-Kainama, les éléments du 3402ᵉ régiment des FARDC ont réussi à libérer deux otages des griffes des ADF, toutes deux de jeunes femmes, à la suite d’un échange de tirs avec les rebelles. Plus tard dans la journée, vers 16h, les militaires de la coalition FARDC-UPDF ont secouru cinq autres personnes piégées dans une embuscade avec leur véhicule sur la même route, précisément à Bunaki, dans le groupement Banande Kainama. Malheureusement, la voiture a été incendiée. »

Le capitaine Mualushayi a également ajouté que dans la soirée, d’autres civils du territoire de Beni ont été libérés par les forces armées.

« Les bonnes nouvelles ont continué le 1ᵉʳ mai 2024. Vers 20h, heure locale, les FARDC ont libéré quatre autres jeunes filles enlevées par les ADF. Elles ont été retrouvées non loin du village d’Ilange, sur la rive gauche de la rivière Ituri, dans la chefferie de Babila-Bakwanza, dans le territoire de Mambasa », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, les FARDC ont exprimé leur gratitude envers la population du village de Kalibo, dans le secteur de Beni-Mbau, pour avoir facilité l’arrestation d’un combattant Maï-Maï qui se livrait à des exactions et des meurtres de civils dans cette région de Beni.

Il est à noter que depuis le début de l’année en cours, les forces armées congolaises et ougandaises traquent les rebelles ADF et leurs alliés dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa, ce qui a permis le sauvetage de plusieurs otages des mains des ADF.

Macron renforce le partenariat militaire avec la RDC contre l’agression rwandaise

Emmanuel Macron, Président de la République Française, a réaffirmé son soutien à la République Démocratique du Congo (RDC) dans la préservation de son intégrité territoriale et de sa souveraineté face à l’agression rwandaise via les rebelles du M23. Suite à ses discussions avec le président congolais Félix Tshisekedi le mardi 30 avril 2024, Macron a annoncé l’envoi à Kinshasa de Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, pour approfondir la coopération en matière de formation et de renforcement des capacités militaires congolaises.

Dans une déclaration devant la presse, Macron a affirmé : « Nous voulons défendre la consolidation de la souveraineté de votre pays, c’est l’objectif de notre excellente coopération de sécurité et de défense. Le ministre des Armées se rendra donc prochainement dans votre pays pour consolider en particulier des initiatives en termes de formation et de renforcement des capacités, visant à renforcer cette souveraineté. »

Il a également salué les initiatives antérieures dans le cadre de la coopération de défense et de sécurité, telles que le soutien à la création de l’École de Guerre de Kinshasa et à la formation d’une brigade de combat en jungle pour l’armée congolaise. Macron a souligné l’importance de poursuivre cette dynamique pour renforcer le partenariat et garantir le retour complet de la souveraineté congolaise dans toutes les régions du pays.

Grâce à la coopération militaire française, l’École de Guerre de Kinshasa (EGK) offre une formation de haut niveau aux officiers supérieurs congolais, s’inspirant de l’École de Guerre de Paris et de l’École Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) de Yaoundé au Cameroun. Cette école forme les cadres de haut niveau pour exercer des responsabilités de commandement dans les états-majors organiques et opérationnels, et accueille également des stagiaires étrangers.

cette coopération militaire renforcée témoigne de l’engagement continu de la France à soutenir la RDC dans la protection de sa souveraineté et de son territoire contre toute menace extérieure.

Don de matériel par le contingent chinois de la MONUSCO

Le contingent chinois de la MONUSCO a remis ce lundi 29 avril un important lot de matériel aux autorités du Sud Kivu, à la fin de sa mission en RDC. Estimé à 70 millions de dollars américains, ce matériel comprend principalement des équipements médicaux et des machines d’ingénierie, tels que des bulldozers, des chariots élévateurs et des camions à benne.

Ce don vise à soutenir les autorités congolaises dans leurs besoins en construction et développement. L’hôpital géré par ce contingent à Bukavu a également contribué en fournissant près de 43 000 équipements médicaux, y compris une ambulance, ainsi que d’autres véhicules et du matériel médical.

Le lieutenant-colonel Wang Shaohon, Commandant du contingent chinois, a exprimé le souhait que ce geste contribue au développement et à un avenir meilleur pour la RDC.

Dialogue intercommunautaire en Ituri

Le vice-Premier ministre de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba Gombo, a récemment présidé une cérémonie marquant la fin de la formation de la 31e brigade de réaction rapide des Commandos au centre Lwama de Kindu, dans la province du Maniema.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de recherche de la paix et de la réconciliation en RDC, notamment dans la province de l’Ituri. Jeudi et vendredi derniers, un dialogue intercommunautaire élargi aux groupes armés s’est tenu à Bunia, sous les auspices du vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba.

Les représentants des 21 communautés issues des cinq territoires de la province de l’Ituri ont participé à ce dialogue. Ils ont recommandé vivement l’accompagnement du gouvernement congolais et de la communauté internationale dans la mise en œuvre rapide du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS).

À l’issue de ces concertations, les groupes armés, comprenant notamment le FRPI, l’URDPC/CODECO, le FPIC, le MAPI, l’AUTODÉFENSE et le CHINI YA TUNA, ont appelé les leaders des 21 communautés de la province de l’Ituri à embrasser le pardon et le vivre-ensemble pour restaurer une paix durable à travers la justice transitionnelle.

Dans son discours de clôture, le vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba a salué les participants pour leur engagement en faveur de la paix et du développement de la province de l’Ituri. Il a souligné l’importance de la maturité démontrée face à la situation et a exprimé sa reconnaissance pour les efforts consentis en vue de la recherche d’une voie durable vers la paix.

Ces dialogues et engagements constituent un pas important vers la réconciliation et la stabilité en Ituri, reflétant ainsi la volonté collective de construire un avenir pacifique pour la région.