L’Union européenne envoie 44 tonnes d’aide humanitaire pour l’Est du pays

Le Président Félix Tshisekedi a reçu, ce mardi à Kinshasa , Johan Borgstam , le Représentant spécial de l’Union européenne (UE) pour la région des Grands Lacs . Leur rencontre a été dominée par les discussions sur la crise sécuritaire persistante à l’Est de la RDC .

Lors de cet échange, M. Borgstam a annoncé une aide humanitaire de 44 tonnes destinée aux victimes du conflit causé par l’ agression du Rwanda et les attaques des terroristes de l’AFC/M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu .

Le diplomate européen a exprimé sa compassion envers les populations meurtries et a affirmé avoir partagé avec le Président congolais la position de l’UE sur la région des Grands Lacs , notamment en ce qui concerne la violation de l’intégrité territoriale de la RDC par le Rwanda .

Kinshasa : La jeunesse mobilisée contre la corruption et pour le patriotisme

Lundi, au Centre culturel d’Afrique centrale , sur le boulevard Triomphal , plusieurs jeunes se sont réunis pour le lancement d’une campagne de sensibilisation sur le patriotisme et la lutte contre la corruption. Organisée par l’Inspection générale des finances (IGF) et le Ministère de la Jeunesse , cette initiative vise à mobiliser la jeunesse congolaise face aux défis du détournement des fonds publics, un fléau qui traverse le développement du pays.

Une jeunesse, pilier du développement national

Dans son discours, Sylvain Kaninda Miteu , conseiller politique de la plateforme « Amour du prochain de la patrie du Congo » (APPC) , a souligné l’urgence d’une prise de conscience collective :

 « Le détournement se fait comme s’il y avait une concurrence dans plusieurs secteurs de la République, ce qui freine l’avancement du développement de notre pays. La jeunesse est le pilier le plus important du développement. Nous devons éviter de détourner les biens publics et nous unir pour soutenir nos FARDC tout en œuvrant pour la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi. »

Une mobilisation nécessaire pour un avenir meilleur

Cette campagne, menée en collaboration avec plusieurs ministres , a mis en avant l’importance d’un engagement citoyen actif. La jeunesse congolaise , moteur du développement, est appelée à intégrer l’intégrité et le patriotisme pour bâtir un Congo plus prospère et stable .

Alors que le pays fait face aux défis économiques et sécuritaires , cet appel à la responsabilité collective résonne comme un message fort pour une nation tournée vers un avenir meilleur.

Kolwezi en flammes : affrontements entre creuseurs et forces de l’ordre après la fermeture des dépôts de cobalt

Ce lundi 3 mars, la ville de Kolwezi, capitale du Lualaba, est secouée par de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des creuseurs artisanaux dans le quartier Tshamundenda. La tension est à son comble après la fermeture et démolition des dépôts de cobalt, provoquant la colère des mineurs qui voient leur unique source de revenus disparaître.

Fermeture des dépôts : une décision controversée

Tout commence avec la décision des autorités provinciales de démanteler plusieurs dépôts illégaux de minerais, accusés de favoriser le trafic de cobalt en dehors des circuits officiels. Ces entrepôts, situés dans une zone résidentielle proche de Kamoto Copper Company (KCC), étaient un point névralgique du commerce minier artisanal.

Le ministre provincial de l’Intérieur et de la Sécurité, Philippe Roy Kaumba, justifie cette opération en dénonçant une recrudescence des vols de minerais dans les concessions de KCC. Selon lui, ces dépôts facilitaient la commercialisation clandestine de minerais, alimentant un marché noir difficile à contrôler.

Les creuseurs artisanaux en colère : « C’est notre survie qui est en jeu »

Face à cette situation, les creuseurs artisanaux ont exprimé leur mécontentement en organisant des manifestations spontanées. Depuis le matin, des scènes de chaos se multiplient :

« Les creuseurs ont brûlé des pneus, bloqué des routes et empêché toute circulation entre la ville et Luilu. Les forces de l’ordre tentent de rétablir le calme, mais la tension est encore forte. » – Témoignage d’un habitant.

Pour ces travailleurs, souvent sans permis ni statut légal, l’exploitation artisanale du cobalt est leur seul moyen de subsistance. La fermeture des dépôts signifie une perte immédiate de revenus, dans une région où le taux de chômage est déjà alarmant.

Un secteur sous haute surveillance

La République Démocratique du Congo, qui détient plus de 70% des réserves mondiales de cobalt, a mis en place un cadre réglementaire strict pour contrôler l’exploitation de ce minerai stratégique. L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Marchés des Substances Minérales Stratégiques veille à ce que seules les coopératives et entreprises agréées puissent exploiter et vendre le cobalt.

Cependant, dans plusieurs cités minières du Lualaba, ces mesures sont perçues comme une menace pour la survie économique des populations locales. Pour de nombreux jeunes sans emploi, le creusage artisanal reste la seule option pour subvenir à leurs besoins.

Une situation toujours tendue

En fin d’après-midi, la situation restait très instable. Des barrages érigés par les manifestants empêchaient toute circulation. Les forces de l’ordre tentaient de disperser la foule, mais la colère des creuseurs ne faiblit pas.

La tension entre les mineurs artisanaux, les entreprises minières et les autorités soulève une question majeure : comment concilier exploitation industrielle et survie économique locale ?

Paie des Fonctionnaires : Le Ministre des Finances rassure sur la régularité des paiements

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a annoncé que le paiement des salaires pour le mois de février a débuté le 19 février et se poursuivra jusqu’au 5 mars, avec une priorité accordée aux militaires. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une gestion rigoureuse des finances publiques, en période de crise sécuritaire.

Selon la cellule de communication du ministère des Finances, le gouvernement congolais veille à assurer la continuité des paiements des agents et fonctionnaires de l’État, malgré l’agression menée par le Rwanda. Le ministre a confirmé que les ajustements budgétaires nécessaires ont été maîtrisés, garantissant ainsi la régularité des paiements.

Dans un souci de stabilité interne et de bon fonctionnement de l’État, les autorités congolaises promettent un rétablissement complet de la paie avant le 28 mars. Cette démarche vise à assurer aux fonctionnaires la continuité de leurs droits, un engagement respecté depuis juin 2024.

Le gouvernement réaffirme ainsi sa détermination à maintenir la stabilité financière du pays et à soutenir les forces engagées dans la défense de la souveraineté nationale par des actions concrètes.

Le gouverneur Bumba Lubaki inspecte les travaux de réhabilitation et de modernisation

Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a effectué une visite d’inspection des travaux de réhabilitation de l’avenue Luemba et de la construction de deux stades à la place Sainte-Thérèse, dans la commune de N’djili. Il a également inspecté la rénovation de la maison communale.

Avenue Luemba : Un chantier en plein essor

Sur l’avenue Luemba, le gouverneur a constaté l’avancement des travaux. « Le bétonnage de deux bandes est en cours et va s’étendre sur plus d’un kilomètre. La chaussée sera bordée de caniveaux d’un mètre de profondeur et de 80 centimètres de largeur », a-t-il déclaré.

Rénovation de la maison communale

Le chantier de la maison communale avance également. De nouveaux bâtiments sortent de terre, tandis que les anciens sont en cours de réhabilitation. Cette rénovation fait partie des efforts pour moderniser la commune de N’djili.

Construction de deux stades à la place Sainte-Thérèse

À la place Sainte-Thérèse, les tribunes principales et les vestiaires des deux stades sont prêts. Il ne reste plus qu’à poser la pelouse naturelle pour l’un et la pelouse synthétique pour l’autre. Ces infrastructures sportives modernes répondent aux objectifs du projet « Kin Elenda ».

Le projet Kin Elenda : Une vision pour Kinshasa

Le gouverneur a rappelé que ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du projet « Kin Elenda ». Ce projet vise à améliorer la circulation et à offrir des infrastructures sportives modernes. « Ces travaux montrent notre engagement à transformer Kinshasa en une ville moderne et fonctionnelle », a-t-il affirmé.

Satisfaction du gouverneur

Daniel Bumba Lubaki s’est dit satisfait de l’avancement des travaux. « Les entreprises respectent les calendriers, et nous progressons vers la matérialisation du projet Kin Elenda », a-t-il conclu.

L’Unicef alerte sur l’explosion des violations des droits des enfants dans l’est de la RDC en pleine agression rwandaise

L’Unicef a exprimé une profonde préoccupation face à l’augmentation des violations des droits des enfants dans l’est de la RDC. Dans un communiqué publié mercredi, l’agence a révélé que le nombre d’incidents a triplé depuis l’escalade de violence du 24 janvier 2025. Cette crise est liée à l’agression rwandaise et aux activités du groupe rebelle M23.

Une situation humanitaire critique

Jean Francois Basse, représentant par intérim de l’Unicef en RDC, a déclaré :

« L’escalade de la violence a entraîné l’effondrement des services essentiels. Des milliers d’écoles sont fermées, et des enfants sont séparés de leurs familles. »

L’Unicef a également déploré les campagnes de recrutement massif ciblant les jeunes. Ces pratiques augmentent les risques d’enlèvement et d’enrôlement d’enfants. La RDC détient déjà l’un des records mondiaux de recrutement d’enfants depuis 2005.

Actions de l’Unicef

Depuis janvier 2025, l’Unicef et ses partenaires ont vérifié 5 639 recrues potentielles, dont 302 femmes et filles. Ils ont identifié 63 enfants, dont 12 filles, et les ont réunis avec leurs familles. L’agence travaille également avec le gouvernement congolais dans le cadre d’un plan d’action signé en 2012. Ce plan vise à mettre fin au recrutement et à l’utilisation des enfants, ainsi qu’aux violences sexuelles.

Un appel urgent à l’action

L’Unicef a appelé toutes les parties au conflit à cesser immédiatement les violations graves des droits des enfants. « Elles doivent respecter le droit international, y compris la Convention relative aux droits de l’enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Des mesures concrètes doivent être prises pour protéger les civils et les infrastructures essentielles », a insisté Jean Francois Basse.

L’agence milite également pour des solutions humanitaires plutôt que des mesures coercitives.

« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à cette violence horrible. Les auteurs doivent répondre de leurs actes pour mettre fin au cycle d’impunité », a-t-il ajouté.

RDC : 25 millions $ collectés pour soutenir l’armée face au M23

Les entreprises du portefeuille de l’État ont réuni 25 millions de dollars américains en appui aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et aux combattants Wazalendo . Cette somme s’ajoute à la contribution exceptionnelle de la GECAMINES ainsi qu’à divers apports logistiques et matériels .

Cette initiative a été lancée par le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa , à la suite de l’appel à la mobilisation du président Félix Tshisekedi le 29 janvier dernier. En moins d’un mois, ces fonds ont été collectés, démontrant l’engagement des entreprises publiques face à l’ agression rwandaise .

En recevant symboliquement le chèque, Jean-Lucien Bussa a réaffirmé le soutien des entreprises du portefeuille à l’État congolais tant que cette guerre perdurera . Il a également salué la mobilisation des mandataires publics, cadres et employés qui ont répondu favorablement à l’appel du chef de l’État.

« Il n’y a pas d’entreprises sans pays ni patrie », a déclaré le ministre, soulignant la nécessité d’un engagement total pour la défense nationale .

Cette contribution financière et matérielle vise à renforcer les capacités des forces congolaises dans leur combat contre les troupes rwandaises et les rebelles de l’AFC/M23 qui sévissent dans l’Est du pays.

Mort d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi : Le Coroner conclut à une noyade

Le rapport du coroner sur la mort d’ Alexandra Martine Diengo Lumbayi , étudiante congolaise de 21 ans , a été rendu public. Après un examen externe et une autopsie , le coroner Steeve Poisson conclut à une noyade , sans pouvoir déterminer s’il s’agit d’un acte délibéré ou d’un accident .

Aucune trace de traumatisme ou de substances détectées

L’autopsie a été réalisée le 10 octobre 2024 au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale à Montréal. Le rapport de quatre pages indique :

  • Aucune lésion traumatique contributive au décès
  • Aucune intervention d’un tiers
  • Aucune substance détectée (alcool, médicaments ou drogues)

L’enquête policière du Service de la sécurité publique de Trois-Rivières a écarté toute intervention dans criminel ce décès.

Une vidéo troublante avant sa disparition

Près d’une heure avant que son téléphone cesse d’émettre un signal , Alexandra Martine Diengo Lumbayi a enregistré une vidéo Snapchat . Elle y parlait de Dieu , de la séparation entre son corps physique et son corps spirituel , avant de devenir très émotive .

Le coroner souligne qu’il est possible que la jeune femme soit tombée accidentelle à l’eau , mais les éléments ne permettent pas de conclure à un geste volontaire hors de tout doute .

Une famille en colère face aux conclusions

La famille affirme ne pas avoir reçu le rapport avant sa publication. Son père, Georges Lumbayi , déçu, préfère consulter ses avocats avant de commenter publiquement.

Sa mère, via une vidéo TikTok , conteste fermement les résultats, qualifiant les conclusions du coroner de « honteuses » .

Le bureau du coroner assure pourtant que le rapport a bien été transmis au représentant de la famille et mène actuellement des démarches pour éclaircir la situation.

Les circonstances de sa disparition

  • 2 octobre 2024 : Dernière fois vue par son colocataire, qui l’a conduite à l’île Saint-Quentin .
  • 4 octobre 2024 : Déclaration de disparition .
  • 8 octobre 2024 : Son corps est retrouvé dans la rivière Saint-Maurice par un kayakiste , entre la marina de l’île Saint-Quentin et l’ île Caron .

L’économie asphyxiée par la guerre à l’Est et l’occupation de Goma et Bukavu

L’économie de la République démocratique du Congo subit de plein fouet les conséquences de l’occupation de Goma et Bukavu par les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise. La fermeture des aéroports internationaux de Goma et de Kavumu bloque l’acheminement des produits du Nord et Sud-Kivu vers Kinshasa, plongeant le commerce dans une crise sans précédent.

Dans un restaurant du centre-ville, Diane Dady, tenancière du restaurant La Gazelle, peine à renouveler son stock. « Pas de petit pois, pas de pommes de terre, pas de bananes vertes, pas de saucisses, pas de fromage, pas de haricots, rien du tout », déplore-t-elle. Avec 70 % de clients en moins, elle se voit contrainte de licencier une partie de son personnel.

Les commerces ne sont pas épargnés. Dans les supérettes et les marchés de Kinshasa, les rayons des produits en provenance des Kivus sont désespérément vides. Les agences de fret et les compagnies aériennes, qui assuraient quotidiennement le transport de marchandises entre Goma et Kinshasa, sont à l’arrêt, aggravant l’impact économique.

Si la situation perdure, c’est tout un pan de l’économie congolaise qui risque de s’effondrer. Les commerçants et les restaurateurs redoutent une crise encore plus profonde et appellent à un retour urgent de la paix pour relancer l’activité.

Suspension de la circulation alternée dès le 25 février 2025

La mesure de circulation alternée, instaurée pour fluidifier le trafic dans la capitale de la République démocratique du Congo, sera suspendue à partir du 25 février 2025, a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié jeudi.

Cette décision fait suite à une réunion d’évaluation présidée le mercredi 19 février par le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo. Autour de la table figuraient également le Vice-Premier Ministre et Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, ainsi que des représentants de la Police et des services techniques du ministère des Transports, notamment la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR).

Lancée pour soutenir l’administration provinciale dans la gestion de la mobilité urbaine, la circulation alternée visa à désengorger les principaux axes routiers de Kinshasa. Toutefois, les autorités ont jugé nécessaire de la suspension temporaire afin d’explorer des solutions structurelles et durables.

« La suspension de la circulation alternative constitue une mesure transitoire, en attendant des solutions plus globales pour répondre aux défis de mobilité de la capitale », précise le communiqué officiel.

Les Kinois attendent désormais les prochaines décisions du gouvernement pour améliorer durablement les conditions de circulation dans une ville où les embouteillages restent un problème majeur.

Apple Dévoile l’iPhone 16e : Un Smartphone Abordable Sans Compromis

Ce mercredi 19 février 2025, Apple a officialisé son tout nouvel iPhone 16e, un smartphone conçu pour démocratiser l’expérience iPhone avec un prix attractif de 719€. Ce modèle, qui remplace l’ancien iPhone SE, s’inscrit comme l’entrée de gamme de la marque tout en offrant des performances et des fonctionnalités dignes des modèles haut de gamme.

Design et Écran : Une Modernisation Attendue

L’iPhone 16e adopte un design moderne inspiré des derniers iPhone, avec un écran OLED de 6,1 pouces, une nette amélioration par rapport à l’écran de 4,7 pouces de l’ancien iPhone SE. L’encoche, similaire à celle de l’iPhone 14 de base, remplace le Touch ID par le système de déverrouillage facial Face ID.

Performances et Intelligence Artificielle

Sous le capot, l’iPhone 16e est équipé de la puce A18, bien que dans une version légèrement moins puissante (4 cœurs) que celle des iPhone 16. Néanmoins, cette puce permet de faire tourner Apple Intelligence, l’IA maison d’Apple, intégrée à Siri et aux outils d’écriture. ChatGPT est également de la partie, offrant des fonctionnalités avancées pour les utilisateurs.

USB-C et Connectivité

Conformément à la réglementation européenne, l’iPhone 16e intègre un port USB-C, une première pour un iPhone d’entrée de gamme. Il est également équipé d’un modem 5G entièrement conçu par Apple, fruit du rachat des activités 5G d’Intel.

Appareil Photo et Fonctionnalités Satellite

Le module photo « Fusion » de 48 mégapixels, avec un téléobjectif 2x, permet de capturer des images de qualité et de filmer en 4K à 60 images par seconde. Les utilisateurs bénéficient également des fonctionnalités par satellite d’Apple, comme le SOS d’urgence, l’Assistance routière et la localisation par satellite.

Prix et Disponibilité

L’iPhone 16e sera disponible en deux coloris (noir et blanc) et trois déclinaisons de stockage :

  • 128 Go à 719€
  • 256 Go à 849€
  • 512 Go à 1099€

Les précommandes débuteront le vendredi 21 février, avec une disponibilité en magasin dès le 28 février 2025.

Avec l’iPhone 16e, Apple réaffirme son engagement à rendre la technologie premium accessible à tous, sans sacrifier les innovations qui font sa réputation. Prêt à passer à l’iPhone sans vous ruiner ? L’iPhone 16e est fait pour vous !

304  »Kuluna » transférés à la prison de Luzumu pour désengorger les cachots

Sur instruction de la hiérarchie, le commissariat provincial de la Police a transféré, ce mercredi 19 février 2025, 304 détenus vers la prison hautement sécurisée de Luzumu, dans la province du Kongo Central. Ces individus, communément appelés Kuluna, proviennent de plusieurs cachots de la Police à travers la ville-province de Kinshasa.

Ce transfert vise à désengorger les cellules et à intensifier la lutte contre le banditisme urbain. « Après plusieurs cas d’évasions signalés dans certains districts, nous avons été instruits de vider nos cachots afin d’extirper d’autres mauvais citoyens qui sèment la terreur », a déclaré le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba.

Certains de ces détenus ont été condamnés lors d’audiences foraines organisées par les tribunaux militaires de garnison de Kinshasa. Ils sont poursuivis pour terrorisme urbain, extorsion et association de malfaiteurs. D’autres, sous mandat d’arrêt provisoire, verront leurs procès se poursuivre sur place.

Comment le Rwanda dérobe Plus d’1 Milliard $ chaque année?

Le ministre des Mines de la République démocratique du Congo (RDC), Kizito Pakabomba, a révélé, mardi 18 février, que le Rwanda fait perdre chaque année plus d’un milliard de dollars américains à la RDC grâce à l’exploitation illicite de ses ressources minières. Cette déclaration a été faite lors d’un briefing de presse conjoint avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, à Kinshasa.

Un pillage organisé

Kizito Pakabomba a alerté sur l’objectif du Rwanda d’atteindre plus de 2 milliards de dollars américains d’ici 2026 grâce à l’exploitation illégale des mines congolaises. « Vous avez vu les chiffres présentés sur l’or. Le Rwanda a exporté pour un milliard de dollars l’année dernière, mais les prévisions indiquent un doublement à 2 milliards d’ici deux ans. D’où vient cette augmentation ? De l’occupation de notre territoire et de l’exploitation illégale de nos ressources », a-t-il dénoncé.

Le ministre a également pointé du doigt le pillage du coltan congolais, notamment depuis la prise de la mine de Rubaya, au Nord-Kivu, par le groupe armé M23, soutenu par les forces rwandaises.

« Un kilo vaut environ 70 dollars. Plus de 150 tonnes ont déjà été expédiées chez nos voisins. Faites le calcul… C’est un hold-up

Un frein au développement de la RDC

Selon Kizito Pakabomba, ces pillages massifs privent la RDC des ressources nécessaires à son développement. « Ces sommes volées nous empêchent de construire des routes, des écoles et des hôpitaux pour notre population. Le Rwanda construit son économie sur le dos de la RDC », a-t-il déclaré.

Le ministre a lancé un appel aux acheteurs internationaux pour qu’ils cessent de se procurer les minerais vendus par le Rwanda, qualifiés par Kinshasa de « minerais de sang ». « Ces minerais sont extraits dans des conditions inhumaines et financent des conflits qui déstabilisent notre région », a-t-il rappelé.

Justice pour les victimes de l’Est de la RDC

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, a quant à lui promis que les responsables des pillages, viols et massacres commis dans l’Est de la RDC devront répondre de leurs actes devant la justice.

« Les coupables ne resteront pas impunis. Nous travaillons sans relâche pour que la vérité éclate et que les victimes obtiennent justice », a-t-il affirmé.

Un appel à la communauté internationale

Cette révélation intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir les groupes armés actifs dans l’Est congolais. Les autorités congolaises appellent la communauté internationale à prendre des mesures fermes pour mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC et à soutenir les efforts de paix dans la région.

Ces accusations soulignent l’urgence d’une action collective pour protéger les ressources minières de la RDC et garantir un développement durable et équitable pour le peuple congolais.

Lutte contre la désinformation : l’UNPC sensibilise les journalistes de Beni

L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) antenne de Beni (Nord-Kivu) a organisé, le lundi 17 février 2025, une séance de sensibilisation sur la lutte contre la désinformation en temps de guerre. Cette initiative, menée en collaboration avec l’ONG Benevolencia et Media for Dialogue, a réuni une cinquantaine de journalistes, blogueurs et influenceurs.

Selon Mustafa Mulonda, responsable de l’UNPC à Beni, cette rencontre a été motivée par un constat préoccupant : une polarisation croissante des professionnels des médias entre pro-M23 et pro-gouvernementaux. « Nous demandons simplement aux journalistes de rester professionnels et de respecter les faits », a-t-il déclaré.

Un journalisme au service de la paix
Jonas Kasereka, coordonnateur des activités de Benevolencia, a insisté sur la responsabilité sociale des journalistes. Il a rappelé l’importance de diffuser des informations qui apaisent les tensions au lieu de les attiser.

« Le journaliste doit s’assurer que son information est bénéfique pour la communauté. Il doit puiser dans sa déontologie la force de servir les populations », a-t-il souligné.

La séance a également bénéficié de la participation en ligne du porte-parole des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF, ajoutant ainsi une dimension sécuritaire aux discussions.

À travers cette initiative, l’UNPC espère renforcer le professionnalisme et l’éthique des médias face aux défis de la désinformation dans un contexte de conflit.

Idengo assassiné à Goma : la voix contestataire réduite au silence ?

Le chanteur engagé Delphin Katembo, alias Idengo, a été tué par balle ce jeudi 13 février à Goma. Figure emblématique de la contestation au Nord-Kivu, il dénonçait sans relâche l’inaction du pouvoir face à l’insécurité et aux exactions des groupes armés.

Des témoins rapportent que son corps ensanglanté gisait sur les pierres volcaniques de Kilijiwe, une zone troublée au nord de Goma. Les circonstances exactes de son assassinat restent floues, mais son engagement politique fait naître de nombreuses interrogations.

Idengo s’était fait connaître pour ses critiques acerbes contre le gouvernement et l’état de siège à Beni. Emprisonné à plusieurs reprises, il avait été libéré en décembre 2023 sous la pression populaire. En janvier 2024, il s’était évadé de la prison de Munzenze lors de l’entrée du M23 à Goma. De retour dans la ville, il s’était attaqué aux nouveaux maîtres des lieux : les rebelles du M23.

Moins de 24 heures avant sa mort, il dévoilait « Bunduki » , une chanson dénonçant aussi bien le M23 que les ADF, CODECO et le pouvoir. Son exécution brutale pose une question glaçante : Idengo at-il été réduit au silence pour ses prises de position ?

Corneille Nangaa au cœur des discussions entre la CENCO et l’ECC à Goma

Ce mercredi 12 février, une délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC) est arrivée à Goma pour mener des consultations sur la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la RDC. Lors de leur mission, les religieux ont rencontré Corneille Nangaa et son mouvement Alliance Fleuve Congo (AFC) à l’hôtel Serena pour discuter d’un projet de sortie de crise.

Au centre des débats : le « Pacte Social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs » , une initiative des confessions religieuses qui prône une approche inclusive, intégrant même les groupes armés soutenus par des États étrangers.

« Nous voulons une alternative à la guerre. Ceux qui ont pris les armes doivent être inclus dans la recherche de la paix, sinon aucun accord ne pourra aboutir », avait déclaré Mgr Donatien Nshole lors du lancement du projet à Kinshasa.

La délégation comprend notamment Mgr Fulgence Muteba , président de la CENCO, Révérend André Bokondoa , président de l’ECC, ainsi que Mgr Donatien Nshole et Révérend Eric Nsenga , secrétaires généraux des deux institutions.

Mais cette démarche suscite de vives réactions. L’UDPS et l’Union sacrée de la nation (USN) , proches du président Félix Tshisekedi, rejettent l’initiative et dénoncent une consultation précipitée, sans attendre la position officielle du chef de l’État.

Malgré ces contestations, la CENCO et l’ECC affirment leur volonté d’impliquer toutes les parties prenantes, y compris les factions armées, pour restaurer durablement la paix et la stabilité dans les Grands Lacs. Corneille Nangaa , figure controversée, semble désormais jouer un rôle clé dans cette quête de solution à la crise congolaise.

Goma : Reprise scolaire incertaine face à l’insécurité

À Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, la reprise des activités scolaires annoncée pour le lundi 10 février 2025 est loin d’être effective. Malgré l’appel du M23-AFC à la relance des activités socio-économiques et éducatives, plusieurs écoles restent closes en raison de la situation sécuritaire précaire.

Beaucoup de parents hésitent à envoyer leurs enfants en classe, redoutant une dégradation soudaine de la situation. « Nous ne pouvons pas exposer nos enfants tant que les conditions ne sont pas sûres », témoigne un parent.

La réticence touche aussi les enseignants, dont plusieurs sont encore absents de la ville ou refusent de reprendre le travail sans garanties sur leur sécurité et leur rémunération. « Beaucoup ont fui avec leurs familles et s’inquiètent de leur prise en charge salariale », explique un responsable d’école publique.

Malgré ces craintes, le Proved du Nord-Kivu 1 a insisté sur la nécessité de sauver l’année scolaire, appelant les écoles à rouvrir et les parents à prendre les dispositions nécessaires. Cependant, sur le terrain, la reprise reste chaotique et incertaine, illustrant le climat d’angoisse qui pèse encore sur Goma et le territoire de Nyiragongo.

Nord-Kivu : Le chef du village Kiziba II et sa famille assassinés dans une attaque meurtrière

La nuit du 10 au 11 février 2025 a été marquée par une attaque sanglante dans le village de Kiziba II, situé dans le groupement Mudja, territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu). Le chef du village, Kimanuka Musekura Prosper , a été sauvagement assassiné aux côtés de sa femme et de ses trois enfants par des individus lourdement armés.

D’après les témoignages recueillis, les assaillants ont criblé de balles leur victime avant de s’en prendre à ses enfants, Benjamin, Sifa et Iragi . Les cinq corps ont été transférés à la morgue en attendant de nouvelles dispositions.

L’attaque a plongé les habitants du village dans une profonde consternation. « Toute la population est sous le choc et vit dans la terreur après ce drame. Nous avons perdu un homme juste et honnête », confie un habitant meurtri.

Réagissant à ce drame, la députée nationale élue du territoire de Nyiragongo, Adèle Bazizane Maheshe , a exprimé sa tristesse et rendu hommage au chef de village assassiné. « Il était un leader respecté, engagé pour le développement et la cohésion sociale de son village », a-t-elle déclaré.

Cette attaque soulève de nombreuses inquiétudes sur la sécurité dans la région, où l’insécurité demeure une menace persistante pour les populations locales.

Bras de fer entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 : vers un enseignement à distance à Goma

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) envisage de mettre en place des enseignements à distance dans les universités situées dans des territoires occupés par les rebelles du M23. Cette mesure vise à garantir l’éducation des étudiants malgré l’instabilité et les violences dans ces zones, notamment à Goma.

Le soutien de la ministre Marie-Thérèse Sombo

Lors du conseil des ministres du vendredi 7 février, la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo, a proposé cette solution pour maintenir la continuité de l’éducation. Elle a souligné l’importance du droit à l’éducation pour les jeunes, malgré la situation sécuritaire difficile, notamment liée aux agressions des rebelles soutenus par le Rwanda.

La ministre a précisé que la loi n°14/004 du 1er février 2014 et la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation (SSEF) 2016-2025 permettent d’organiser des cours en ligne. Un arrêté ministériel a été signé pour formaliser cette démarche.

Les mesures urgentes proposées

Pour que ce projet soit réalisable, Marie-Thérèse Sombo a proposé plusieurs mesures urgentes :

  1. La mise en place de plateformes numériques adaptées aux besoins des étudiants.
  2. La formation des enseignants et étudiants à l’utilisation des outils numériques.
  3. La création d’accords avec des partenaires techniques et financiers pour soutenir cette initiative avec des infrastructures adéquates.
  4. La création de centres d’apprentissage sécurisés pour les étudiants dans certaines régions.

Le M23 et la reprise des cours à Goma

Pendant ce temps, à Goma, la ville principale sous contrôle des rebelles du M23, ces derniers ont annoncé la reprise des activités scolaires. Ils ont encouragé les étudiants et les enseignants à reprendre le travail dans tous les secteurs, y compris l’éducation.

Cependant, certains parents d’élèves préfèrent attendre quelques jours avant de prendre une décision, préférant observer l’évolution de la situation avant de permettre à leurs enfants de retourner à l’école.

La proposition d’enseignement à distance est une réponse pragmatique aux défis sécuritaires auxquels fait face la RDC. Mais elle soulève des interrogations quant à son efficacité dans un contexte aussi complexe. Le gouvernement congolais devra relever de nombreux défis pour mettre en œuvre cette mesure, alors que le M23 poursuit ses activités dans l’est du pays.

Réseaux sociaux bloqués en RDC : une mesure controversée divise les internautes

Depuis le 1er février, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris la décision de restreindre l’accès aux réseaux sociaux TikTok et X. Cette mesure, motivée par le souhait de limiter la propagation de fausses informations, notamment concernant le M23 dans l’Est du pays, soulève de vifs débats au sein de la population.

Certains internautes, surtout ceux dans les zones touchées par l’insécurité, soutiennent cette initiative. Ils estiment qu’elle fait partie d’une stratégie de lutte contre la désinformation en période de guerre. Pour eux, ces plateformes numériques sont devenues un canal privilégié pour la diffusion de rumeurs et de mensonges.

Cependant, une autre partie de la population, en particulier les jeunes créateurs de contenu et entrepreneurs, se montre fortement opposée à cette restriction. Pour ces utilisateurs, TikTok et X ne sont pas seulement des moyens de communication, mais également des sources de revenus vitales. Ils dénoncent la fermeture de ces plateformes qui perturbe gravement leurs activités professionnelles.

Gédéon, un jeune entrepreneur et créateur de contenu, partage son désarroi : « Nous avons créé nos PME par nos propres efforts. Si c’est pour la sécurité, dites-nous au moins combien de temps cela va durer », s’interroge-t-il, déplorant la fermeture de son outil de travail.

De son côté, Vero Mikobi, une utilisatrice régulière de TikTok, exprime sa frustration. Elle voit cette restriction comme une entrave à son droit de divertissement après une longue journée de travail : « Si certaines personnes utilisent mal l’application, il serait plus juste de les sanctionner individuellement », suggère-t-elle.

Enfin, Élysée Loombe, gérante du compte TikTok de la chorale Cœur des anges de Mbudi, craint que la mesure ne mène à une baisse importante du nombre d’abonnés, ce qui pourrait nuire à la visibilité de son groupe.

Ces utilisateurs partagent un même appel : réexaminer cette décision afin de trouver un équilibre entre sécurité nationale et respect des droits individuels.

Retour à l’école à Goma : les autorités annoncent la reprise des cours ce lundi

Après deux semaines de suspension des cours en raison de l’insécurité à Goma et ses environs, les autorités scolaires annoncent officiellement la reprise des enseignements ce lundi 10 février. Dans un message diffusé vendredi dernier, le directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu 1, Luc Gbaweza, a confirmé cette décision après consultation avec les instances de l’éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté.

La reprise concernera toutes les écoles primaires et secondaires de la ville de Goma, ainsi que les bureaux gestionnaires épargnés par les récents combats. Cependant, pour les établissements endommagés, les chefs d’établissement devront collaborer avec les comités des parents afin d’évaluer les dégâts et planifier des réparations urgentes.

Les autorités insistent sur une gestion efficace de cette rentrée. Les écoles complètement détruites, comme l’école du Cinquantenaire située dans le quartier Mugunga, reprendront progressivement en fonction des travaux de réhabilitation. En parallèle, il est strictement interdit d’organiser des séances de double vacation, et les horaires de cours devront respecter scrupuleusement le programme national.

Le directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu 1 appelle les gestionnaires, inspecteurs, chefs d’établissements, enseignants et parents à unir leurs efforts pour garantir une reprise scolaire réussie malgré les défis posés par la crise sécuritaire.

Goma : Explosion des prix des denrées de première nécessité

Depuis le début des affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, le 27 janvier 2025, la ville de Goma, située au Nord-Kivu, est confrontée à une flambée des prix des denrées de première nécessité. Le kilo de pommes de terre a presque doublé, passant de 1500 à 2500-3000 francs congolais, et une mesurette de haricots est désormais vendue à 4000 francs congolais, contre 2500 francs il y a une semaine.

Claude Rugo, président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi, a tiré la sonnette d’alarme concernant cette crise, expliquant que l’augmentation des prix est directement liée à la fermeture des principales routes d’approvisionnement de la ville, bloquées par les rebelles du M23 et les combats qui secouent certains quartiers de Goma.

Face à cette situation difficile, Claude Rugo a appelé à l’instauration d’un couloir humanitaire pour permettre un approvisionnement en denrées essentielles et soulager la population. La crise humanitaire s’intensifie à Goma, où les habitants souffrent des conséquences directes des combats en cours, un conflit soutenu par les Wazalendos et le Rwanda.

Les habitants de Goma et les organisations humanitaires locales appellent à une solution urgente pour restaurer l’approvisionnement de la ville et apaiser les souffrances des civils pris au piège des violences.

 

Scandale à Madrid : Éric Mandala arrêté avec 200 kilos de cocaïne

Le luxe et les projecteurs ont laissé place aux menottes. Éric Mandala Kinzenga, influenceur et homme d’affaires congolais suivi par des milliers d’abonnés, a été interpellé à Madrid. En flagrant délit, il transférait 200 kilos de cocaïne avec un complice colombien dans un parking souterrain.

Cette opération, fruit d’une enquête internationale entre la police espagnole et la DEA, a permis de mettre la main sur 171 paquets de drogue, des espèces et 50 000 USDT. Mandala, connu pour son train de vie extravagant entre Nairobi et Dubaï, est désormais soupçonné d’être un acteur clé dans un vaste réseau de narcotrafic reliant l’Amérique du Sud à l’Europe.

Derrière sa façade d’homme d’affaires, l’arrestation révèle un sombre réseau orchestré depuis des ports stratégiques comme celui d’Algésiras. Les autorités explorent ses connexions, notamment à Dubaï, où il possédait un appartement au Burj Khalifa. L’image glamour de Mandala s’effondre, dévoilant un monde de corruption et de trafic à grande échelle.

Une Feuille de route pour transformer le climat des affaires en RDC

Le vendredi 24 janvier 2025, Guylain Nyembo, Vice-Premier Ministre et Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, a rencontré Angèle Samura, Ambassadeur des Pays-Bas en RDC, pour discuter de la Feuille de route des réformes du Climat des Affaires en République Démocratique du Congo (RDC).

Lors de cet échange, les deux responsables ont abordé des sujets cruciaux, notamment la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par l’agression rwandaise, qui freine l’attractivité économique de la RDC. Ils ont également mis en avant les efforts du gouvernement pour instaurer un environnement favorable aux investissements. Ces efforts s’appuient sur le dialogue public-privé, considéré comme un levier essentiel pour stimuler les investissements privés et accélérer la croissance économique.

Angèle Samura a souligné l’engagement de l’Ambassade des Pays-Bas à soutenir la RDC :
« L’Ambassade du Royaume des Pays-Bas, aux côtés d’autres représentations diplomatiques, est déterminée à contribuer à l’amélioration du climat des affaires en RDC. Nos échanges avec le Vice-Premier Ministre ont permis d’identifier des pistes concrètes pour accompagner ce processus, et nous sommes impatients de débuter ce travail. »

La Feuille de route des réformes du Climat des Affaires, élaborée en concertation avec les ministères concernés et le secteur privé, propose des mesures concrètes pour améliorer l’environnement économique. Une fois validée par le Conseil des Ministres, elle permettra de définir des responsabilités claires pour chaque ministère afin de faciliter et accélérer les réformes.

Cette initiative marque un tournant décisif dans la stratégie du gouvernement congolais pour attirer davantage d’investisseurs, malgré les défis sécuritaires et économiques actuels.

Rénovation du port stratégique de Matadi : un projet à 100 millions d’euros pour renforcer l’économie congolaise

Le port stratégique de Matadi, unique accès maritime de la République Démocratique du Congo à l’océan Atlantique, sera rénové et agrandi grâce à un contrat de 100 millions d’euros signé avec l’entreprise Eiffage. Ce projet, annoncé le lundi 20 janvier 2024, marque le début d’une série de travaux d’une durée de 27 mois destinés à moderniser l’infrastructure portuaire.

Le projet inclut la construction d’un nouveau quai et la réhabilitation de sept hectares de plateformes logistiques, gérées par le terminal Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), qui appartient en grande partie à Onatra et à des capitaux privés. Ce terminal, considéré comme vétuste par les experts, avait été délaissé au profit de ports concurrents.

Le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a souligné l’importance stratégique du port de Matadi, affirmant qu’il est crucial pour garantir à la RDC une capacité d’accueil pour les grands tonnages de bateaux et assurer une meilleure desserte des marchés congolais.

Actuellement classé parmi les ports les moins performants du monde, le port de Matadi se classe 386e sur 405 ports mondiaux et 14e en Afrique, selon l’indice mondial de la Banque mondiale. Ces rénovations visent à améliorer l’organisation du terminal et à réduire les délais de déchargement, une évolution bénéfique pour l’économie locale et régionale.

Pour l’économiste Al Kitenge, ces rénovations devraient permettre une standardisation des opérations portuaires, optimisant ainsi l’efficacité du terminal et la compétitivité du port de Matadi sur le marché international.

L’Union européenne renforce son engagement pour le Couloir Vert Kivu-Kinshasa avec un financement de 42 millions d’euros

Lors du Forum économique mondial de Davos, l’Union européenne (UE) a réaffirmé son soutien au projet du Couloir Vert Kivu-Kinshasa. Cette initiative phare du président Félix Tshisekedi vise à relier les parcs nationaux des Virunga et de Yagambi sur 2400 kilomètres. L’UE a annoncé un financement initial de 42 millions d’euros, avec l’intention de doubler cette somme à l’avenir.

Objectifs du projet

Le projet a pour objectif de protéger 108 000 km² de forêts tropicales primaires et de soutenir la biodiversité du bassin du Congo. Il vise aussi à améliorer la sécurité alimentaire et énergétique des populations locales. Selon Jozef Síkela, commissaire européen pour les Partenariats internationaux, il s’agit de créer « la plus grande zone protégée de forêt tropicale au monde » tout en renforçant les liens entre l’Est et l’Ouest de la République Démocratique du Congo (RDC).

Un pilier stratégique de l’UE en RDC

L’UE voit ce projet comme un élément clé de sa stratégie de partenariat avec la RDC. Cette stratégie se concentre sur une gouvernance durable des ressources naturelles et le développement humain. « Nous mobilisons un milliard d’euros pour le développement de ce corridor », a ajouté Síkela, tout en soulignant l’importance des investissements privés.

Des investissements pour le développement durable

Les fonds européens seront utilisés pour des projets d’agriculture durable, des chaînes de valeur autour des ressources naturelles et des infrastructures de transport multimodal. Cela inclut des bateaux fluviaux alimentés à l’hydrogène. Ces initiatives visent à préserver l’environnement tout en stimulant l’économie locale.

Un levier pour la paix et la stabilité

Le projet est aussi perçu comme une réponse aux défis socio-économiques et sécuritaires dans les régions orientales de la RDC. En combinant conservation de l’environnement et développement économique, il cherche à devenir un moteur de paix et de stabilité.

Un appel à la collaboration

Síkela a appelé le secteur privé à rejoindre cette initiative, soulignant son caractère rentable et essentiel pour améliorer la vie des populations locales. « Ce projet est fondamental pour un avenir meilleur », a-t-il conclu.

Le soutien de l’UE au parc des Virunga

L’UE soutient le parc des Virunga depuis 40 ans. Cette collaboration renforce le partenariat avec la RDC, faisant du Couloir Vert un projet emblématique du développement durable et des solutions locales.

Félix Tshisekedi annonce 500 000 emplois et une réserve forestière historique

Lors du Forum économique mondial de Davos, le président Félix Tshisekedi a annoncé la création de 500 000 emplois à travers le lancement de la plus grande réserve forestière tropicale au monde, baptisée « Couloir Vert Kivu-Kinshasa ». Ce projet ambitieux vise à préserver l’environnement tout en stimulant l’économie et en renforçant la cohésion sociale dans des régions marquées par les conflits.

S’étendant sur plus de 2 400 kilomètres, cette réserve reliera des sites emblématiques tels que le parc national de Virunga, les forêts de l’Ituri, et le fleuve Congo, couvrant une superficie de 108 000 km². Ces zones abritent des espèces rares comme les gorilles de montagne et l’okapi, témoins d’une biodiversité exceptionnelle.

Ce projet touchera directement les vies de 31 millions de Congolais en promouvant des activités telles que l’agriculture durable, la restauration écologique et l’écotourisme. Sur les 500 000 emplois prévus, 20 000 seront spécifiquement dédiés aux jeunes et aux femmes démobilisés des groupes armés, offrant une seconde chance à ceux qui en ont le plus besoin.

Félix Tshisekedi a également souligné l’importance d’infrastructures de transport basées sur des énergies renouvelables, comme le biodiesel et l’hydrogène. Ces infrastructures permettront d’acheminer un million de tonnes de nourriture vers Kinshasa, une ville qui devrait bientôt atteindre 20 millions d’habitants.

Lors de son discours, le président congolais a appelé les partenaires internationaux à soutenir ce projet, présenté comme un « modèle de transparence et de durabilité ». Il a notamment salué l’appui de l’Union européenne et de l’Alliance des Virungas, qui ont déjà généré des milliers d’emplois et fourni de l’électricité verte à la région.

En conclusion, Félix Tshisekedi a réaffirmé l’engagement de la RDC, deuxième poumon écologique de la planète, à jouer un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, tout en répondant aux besoins économiques et sociaux de son peuple.

Ce projet monumental pourrait bien redéfinir l’avenir de la RDC et servir d’exemple pour le reste du monde.

SMIG RDC : Un compromis historique sous la houlette de la Première Ministre

Le débat sur l’actualisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) en République Démocratique du Congo a trouvé une solution favorable. Lors d’une réunion cruciale tenue ce mardi 21 janvier 2025, présidée par la Première Ministre Judith Suminwa, un consensus a été atteint entre les acteurs gouvernementaux, l’intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

Le taux fixé à 14.500 FC

Les discussions ont abouti à un accord pour fixer le SMIG à 14.500 francs congolais (FC), un taux doublant celui en vigueur depuis six ans. Toutefois, ce taux sera soumis à l’avis consultatif du Conseil National du Travail (CNT), qui sera convoqué la semaine prochaine pour finaliser la procédure.

Un compromis salué par tous

Les acteurs impliqués dans la négociation ont salué la démarche de la Première Ministre, qui a su mener un dialogue constructif. Le ministre de l’Emploi et travail, Ephraim Akwakwa, a exprimé sa satisfaction, précisant que la sagesse de la Première Ministre avait permis d’arriver à une solution acceptable pour tous.

Le vice-premier ministre de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, a souligné l’importance du respect des procédures légales pour éviter toute contestation judiciaire.

Une avancée significative pour les travailleurs

Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale, a également exprimé sa satisfaction, précisant que les travailleurs avaient compris que la demande de la cheffe du gouvernement visait à protéger leurs droits dans le cadre de la procédure légale. De son côté, Robert Malumba, président de la FEC, a salué la régularisation du processus et le consensus atteint.

Cette avancée intervient après un précédent arrêté signé par le ministre de l’Emploi en décembre 2024, qui avait ajusté le taux à 14.500 FC sans respecter les procédures. La Première Ministre avait alors demandé le retrait de cet arrêté et le respect des normes légales.

Avec cette nouvelle décision, le gouvernement congolais marque un engagement fort envers la réforme sociale, en garantissant des améliorations significatives pour les travailleurs tout en assurant la conformité légale du processus.

Félix Tshisekedi trace une ligne rouge face au M23 et au Rwanda

Les journaux de Kinshasa, ce lundi 20 janvier 2025, analysent le discours décisif du Président Félix Tshisekedi. Lors des échanges de vœux avec les représentations diplomatiques, il a réaffirmé une position ferme contre les rebelles du M23 et leur soutien, le Rwanda.

Une fermeté inébranlable

Selon EcoNews , le chef de l’État a exclu tout dialogue avec le M23. Il a qualifié ce groupe rebelle de « ligne rouge infranchissable ». Cette déclaration, en défi des appels au dialogue des présidents Denis Sassou Nguesso et João Lourenço, souligne sa volonté de protéger la souveraineté nationale.

Appel aux sanctions contre le Rwanda

Dans une allocution de 30 minutes, Le Phare rapporte que le président a demandé des sanctions internationales contre le Rwanda. Ce pays est accusé de soutenir l’agression à l’Est de la RDC. Malgré les condamnations existantes, Infos 27 indique que Félix Tshisekedi les considère insuffisantes. Il a insisté : « La RDC ne demande pas de l’aide, mais une solidarité équitable fondée sur le respect de sa souveraineté. »

Un plan pour la réintégration des ex-rebelles

La Prospérité évoque les avancées du Plan national de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). Ce programme vise à réintégrer les anciens rebelles. Le président a souligné l’importance d’une gestion responsable pour maintenir la stabilité.

Nominations et réformes majeures

Sur un autre volet, Congo Nouveau détaille plusieurs nominations importantes. Marthe Odio Nonde quitte la présidence du Conseil d’État, remplacée par Madame Nsensele wa Nsensele. Alexandre Tshikala Mukendi et Mamitsho Pontshi deviennent respectivement directeur général et adjoint de Congo Airways.

Ce discours illustre une volonté claire du président Félix Tshisekedi : protéger la RDC, renforcer ses institutions et défendre une souveraineté inébranlable face aux pressions internationales.

La famille Lumumba suspend la commémoration du 64e anniversaire de l’assassinat

Le 17 janvier 2025 devait marquer le 64e anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre de la RDC. Cependant, la famille a décidé de suspendre toutes les activités publiques prévues. La profanation du mausolée de Patrice Lumumba à Kinshasa en est la raison principale.

Roland Lumumba explique la décision

Roland Lumumba, le fils du héros national, a expliqué que la famille attend les résultats des enquêtes en cours. Tant que ces résultats ne seront pas communiqués, aucun événement public ne sera organisé. Cependant, la famille célébrera une messe privée chez elle, en accord avec leur foi chrétienne.

Le mausolée profané en novembre 2024

Le mausolée, situé à la Place de l’Echangeur de Limete, a été profané le 19 novembre 2024. Des individus non identifiés ont brisé les vitres du monument. Selon certaines sources, le cercueil contenant les reliques de Patrice Lumumba a été endommagé, mais les autorités n’ont pas confirmé si la relique a été volée.

Les enquêtes en cours

Les autorités ont arrêté six personnes, et deux autres sont toujours recherchées. Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a assuré que la relique de Patrice Lumumba est désormais protégée. Des mesures de sécurité strictes ont été mises en place autour du site.

Une décision symbolique

La suspension des commémorations de cette année souligne les tensions autour de la mémoire de Patrice Lumumba. La famille exige des réponses claires avant d’autoriser toute cérémonie publique.