Félix Tshisekedi annonce 500 000 emplois et une réserve forestière historique

Lors du Forum économique mondial de Davos, le président Félix Tshisekedi a annoncé la création de 500 000 emplois à travers le lancement de la plus grande réserve forestière tropicale au monde, baptisée « Couloir Vert Kivu-Kinshasa ». Ce projet ambitieux vise à préserver l’environnement tout en stimulant l’économie et en renforçant la cohésion sociale dans des régions marquées par les conflits.

S’étendant sur plus de 2 400 kilomètres, cette réserve reliera des sites emblématiques tels que le parc national de Virunga, les forêts de l’Ituri, et le fleuve Congo, couvrant une superficie de 108 000 km². Ces zones abritent des espèces rares comme les gorilles de montagne et l’okapi, témoins d’une biodiversité exceptionnelle.

Ce projet touchera directement les vies de 31 millions de Congolais en promouvant des activités telles que l’agriculture durable, la restauration écologique et l’écotourisme. Sur les 500 000 emplois prévus, 20 000 seront spécifiquement dédiés aux jeunes et aux femmes démobilisés des groupes armés, offrant une seconde chance à ceux qui en ont le plus besoin.

Félix Tshisekedi a également souligné l’importance d’infrastructures de transport basées sur des énergies renouvelables, comme le biodiesel et l’hydrogène. Ces infrastructures permettront d’acheminer un million de tonnes de nourriture vers Kinshasa, une ville qui devrait bientôt atteindre 20 millions d’habitants.

Lors de son discours, le président congolais a appelé les partenaires internationaux à soutenir ce projet, présenté comme un « modèle de transparence et de durabilité ». Il a notamment salué l’appui de l’Union européenne et de l’Alliance des Virungas, qui ont déjà généré des milliers d’emplois et fourni de l’électricité verte à la région.

En conclusion, Félix Tshisekedi a réaffirmé l’engagement de la RDC, deuxième poumon écologique de la planète, à jouer un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, tout en répondant aux besoins économiques et sociaux de son peuple.

Ce projet monumental pourrait bien redéfinir l’avenir de la RDC et servir d’exemple pour le reste du monde.

SMIG RDC : Un compromis historique sous la houlette de la Première Ministre

Le débat sur l’actualisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) en République Démocratique du Congo a trouvé une solution favorable. Lors d’une réunion cruciale tenue ce mardi 21 janvier 2025, présidée par la Première Ministre Judith Suminwa, un consensus a été atteint entre les acteurs gouvernementaux, l’intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

Le taux fixé à 14.500 FC

Les discussions ont abouti à un accord pour fixer le SMIG à 14.500 francs congolais (FC), un taux doublant celui en vigueur depuis six ans. Toutefois, ce taux sera soumis à l’avis consultatif du Conseil National du Travail (CNT), qui sera convoqué la semaine prochaine pour finaliser la procédure.

Un compromis salué par tous

Les acteurs impliqués dans la négociation ont salué la démarche de la Première Ministre, qui a su mener un dialogue constructif. Le ministre de l’Emploi et travail, Ephraim Akwakwa, a exprimé sa satisfaction, précisant que la sagesse de la Première Ministre avait permis d’arriver à une solution acceptable pour tous.

Le vice-premier ministre de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, a souligné l’importance du respect des procédures légales pour éviter toute contestation judiciaire.

Une avancée significative pour les travailleurs

Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale, a également exprimé sa satisfaction, précisant que les travailleurs avaient compris que la demande de la cheffe du gouvernement visait à protéger leurs droits dans le cadre de la procédure légale. De son côté, Robert Malumba, président de la FEC, a salué la régularisation du processus et le consensus atteint.

Cette avancée intervient après un précédent arrêté signé par le ministre de l’Emploi en décembre 2024, qui avait ajusté le taux à 14.500 FC sans respecter les procédures. La Première Ministre avait alors demandé le retrait de cet arrêté et le respect des normes légales.

Avec cette nouvelle décision, le gouvernement congolais marque un engagement fort envers la réforme sociale, en garantissant des améliorations significatives pour les travailleurs tout en assurant la conformité légale du processus.

Félix Tshisekedi trace une ligne rouge face au M23 et au Rwanda

Les journaux de Kinshasa, ce lundi 20 janvier 2025, analysent le discours décisif du Président Félix Tshisekedi. Lors des échanges de vœux avec les représentations diplomatiques, il a réaffirmé une position ferme contre les rebelles du M23 et leur soutien, le Rwanda.

Une fermeté inébranlable

Selon EcoNews , le chef de l’État a exclu tout dialogue avec le M23. Il a qualifié ce groupe rebelle de « ligne rouge infranchissable ». Cette déclaration, en défi des appels au dialogue des présidents Denis Sassou Nguesso et João Lourenço, souligne sa volonté de protéger la souveraineté nationale.

Appel aux sanctions contre le Rwanda

Dans une allocution de 30 minutes, Le Phare rapporte que le président a demandé des sanctions internationales contre le Rwanda. Ce pays est accusé de soutenir l’agression à l’Est de la RDC. Malgré les condamnations existantes, Infos 27 indique que Félix Tshisekedi les considère insuffisantes. Il a insisté : « La RDC ne demande pas de l’aide, mais une solidarité équitable fondée sur le respect de sa souveraineté. »

Un plan pour la réintégration des ex-rebelles

La Prospérité évoque les avancées du Plan national de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). Ce programme vise à réintégrer les anciens rebelles. Le président a souligné l’importance d’une gestion responsable pour maintenir la stabilité.

Nominations et réformes majeures

Sur un autre volet, Congo Nouveau détaille plusieurs nominations importantes. Marthe Odio Nonde quitte la présidence du Conseil d’État, remplacée par Madame Nsensele wa Nsensele. Alexandre Tshikala Mukendi et Mamitsho Pontshi deviennent respectivement directeur général et adjoint de Congo Airways.

Ce discours illustre une volonté claire du président Félix Tshisekedi : protéger la RDC, renforcer ses institutions et défendre une souveraineté inébranlable face aux pressions internationales.

La famille Lumumba suspend la commémoration du 64e anniversaire de l’assassinat

Le 17 janvier 2025 devait marquer le 64e anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre de la RDC. Cependant, la famille a décidé de suspendre toutes les activités publiques prévues. La profanation du mausolée de Patrice Lumumba à Kinshasa en est la raison principale.

Roland Lumumba explique la décision

Roland Lumumba, le fils du héros national, a expliqué que la famille attend les résultats des enquêtes en cours. Tant que ces résultats ne seront pas communiqués, aucun événement public ne sera organisé. Cependant, la famille célébrera une messe privée chez elle, en accord avec leur foi chrétienne.

Le mausolée profané en novembre 2024

Le mausolée, situé à la Place de l’Echangeur de Limete, a été profané le 19 novembre 2024. Des individus non identifiés ont brisé les vitres du monument. Selon certaines sources, le cercueil contenant les reliques de Patrice Lumumba a été endommagé, mais les autorités n’ont pas confirmé si la relique a été volée.

Les enquêtes en cours

Les autorités ont arrêté six personnes, et deux autres sont toujours recherchées. Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a assuré que la relique de Patrice Lumumba est désormais protégée. Des mesures de sécurité strictes ont été mises en place autour du site.

Une décision symbolique

La suspension des commémorations de cette année souligne les tensions autour de la mémoire de Patrice Lumumba. La famille exige des réponses claires avant d’autoriser toute cérémonie publique.

Patrice Lumumba : L’héritage d’un héros et martyr de la lutte pour l’indépendance du Congo

Le 17 janvier 1961, la République Démocratique du Congo perdait son premier ministre, Patrice Emery Lumumba, une figure emblématique de la lutte pour l’indépendance, un martyr dont le destin tragique a profondément marqué l’histoire du pays. Assassiné à l’âge de 35 ans avec ses compagnons Maurice Mpolo et Joseph Okito, dans la région du Katanga, leur disparition reste un symbole de la brutalité du colonialisme belge. Leurs corps ont été dissous dans de l’acide, effaçant ainsi toute trace physique. Cependant, l’histoire de Lumumba n’a jamais été effacée de la mémoire collective du Congo et de l’Afrique, bien au contraire, elle continue d’inspirer des générations entières.

En 2016, une découverte majeure fut faite : une dent de Patrice Lumumba, saisie par la justice belge dans les années 1960, a été remise à sa famille lors d’une cérémonie officielle, près de 50 ans après son assassinat. Cette remise symbolique le 20 juin 2022 à la famille Lumumba au Palais d’Egmont a ravivé les souvenirs d’un leader au destin tragique mais au message intemporel.

Un parcours remarquable

Né le 2 juillet 1925 à Onalua, dans le centre du Congo belge (actuelle RDC), Patrice Lumumba grandit dans une famille modeste. Très tôt, il se distingue par ses capacités intellectuelles exceptionnelles et son désir de connaître. Sa formation dans des écoles missionnaires chrétiennes contraste avec la politique coloniale belge qui ne favorisait pas l’éducation des indigènes. Conscient de l’importance de l’éducation pour le développement, Lumumba s’adonne également à l’autodidaxie, absorbant des manuels d’histoire pour approfondir ses connaissances.

Son engagement politique débute à Kalima, dans l’est du pays, où il travaille dans les mines et prend conscience des injustices sociales et économiques qui frappent les Congolais. C’est là qu’il se forge une vision du monde et des idéaux nationalistes qui l’amèneront à fonder le Mouvement National Congolais (MNC) en 1958, inspiré par les idéaux du panafricanisme. En 1959, Lumumba est emprisonné à cause des émeutes dans la province orientale, mais sa popularité ne cesse de croître. Lors de la conférence de la Table Ronde à Bruxelles en janvier 1960, il parvient à imposer la date du 30 juin pour l’indépendance du Congo.

La lutte pour l’indépendance et la tragédie

Le 30 juin 1960, Patrice Lumumba prononce son célèbre discours lors de la cérémonie d’indépendance, dénonçant le racisme et les atrocités commises par les colonisateurs belges. Ce discours, qui ne figurait pas dans le programme officiel, est resté gravé dans les mémoires : « Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire ». Ce discours audacieux provoque la colère du roi Baudoin de Belgique, qui tente de déstabiliser Lumumba, mais celui-ci reste ferme dans son engagement pour la souveraineté nationale.

Cependant, les tensions montent rapidement. La rébellion militaire et les sécessions au Katanga, soutenues par la Belgique, mettent Lumumba dans une position délicate. Le 5 septembre 1960, le président Joseph Kasa-Vubu démet Lumumba de ses fonctions de Premier ministre. Après une arrestation en décembre, Patrice Lumumba est emprisonné et transporté à Elisabethville (Lubumbashi), où il sera assassiné le 17 janvier 1961.

Le 17 janvier 1961 restera une date tragique dans l’histoire du Congo et de l’Afrique. Après son assassinat, les corps des trois leaders sont dissous dans de l’acide, effaçant toute trace de leur existence. Cependant, une enquête menée en 2000-2001 a révélé la responsabilité du gouvernement belge dans cet acte inhumain, qui s’est écoulé pendant des décennies sous silence.

L’héritage de Patrice Lumumba

L’héritage de Patrice Lumumba ne réside pas seulement dans son engagement pour l’indépendance du Congo, mais dans sa vision d’un continent africain uni, libre et prospère. Malgré sa fin tragique, son message perdure dans les luttes pour la justice, l’égalité et la dignité humaine. Il est un symbole de résistance face aux régimes autoritaires et au colonialisme.

Son rêve d’un Congo indépendant, respecté à l’international, demeure une source d’inspiration, non seulement pour le peuple congolais mais pour toute l’Afrique. Chaque année, le 17 janvier, la RDC rend hommage à ce héros national, dont la mémoire reste vivante dans les cœurs et les esprits. Aujourd’hui, à travers son exemple, Lumumba incarne l’espoir d’une Afrique fière et déterminée à conquérir sa liberté et sa dignité.

Patrice Lumumba est un monument de la résistance et de la lutte pour l’indépendance. Son parcours, son assassinat et son héritage marquent l’histoire non seulement du Congo, mais de toute l’Afrique. Alors que l’Afrique commémore son souvenir, Lumumba reste un modèle d’engagement, de courage et de dévouement pour la cause de la justice et de la liberté.

Goma : Lancement des travaux de construction de 53 kilomètres de routes

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Peter Cirimwami, a officiellement lancé ce mercredi 15 janvier 2025, à Goma, un projet ambitieux de construction de 53 kilomètres de routes. Ce programme s’inscrit dans la volonté de moderniser les infrastructures urbaines malgré le contexte sécuritaire difficile de la province.

Un projet structuré en deux phases

Selon les précisions du gouverneur, les travaux sont répartis en deux lots :

  1. L’asphaltage de 25,62 kilomètres, couvrant des avenues clés telles que Polyclinique, Kanyambongo, Katoyi, et Commandant Belge, ainsi que plusieurs boucles et voies d’accès stratégiques, dont celles menant au palais de justice et au stade Afia.
  2. La réhabilitation de routes restantes, incluant l’avenue de Laplain, Majengo école primaire Nyahi, et d’autres axes importants comme Rwenzori et Tshengerero, afin d’atteindre les 53 kilomètres prévus.

Une vision pour le développement et la sécurité

Le gouverneur a souligné que ces travaux visent une transformation totale de la ville de Goma, tout en intégrant un système d’électrification des ouvrages pour renforcer la sécurité dans la ville.

Dans son allocution, il a rappelé que cette initiative reflète la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en appelant les habitants à soutenir activement ce projet.

Appel à la vigilance contre la désinformation

Peter Cirimwami a également exhorté la population à rester vigilante face aux tentatives de manipulation visant à saboter ces projets essentiels pour le développement de Goma et d’autres villes de la République démocratique du Congo.

Ce projet marque une avancée significative pour améliorer les infrastructures et la qualité de vie des habitants, tout en répondant aux défis sécuritaires de la région.

Raïssa Malu inaugure dix écoles modernes à Nsele pour 11 000 élèves

La Ministre d’État, Ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a procédé, mardi 14 janvier, à l’inauguration de dix écoles dans les sous-divisions éducatives de Nsele 1 et Nsele 2. La cérémonie s’est tenue à l’école primaire Ndombe/Delina, dans la commune de Nsele, marquant une avancée majeure pour l’éducation en République Démocratique du Congo.

Ces infrastructures modernes, issues d’un partenariat entre la RDC, l’UNICEF et la KOICA (Agence coréenne de coopération internationale), permettront d’accueillir 11 404 élèves, dont 5 772 filles. Réalisées grâce à un financement de 7,2 millions de dollars, dont 6,5 millions apportés par la KOICA et 0,7 million par l’UNICEF, elles comprennent 60 salles de classe spacieuses, 10 bureaux administratifs, 80 portes-latrines adaptées et 2 salles polyvalentes.

Raïssa Malu a souligné que ces réalisations traduisent la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place l’éducation au cœur du développement national. Elle a également présenté le Plan Quinquennal 2024-2029 de son ministère, axé sur la modernisation des infrastructures scolaires et la réduction des inégalités dans l’accès à une éducation de qualité.

L’Ambassadeur de Corée du Sud en RDC, Jeong Hong Geun, a rappelé l’importance de l’éducation comme moteur de transformation sociale et économique. Selon lui, les progrès réalisés en Corée du Sud démontrent que l’investissement dans l’éducation est la clé d’un avenir prospère.

Ce projet s’inscrit dans la politique de gratuité de l’enseignement de base instaurée en 2019. En plus des infrastructures, il met l’accent sur la formation des enseignants et l’amélioration des conditions d’apprentissage, en particulier pour les filles et les populations vulnérables, touchant au total plus de 53 000 élèves et 968 enseignants.

Cette inauguration marque un pas important vers une éducation inclusive et équitable en RDC, témoignant de l’engagement du gouvernement et de ses partenaires internationaux à bâtir un avenir meilleur pour les enfants du pays.

Meurtre de Patrick Numbi Banza : Le gouverneur du Haut-Katanga offre une récompense de 5 000 dollars

Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a appelé la population, en particulier celle de Lubumbashi, à s’unir pour dénoncer les criminels qui sèment la terreur dans la région. À cette occasion, le Comité provincial de sécurité a annoncé une récompense de 5 000 dollars américains pour toute information permettant de résoudre le meurtre du journaliste Patrick Adonis Numbi Banza, tué à coups de machette le 7 janvier dernier, alors qu’il rentrait chez lui après le service.

Dans un communiqué officiel consulté par le lundi 13 janvier, le gouverneur Kyabula a exprimé son indignation après avoir été informé du meurtre du journaliste et a ordonné à ses services de renseignements et de sécurité de tout mettre en œuvre pour identifier, localiser et traduire en justice les responsables de ce crime, toujours en fuite.

Le gouverneur a reçu successivement le commissaire provincial de la Police nationale congolaise, la famille du défunt, accompagnée de sa veuve, ainsi que des représentants des médias. Les échanges ont permis de rappeler l’importance de renforcer les mesures de sécurité et d’assurer à la famille du défunt et aux professionnels des médias que l’autorité provinciale poursuivra les enquêtes jusqu’à leur conclusion.

Dans son communiqué, Jacques Kyabula a salué l’engagement civique de la population et a insisté sur la nécessité pour les forces de l’ordre et de sécurité de faire preuve de vigilance pour prévenir de nouveaux drames. Ce meurtre tragique, survenu dans un contexte de hausse de l’insécurité à Lubumbashi, a profondément ému la ville et ravivé les préoccupations liées à la sécurité publique.

Réunion ministérielle pour lutter contre la fraude minière et sécuriser les sites d’exploitation

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a rencontré ce mardi 7 janvier 2025 le Vice-Premier Ministre de la Défense, ainsi que les ministres des Mines et des Hydrocarbures. Cette réunion, convoquée sur instruction de la Première Ministre Judith Suminwa, visait à intensifier la lutte contre la fraude et la contrebande minières en République démocratique du Congo.

Le Président Félix Tshisekedi avait exprimé, lors de la 18ᵉ réunion du Conseil des ministres, ses préoccupations face à la présence irrégulière de ressortissants étrangers et d’hommes en uniforme armés sur certains sites miniers du pays.

À l’issue des discussions, il a été décidé, sous la supervision du Ministre des Mines, de créer une structure indépendante. Cette entité sera chargée d’examiner ces problématiques et de proposer des solutions efficaces pour endiguer ces pratiques illicites.

Il est important de préciser que cette nouvelle commission ne remplacera ni la Commission nationale de lutte contre la fraude ni l’Inspection générale des mines.

Cette initiative reflète la détermination du gouvernement congolais à renforcer la sécurité dans les sites d’exploitation minière et à protéger les ressources naturelles de la RDC.

Le CSAC menace de suspendre RFI, TV5 Monde et France 24 pour « apologie du terrorisme »

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a adressé, ce mardi, une mise en garde ferme contre les médias français RFI, TV5 Monde et France 24. Christian Bosembe, président de cette institution d’appui à la démocratie, a dénoncé sur X (anciennement Twitter) la manière dont ces médias relaient les « prétendues avancées » des terroristes du M23, soutenus par le Rwanda, tout en occultant les succès des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans l’est du pays.

Dans son message, Bosembe a déclaré : « Nous respectons la liberté d’expression et d’information, mais nous fustigeons fermement toute apologie du terrorisme. Les terroristes n’ont pas droit à la parole chez nous, comme partout ailleurs dans le monde. » Il a également souligné que la protection des vies humaines et l’intégrité du territoire national sont des principes non négociables.

Le président du CSAC a averti que si ces pratiques persistent, il proposera à la plénière de suspendre ces médias sur le territoire congolais. « Nous ne transigerons pas, » a-t-il martelé, tout en exhortant les médias nationaux et internationaux à respecter les valeurs fondamentales du pays.

Cette prise de position intervient dans un contexte de tensions accrues dans l’est de la RDC, où les FARDC mènent une lutte acharnée contre les groupes armés, dont le M23.

Amnesty International appelle Félix Tshisekedi à renoncer aux exécutions massives en RDC

Amnesty International a lancé un appel urgent au président congolais, Félix Tshisekedi, pour qu’il abandonne tout projet d’exécutions massives. Cette réaction fait suite à des informations sur le transfert d’une centaine de condamnés à mort vers la prison de haute sécurité d’Angenga, située dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).

Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe d’Amnesty International, a qualifié ces transferts de « consternants » et exprimé des craintes concernant des exécutions imminentes. « Nous craignons des exécutions imminentes, dans un contexte de manque d’informations fiables sur le statut des condamnés », a-t-elle déclaré. L’organisation dénonce également les conditions de détention à Angenga, où des dizaines de détenus sont morts de faim ou de maladies par le passé.

Amnesty demande au gouvernement congolais de veiller à ce que les prisonniers soient transférés vers des établissements où ils peuvent être accessibles à leurs avocats, leurs familles, et aux défenseurs des droits humains. L’organisation appelle par ailleurs le Parlement à instaurer un moratoire sur la peine de mort, dans la perspective de son abolition totale en RDC.

Le ministre congolais de la Justice, Constant Mutamba, a confirmé le transfert de ces détenus, désignés comme des « bandits urbains » ou « Kuluna », de Kinshasa vers Angenga. Selon lui, cette mesure s’inscrit dans l’exécution de la peine capitale, autorisée par la législation congolaise, et a permis de réduire le banditisme à Kinshasa.

En mars 2024, la RDC a officiellement repris les exécutions, mettant fin à plus de deux décennies de suspension. Depuis lors, les condamnations à mort se sont multipliées, notamment à l’encontre de membres présumés de gangs et de groupes armés, souvent prononcées par des tribunaux militaires. Amnesty International a réaffirmé son opposition ferme à la peine de mort, estimant qu’elle ne constitue pas une réponse efficace à la criminalité.

Lors d’un briefing de presse le 6 janvier, Constant Mutamba a également annoncé des projets pour désengorger les prisons du pays, notamment la construction d’une prison centrale de 20 000 places à Kinshasa, ainsi que d’autres infrastructures carcérales à Kisangani, Goma, Bukavu et Sake. Ces initiatives font suite aux incidents meurtriers survenus en 2024 dans la prison de Makala.

Joseph Kabila : En congé ou en route vers un retour politique ?

Le 4 janvier 2025, Raymond Tshibanda, coordonnateur de la cellule de crise du Front Commun pour le Congo (FCC), a fait une déclaration remarquée à l’occasion de la Journée des martyrs de l’indépendance. Il a affirmé que l’ancien président Joseph Kabila n’était pas retraité de la scène politique mais en « congé sabbatique », prêt à répondre à l’appel du peuple pour relever les défis du pays.

Tshibanda a dénoncé ce qu’il qualifie de «  crise multiforme sans précédent » en République démocratique du Congo (RDC), appelant à une résistance active face à une supposée « dictature ». Il a également lancé une mise en garde : « Que ceux qui prennent le taiseux pour un muet et donnent le lion au repos pour mort se détrompent. »

Cette déclaration relance les spéculations sur un éventuel retour de Joseph Kabila au cœur de la politique congolaise. Des proches confirment que ses ambitions restent intactes, malgré son absence physique du pays. En décembre 2024, à Addis-Abeba, il a rencontré Moïse Katumbi pour réaffirmer leur opposition commune aux réformes constitutionnelles portées par le président Félix Tshisekedi, une position déjà affichée lors d’un rassemblement des forces de l’opposition en novembre à Kinshasa.

Restructuration et vision à long terme

Le FCC et son principal parti, le PPRD, poursuivent leur restructuration malgré des reports, comme celui du congrès initialement prévu en 2024. Selon un cadre du parti, « nous n’avons pas mis la clé sous le paillasson ». L’objectif affiché pour 2025 est clair : consolider les bases politiques et stratégiques pour préparer un éventuel retour en force.

L’ex-première dame, Olive Lembe Kabila, a également tenu à clarifier les intentions de son époux. En novembre 2024, elle a indiqué que Joseph Kabila n’était pas en exil mais poursuivait des études à l’étranger dans un pays d’Afrique australe. Elle a déclaré qu’il avait pour ambition de revenir « mieux aguerri » pour répondre aux besoins du pays.

Le SMIG doublé en RDC : une avancée pour les travailleurs

Le Gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé une revalorisation significative du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), passant de 7 075 FC à 14 500 FC. Cette augmentation a été officialisée le jeudi 2 janvier 2025 par un arrêté ministériel signé par Ephraim Akwakwa, ministre du Travail et de l’Emploi, lors d’une intervention sur la Radiotélévisi.

« Par mon arrêté n°012, le SMIG est désormais réajusté à 14 500 francs congolais, une évolution attendue depuis six ans. Cela représente un véritable cadeau du président Félix Tshisekedi au peuple congolais et à la masse laborieuse », a déclaré

Cette décision fait suite à un dialogue engagé en octobre 2024 entre le ministre et les organisations professionnelles pour examiner les possibilités d’ajuster le SMIG, fixées depuis 2018 à l’équivalent de 5 USD par jour. Le ministre avait présenté ses conclusions au gouvernement lors de la 24ᵉ réunion du Conseil des ministres, fin n

Ce réajustement marque une avancée significative pour les travailleurs congolais, renforçant leur pouvoir d’achat et répondant à une revendication ancienne des syndicats et des organisations.

Judith Suminwa et Daniel Bumba mobilisés pour redonner à Kinshasa son éclat de « Kin la belle »

Le jeudi 26 décembre 2024, Judith Suminwa Tuluka, Première ministre, et Daniel Bumba Lubaki, gouverneur de Kinshasa, ont visité plusieurs chantiers routiers. Malgré une pluie battante, ils ont inspecté des sites clés comme l’avenue Kulumba (Masina) et l’avenue Kisangani (Bandalungwa). Cette tournée avait pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux et de garantir leur bonne exécution face aux nombreux défis du réseau routier urbain.

Des avancées pour améliorer la mobilité

À Masina, sur l’avenue Kulumba, la reprise des travaux a été constatée. Ce tronçon, qui relie Masina à Limete via Poids-Lourds, est stratégique pour désengorger la circulation. Sur l’avenue Kisangani à Bandalungwa, les travaux de bétonnage progressent. Ces efforts visent à renforcer la mobilité dans des zones densément peuplées.

Judith Suminwa a également visité des axes secondaires comme Flambeau, Colonel Ebeya et Kabambare. Elle a rappelé que ces routes jouent un rôle crucial pour le quotidien des habitants.

Un focus sur la durabilité des infrastructures

La Première ministre a insisté sur l’importance des systèmes de drainage pour prévenir les inondations. Elle a également souligné la nécessité de livrer ces projets rapidement afin de répondre aux attentes des Kinois.

Un soutien national pour des projets essentiels

Judith Suminwa a salué les efforts du gouverneur et assuré le soutien du gouvernement national. Selon elle, moderniser les routes de Kinshasa est une priorité pour restaurer l’image de la capitale et stimuler l’économie locale.

Vers une transformation durable de Kinshasa

Le gouverneur Daniel Bumba a affirmé que ces travaux s’inscrivent dans la vision du Président de la République. Cette initiative vise à transformer Kinshasa en une ville moderne et attrayante, tout en répondant aux doléances des habitants.

Cette visite reflète un engagement fort pour améliorer le quotidien des Kinois. Avec des projets structurants et un soutien national affirmé, Kinshasa avance vers un avenir prometteur.

Plus de 290 présumés « Kuluna » arrêtés à Kinshasa lors de l’opération Ndobo

Le commissariat provincial de la Police nationale congolaise (PNC) de Kinshasa a arrêté plus de 290 présumés « Kuluna » dans la nuit du 24 au 25 décembre 2024. Cette opération, appelée Ndobo (« Hameçon »), s’inscrit dans la lutte contre le banditisme urbain. Elle a été menée sous la direction du Vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, conformément aux directives du président de la République.

Des condamnations fermes pour terrorisme urbain

Les personnes arrêtées ont été présentées devant différentes instances judiciaires :

  • Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe,
  • Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kinshasa/Kalamu,
  • Le TGI-Gombe Camp Luka,
  • Et le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Ngaliema.

À ce jour, 92 prévenus ont été condamnés à 20 ans de servitude pénale pour terrorisme urbain. Deux mineurs ont été transférés à des juridictions spécialisées. Dix autres prévenus ont été acquittés faute de preuves pour vol à main armée.

Transfert dans des prisons de haute sécurité

Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police de Kinshasa, a annoncé le transfert imminent des condamnés vers des prisons de haute sécurité. Cette décision vise à garantir la sécurité des citoyens et à dissuader les criminels.

Lutte contre les embouteillages et les véhicules vétustes

En parallèle, la police poursuit ses efforts pour réduire les embouteillages à Kinshasa. Elle intercepte et retire de la circulation les véhicules en mauvais état. Cette opération, menée à l’échelle de la capitale, est rapportée par la cellule de communication de la PNC (CELCOMPROVKIN).

Ces initiatives montrent l’engagement des autorités à restaurer l’ordre et la sécurité à Kinshasa.

Kananga : Félix Tshisekedi inspecte les travaux de la route de l’espoir Kalamba-Mbuji

e jour de Noël, le Président Félix Tshisekedi a procédé à l’inspection des travaux de construction de la route Kalamba-Mbuji, également connue comme la Route de l’Espoir, lors de son séjour à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central.

Progrès sur le chantier

Accompagné du ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, Alexis Gisaro, le Chef de l’État a parcouru le premier tronçon asphalté de cette route stratégique et a échangé avec les entrepreneurs chinois qui ont repris les travaux en septembre dernier.

Selon le ministre Alexis Gisaro, les 230 km de la route seront rendus praticables d’ici juin 2025, en attendant les grands travaux d’assainissement et de pose du bitume. La livraison officielle de cette route est prévue dans deux ans.

Un projet structurant pour le Grand Kasaï

Une fois achevée, cette infrastructure reliera Kananga au port de Lobito en Angola, ouvrant ainsi un accès direct à l’océan Atlantique. Elle contribuera également au désenclavement des provinces du Grand Kasaï, facilitant les échanges économiques et commerciaux avec l’Afrique australe.

Le Président a également visité les installations des entreprises chinoises au PK8 et au PK10, notamment le concasseur et la base vie, soulignant l’importance stratégique de ce projet pour le développement régional.

 Prochaine étape : Mbuji-Mayi

Après son passage à Kananga, où il a assisté à la messe de Noël en compagnie de la Première Dame, Félix Tshisekedi est attendu à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, pour poursuivre sa mission dans l’espace Kasaï.

Le Japon investit 15 millions USD pour réhabiliter le pont Maréchal à Matadi

Lundi 23 décembre 2024, la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Empire du Japon ont franchi une nouvelle étape dans leur coopération bilatérale en signant deux accords stratégiques lors d’une cérémonie au Ministère des Affaires Étrangères. Sous la supervision du Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coopération au Développement, Guylain Nyembo, ces accords visent à soutenir le développement durable en RDC.

Le premier projet concerne la réhabilitation du pont Maréchal de Matadi et de ses voies d’accès, un chantier crucial pour améliorer les infrastructures de transport et stimuler les échanges commerciaux au Kongo Central.

« Ce projet d’infrastructure stratégique bénéficie d’un financement de 15 millions USD, renforçant les liens entre nos deux nations »,
a déclaré Hidetoshi Ogawa, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon.

Le second accord porte sur le programme d’assistance alimentaire KR 2024, conçu pour répondre aux besoins urgents des populations vulnérables et renforcer la sécurité alimentaire dans le pays.

Ces accords ont été signés par Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères de la RDC, et par les représentants japonais Hidetoshi Ogawa et Keiichi Okitsu, Représentant Résident de la JICA en RDC.

« Ces initiatives illustrent l’engagement du Japon à accompagner la RDC dans ses efforts de développement durable »,
a ajouté Keiichi Okitsu.

Les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer davantage leur coopération bilatérale, soulignant l’importance de ce partenariat dans la réalisation des objectifs de développement de la RDC.

Félix Tshisekedi accélère les projets d’infrastructures avec le GEC

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a tenu une séance de travail ce vendredi à la Cité de l’Union africaineavec les responsables du Groupement d’entreprises chinoises (GEC). Cette rencontre visait à évaluer l’état d’avancement des projets d’infrastructures inscrits dans le cadre du programme de coopération sino-congolais.

Des ajustements pour une exécution rapide

Freddy Shembo, Directeur général de l’Agence de pilotage, coordination et suivi des conventions de collaboration, a précisé que cette réunion avait pour objectif :

« Faire les réglages nécessaires afin d’accélérer les projets déjà entamés et trouver des mécanismes efficaces, car ces projets sont très importants pour l’action du Chef de l’État. »

Parmi les directives données, Félix Tshisekedi a insisté sur la tenue de séances techniques pour suivre et exécuter ses instructions avec rigueur.

Projets en discussion

Les discussions ont porté sur plusieurs chantiers prioritaires :

  • La route Kalamba Mbuji – Kananga, essentielle pour désenclaver la région.
  • Les rocades à Kinshasa, visant à fluidifier la circulation dans la capitale.
  • Le bitumage de la route nationale numéro 1, un axe stratégique reliant Kinshasa à Lubumbashi.

Ces infrastructures, au cœur de la collaboration sino-congolaise, sont jugées cruciales pour le développement économique et social du pays.

Huit chaînes du bouquet Canal+ suspendues pour diffusion de contenus jugés « immoraux »

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) en République démocratique du Congo (RDC) a annoncé la suspension de huit chaînes du bouquet Canal+ pour une durée de 45 jours renouvelables. Les chaînes concernées incluent Canal+ POP, Canal+ Elles, E, SYFY, MTV, Canal+ ACTION, AB1 et Canal+ Cinéma. Le régulateur leur reproche de diffuser des programmes jugés contraires aux « bonnes mœurs » et susceptibles d’encourager une « sexualité irresponsable » parmi la jeunesse congolaise.

Une mesure pour protéger les mœurs en RDC

Selon le CSAC, cette décision vise à « préserver l’ordre public et les bonnes mœurs », un objectif maintes fois défendu par ses dirigeants, notamment dans leur opposition à l’apologie de l’homosexualité.

Serge N’Djibu, rapporteur adjoint du CSAC, précise les motifs de cette suspension :

« Le centre de monitoring des médias avait constaté que certaines chaînes du bouquet Canal+ ne respectent pas nos mœurs. Elles incitent à la dépravation et à une sexualité irresponsable. Nous avions adressé une mise en demeure à Canal+, leur demandant de recadrer les choses et d’adopter une signalétique respectueuse des réalités congolaises. »

Une décision prolongée en cas de non-conformité

Malgré la mise en demeure, Canal+ n’aurait pas corrigé la situation, selon le CSAC. Cette absence de réponse appropriée a conduit à la suspension des chaînes pour 45 jours, avec une possibilité de prolongation si aucune mesure corrective n’est prise.

Serge N’Djibu donne un exemple précis :

« Sur la chaîne Canal+ Elles, une émission diffusée en journée apprend aux filles à gémir pendant l’acte sexuel. Ces contenus sont totalement offensifs et ne cadrent pas avec nos mœurs. Canal+ doit limiter les dégâts pour protéger l’esprit de la jeunesse congolaise. »

Canal+ sommé d’agir

Le groupe Canal+, propriété de Vincent Bolloré, est désormais invité à prendre des dispositions pour aligner ses contenus sur les valeurs et mœurs en vigueur en RDC. Le CSAC appelle également à une signalétique renforcée pour éviter toute exposition à des contenus jugés inappropriés.

Kisangani : lancement des cliniques mobiles pour 100 000 victimes

Le Fonds National de Réparation des Victimes (FONAREV) a inauguré, le  mercredi 18 décembre 2024, ses cliniques mobiles à Kisangani, en présence de plusieurs personnalités, notamment le Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, et le gouverneur de la province de la Tshopo. Des députés nationaux et provinciaux, ainsi que des représentants de la société civile, étaient également présents pour marquer cet événement majeur.

Une aide médicale urgente et gratuite

Ces cliniques mobiles visent à offrir des soins médicaux gratuits à plus de 100 000 victimes de déplacés internes, répartis dans les camps de Kisangani (Tshopo), Goma (Nord-Kivu) et Bunia (Ituri). Cette initiative s’inscrit dans les mesures urgentes de réparation mises en œuvre par le FONAREV, reflétant son engagement à assurer une prise en charge complète des victimes, couvrant leur santé physique et psychologique.

Les cliniques interviendront dans les camps de :

  • Bunia : Bembey, Mbala, Kingonze, Salama ;
  • Kisangani : Lubunga, Konga Konga, Saint Gabriel ;
  • Goma : 8e CEPAC Mungunga, Don Bosco.

Services offerts

Les cliniques mobiles proposent une variété de services, notamment :

  • Consultations médicales générales ;
  • Prescriptions et soins médicaux spécifiques ;
  • Prise en charge des complications liées aux violences subies ;
  • Référencement et évacuation médicale ;
  • Consultations et soutien psychologique.

Un soutien aux victimes amputées

En plus des soins, le FONAREV s’engage à fabriquer et distribuer gratuitement des prothèses orthopédiques pour les victimes amputées, afin d’améliorer leur qualité de vie.

Une initiative saluée

Les victimes consultées dans les camps ont exprimé leurs attentes, soulignant l’impact des violences sur leur santé physique et mentale. Les activités des cliniques se poursuivront jusqu’à fin janvier 2025, offrant ainsi une prise en charge durable et adaptée aux besoins des populations affectées.

Le lancement de ces cliniques mobiles marque une étape importante dans la quête de justice et de réparation pour les victimes des conflits en République démocratique du Congo.

Sénégal : Francis Mvemba placé sous mandat de dépôt à Mbour pour une dette d’hébergement

L’homme d’affaires congolais Francis Mvemba, ancien candidat à l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo (RDC) en 2018, se trouve au cœur d’une affaire judiciaire à Mbour, au Sénégal. Accusé de filouterie d’hébergement et d’aliments pour un montant de 2,7 millions de francs CFA, il a été placé sous mandat de dépôt après sa comparution devant le procureur.

Les faits reprochés

L’affaire a éclaté lorsque le propriétaire de la Villa Petit Paradis, un hôtel situé sur la Petite-Côte, a déposé une plainte auprès de la Brigade de proximité de Ngaparou. Selon ses déclarations, Francis Mvemba a séjourné dans l’établissement du 26 novembre au 17 décembre, occupant d’abord une suite avec piscine privée, puis une autre dotée d’une baignoire.

Le coût total du séjour s’élève à 3 623 000 francs CFA, mais Mvemba n’a versé qu’un acompte de 900 000 francs CFA, laissant un solde impayé de 2 723 000 francs CFA. Malgré des relances répétées, l’homme d’affaires n’a pas réglé sa dette, ce qui a conduit à l’intervention des forces de l’ordre.

Une procédure judiciaire en cours

Après une enquête rapide, Francis Mvemba a été convoqué et interrogé par la Brigade de proximité de Ngaparou. Il a reconnu les faits et sollicité un délai supplémentaire pour régler le montant restant. Cependant, cette demande n’a pas empêché les autorités de poursuivre la procédure.

Déféré au parquet de Mbour ce mercredi, il a été placé sous mandat de dépôt. Cette décision témoigne de la rigueur des autorités sénégalaises face à ce type d’infractions, même lorsqu’elles impliquent des figures publiques ou internationales.

Enjeux et perspectives

L’affaire Francis Mvemba met en lumière l’importance de la rigueur judiciaire au Sénégal, particulièrement dans les cas où des personnalités connues sont impliquées. Elle rappelle également que la notoriété ne saurait soustraire quiconque à l’application de la loi.

Dernier hommage du président Tshisekedi à Lucien Bonyeme Ekofo

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a rendu un dernier hommage à Lucien Bonyeme Ekofo, ancien Directeur général de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD). La cérémonie funéraire s’est tenue ce mercredi à l’hôpital du Cinquantenaire, à Kinshasa.


Décédé le 5 décembre dernier en Inde à l’âge de 62 ans, Lucien Bonyeme Ekofo a marqué les esprits par sa compétence et son dévouement au service du peuple. À son arrivée, le Chef de l’État a déposé une couronne de fleurs devant la dépouille mortelle, observant un moment de recueillement avant d’apporter son soutien aux proches et à la famille du défunt.


Parmi l’assistance, de nombreuses personnalités publiques ont salué la mémoire d’un homme d’une grande expertise. En plus de sa fonction à la DGRAD, Lucien Bonyeme Ekofo était reconnu comme un spécialiste du secteur des assurances, avec plus de 30 ans de carrière, notamment à la Société nationale d’assurances (SONAS), qu’il a dirigée entre 2019 et 2022.

Lucien Bonyeme Ekofo a été inhumé ce mercredi à la nécropole Entre terre et ciel, dans l’est de Kinshasa, laissant derrière lui un héritage de professionnalisme et de dévouement au service de son pays.

l’AEMP ASBL prend en charge les traitements orthopédiques pour les enfants à Kinshasa

L’Association des épouses des militaires et policiers (AEMP ASBL) s’engage pour le bien-être des enfants vivant avec des malformations orthopédiques à Kinshasa. Selon Fanny Shika, coordinatrice nationale de cette structure, l’AEMP a pris en charge le traitement orthopédique chirurgical de ces enfants, offrant une lueur d’espoir aux familles concernées.


« Nous travaillons sur plusieurs axes, notamment l’environnement, la santé, la sécurité, ainsi que la formation professionnelle gratuite pour les enfants au sein de l’Institut de préparation professionnelle (INPP). La prise en charge orthopédique ne se limite pas aux enfants de militaires et de policiers, mais s’étend également aux enfants civils âgés de 3 à 16 ans, dont les parents sont membres de notre association », a précisé Fanny Shika.


Cette initiative reflète l’engagement de l’AEMP ASBL à soutenir les familles vulnérables et à promouvoir l’inclusion sociale à travers des actions concrètes dans divers domaines.

PDL-145T: Un nouveau souffle pour les routes et voies navigables

Le ministre du Développement rural de la République démocratique du Congo, Muhindo Nzangi, a annoncé ce mardi 17 décembre la deuxième phase du programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T). Cette phase prévoit la construction et la réhabilitation des routes de desserte agricole, le balisage des voies navigables et l’entretien des pistes d’atterrissage sur l’ensemble du territoire national.

Lors d’un briefing de presse, co-animé avec le ministre de la Communication et Médias ainsi que le ministre de l’Agriculture, Muhindo Nzangi a détaillé les actions à venir.

« Nous avons mobilisé les meilleurs experts nationaux et les agents de terrain pour planifier ces projets. Bien que la planification soit déjà prête, nous l’enrichirons grâce aux contributions des autres acteurs », a-t-il affirmé.

Routes agricoles en mauvais état : un besoin urgent d’action

Aujourd’hui, la majorité des routes agricoles sont dans un état de dégradation avancée. Elles se détériorent rapidement à cause des pluies, de la végétation envahissante et d’un manque d’entretien régulier. Pour y remédier, le ministre a souligné l’importance de promouvoir les voies navigables, conformément à une décision récente du Conseil des ministres.

Il a également annoncé que cette phase du programme couvrira 38 000 kilomètres de routes agricoles sur les 86 000 kilomètres existants.

« Dans les cinq prochaines années, nous voulons accomplir l’essentiel. Nous prévoyons aussi d’offrir des emplois aux jeunes des localités concernées grâce à une méthode participative. Les communautés locales seront impliquées dans les travaux avec le soutien des professionnels du ministère », a précisé Muhindo Nzangi.

Un programme pour améliorer les conditions de vie des Congolais

En plus des routes, le programme inclut la restauration des centres d’ouvrage et des pistes d’atterrissage agricoles. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations rurales et de faciliter la circulation des produits agricoles.

Le gouvernement congolais entend ainsi moderniser les infrastructures essentielles du pays et soutenir les communautés locales dans leur développement.

Kinshasa : Lancement officiel d’Air Congo, la nouvelle compagnie nationale

Ce mardi, à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a officiellement procédé au lancement du vol inaugural d’Air Congo, la nouvelle compagnie aérienne nationale née d’une joint-venture entre la RDC (51% des parts) et Ethiopian Airlines (49%).

Pour cette phase de lancement, Air Congo dispose de deux Boeing 737-800 qui assureront des vols vers plusieurs villes congolaises, notamment Lubumbashi, Goma, Kisangani, Kolwezi, Kalemie et Mbujimayi.

Lors de son allocution, le vice-Premier ministre et ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, a annoncé que la flotte d’Air Congo sera renforcée prochainement :

« Air Congo va renforcer sa flotte avec quatre (4) autres Boeing 737-800 dans moins d’un an et deux autres avions de cette envergure dans les deux prochaines années », a-t-il déclaré.

L’équipe managériale de la compagnie a mis en avant les avantages de cette joint-venture, notamment :

  • des vols intérieurs réguliers, sécurisés et ponctuels ;
  • la formation du personnel naviguant ;
  • la discipline dans la gestion et l’implémentation de bonnes pratiques ;
  • l’amélioration des installations aéroportuaires ;
  • l’organisation des vols cargo inter-provinces.

Le PDG d’Éthiopian Airlines a, pour sa part, réaffirmé l’engagement de son entreprise dans ce partenariat :

« Les partenariats similaires avec le Togo et le Malawi ont donné des résultats probants et contribuent à l’avancement de l’industrie aéronautique africaine », a-t-il souligné.

Cette initiative marque une étape cruciale dans la modernisation et la connectivité aérienne de la RDC, contribuant ainsi au développement de l’industrie aéronautique en Afrique.

46e édition de la FICKIN à Kinshasa : Un événement socioéconomique majeur

La 46e édition de la Foire internationale du Congo-Kinshasa (FICKIN) ouvrira ses portes le 21 décembre 2024. L’annonce a été faite par le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, lors de l’inspection des travaux d’aménagement du site lundi 16 décembre. Cet événement marque un tournant dans le secteur socioéconomique de la République Démocratique du Congo (RDC), avec l’objectif de transformer la foire en un lieu d’attraction majeur pour Kinshasa et au-delà.

une foire pour promouvoir Kinshasa au monde entier

Le ministre Julien Paluku a souligné que cette fête foraine deviendrait un véritable carrefour où la RDC pourra se vendre à partir de Kinshasa. La foire débutera le 21 décembre pour se terminer le 20 janvier 2025, offrant ainsi aux visiteurs un mois complet pour découvrir les richesses culturelles et économiques du pays. Selon le ministre, cette édition marquera le retour de la FICKIN et sera suivie de nouvelles éditions en juillet et décembre chaque année. Les Kinois et les visiteurs internationaux pourront ainsi s’habituer à cet événement annuel, un retour aux traditions de la foire qui se tenait jadis le 2 juillet.

« Nous avons un mois pour que le monde entier vienne découvrir que la FICKIN a repris ses activités », a expliqué Julien Paluku.

Kinshasa, capitale de la rumba et carrefour mondial

Dans sa déclaration, Julien Paluku a rappelé que la vision du chef de l’État est de faire de Kinshasa un véritable centre de rayonnement. Il a insisté sur l’importance de promouvoir la ville comme un carrefour d’attraction, où le monde entier pourrait se rencontrer, échanger, et savourer la beauté de Kinshasa, capitale mondiale de la rumba.

un événement sous le gouvernement Suminwa

La 46e édition de la FICKIN sera la première à se dérouler sous le gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa. Cet événement revêt donc une importance particulière pour le gouvernement en place, qui entend marquer son empreinte dans le développement socioéconomique de la capitale.

Revue de Presse Kinoise du vendredi 13 décembre 2024

Les journaux parus ce vendredi à Kinshasa mettent en lumière deux grands sujets : l’opération Ndobo pour lutter contre le banditisme urbain et les mesures du gouvernement visant à alléger le coût de la vie.

Lutte contre le banditisme urbain

Infos 27 détaille les étapes de l’opération Ndobo, initiée par le gouvernement pour combattre les gangs urbains (kuluna). Parmi les mesures phares :

  • Traque des criminels : arrestation des gangs identifiés ;
  • Justice rapide : jugement en flagrance lors d’audiences foraines ;
  • Réhabilitation des repentis : encadrement par le Service national.

Le Phare rapporte que cette opération, lancée le 6 décembre, a déjà permis l’arrestation de 784 kuluna en 48 heures. Le quotidien souligne que ces efforts s’inscrivent dans les recommandations du président Félix Tshisekedi, en vue d’assurer une sécurité urbaine durable.

De son côté, Chronik Eco met l’accent sur l’engagement du gouvernement pour restaurer la paix et rétablir l’état de droit, tandis que Le Potentiel.cd annonce l’extension prochaine de l’opération à d’autres villes du pays.

Mesures contre la vie chère

Sur le front économique, Le Quotidien rapporte une baisse significative des prix des biens de première nécessité, grâce à des accords signés entre les principaux importateurs et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Une mesure saluée comme un soulagement pour les ménages face à la vie chère.

Le Phare rappelle que cette baisse s’inscrit dans une série d’actions du gouvernement Suminwa, notamment la réduction des prix des produits pétroliers depuis octobre.

Enfin, Le Nouvel Observateur annonce que des acteurs majeurs du secteur alimentaire, tels que SOCIMEX et Mondiale FOOD, ont promis d’approvisionner massivement les marchés en cette période festive, répondant ainsi aux attentes des consommateurs.

La RDC prépare l’acquisition de son propre satellite, un pas vers la souveraineté technologique

Le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda, a annoncé, ce mardi 10 décembre 2024 au Sénat, qu’une procédure d’acquisition d’un satellite propre à la RDC est en cours. Financé à hauteur de 20 millions USD, grâce aux fonds Sicomines (contrats chinois), ce projet marque une étape clé pour la gestion des ressources stratégiques et le développement du pays.

« Une procédure d’acquisition d’un satellite propre à la RDC est en cours. Une commission a été mise en place pour en examiner les caractéristiques. »
— Gilbert Kabanda, ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique

Une cartographie nationale à moderniser

Lors de cette plénière, organisée autour d’une question orale posée par le sénateur Michel Lingepo, le ministre a présenté l’état des lieux de la cartographie nationale.
« La cartographie de la RDC existe. L’Institut géographique du Congo (IGC) produit six types de cartes, dont celles des tribus, des territoires et des ressources naturelles. Cependant, faute de moyens, l’IGC ne dispose plus d’un avion pour effectuer la photogrammétrie aérienne. »

Il a également insisté sur l’urgence de numériser ces cartes afin d’assurer leur protection :
« Ces cartes doivent être protégées sous format numérique, mais cela n’est pas encore fait faute de moyens financiers. »

Mobilisation de la Jeunesse Africaine pour la lutte contre la corruption en RDC

Ce lundi, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, le Président Félix Tshisekedi a ouvert à Kinshasa les travaux de la Conférence internationale sous le thème : « Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs », organisée par l’Inspection générale des Finances (IGF).

Dans son allocution, l’Inspecteur général Chef de service de l’IGF, Jules Alingete, a salué les efforts fournis par le président Tshisekedi pour redynamiser les structures nationales de lutte contre la corruption. Il a notamment mis en avant le « contrôle à priori » exercé par son institution au sein des services publics.

De son côté, le Président Félix Tshisekedi a souligné l’importance de ce combat dans sa gouvernance :

« Dès mon avènement à la magistrature suprême, j’ai eu à cœur de redorer le blason de toutes les institutions et les organes qui concourent à la lutte contre la corruption dans notre pays. J’ai ainsi apporté un soutien politique, légal et logistique renouvelé à la Cour des comptes, garantie du contrôle rigoureux des finances publiques. »

Abordant la thématique principale, il a affirmé :

« La mobilisation de la jeunesse n’est pas un simple slogan. À l’instar du défunt Floribert Bwana Chui, martyr à 26 ans de l’honnêteté et de la probité absolue, notre jeunesse est la clé de voûte de la lutte contre la corruption. »

Il a poursuivi en déclarant :

« Elle en est la victime mais elle doit et peut en devenir l’antidote. C’est à elle de faire le choix décisif, celui de l’intégrité, celui du bon combat. »

Le Chef de l’État a également insisté sur les capacités des jeunes à changer les pratiques :

« Les jeunes portent en eux l’énergie, la vigueur morale, le sens du bien commun et de la justice nécessaire pour transformer nos pratiques. Ils constituent un vivier inestimable de citoyens éclairés capables de s’opposer aux abus, de refuser les compromissions et de se former aux bonnes pratiques. »

Par ailleurs, treize pays africains membres du Forum des Inspections générales des Finances et des Institutions assimilées (FIGE) participent à cette conférence. Actuellement présidé par l’Angola, le FIGE passera sous la présidence tournante de la RDC pour l’exercice 2026-2028.

Reprise du trafic ferroviaire entre kalemie, lubumbashi et kindu après 11 mois d’arrêt

Le trafic ferroviaire reliant Kalemie (Tanganyika), Lubumbashi (Haut-Katanga) et Kindu (Maniema) a repris il y a quelques jours, marquant la fin d’une interruption de 11 mois due à l’effondrement du pont Lwizi.

La première locomotive, portant le numéro 18-10, a atteint Kalemie après avoir tracté 17 wagons en provenance de Kabalo via le pont-rail Lwizi, récemment réhabilité. Cette reprise a suscité une grande satisfaction au sein de la population locale.

Samy Ilunga wa Umba, directeur des régions des Grands Lacs de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), a appelé ce lundi 9 décembre les opérateurs économiques à utiliser les services de la SNCC pour transporter leurs marchandises vers les différentes destinations accessibles.

Le pont Lwizi, situé à la limite entre Kabalo et Nyunzu, s’était effondré en janvier dernier, provoquant la suspension des liaisons ferroviaires sur plusieurs axes stratégiques :

  • De Kabalo à Kindu, via Kongolo et Samba.
  • De Kabalo à Lubumbashi, via Kabongo, Kamina, Luena et Likasi.

La vétusté de l’infrastructure avait été identifiée comme la principale cause de cet effondrement. Selon M. Ilunga, le gouvernement a désormais fourni les moyens nécessaires pour la réhabilitation du pont, permettant la reprise du trafic ferroviaire.

Cette relance est un soulagement pour les populations locales, qui peuvent à nouveau se déplacer entre provinces, et pour les opérateurs économiques, qui avaient immobilisé leurs marchandises dans les entrepôts de la SNCC pendant près d’un an.