Kongo Champions Esports Manga : Kinshasa donne le coup d’envoi d’une compétition africaine inédite

L’Institut français de Kinshasa a accueilli, ce vendredi, la conférence de presse annonçant le lancement du Kongo Champions Esports Manga, un événement inédit destiné à rassembler les meilleures joueuses africaines autour du sport électronique.

Cette compétition exceptionnelle se déroulera en deux phases : à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, et à Johannesburg, en Afrique du Sud, durant les mois de novembre et décembre 2024. Les participantes s’affronteront en solo ou en équipe sur des jeux vidéo, à travers des plateformes comme des ordinateurs ou des consoles de jeux vidéo.

Un tournant pour l’esport féminin en Afrique
L’objectif de cette initiative est de promouvoir le talent féminin dans un secteur en plein essor : l’esport. En mettant en avant les joueuses africaines, l’événement ambitionne de positionner le continent comme un acteur clé dans l’univers du jeu vidéo compétitif.

Kinshasa et Johannesburg, deux pôles de l’innovation numérique

Le choix des villes de Kinshasa et Johannesburg témoigne d’un dynamisme croissant en matière d’innovation technologique et culturelle en Afrique. Ces deux métropoles deviennent ainsi les centres névralgiques de cette compétition qui promet de révéler les futures championnes de l’esport africain.

La 4e édition de la semaine congolaise du tourisme revient à kinshasa sous le thème « tourisme et paix »

Du 26 au 30 novembre 2024, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, accueillera la 4ᵉ édition de la Semaine congolaise du tourisme, sous le haut patronage du Président Félix Antoine Tshisekedi. Cette édition, organisée au Centre culturel et des arts d’Afrique centrale, est placée sous le thème évocateur : « Tourisme et Paix ».

Selon un communiqué du ministère du Tourisme, l’événement réunira divers acteurs, notamment des opérateurs économiques du secteur touristique, des membres de la société civile et la population congolaise. L’objectif principal est de mettre en lumière le rôle du tourisme dans la consolidation de la paix, un enjeu crucial alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires, notamment liés aux actions du M23 et d’autres groupes armés soutenus par des puissances extérieures, comme l’a souligné le ministre Didier M’pambia.

Cette semaine sera également l’occasion de promouvoir les richesses naturelles, culturelles et touristiques uniques du pays, tout en sensibilisant sur la manière dont le tourisme peut contribuer au développement durable et à l’harmonie nationale.

Le ministère invite le grand public à venir découvrir la diversité et la beauté inégalées de la RDC dans un cadre dédié à la valorisation du patrimoine national.

Goma : Plus de cinquante abris de déplacés pillés dans le site Baraka Kashaka

Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 novembre, le site de déplacés internes Baraka Kashaka, situé dans la commune de Karisimbi à Goma, a été le théâtre d’un cambriolage de grande ampleur. Près de cinquante ménages ont été dépouillés de leurs maigres biens par des bandits. Ces derniers, armés et violents, n’ont pas hésité à passer à tabac ceux qui tentaient de résister.

Claude Rugo, président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi, s’est indigné de cet acte. Il dénonce l’inefficacité des forces de sécurité censées protéger le camp :

« Comment peut-on expliquer que des inciviques opèrent pendant plus d’une heure dans un site sécurisé par la police ? C’est inadmissible. »

Il rappelle également les nombreuses demandes de bouclages systématiques dans ces camps, visant à identifier et neutraliser les fauteurs de troubles qui se cacheraient parmi les déplacés.

Le président de la société civile de Goma a réitéré cet appel, soulignant l’urgence de sécuriser les camps pour protéger les populations vulnérables.

Selon des sources sécuritaires, la semaine du 10 au 17 novembre a été particulièrement violente à Goma, avec au moins quarante incidents rapportés, mêlant meurtres et cambriolages.

Le Président Tshisekedi encourage les bâtisseurs du programme agro-pastoral à Kanyama Kasese

Lundi, le Président de la République, Félix Tshisekedi, s’est rendu à Kanyama Kasese, dans la province du Haut-Lomami, pour une visite d’inspection. Cette cité accueille le programme agro-pastoral mis en œuvre par les bâtisseurs du Service national, sous la direction du Général Kasongo Kabwit.

Au centre d’encadrement et d’instruction Félix Tshisekedi, où sont formés les jeunes bâtisseurs, le Chef de l’État a adressé un message d’encouragement à ces jeunes engagés dans une démarche de rééducation et de patriotisme. « L’État congolais ne vous oubliera jamais », leur a-t-il déclaré, les incitant à persévérer dans leur apprentissage.

Le projet agro-pastoral de Kanyama Kasese montre des résultats prometteurs avec 5 000 hectares de maïs cultivés et des milliers de têtes de bétail élevées. Ce modèle de développement rural sera bientôt étendu à d’autres provinces pour répondre à l’enjeu crucial de la sécurité alimentaire en RDC.

Porté par la vision du Président Félix Tshisekedi, ce programme témoigne de la volonté de construire un avenir meilleur pour la population congolaise, à travers l’agriculture et l’élevage.

Début des travaux de curage de la rivière makelele pour protéger kinshasa des inondations

Les travaux de curage de la rivière Makelele ont débuté ce lundi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour protéger les riverains des inondations causées par les fortes pluies. Située entre les communes de Bandalungwa et Kintambo, cette rivière est au cœur d’une opération visant à prévenir les dégâts souvent enregistrés pendant la saison des pluies.

« Les pluies qui se sont abattues successivement sur toute l’étendue de la ville capitale ont créé des inondations dans nos quartiers, provoquant ainsi d’énormes dégâts matériels. Nous commençons aujourd’hui le curage à partir du pont Lunda Bululu jusqu’à Selembao », a expliqué Simon Mpabe, ingénieur de l’entreprise de construction Aaron Sefu (EAS), chargée des travaux.

Ce chantier crucial s’inscrit dans une série de mesures destinées à améliorer le cadre de vie des habitants de Kinshasa, tout en renforçant la résilience de la ville face aux défis climatiques. Les autorités locales espèrent que ces efforts limiteront les pertes matérielles et soulageront les populations souvent dévastées par les inondations récurrentes.

Felix Tshisekedi relance la production de Zinc à Kipushi

Le Président Félix Tshisekedi a marqué un tournant historique ce dimanche à Kipushi, dans le Haut-Katanga. Lors du deuxième jour de son itinérance dans la région, il a officiellement relancé la production de zinc à la mine de Kipushi Corporation (KICO), située à 30 km de Lubumbashi.

À l’arrêt depuis 1993, cette mine, reconnue pour avoir la plus haute teneur en zinc au monde (36 % en moyenne), est le fruit d’une joint-venture entre la Gécamines (38 %) et Ivanhoe Mines (62 %). Avec une capacité de production mensuelle de 45 000 tonnes, KICO vise une production annuelle de 540 000 tonnes et ambitionne une augmentation dès le premier trimestre 2025.

Au-delà de l’exploitation minière, KICO s’investit dans le développement local grâce à sa politique de responsabilité sociétale. Depuis six ans, elle finance des bourses d’études pour les élèves de Kipushi à hauteur de 100 000 USD. Elle mène également des projets sociaux majeurs, notamment l’adduction gratuite d’eau potable, la pisciculture avec 105 étangs, un poulailler produisant 2 500 œufs par jour, et des systèmes d’irrigation modernes pour des cultures vivrières comme le maïs, les tomates, les oignons et les choux.

Lors d’un meeting au stade OUA de Kipushi, Félix Tshisekedi a également abordé un sujet crucial : la révision de la Constitution. « C’est une insulte à l’intelligence congolaise de nous interdire de réfléchir sur notre Constitution… C’est un acte de braver notre intelligence, » a-t-il affirmé. Selon lui, cette révision est essentielle pour adapter les institutions aux défis actuels du pays.

Patrick Muyaya et TikTok s’allient pour un internet plus sûr en RDC

Ce mercredi 13 Novembre .le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a conclu un atelier déterminant avec TikTok ainsi que les conseillers et chargés de communication des ministères de la République Démocratique du Congo. Cet événement vise à renforcer la modération de contenu et améliorer la sécurité en ligne pour les citoyens congolais. Ce partenariat stratégique est une étape majeure vers la création d’un environnement numérique plus sûr, où les informations partagées en ligne respectent des normes éthiques et sécuritaires. L’atelier a réuni des experts qui ont partagé leurs connaissances pour mieux lutter contre les contenus nuisibles sur les plateformes sociales.

Congo Airways déploie un nouveau Boeing 737-800

Congo Airways franchit un nouveau cap en accueillant ce mardi soir un Boeing 737-800 flambant neuf, atterri à Kinshasa en provenance de Rijeka, Croatie. Cet appareil de dernière génération, exploité en partenariat avec la société lituanienne Klasjet, est prêt à s’envoler dès ce vendredi 15 novembre 2024 pour ses premières destinations : Kindu et Lubumbashi.

Avec ses 174 places dont 12 en classe business, ce Boeing 737-800 propose une expérience de vol enrichie, offrant aux passagers un confort et une sécurité optimisés. La compagnie nationale congolaise, qui marque ici un nouveau pas dans le renforcement de ses services, invite d’ores et déjà ses clients à réserver leurs billets pour être parmi les premiers à voyager à bord de cet avion moderne.

En plus de ses caractéristiques de confort, l’appareil est loué avec l’expertise de Klasjet, déjà partenaire de Congo Airways jusqu’à la fin de l’année dernière. Cette collaboration vise à garantir un service de qualité répondant aux exigences du transport aérien congolais.

Matadi : Le corps sans vie d’un Jeune homme après l’explosion d’une voiture

Ce mardi , un drame a secoué Matadi, chef-lieu du Kongo Central, dans le sud-ouest de la République Démocratique du Congo. Le corps sans vie d’un jeune homme a été retrouvé dans un immeuble dévasté par un incendie survenu à la suite de l’explosion d’une voiture transportant des bidons de carburant. L’incendie, qui a également détruit plusieurs maisons commerciales, a fait d’importants dégâts matériels et a semé la panique dans le quartier.

L’équipe de la Croix-Rouge a fait la macabre découverte du corps dans les décombres. La dépouille a été conduite au cimetière de Boko, en présence de plusieurs autorités locales, dont la ministre provinciale des Hydrocarbures, Carole Kiatazabu, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Constant Mamvidila, ainsi que le député provincial Ruffin Kisilu.

Cet incident tragique soulève des questions sur la sécurité des véhicules transportant des matières inflammables dans les zones urbaines. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’explosion, qui, selon des témoins, a ravagé six maisons commerciales.

Les abris des déplacés de Lushagala menacés par les intempéries

Dans l’est de la République démocratique du Congo, au site de déplacés de Lushagala, quartier Mugunga, les conditions de vie se détériorent avec l’arrivée de la saison des pluies. Les bâches qui servent d’abris à des milliers de déplacés sont dans un état de vétusté avancée, offrant peu de protection contre les intempéries, comme l’a-t-on constaté dimanche dernier.

Selon Ushindi Mahemo, représentant des déplacés, cela fait plus de deux ans que ces abris ont été installés, et le temps et les conditions climatiques les ont rendus inefficaces. « Nous ne pouvons plus nous protéger des pluies intenses, ce qui expose les enfants et les familles entières à divers risques sanitaires, » a-t-il expliqué, soulignant la vulnérabilité des enfants dont le système immunitaire reste encore fragile.

Outre la détérioration des abris, les déplacés de Lushagala font face à un manque d’accès à des services essentiels comme l’alimentation et les soins de santé, des besoins urgents qui nécessitent une intervention des autorités et des partenaires humanitaires.

Cet appel au secours, émis par les représentants des déplacés, est un cri d’alarme pour attirer l’attention sur des conditions de vie de plus en plus précaires dans les camps de déplacés de l’est du pays, où chaque pluie augmente les risques de maladies et de souffrances pour ces communautés vulnérables.

Jean-Pierre Bemba intensifie la lutte contre les embouteillages à Kinshasa

La capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, fait face à un défi majeur : la congestion routière. Dans le cadre de la lutte contre les embouteillages, une deuxième réunion d’évaluation du dispositif expérimental de fluidification du trafic a eu lieu ce vendredi. Présidée par le vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, cette rencontre a rassemblé des figures clés, notamment le ministre de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, le ministre provincial des Transports, Bob Amisso, le commandant de la Police de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, et le Président de la Commission nationale des préventions routières (CNPR), Robert Matalatala.

La réunion a mis en lumière les défis rencontrés au cours de la deuxième semaine de mise en œuvre de ce plan. Selon le communiqué de la cellule de communication du cabinet du vice-Premier ministre, certains ajustements de la circulation dans les zones ciblées n’ont pas encore produit les résultats escomptés. En réponse, Jean-Pierre Bemba a remobilisé les acteurs sur le terrain pour intensifier les efforts et remédier aux difficultés observées.

Malgré des résultats mitigés, les autorités continuent de croire en ce plan expérimental pour décongestionner les axes routiers clés de Kinshasa. « Nous restons engagés à trouver des solutions efficaces pour offrir aux Kinois une meilleure expérience de déplacement », a déclaré Jean-Pierre Bemba. La présence des ministres et des responsables de la sécurité routière témoigne de l’importance de cette initiative pour le gouvernement, bien décidé à redonner fluidité et sécurité aux rues de la capitale.

Walungu : Inauguration de l’École Primaire Marhale par le Vice-Premier Ministre Guylain Nyembo dans le cadre du PDL-145T

Walungu, RDC — Le 7 novembre 2024.La chefferie de Kaziba, dans le territoire de Walungu, a vibré au rythme de la célébration pour l’inauguration officielle de l’École Primaire (E.P.) Marhale. Cette réalisation s’inscrit dans le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), initié par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a présidé cet événement en présence de figures emblématiques telles que le Représentant Résident du PNUD en RDC, Damien Mama, et le Gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, entre autres.

Guylain Nyembo, ému, a souligné l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès à une éducation gratuite et de qualité dans les zones les plus reculées. « Nous sommes venus honorer la parole du chef de l’Etat, et nous sommes heureux de voir ces bâtiments prêts à accueillir les élèves », a-t-il déclaré, devant une foule enthousiaste composée des responsables de l’école, des élèves et de nombreux habitants. La cérémonie a été marquée par des chants de remerciements dédiés au Président de la République, dont la vision pour l’éducation trouve ici une nouvelle concrétisation.

Au-delà de l’inauguration de l’E.P. Marhale, le VPM Nyembo s’est engagé à poursuivre le programme dans l’ensemble du territoire. « Le PDL-145T est un projet ambitieux qui comprend la construction d’écoles, de centres de santé, de bâtiments administratifs et de routes de desserte agricole », a-t-il assuré. Après la remise des clés à la directrice de l’école, la délégation a rencontré le Mwami local, Dirk Majiri, puis s’est rendue à l’E.P. Mwami Kazi, une autre école qui sera prochainement équipée en mobilier avant sa mise en service officielle.

Le Vice-Premier Ministre a également rassuré la population concernant le suivi des besoins locaux, notamment en matière d’équipement scolaire et de personnel pour ces nouvelles infrastructures éducatives. « Ce sont des besoins que nous prenons en compte et sur lesquels nous travaillons déjà », a-t-il affirmé.

Ce projet témoigne de la détermination du gouvernement à rendre effective la gratuité de l’enseignement et à renforcer l’infrastructure éducative en RDC, afin de favoriser un développement local inclusif.

Sud-Kivu : Assassinat d’un Jeune Entrepreneur à Minova

Un drame a secoué Minova, dans le territoire de Kalehe, le lundi 4 novembre, lorsque des hommes armés non identifiés ont abattu un jeune entrepreneur de 25 ans sur l’avenue Bondeko à Buzi-Minova. Ce crime, survenu aux environs de 18h45, soulève des questions sur l’insécurité qui persiste dans cette région du Sud-Kivu, située à moins de 50 kilomètres de Goma.

Selon Delphin Birimbi, président du cadre de concertation de la société civile de Kalehe, l’absence d’identification des assaillants ajoute à la tragédie. Birimbi exhorte les services de sécurité locaux à entreprendre des investigations approfondies pour retrouver les auteurs de cet acte meurtrier. En parallèle, la société civile presse l’exécutif provincial pour la mise en place d’audiences foraines de justice militaire dans le territoire de Kalehe, dans l’espoir de juger et condamner les malfaiteurs.

L’appel à la justice prend de l’ampleur, avec pour modèle la récente condamnation à perpétuité du seigneur de guerre Donat Kengwa Omar par le tribunal militaire de garnison de Bukavu.

 

N’sele : Plus de 300 maisons sous l’eau et l’Hôpital Mama Olive Lembe menacé après une pluie dévastatrice

Dans la commune de la N’sele, à Kinshasa, la situation est alarmante. Après les pluies diluviennes du mardi 5 novembre, le site de Sikotra Lokali est gravement touché, avec plus de 300 maisons complètement inondées, selon les déclarations du bourgmestre Mbo Zolameso Franck. Parmi les zones touchées, on retrouve également l’hôpital Mama Olive Lembe, fondé par l’ancienne première dame de la République démocratique du Congo, où des inondations menacent le quotidien des patients et du personnel médical.

Selon M. Zolameso Franck, cette catastrophe est en grande partie due aux constructions anarchiques et à l’absence de canalisations efficaces pour évacuer les eaux pluviales vers le fleuve Congo. « C’est en raison de l’obstruction de la canalisation, installée pour drainer les eaux de la route construite pour accéder à l’hôpital, que nous assistons à ces inondations », explique-t-il. Il appelle l’Office des voiries et drainage (OVD) à rétablir cette canalisation pour prévenir de futurs désastres.

Le quartier Sabrina, proche de Bibwa, n’a pas non plus été épargné. Là aussi, des maisons se sont effondrées sous la force de l’eau, ajoutant aux pertes matérielles dans une zone où les normes de construction sont souvent ignorées. Le bourgmestre sollicite l’implication du gouverneur de la ville, Daniel Bumba, pour que des canalisations soient construites dans ce quartier à risque.

Cette situation révèle une urgence dans la planification urbaine et la gestion des infrastructures hydrauliques à Kinshasa. L’amélioration des canalisations et le respect des normes de construction pourraient aider les habitants à éviter de revivre une telle catastrophe.

Congo Airways annonce officiellement la reprise de ses vols

Congo Airways S.A., la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo, a officiellement annoncé la reprise de ses vols à partir du 10 novembre 2024. Ce redémarrage des opérations, soutenu par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, vise à offrir aux voyageurs une expérience de vol sécurisée et agréable.

La Direction Générale de Congo Airways a exprimé sa gratitude envers les autorités nationales, dont la Première Ministre, les Vices-Premiers Ministres, le Ministre du Portefeuille et le Ministre des Transports, pour leur soutien dans cette relance. Grâce à la collaboration du gouvernement, de la CNSS et de tout le personnel de Congo Airways, cette initiative est désormais une réalité.

Les passagers sont invités à se rapprocher des agences ou à visiter les plateformes en ligne de la compagnie pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les futurs programmes de vols et services.

Avec cette reprise, Congo Airways s’engage à répondre aux besoins de mobilité des Congolais et à renforcer l’image de la compagnie en offrant un service de qualité. Soyez prêts à voyager en toute sécurité avec Congo Airways dès le 10 novembre 2024 !

Kinshasa accueille la 17ème réunion multidisciplinaire de la FAO pour un écosystème agroalimentaire durable en Afrique centrale

Ce lundi marque l’ouverture de la 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire (MDT) de la FAO en Afrique centrale, un événement majeur qui se tiendra du 4 au 6 novembre à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cette rencontre rassemble des experts de divers bureaux de l’organisation — siège de Rome, bureau régional pour l’Afrique au Ghana, bureau sous-régional pour l’Afrique centrale à Libreville, ainsi que le bureau local de Kinshasa — pour échanger et mettre en commun leurs expertises au service du développement agricole de la région.

Un thème central pour l’Afrique centrale : un écosystème agroalimentaire résilient et inclusif

Placée sous le thème : « Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marchés, recherche, certification, foncier et coûts) », cette 17ème édition de la MDT se concentre sur l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région. Il s’agit d’un cadre stratégique pour analyser les défis majeurs et explorer les moyens d’accélérer la croissance agricole en Afrique centrale, une région dont le potentiel agricole reste sous-exploité.

Les discussions porteront sur des aspects essentiels tels que l’accès au financement, la recherche, la certification des produits agricoles, ainsi que sur les problématiques foncières. En réunissant des acteurs publics et privés, la FAO cherche à proposer des solutions qui soient non seulement viables mais également adaptées aux réalités spécifiques des pays de cette région.

Un partenariat international au service de l’agriculture régionale

En rassemblant des experts de différents horizons, la FAO met à profit ses ressources et ses connaissances pour répondre aux besoins spécifiques de l’Afrique centrale. Cette approche multidisciplinaire permet d’étudier en profondeur les obstacles économiques et sociaux auxquels font face les agriculteurs et entreprises du secteur. Elle offre également des opportunités d’explorer des partenariats potentiels entre gouvernements, institutions de financement et organisations privées pour renforcer l’infrastructure agricole et améliorer l’accès aux marchés.

Des solutions concrètes pour une agriculture durable et inclusive

L’un des objectifs clés de cette réunion est de développer des solutions inclusives, résilientes et durables, prenant en compte les spécificités de chaque pays de la sous-région. En adoptant une vision à long terme, la FAO espère encourager des pratiques agricoles durables qui contribueront à la sécurité alimentaire, tout en stimulant l’économie locale.

Au cours de ces trois jours de rencontres, les participants analyseront comment maximiser les ressources existantes et identifieront des opportunités de croissance en fonction des réalités économiques et sociales de la région. Les discussions porteront notamment sur le développement de chaînes de valeur agroalimentaires, la réduction des pertes post-récoltes, et l’amélioration de la qualité des produits par la certification, autant d’éléments cruciaux pour renforcer la compétitivité de l’Afrique centrale sur le marché mondial.

Un rendez-vous stratégique pour l’avenir de l’Afrique centrale

En mettant en lumière les défis et les potentiels de l’écosystème agroalimentaire de l’Afrique centrale, cette 17ème réunion de la MDT représente une occasion unique de transformer le secteur agricole de la région. Elle contribue à renforcer la résilience des systèmes agricoles face aux défis mondiaux tels que le changement climatique, la hausse des coûts des intrants, et les fluctuations des marchés internationaux.

L’engagement de la FAO pour le développement durable de l’agriculture en Afrique centrale, en collaboration avec ses partenaires internationaux et régionaux, montre l’importance de la coopération pour atteindre des objectifs communs. Ce rendez-vous stratégique pourrait bien être le point de départ de nouvelles initiatives pour l’autonomisation des acteurs locaux et la croissance économique durable de la région.

La Croix-Rouge Vient en Aide à 1 500 Ménages Déplacés de Guerre au Village de Kipese

La Croix-Rouge de la République démocratique du Congo (RDC) a organisé, mardi dernier, une opération de soutien humanitaire en faveur de 1 500 ménages de déplacés de guerre et de familles d’accueil dans le village de Kipese, à environ 15 km du territoire de Lubero, dans l’est de la RDC. Ces personnes, contraintes à l’exil par les violences du groupe armé M23, vivent dans une situation de précarité accrue.

« Cette assistance a été accordée suite aux alertes sur la précarité de la situation humanitaire des déplacés retrouvés dans cette zone », a déclaré Mbusa Kizito, président territorial de la Croix-Rouge en RDC. Ce dernier a précisé que cette opération constitue la première phase d’une série d’interventions qui s’étendra sur un mois. « Deux autres phases suivront pour assurer un soutien alimentaire continu et permettre aux familles de faire face aux difficultés actuelles », a-t-il ajouté.

Cette initiative de la Croix-Rouge souligne l’urgence humanitaire dans l’est de la RDC, où les affrontements armés ont contraint de nombreux habitants à quitter leurs foyers. Face à cette crise, les actions de soutien alimentaire se multiplient pour atténuer la souffrance des populations locales et éviter une dégradation de la situation.

En réponse à cette crise, d’autres organisations humanitaires ont également lancé des appels à l’aide pour renforcer les efforts de la Croix-Rouge et apporter un soutien durable aux communautés affectées.

Inauguration du site de formation de la Police nationale congolaise à Kalemie

Ce jeudi , la commune de Lukuga à Kalemie, dans la province du Tanganyika, a accueilli une cérémonie marquante avec l’inauguration du nouveau site de formation de la Police nationale congolaise (PNC), édifié au quartier Kichanga. Cette initiative, fruit d’une collaboration entre l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), représente un tournant décisif dans le renforcement des capacités sécuritaires de la région.

Benjamin Alonga, commissaire général de la PNC, a souligné l’importance de cette infrastructure, déclarant : « Nous sommes venus à Kalemie sur invitation de l’OIM, que Jica a contactée pour la construction de cette école de formation. La remise des infrastructures de cette école a lieu ce jour. » Ce projet illustre non seulement l’engagement international pour la sécurité en République démocratique du Congo, mais également le désir de la PNC de moderniser et de professionnaliser ses forces.

L’achèvement de ce site de formation est une réponse directe aux besoins croissants en matière de sécurité dans la région, et constitue une étape cruciale pour la formation de nouveaux agents de police. Avec des installations modernes, la PNC pourra dispenser des cours adaptés aux défis actuels, garantissant ainsi une meilleure protection des citoyens congolais.

L’inauguration de cette école de formation est également un symbole d’espoir pour les habitants de Kalemie, témoignant de la volonté d’améliorer les conditions de sécurité et de renforcer la confiance entre la police et la communauté.

Kinshasa met en place une commission de gestion des inondations après des pluies torrentielles meurtrières

Face aux récentes pluies diluviennes qui ont frappé Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, causant des dégâts matériels importants et la mort tragique d’un enfant de deux ans, le gouvernement provincial a réagi avec fermeté. Dans un communiqué publié dimanche, l’Hôtel de ville de Kinshasa a annoncé la création d’une commission spéciale dédiée à la gestion des inondations.

« Nous avons mis en place une commission qui va gérer de manière approfondie la question des inondations pour qu’il y ait zéro inondation à Kinshasa après les pluies torrentielles », peut-on lire dans le communiqué. Un plan d’urgence a également été mis en place pour anticiper et gérer les futures inondations, mais les autorités appellent les habitants à agir de concert avec la commission.

La perte d’un jeune enfant près de la rivière Kalamu met en lumière la gravité de la situation. Le gouvernement exhorte ainsi la population à se mobiliser pour prévenir de nouvelles tragédies liées aux intempéries.

Cette initiative souligne la volonté des autorités locales de prendre des mesures concrètes et de répondre rapidement aux défis environnementaux que pose l’infrastructure de la ville.

Tragédie à Bulengo : un couple de déplacés tué par des bandits armés à Goma

Dans la nuit du dimanche à lundi, un couple de déplacés a tragiquement perdu la vie au camp de Bulengo, situé dans le quartier Lac Vert à Goma, dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. L’information a été confirmée par l’Agence Congolaise de Presse (ACP), citant une source administrative locale.

« Un couple a été assassiné vers 21h00 (19h GMT). Les victimes, identifiées comme Chamwami Munguiko Janvier et son épouse, étaient originaires de la cité de Sake », a rapporté Dedesi Mitima, chef du quartier Lac Vert. Les deux époux vendaient des boissons juste en face du site où ils vivaient comme déplacés, lorsqu’ils ont été abattus par des bandits armés non identifiés.

Ce drame illustre une fois de plus l’insécurité grandissante qui règne dans cette région en proie à des conflits armés et des violences répétées. La population déplacée, déjà marquée par des conditions de vie précaires, se retrouve régulièrement exposée à des dangers mortels.

Les autorités locales appellent à une enquête rapide et à un renforcement des mesures de sécurité pour protéger les habitants des camps de déplacés dans cette région instable.

Jean-Pierre Bemba inspecte les dégâts après l’incendie de 66 bus de Transco à Kinshasa

Le Vice-Premier ministre en charge des Transports, des Voies de Communication et du Désenclavement, Jean-Pierre Bemba, s’est rendu ce mercredi 16 octobre à l’entrepôt de la société de transport Transco à Masina-Siforco, situé à l’est de Kinshasa. Cette visite fait suite à un incendie survenu la veille, le mardi 15 octobre, qui a ravagé 66 bus déjà déclassés et destinés à la casse.

Selon les informations fournies par Cyprien Mbere Moba, directeur général de Transco, « cet incident n’a causé aucune perte en vie humaine et n’affectera en rien l’exploitation de la société ». Les véhicules détruits étaient exclusivement réservés à l’évacuation vers la casse. L’origine de l’incendie n’a pas encore été communiquée, mais la visite de Jean-Pierre Bemba visait à évaluer les dégâts et à rassurer la population sur la continuité des activités de Transco.

Cet incendie met en lumière l’importance de la gestion des infrastructures vieillissantes du secteur du transport en République démocratique du Congo, tout en soulignant l’engagement des autorités à surveiller de près la situation.

Kinshasa accueille des travaux cruciaux pour l’adaptation des lois sur la Justice transitionnelle

Sous l’impulsion du Président Tshisekedi, la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux victimes (CIA-VAR) a entamé, ce dimanche 13 octobre 2024 à Kinshasa, les travaux de finalisation des textes législatifs sur la Justice transitionnelle. Ces assises marquent une étape décisive dans l’engagement du gouvernement congolais à répondre aux attentes des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.

Selon Blaise Ndombe, Coordonnateur adjoint de la CIA-VAR, cet événement s’inscrit dans le cadre des engagements du Président Tshisekedi envers les victimes. « Ces travaux se tiennent conformément aux engagements pris par le Chef de l’État devant les victimes des violences sexuelles et des crimes contre l’humanité », a-t-il déclaré.

Le Professeur Luzolo Bambi a ajouté que ces discussions sont « un complément d’implémentation du processus de réparation ». Il a souligné l’importance de doter le système judiciaire congolais des moyens nécessaires pour poursuivre les auteurs de crimes graves, notamment ceux évoqués dans le célèbre rapport Mapping des Nations Unies, qui documente de nombreuses violations des droits humains en RDC.

Ces travaux à Kinshasa ouvrent une nouvelle page pour la Justice transitionnelle en République démocratique du Congo, renforçant ainsi les efforts pour offrir justice et réparation aux victimes de décennies de conflits. Le processus vise à adapter les lois afin de rendre la justice plus accessible et efficace face aux crimes passés.

La Banque mondiale s’engage à renforcer l’accès à l’électricité pour 300 millions de Congolais d’ici 2030

Une délégation de la Banque mondiale a rencontré ce lundi le ministre des Ressources hydrauliques et électricité de la République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa. Au cœur des discussions, un ambitieux projet visant à fournir de l’électricité à 300 millions de nouveaux clients d’ici 2030. Anna Bierge, cheffe de la délégation de la Banque mondiale, a expliqué que cette rencontre était axée sur l’expansion de l’accès à l’énergie en RDC.

« Cette discussion portait essentiellement sur la mise à l’échelle de l’énergie en République démocratique du Congo. L’objectif est d’atteindre environ 300 millions de nouveaux clients d’ici 2030 », a précisé Anna Bierge.

La Banque mondiale et le gouvernement congolais entendent multiplier les efforts pour garantir un accès inclusif à l’électricité, en particulier pour les communautés rurales et les zones actuellement non desservies. L’ambition est de permettre à une plus grande partie de la population de bénéficier des avantages d’un accès fiable et abordable à l’énergie, un levier essentiel pour le développement économique et social du pays.

Cet engagement marque une étape décisive dans la lutte contre la précarité énergétique qui affecte des millions de Congolais. La mise en œuvre de ce projet permettra non seulement d’améliorer les conditions de vie des populations, mais aussi de stimuler l’économie nationale grâce à une énergie plus accessible.

Réhabilitation de l’aéroport de Bunia freinée par des occupations anarchiques

Les travaux de réhabilitation et de modernisation de l’aéroport national de Bunia, situé dans la province de l’Ituri, au nord-est de la République Démocratique du Congo, peinent à avancer comme prévu. Paul Bunagana, commandant de l’aéroport, a exprimé sa préoccupation lors d’un entretien avec l’Agence Congolaise de Presse, pointant du doigt l’occupation anarchique du site de la Régie des Voies Aériennes (RVA) comme l’une des principales causes de ce retard.

« Il y a beaucoup de difficultés que nous avons constatées. Vous savez, on construit pratiquement un nouvel aéroport sur l’ancien site. Du côté ouest, la population a spolié le terrain de la RVA, alors que c’est par là que l’agrandissement de la piste devrait se faire », a déploré Paul Bunagana.

Cette situation est d’autant plus compliquée par la présence de campements précaires de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). « Les campements de la Monusco doivent être déplacés vers d’autres sites, ce qui retarde les travaux », a-t-il ajouté.

L’occupation illégale du site, combinée aux contraintes logistiques liées aux campements, ralentit significativement la modernisation de cette infrastructure cruciale pour le développement de la région. La situation appelle à une intervention urgente des autorités locales et de la communauté internationale pour assurer la reprise rapide des travaux et permettre à l’aéroport de Bunia de répondre aux standards internationaux.

L’INBTP reçoit 200 bancs fabriqués par les « bâtisseurs du Congo »

Deux cents bancs de cinq places, fabriqués par les « bâtisseurs du Congo » (ex-Kuluna) du Service national, ont été remis à l’Institut national du bâtiment et des travaux publics (INBTP) à Kinshasa ce vendredi. Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre d’une distribution gratuite de bancs pupitres aux établissements scolaires et universitaires de la capitale.

Le général major Jean Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service national, a précisé que cette initiative, débutée à l’Université de Kinshasa, s’étend à d’autres institutions. « Nous poursuivrons jusqu’à ce qu’aucun étudiant ne suive plus les cours debout ou ne soit contraint de se rendre à l’auditoire dès 5 heures du matin pour avoir une place assise », a-t-il déclaré.

Cette initiative, menée par les « bâtisseurs du Congo », d’anciens membres de gangs réinsérés dans la société, vise à améliorer les conditions d’apprentissage en fournissant des équipements scolaires essentiels. L’action réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir l’éducation et à créer un environnement propice pour les étudiants de Kinshasa.

La réception de ces bancs marque un nouveau pas dans l’effort collectif de redonner à la jeunesse congolaise des conditions d’études plus dignes. Ce geste a été salué par les responsables de l’INBTP, ainsi que par les étudiants, qui voient dans cette initiative une réponse à leurs besoins quotidiens.

L’Algérie octroie une aide humanitaire de 500.000 dollars pour les déplacés de l’Est de la RDC

Kinshasa a été le théâtre d’un geste de solidarité internationale ce vendredi, avec la remise officielle d’une aide humanitaire de 500.000 dollars US de l’Algérie à la République démocratique du Congo. Destinée aux populations victimes des déplacements forcés dans l’est du pays, cette aide a été remise par l’ambassadeur algérien en RDC, Dr. Mohamed Yazid Bouzid, à la ministre congolaise des Affaires sociales, lors d’une cérémonie organisée dans la capitale.

L’ambassadeur algérien a rappelé, dans son discours, la promptitude du gouvernement congolais à organiser cette cérémonie en collaboration avec les autorités algériennes. « Je voudrais tout d’abord remercier Mme la ministre d’avoir agi promptement pour l’organisation de cette cérémonie de remise de l’aide humanitaire de 500.000 dollars américains décidée par M. Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, et octroyée par le gouvernement algérien au bénéfice des populations en déplacement forcé à l’est de la RDC », a déclaré Dr. Bouzid.

Cette aide est perçue comme un geste important dans le cadre des relations de coopération entre les deux pays et intervient à un moment crucial où des milliers de Congolais continuent de fuir les conflits armés à l’est du pays. Le gouvernement congolais, représenté par la ministre des Affaires sociales, a chaleureusement remercié l’Algérie pour cet acte de solidarité, qui contribuera à soulager les souffrances des populations affectées.

La remise de cette aide marque une nouvelle étape dans l’engagement international pour venir en aide aux personnes déplacées en RDC, tout en renforçant les liens de coopération entre Kinshasa et Alger.

Le Président Tshisekedi s’engage à soutenir la famille d’Alexandra Diengo Lumbayi, retrouvée morte au Canada

Ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi et son épouse ont reçu les parents d’Alexandra Diengo Lumbayi, une jeune étudiante congolaise tragiquement retrouvée morte au Québec, Canada. Lors de cet entretien, Mme Yelu Mulop, coordonnatrice du service spécialisé de la Présidence en charge de la jeunesse, de la lutte contre les violences et la traite des personnes, a affirmé que « le Président Tshisekedi s’est engagé à soutenir la famille dans cette douloureuse épreuve, en attendant les conclusions des enquêtes en cours ».

Mme Mulop a également annoncé que le gouvernement congolais a initié des démarches pour permettre à la famille d’Alexandra de se rendre au Canada afin de rapatrier le corps de la jeune étudiante. Ce geste témoigne de la volonté des autorités congolaises d’accompagner les proches dans cette situation dramatique et de faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie.

Félix Tshisekedi inaugure Silikin Village, le plus grand hub d’entrepreneuriat et d’innovation en RDC

Ce jeudi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a procédé à l’inauguration de « Silikin Village », le plus vaste centre dédié à l’entrepreneuriat et à l’innovation en République Démocratique du Congo (RDC). Situé dans la commune de Ngaliema, cet ambitieux projet du groupe TEXAF est conçu pour accueillir startups, Petites et Moyennes Entreprises (PME) et grandes entreprises, et ainsi stimuler l’écosystème entrepreneurial et numérique du pays.

S’étendant sur une superficie de 32 000 mètres carrés, avec un bâtiment principal de 6 000 mètres carrés, « Silikin Village » offre des espaces de travail collaboratifs, des salles de réunion modernes, un auditorium, et des infrastructures technologiques de pointe. Ce hub peut accueillir jusqu’à 800 entrepreneurs et innovateurs congolais, favorisant ainsi la création et la croissance d’un écosystème numérique dynamique en RDC.

Jean-Philippe Waterschoot, Administrateur délégué du groupe TEXAF, a souligné lors de la cérémonie que ce projet vise à créer une synergie entre les acteurs du secteur numérique et à renforcer l’économie congolaise grâce à l’innovation technologique. L’initiative est un signal fort pour le soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation dans le pays, et réaffirme la volonté du Président Tshisekedi de faire du numérique un levier de développement.

En inaugurant « Silikin Village », le Président Tshisekedi a une fois de plus démontré son engagement à encourager l’innovation et à positionner la RDC comme un acteur majeur du numérique en Afrique.

Goma rend hommage aux victimes du naufrage du bateau MV Merdi

Ce jeudi, le stade de l’Unité de Goma a été le théâtre d’une cérémonie poignante en hommage aux victimes du naufrage tragique du bateau MV Merdi, survenu le 3 octobre sur le lac Kivu. La population s’est rassemblée en nombre, aux côtés des autorités provinciales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, pour rendre un dernier hommage à leurs compatriotes disparus.

Onze cercueils contenant les corps des victimes ont été exposés au stade pour un culte d’action de grâce, marquant un moment solennel d’adieux avant leur inhumation au cimetière de Makao. Cette cérémonie est un acte de respect et de dignité envers ceux qui ont péri dans ce drame, alors qu’ils voyageaient de Minova en direction du marché Kituku à Goma.

Les autorités présentes ont rappelé l’importance de cette cérémonie, non seulement pour honorer les défunts, mais aussi pour sensibiliser la population à la sécurité sur les voies navigables du lac Kivu. Le drame du MV Merdi reste gravé dans les mémoires et appelle à une réflexion sur la prévention de telles tragédies.

L’enterrement, prévu dans des conditions dignes, marque la fin de cette journée de recueillement et de solidarité autour des familles endeuillées.

Décès d’Alexandra Lumbayi : Enquête et rapatriement au cœur des discussions entre la RDC et le Canada

Ce mercredi 9 octobre 2024, la Vice-Ministre des Affaires étrangères de la RDC, Gracia Yamba Kazadi, a reçu à Kinshasa Mme Maryse Guilbeault, ambassadrice du Canada en RDC. Les échanges ont été centrés sur l’enquête et le rapatriement de la dépouille d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi, une étudiante congolaise de 21 ans retrouvée sans vie à la marina de l’île Saint-Quentin, dans la province de Québec, au Canada.

Les deux diplomates ont évoqué la collaboration étroite entre les ambassades du Canada en RDC et de la RDC à Ottawa pour accélérer le retour du corps de la jeune étudiante à Kinshasa. « Nous avons discuté de l’enquête policière qui progresse et des prochaines étapes concernant le rapatriement. Nous travaillons à ce que ce processus soit mené dans les meilleurs délais », a déclaré Mme Maryse Guilbeault.

La Vice-Ministre Gracia Yamba Kazadi a exprimé son soutien à la famille de la défunte, profondément affectée par cette tragédie. Ce geste marque l’engagement des autorités congolaises à accompagner les proches dans cette période douloureuse.

Alexandra Lumbayi, étudiante à l’Université du Québec, a été retrouvée sans vie mardi dernier à Trois-Rivières, Québec. L’enquête est toujours en cours pour déterminer les causes de ce décès tragique. Ce drame suscite une émotion vive au sein de la communauté congolaise et au-delà.

Cette rencontre souligne l’importance de la coopération entre la RDC et le Canada pour faciliter le retour en terre congolaise de la dépouille d’Alexandra et garantir que toute la lumière soit faite sur les circonstances de sa disparition.