Ce mercredi 13 Novembre .le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a conclu un atelier déterminant avec TikTok ainsi que les conseillers et chargés de communication des ministères de la République Démocratique du Congo. Cet événement vise à renforcer la modération de contenu et améliorer la sécurité en ligne pour les citoyens congolais. Ce partenariat stratégique est une étape majeure vers la création d’un environnement numérique plus sûr, où les informations partagées en ligne respectent des normes éthiques et sécuritaires. L’atelier a réuni des experts qui ont partagé leurs connaissances pour mieux lutter contre les contenus nuisibles sur les plateformes sociales.
Étiquette : SOCIETE
Congo Airways déploie un nouveau Boeing 737-800
Congo Airways franchit un nouveau cap en accueillant ce mardi soir un Boeing 737-800 flambant neuf, atterri à Kinshasa en provenance de Rijeka, Croatie. Cet appareil de dernière génération, exploité en partenariat avec la société lituanienne Klasjet, est prêt à s’envoler dès ce vendredi 15 novembre 2024 pour ses premières destinations : Kindu et Lubumbashi.
Avec ses 174 places dont 12 en classe business, ce Boeing 737-800 propose une expérience de vol enrichie, offrant aux passagers un confort et une sécurité optimisés. La compagnie nationale congolaise, qui marque ici un nouveau pas dans le renforcement de ses services, invite d’ores et déjà ses clients à réserver leurs billets pour être parmi les premiers à voyager à bord de cet avion moderne.
En plus de ses caractéristiques de confort, l’appareil est loué avec l’expertise de Klasjet, déjà partenaire de Congo Airways jusqu’à la fin de l’année dernière. Cette collaboration vise à garantir un service de qualité répondant aux exigences du transport aérien congolais.
Matadi : Le corps sans vie d’un Jeune homme après l’explosion d’une voiture
Ce mardi , un drame a secoué Matadi, chef-lieu du Kongo Central, dans le sud-ouest de la République Démocratique du Congo. Le corps sans vie d’un jeune homme a été retrouvé dans un immeuble dévasté par un incendie survenu à la suite de l’explosion d’une voiture transportant des bidons de carburant. L’incendie, qui a également détruit plusieurs maisons commerciales, a fait d’importants dégâts matériels et a semé la panique dans le quartier.
L’équipe de la Croix-Rouge a fait la macabre découverte du corps dans les décombres. La dépouille a été conduite au cimetière de Boko, en présence de plusieurs autorités locales, dont la ministre provinciale des Hydrocarbures, Carole Kiatazabu, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Constant Mamvidila, ainsi que le député provincial Ruffin Kisilu.
Cet incident tragique soulève des questions sur la sécurité des véhicules transportant des matières inflammables dans les zones urbaines. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’explosion, qui, selon des témoins, a ravagé six maisons commerciales.
Les abris des déplacés de Lushagala menacés par les intempéries
Dans l’est de la République démocratique du Congo, au site de déplacés de Lushagala, quartier Mugunga, les conditions de vie se détériorent avec l’arrivée de la saison des pluies. Les bâches qui servent d’abris à des milliers de déplacés sont dans un état de vétusté avancée, offrant peu de protection contre les intempéries, comme l’a-t-on constaté dimanche dernier.
Selon Ushindi Mahemo, représentant des déplacés, cela fait plus de deux ans que ces abris ont été installés, et le temps et les conditions climatiques les ont rendus inefficaces. « Nous ne pouvons plus nous protéger des pluies intenses, ce qui expose les enfants et les familles entières à divers risques sanitaires, » a-t-il expliqué, soulignant la vulnérabilité des enfants dont le système immunitaire reste encore fragile.
Outre la détérioration des abris, les déplacés de Lushagala font face à un manque d’accès à des services essentiels comme l’alimentation et les soins de santé, des besoins urgents qui nécessitent une intervention des autorités et des partenaires humanitaires.
Cet appel au secours, émis par les représentants des déplacés, est un cri d’alarme pour attirer l’attention sur des conditions de vie de plus en plus précaires dans les camps de déplacés de l’est du pays, où chaque pluie augmente les risques de maladies et de souffrances pour ces communautés vulnérables.
Jean-Pierre Bemba intensifie la lutte contre les embouteillages à Kinshasa
La capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, fait face à un défi majeur : la congestion routière. Dans le cadre de la lutte contre les embouteillages, une deuxième réunion d’évaluation du dispositif expérimental de fluidification du trafic a eu lieu ce vendredi. Présidée par le vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, cette rencontre a rassemblé des figures clés, notamment le ministre de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, le ministre provincial des Transports, Bob Amisso, le commandant de la Police de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, et le Président de la Commission nationale des préventions routières (CNPR), Robert Matalatala.
La réunion a mis en lumière les défis rencontrés au cours de la deuxième semaine de mise en œuvre de ce plan. Selon le communiqué de la cellule de communication du cabinet du vice-Premier ministre, certains ajustements de la circulation dans les zones ciblées n’ont pas encore produit les résultats escomptés. En réponse, Jean-Pierre Bemba a remobilisé les acteurs sur le terrain pour intensifier les efforts et remédier aux difficultés observées.
Malgré des résultats mitigés, les autorités continuent de croire en ce plan expérimental pour décongestionner les axes routiers clés de Kinshasa. « Nous restons engagés à trouver des solutions efficaces pour offrir aux Kinois une meilleure expérience de déplacement », a déclaré Jean-Pierre Bemba. La présence des ministres et des responsables de la sécurité routière témoigne de l’importance de cette initiative pour le gouvernement, bien décidé à redonner fluidité et sécurité aux rues de la capitale.
Walungu : Inauguration de l’École Primaire Marhale par le Vice-Premier Ministre Guylain Nyembo dans le cadre du PDL-145T
Walungu, RDC — Le 7 novembre 2024.La chefferie de Kaziba, dans le territoire de Walungu, a vibré au rythme de la célébration pour l’inauguration officielle de l’École Primaire (E.P.) Marhale. Cette réalisation s’inscrit dans le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), initié par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a présidé cet événement en présence de figures emblématiques telles que le Représentant Résident du PNUD en RDC, Damien Mama, et le Gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, entre autres.
Guylain Nyembo, ému, a souligné l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès à une éducation gratuite et de qualité dans les zones les plus reculées. « Nous sommes venus honorer la parole du chef de l’Etat, et nous sommes heureux de voir ces bâtiments prêts à accueillir les élèves », a-t-il déclaré, devant une foule enthousiaste composée des responsables de l’école, des élèves et de nombreux habitants. La cérémonie a été marquée par des chants de remerciements dédiés au Président de la République, dont la vision pour l’éducation trouve ici une nouvelle concrétisation.
Au-delà de l’inauguration de l’E.P. Marhale, le VPM Nyembo s’est engagé à poursuivre le programme dans l’ensemble du territoire. « Le PDL-145T est un projet ambitieux qui comprend la construction d’écoles, de centres de santé, de bâtiments administratifs et de routes de desserte agricole », a-t-il assuré. Après la remise des clés à la directrice de l’école, la délégation a rencontré le Mwami local, Dirk Majiri, puis s’est rendue à l’E.P. Mwami Kazi, une autre école qui sera prochainement équipée en mobilier avant sa mise en service officielle.
Le Vice-Premier Ministre a également rassuré la population concernant le suivi des besoins locaux, notamment en matière d’équipement scolaire et de personnel pour ces nouvelles infrastructures éducatives. « Ce sont des besoins que nous prenons en compte et sur lesquels nous travaillons déjà », a-t-il affirmé.
Ce projet témoigne de la détermination du gouvernement à rendre effective la gratuité de l’enseignement et à renforcer l’infrastructure éducative en RDC, afin de favoriser un développement local inclusif.
Sud-Kivu : Assassinat d’un Jeune Entrepreneur à Minova
Un drame a secoué Minova, dans le territoire de Kalehe, le lundi 4 novembre, lorsque des hommes armés non identifiés ont abattu un jeune entrepreneur de 25 ans sur l’avenue Bondeko à Buzi-Minova. Ce crime, survenu aux environs de 18h45, soulève des questions sur l’insécurité qui persiste dans cette région du Sud-Kivu, située à moins de 50 kilomètres de Goma.
Selon Delphin Birimbi, président du cadre de concertation de la société civile de Kalehe, l’absence d’identification des assaillants ajoute à la tragédie. Birimbi exhorte les services de sécurité locaux à entreprendre des investigations approfondies pour retrouver les auteurs de cet acte meurtrier. En parallèle, la société civile presse l’exécutif provincial pour la mise en place d’audiences foraines de justice militaire dans le territoire de Kalehe, dans l’espoir de juger et condamner les malfaiteurs.
L’appel à la justice prend de l’ampleur, avec pour modèle la récente condamnation à perpétuité du seigneur de guerre Donat Kengwa Omar par le tribunal militaire de garnison de Bukavu.
N’sele : Plus de 300 maisons sous l’eau et l’Hôpital Mama Olive Lembe menacé après une pluie dévastatrice
Dans la commune de la N’sele, à Kinshasa, la situation est alarmante. Après les pluies diluviennes du mardi 5 novembre, le site de Sikotra Lokali est gravement touché, avec plus de 300 maisons complètement inondées, selon les déclarations du bourgmestre Mbo Zolameso Franck. Parmi les zones touchées, on retrouve également l’hôpital Mama Olive Lembe, fondé par l’ancienne première dame de la République démocratique du Congo, où des inondations menacent le quotidien des patients et du personnel médical.
Selon M. Zolameso Franck, cette catastrophe est en grande partie due aux constructions anarchiques et à l’absence de canalisations efficaces pour évacuer les eaux pluviales vers le fleuve Congo. « C’est en raison de l’obstruction de la canalisation, installée pour drainer les eaux de la route construite pour accéder à l’hôpital, que nous assistons à ces inondations », explique-t-il. Il appelle l’Office des voiries et drainage (OVD) à rétablir cette canalisation pour prévenir de futurs désastres.
Le quartier Sabrina, proche de Bibwa, n’a pas non plus été épargné. Là aussi, des maisons se sont effondrées sous la force de l’eau, ajoutant aux pertes matérielles dans une zone où les normes de construction sont souvent ignorées. Le bourgmestre sollicite l’implication du gouverneur de la ville, Daniel Bumba, pour que des canalisations soient construites dans ce quartier à risque.
Cette situation révèle une urgence dans la planification urbaine et la gestion des infrastructures hydrauliques à Kinshasa. L’amélioration des canalisations et le respect des normes de construction pourraient aider les habitants à éviter de revivre une telle catastrophe.
Congo Airways annonce officiellement la reprise de ses vols
Congo Airways S.A., la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo, a officiellement annoncé la reprise de ses vols à partir du 10 novembre 2024. Ce redémarrage des opérations, soutenu par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, vise à offrir aux voyageurs une expérience de vol sécurisée et agréable.
La Direction Générale de Congo Airways a exprimé sa gratitude envers les autorités nationales, dont la Première Ministre, les Vices-Premiers Ministres, le Ministre du Portefeuille et le Ministre des Transports, pour leur soutien dans cette relance. Grâce à la collaboration du gouvernement, de la CNSS et de tout le personnel de Congo Airways, cette initiative est désormais une réalité.
Les passagers sont invités à se rapprocher des agences ou à visiter les plateformes en ligne de la compagnie pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les futurs programmes de vols et services.
Avec cette reprise, Congo Airways s’engage à répondre aux besoins de mobilité des Congolais et à renforcer l’image de la compagnie en offrant un service de qualité. Soyez prêts à voyager en toute sécurité avec Congo Airways dès le 10 novembre 2024 !
Kinshasa accueille la 17ème réunion multidisciplinaire de la FAO pour un écosystème agroalimentaire durable en Afrique centrale
Ce lundi marque l’ouverture de la 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire (MDT) de la FAO en Afrique centrale, un événement majeur qui se tiendra du 4 au 6 novembre à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cette rencontre rassemble des experts de divers bureaux de l’organisation — siège de Rome, bureau régional pour l’Afrique au Ghana, bureau sous-régional pour l’Afrique centrale à Libreville, ainsi que le bureau local de Kinshasa — pour échanger et mettre en commun leurs expertises au service du développement agricole de la région.
Un thème central pour l’Afrique centrale : un écosystème agroalimentaire résilient et inclusif
Placée sous le thème : « Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marchés, recherche, certification, foncier et coûts) », cette 17ème édition de la MDT se concentre sur l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région. Il s’agit d’un cadre stratégique pour analyser les défis majeurs et explorer les moyens d’accélérer la croissance agricole en Afrique centrale, une région dont le potentiel agricole reste sous-exploité.
Les discussions porteront sur des aspects essentiels tels que l’accès au financement, la recherche, la certification des produits agricoles, ainsi que sur les problématiques foncières. En réunissant des acteurs publics et privés, la FAO cherche à proposer des solutions qui soient non seulement viables mais également adaptées aux réalités spécifiques des pays de cette région.
Un partenariat international au service de l’agriculture régionale
En rassemblant des experts de différents horizons, la FAO met à profit ses ressources et ses connaissances pour répondre aux besoins spécifiques de l’Afrique centrale. Cette approche multidisciplinaire permet d’étudier en profondeur les obstacles économiques et sociaux auxquels font face les agriculteurs et entreprises du secteur. Elle offre également des opportunités d’explorer des partenariats potentiels entre gouvernements, institutions de financement et organisations privées pour renforcer l’infrastructure agricole et améliorer l’accès aux marchés.
Des solutions concrètes pour une agriculture durable et inclusive
L’un des objectifs clés de cette réunion est de développer des solutions inclusives, résilientes et durables, prenant en compte les spécificités de chaque pays de la sous-région. En adoptant une vision à long terme, la FAO espère encourager des pratiques agricoles durables qui contribueront à la sécurité alimentaire, tout en stimulant l’économie locale.
Au cours de ces trois jours de rencontres, les participants analyseront comment maximiser les ressources existantes et identifieront des opportunités de croissance en fonction des réalités économiques et sociales de la région. Les discussions porteront notamment sur le développement de chaînes de valeur agroalimentaires, la réduction des pertes post-récoltes, et l’amélioration de la qualité des produits par la certification, autant d’éléments cruciaux pour renforcer la compétitivité de l’Afrique centrale sur le marché mondial.
Un rendez-vous stratégique pour l’avenir de l’Afrique centrale
En mettant en lumière les défis et les potentiels de l’écosystème agroalimentaire de l’Afrique centrale, cette 17ème réunion de la MDT représente une occasion unique de transformer le secteur agricole de la région. Elle contribue à renforcer la résilience des systèmes agricoles face aux défis mondiaux tels que le changement climatique, la hausse des coûts des intrants, et les fluctuations des marchés internationaux.
L’engagement de la FAO pour le développement durable de l’agriculture en Afrique centrale, en collaboration avec ses partenaires internationaux et régionaux, montre l’importance de la coopération pour atteindre des objectifs communs. Ce rendez-vous stratégique pourrait bien être le point de départ de nouvelles initiatives pour l’autonomisation des acteurs locaux et la croissance économique durable de la région.
La Croix-Rouge Vient en Aide à 1 500 Ménages Déplacés de Guerre au Village de Kipese
La Croix-Rouge de la République démocratique du Congo (RDC) a organisé, mardi dernier, une opération de soutien humanitaire en faveur de 1 500 ménages de déplacés de guerre et de familles d’accueil dans le village de Kipese, à environ 15 km du territoire de Lubero, dans l’est de la RDC. Ces personnes, contraintes à l’exil par les violences du groupe armé M23, vivent dans une situation de précarité accrue.
« Cette assistance a été accordée suite aux alertes sur la précarité de la situation humanitaire des déplacés retrouvés dans cette zone », a déclaré Mbusa Kizito, président territorial de la Croix-Rouge en RDC. Ce dernier a précisé que cette opération constitue la première phase d’une série d’interventions qui s’étendra sur un mois. « Deux autres phases suivront pour assurer un soutien alimentaire continu et permettre aux familles de faire face aux difficultés actuelles », a-t-il ajouté.
Cette initiative de la Croix-Rouge souligne l’urgence humanitaire dans l’est de la RDC, où les affrontements armés ont contraint de nombreux habitants à quitter leurs foyers. Face à cette crise, les actions de soutien alimentaire se multiplient pour atténuer la souffrance des populations locales et éviter une dégradation de la situation.
En réponse à cette crise, d’autres organisations humanitaires ont également lancé des appels à l’aide pour renforcer les efforts de la Croix-Rouge et apporter un soutien durable aux communautés affectées.
Inauguration du site de formation de la Police nationale congolaise à Kalemie
Ce jeudi , la commune de Lukuga à Kalemie, dans la province du Tanganyika, a accueilli une cérémonie marquante avec l’inauguration du nouveau site de formation de la Police nationale congolaise (PNC), édifié au quartier Kichanga. Cette initiative, fruit d’une collaboration entre l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), représente un tournant décisif dans le renforcement des capacités sécuritaires de la région.
Benjamin Alonga, commissaire général de la PNC, a souligné l’importance de cette infrastructure, déclarant : « Nous sommes venus à Kalemie sur invitation de l’OIM, que Jica a contactée pour la construction de cette école de formation. La remise des infrastructures de cette école a lieu ce jour. » Ce projet illustre non seulement l’engagement international pour la sécurité en République démocratique du Congo, mais également le désir de la PNC de moderniser et de professionnaliser ses forces.
L’achèvement de ce site de formation est une réponse directe aux besoins croissants en matière de sécurité dans la région, et constitue une étape cruciale pour la formation de nouveaux agents de police. Avec des installations modernes, la PNC pourra dispenser des cours adaptés aux défis actuels, garantissant ainsi une meilleure protection des citoyens congolais.
L’inauguration de cette école de formation est également un symbole d’espoir pour les habitants de Kalemie, témoignant de la volonté d’améliorer les conditions de sécurité et de renforcer la confiance entre la police et la communauté.
Kinshasa met en place une commission de gestion des inondations après des pluies torrentielles meurtrières
Face aux récentes pluies diluviennes qui ont frappé Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, causant des dégâts matériels importants et la mort tragique d’un enfant de deux ans, le gouvernement provincial a réagi avec fermeté. Dans un communiqué publié dimanche, l’Hôtel de ville de Kinshasa a annoncé la création d’une commission spéciale dédiée à la gestion des inondations.
« Nous avons mis en place une commission qui va gérer de manière approfondie la question des inondations pour qu’il y ait zéro inondation à Kinshasa après les pluies torrentielles », peut-on lire dans le communiqué. Un plan d’urgence a également été mis en place pour anticiper et gérer les futures inondations, mais les autorités appellent les habitants à agir de concert avec la commission.
La perte d’un jeune enfant près de la rivière Kalamu met en lumière la gravité de la situation. Le gouvernement exhorte ainsi la population à se mobiliser pour prévenir de nouvelles tragédies liées aux intempéries.
Cette initiative souligne la volonté des autorités locales de prendre des mesures concrètes et de répondre rapidement aux défis environnementaux que pose l’infrastructure de la ville.
Tragédie à Bulengo : un couple de déplacés tué par des bandits armés à Goma
Dans la nuit du dimanche à lundi, un couple de déplacés a tragiquement perdu la vie au camp de Bulengo, situé dans le quartier Lac Vert à Goma, dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. L’information a été confirmée par l’Agence Congolaise de Presse (ACP), citant une source administrative locale.
« Un couple a été assassiné vers 21h00 (19h GMT). Les victimes, identifiées comme Chamwami Munguiko Janvier et son épouse, étaient originaires de la cité de Sake », a rapporté Dedesi Mitima, chef du quartier Lac Vert. Les deux époux vendaient des boissons juste en face du site où ils vivaient comme déplacés, lorsqu’ils ont été abattus par des bandits armés non identifiés.
Ce drame illustre une fois de plus l’insécurité grandissante qui règne dans cette région en proie à des conflits armés et des violences répétées. La population déplacée, déjà marquée par des conditions de vie précaires, se retrouve régulièrement exposée à des dangers mortels.
Les autorités locales appellent à une enquête rapide et à un renforcement des mesures de sécurité pour protéger les habitants des camps de déplacés dans cette région instable.
Jean-Pierre Bemba inspecte les dégâts après l’incendie de 66 bus de Transco à Kinshasa
Le Vice-Premier ministre en charge des Transports, des Voies de Communication et du Désenclavement, Jean-Pierre Bemba, s’est rendu ce mercredi 16 octobre à l’entrepôt de la société de transport Transco à Masina-Siforco, situé à l’est de Kinshasa. Cette visite fait suite à un incendie survenu la veille, le mardi 15 octobre, qui a ravagé 66 bus déjà déclassés et destinés à la casse.
Selon les informations fournies par Cyprien Mbere Moba, directeur général de Transco, « cet incident n’a causé aucune perte en vie humaine et n’affectera en rien l’exploitation de la société ». Les véhicules détruits étaient exclusivement réservés à l’évacuation vers la casse. L’origine de l’incendie n’a pas encore été communiquée, mais la visite de Jean-Pierre Bemba visait à évaluer les dégâts et à rassurer la population sur la continuité des activités de Transco.
Cet incendie met en lumière l’importance de la gestion des infrastructures vieillissantes du secteur du transport en République démocratique du Congo, tout en soulignant l’engagement des autorités à surveiller de près la situation.
Kinshasa accueille des travaux cruciaux pour l’adaptation des lois sur la Justice transitionnelle
Sous l’impulsion du Président Tshisekedi, la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux victimes (CIA-VAR) a entamé, ce dimanche 13 octobre 2024 à Kinshasa, les travaux de finalisation des textes législatifs sur la Justice transitionnelle. Ces assises marquent une étape décisive dans l’engagement du gouvernement congolais à répondre aux attentes des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
Selon Blaise Ndombe, Coordonnateur adjoint de la CIA-VAR, cet événement s’inscrit dans le cadre des engagements du Président Tshisekedi envers les victimes. « Ces travaux se tiennent conformément aux engagements pris par le Chef de l’État devant les victimes des violences sexuelles et des crimes contre l’humanité », a-t-il déclaré.
Le Professeur Luzolo Bambi a ajouté que ces discussions sont « un complément d’implémentation du processus de réparation ». Il a souligné l’importance de doter le système judiciaire congolais des moyens nécessaires pour poursuivre les auteurs de crimes graves, notamment ceux évoqués dans le célèbre rapport Mapping des Nations Unies, qui documente de nombreuses violations des droits humains en RDC.
Ces travaux à Kinshasa ouvrent une nouvelle page pour la Justice transitionnelle en République démocratique du Congo, renforçant ainsi les efforts pour offrir justice et réparation aux victimes de décennies de conflits. Le processus vise à adapter les lois afin de rendre la justice plus accessible et efficace face aux crimes passés.
La Banque mondiale s’engage à renforcer l’accès à l’électricité pour 300 millions de Congolais d’ici 2030
Une délégation de la Banque mondiale a rencontré ce lundi le ministre des Ressources hydrauliques et électricité de la République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa. Au cœur des discussions, un ambitieux projet visant à fournir de l’électricité à 300 millions de nouveaux clients d’ici 2030. Anna Bierge, cheffe de la délégation de la Banque mondiale, a expliqué que cette rencontre était axée sur l’expansion de l’accès à l’énergie en RDC.
« Cette discussion portait essentiellement sur la mise à l’échelle de l’énergie en République démocratique du Congo. L’objectif est d’atteindre environ 300 millions de nouveaux clients d’ici 2030 », a précisé Anna Bierge.
La Banque mondiale et le gouvernement congolais entendent multiplier les efforts pour garantir un accès inclusif à l’électricité, en particulier pour les communautés rurales et les zones actuellement non desservies. L’ambition est de permettre à une plus grande partie de la population de bénéficier des avantages d’un accès fiable et abordable à l’énergie, un levier essentiel pour le développement économique et social du pays.
Cet engagement marque une étape décisive dans la lutte contre la précarité énergétique qui affecte des millions de Congolais. La mise en œuvre de ce projet permettra non seulement d’améliorer les conditions de vie des populations, mais aussi de stimuler l’économie nationale grâce à une énergie plus accessible.
Réhabilitation de l’aéroport de Bunia freinée par des occupations anarchiques
Les travaux de réhabilitation et de modernisation de l’aéroport national de Bunia, situé dans la province de l’Ituri, au nord-est de la République Démocratique du Congo, peinent à avancer comme prévu. Paul Bunagana, commandant de l’aéroport, a exprimé sa préoccupation lors d’un entretien avec l’Agence Congolaise de Presse, pointant du doigt l’occupation anarchique du site de la Régie des Voies Aériennes (RVA) comme l’une des principales causes de ce retard.
« Il y a beaucoup de difficultés que nous avons constatées. Vous savez, on construit pratiquement un nouvel aéroport sur l’ancien site. Du côté ouest, la population a spolié le terrain de la RVA, alors que c’est par là que l’agrandissement de la piste devrait se faire », a déploré Paul Bunagana.
Cette situation est d’autant plus compliquée par la présence de campements précaires de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). « Les campements de la Monusco doivent être déplacés vers d’autres sites, ce qui retarde les travaux », a-t-il ajouté.
L’occupation illégale du site, combinée aux contraintes logistiques liées aux campements, ralentit significativement la modernisation de cette infrastructure cruciale pour le développement de la région. La situation appelle à une intervention urgente des autorités locales et de la communauté internationale pour assurer la reprise rapide des travaux et permettre à l’aéroport de Bunia de répondre aux standards internationaux.
L’INBTP reçoit 200 bancs fabriqués par les « bâtisseurs du Congo »
Deux cents bancs de cinq places, fabriqués par les « bâtisseurs du Congo » (ex-Kuluna) du Service national, ont été remis à l’Institut national du bâtiment et des travaux publics (INBTP) à Kinshasa ce vendredi. Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre d’une distribution gratuite de bancs pupitres aux établissements scolaires et universitaires de la capitale.
Le général major Jean Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service national, a précisé que cette initiative, débutée à l’Université de Kinshasa, s’étend à d’autres institutions. « Nous poursuivrons jusqu’à ce qu’aucun étudiant ne suive plus les cours debout ou ne soit contraint de se rendre à l’auditoire dès 5 heures du matin pour avoir une place assise », a-t-il déclaré.
Cette initiative, menée par les « bâtisseurs du Congo », d’anciens membres de gangs réinsérés dans la société, vise à améliorer les conditions d’apprentissage en fournissant des équipements scolaires essentiels. L’action réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir l’éducation et à créer un environnement propice pour les étudiants de Kinshasa.
La réception de ces bancs marque un nouveau pas dans l’effort collectif de redonner à la jeunesse congolaise des conditions d’études plus dignes. Ce geste a été salué par les responsables de l’INBTP, ainsi que par les étudiants, qui voient dans cette initiative une réponse à leurs besoins quotidiens.
L’Algérie octroie une aide humanitaire de 500.000 dollars pour les déplacés de l’Est de la RDC
Kinshasa a été le théâtre d’un geste de solidarité internationale ce vendredi, avec la remise officielle d’une aide humanitaire de 500.000 dollars US de l’Algérie à la République démocratique du Congo. Destinée aux populations victimes des déplacements forcés dans l’est du pays, cette aide a été remise par l’ambassadeur algérien en RDC, Dr. Mohamed Yazid Bouzid, à la ministre congolaise des Affaires sociales, lors d’une cérémonie organisée dans la capitale.
L’ambassadeur algérien a rappelé, dans son discours, la promptitude du gouvernement congolais à organiser cette cérémonie en collaboration avec les autorités algériennes. « Je voudrais tout d’abord remercier Mme la ministre d’avoir agi promptement pour l’organisation de cette cérémonie de remise de l’aide humanitaire de 500.000 dollars américains décidée par M. Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, et octroyée par le gouvernement algérien au bénéfice des populations en déplacement forcé à l’est de la RDC », a déclaré Dr. Bouzid.
Cette aide est perçue comme un geste important dans le cadre des relations de coopération entre les deux pays et intervient à un moment crucial où des milliers de Congolais continuent de fuir les conflits armés à l’est du pays. Le gouvernement congolais, représenté par la ministre des Affaires sociales, a chaleureusement remercié l’Algérie pour cet acte de solidarité, qui contribuera à soulager les souffrances des populations affectées.
La remise de cette aide marque une nouvelle étape dans l’engagement international pour venir en aide aux personnes déplacées en RDC, tout en renforçant les liens de coopération entre Kinshasa et Alger.
Le Président Tshisekedi s’engage à soutenir la famille d’Alexandra Diengo Lumbayi, retrouvée morte au Canada
Ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi et son épouse ont reçu les parents d’Alexandra Diengo Lumbayi, une jeune étudiante congolaise tragiquement retrouvée morte au Québec, Canada. Lors de cet entretien, Mme Yelu Mulop, coordonnatrice du service spécialisé de la Présidence en charge de la jeunesse, de la lutte contre les violences et la traite des personnes, a affirmé que « le Président Tshisekedi s’est engagé à soutenir la famille dans cette douloureuse épreuve, en attendant les conclusions des enquêtes en cours ».
Mme Mulop a également annoncé que le gouvernement congolais a initié des démarches pour permettre à la famille d’Alexandra de se rendre au Canada afin de rapatrier le corps de la jeune étudiante. Ce geste témoigne de la volonté des autorités congolaises d’accompagner les proches dans cette situation dramatique et de faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie.
Félix Tshisekedi inaugure Silikin Village, le plus grand hub d’entrepreneuriat et d’innovation en RDC
Ce jeudi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a procédé à l’inauguration de « Silikin Village », le plus vaste centre dédié à l’entrepreneuriat et à l’innovation en République Démocratique du Congo (RDC). Situé dans la commune de Ngaliema, cet ambitieux projet du groupe TEXAF est conçu pour accueillir startups, Petites et Moyennes Entreprises (PME) et grandes entreprises, et ainsi stimuler l’écosystème entrepreneurial et numérique du pays.
S’étendant sur une superficie de 32 000 mètres carrés, avec un bâtiment principal de 6 000 mètres carrés, « Silikin Village » offre des espaces de travail collaboratifs, des salles de réunion modernes, un auditorium, et des infrastructures technologiques de pointe. Ce hub peut accueillir jusqu’à 800 entrepreneurs et innovateurs congolais, favorisant ainsi la création et la croissance d’un écosystème numérique dynamique en RDC.
Jean-Philippe Waterschoot, Administrateur délégué du groupe TEXAF, a souligné lors de la cérémonie que ce projet vise à créer une synergie entre les acteurs du secteur numérique et à renforcer l’économie congolaise grâce à l’innovation technologique. L’initiative est un signal fort pour le soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation dans le pays, et réaffirme la volonté du Président Tshisekedi de faire du numérique un levier de développement.
En inaugurant « Silikin Village », le Président Tshisekedi a une fois de plus démontré son engagement à encourager l’innovation et à positionner la RDC comme un acteur majeur du numérique en Afrique.
Goma rend hommage aux victimes du naufrage du bateau MV Merdi
Ce jeudi, le stade de l’Unité de Goma a été le théâtre d’une cérémonie poignante en hommage aux victimes du naufrage tragique du bateau MV Merdi, survenu le 3 octobre sur le lac Kivu. La population s’est rassemblée en nombre, aux côtés des autorités provinciales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, pour rendre un dernier hommage à leurs compatriotes disparus.
Onze cercueils contenant les corps des victimes ont été exposés au stade pour un culte d’action de grâce, marquant un moment solennel d’adieux avant leur inhumation au cimetière de Makao. Cette cérémonie est un acte de respect et de dignité envers ceux qui ont péri dans ce drame, alors qu’ils voyageaient de Minova en direction du marché Kituku à Goma.
Les autorités présentes ont rappelé l’importance de cette cérémonie, non seulement pour honorer les défunts, mais aussi pour sensibiliser la population à la sécurité sur les voies navigables du lac Kivu. Le drame du MV Merdi reste gravé dans les mémoires et appelle à une réflexion sur la prévention de telles tragédies.
L’enterrement, prévu dans des conditions dignes, marque la fin de cette journée de recueillement et de solidarité autour des familles endeuillées.
Décès d’Alexandra Lumbayi : Enquête et rapatriement au cœur des discussions entre la RDC et le Canada
Ce mercredi 9 octobre 2024, la Vice-Ministre des Affaires étrangères de la RDC, Gracia Yamba Kazadi, a reçu à Kinshasa Mme Maryse Guilbeault, ambassadrice du Canada en RDC. Les échanges ont été centrés sur l’enquête et le rapatriement de la dépouille d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi, une étudiante congolaise de 21 ans retrouvée sans vie à la marina de l’île Saint-Quentin, dans la province de Québec, au Canada.
Les deux diplomates ont évoqué la collaboration étroite entre les ambassades du Canada en RDC et de la RDC à Ottawa pour accélérer le retour du corps de la jeune étudiante à Kinshasa. « Nous avons discuté de l’enquête policière qui progresse et des prochaines étapes concernant le rapatriement. Nous travaillons à ce que ce processus soit mené dans les meilleurs délais », a déclaré Mme Maryse Guilbeault.
La Vice-Ministre Gracia Yamba Kazadi a exprimé son soutien à la famille de la défunte, profondément affectée par cette tragédie. Ce geste marque l’engagement des autorités congolaises à accompagner les proches dans cette période douloureuse.
Alexandra Lumbayi, étudiante à l’Université du Québec, a été retrouvée sans vie mardi dernier à Trois-Rivières, Québec. L’enquête est toujours en cours pour déterminer les causes de ce décès tragique. Ce drame suscite une émotion vive au sein de la communauté congolaise et au-delà.
Cette rencontre souligne l’importance de la coopération entre la RDC et le Canada pour faciliter le retour en terre congolaise de la dépouille d’Alexandra et garantir que toute la lumière soit faite sur les circonstances de sa disparition.
Tragédie au Canada : Le corps de l’étudiante congolaise Martine Alexandra Lumbayi Diengo retrouvé près d’une rivière
Le corps sans vie de Martine Alexandra Lumbayi Diengo, une étudiante congolaise de 21 ans portée disparue au Québec, au Canada, depuis le 2 octobre, a été découvert par la police canadienne. Cette macabre découverte met fin à plusieurs jours d’angoisse et de recherches intenses menées par les autorités et la communauté congolaise locale.
Un étudiant sur place a révélé à que l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Canada a été convoqué par les enquêteurs pour échanger sur la situation avant toute communication officielle. « La police n’a pas encore communiqué, mais nous apprenons que notre ambassadeur a été appelé sur place », a-t-il confié.
Des témoignages poignants des étudiants congolais, présents près de la rivière où le corps a été retrouvé, ainsi que plusieurs lives diffusés par ses amis sur les réseaux sociaux, confirment l’identité de la victime. Le choc et la tristesse se font ressentir au sein de la communauté estudiantine congolaise au Québec, qui espérait encore une issue différente.
Le mystère plane toujours sur les circonstances exactes de la disparition de la jeune femme, et l’enquête policière devrait lever le voile sur les causes de ce drame. En attendant, c’est un moment de deuil pour ses proches et camarades, qui saluent la mémoire d’une jeune femme pleine d’ambitions.
Ultimatum de 72 heures pour les bourgmestres de Kinshasa : La gestion des déchets en ligne de mire
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a lancé un avertissement clair aux bourgmestres des 24 communes de la capitale de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué rendu public ce mardi , il leur a accordé un délai de 72 heures pour présenter un plan opérationnel de gestion des déchets dans leurs communes respectives.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des mesures rigoureuses déjà mises en place par le gouverneur pour résoudre le problème persistant des déchets dans la ville. Ces plans de gestion seront complétés par la création de nouvelles décharges intermédiaires, réparties stratégiquement dans différentes communes.
Ainsi, les petites communes de Lingwala, Barumbu et Ngiri-Ngiri bénéficieront de trois décharges, tandis que les communes moyennes telles que Gombe, Limete, Lemba, Ngaba et Makala en recevront cinq. Les grandes communes, dont Ngaliema, Mont Ngafula et Kimbanseke, auront droit à dix décharges, un effort destiné à mieux structurer la collecte et le traitement des déchets dans ces zones densément peuplées.
Cet ultimatum traduit la volonté du gouverneur Daniel Bumba de faire de la propreté une priorité pour Kinshasa, une ville où la gestion des déchets est un défi majeur. « La salubrité urbaine est une question cruciale pour la santé publique et la qualité de vie de nos citoyens », a-t-il affirmé lors d’une réunion avec les autorités locales.
La population de Kinshasa attend désormais avec impatience de voir les résultats concrets de cette action qui pourrait transformer le visage de la ville si elle est menée à bien.
Guy Kabombo renforce la sécurité nationale avec les anciens ministres de la Défense
Ce vendredi 4 octobre 2024, Kinshasa a accueilli une réunion stratégique importante entre le Vice-Premier Ministre de la Défense nationale, Me Guy Kabombo Muadiamvita, et les anciens ministres de la Défense nationale. De retour d’une tournée dans les provinces de la Tshopo et de l’Ituri, où l’État de siège est toujours en vigueur, Me Kabombo a initié cette rencontre pour aborder les défis sécuritaires qui préoccupent l’ensemble du territoire national.
Lors de cette séance de travail, le ministre en fonction a échangé avec ses prédécesseurs sur des solutions concrètes afin de renforcer l’efficacité des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cette collaboration intergénérationnelle témoigne de la volonté de Guy Kabombo de redynamiser les FARDC et d’assurer leur montée en puissance, conformément à la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, Commandant suprême des FARDC et Chef de l’État.
Parmi les participants figuraient des personnalités influentes telles que Jean-Pierre Bemba Gombo, actuel Vice-Premier Ministre des Transports et Voies de Communication, le Général-major retraité Gilbert Kabanda Kurhenga, aujourd’hui Ministre de la Recherche Scientifique, et d’autres anciens chefs de la Défense nationale comme Crispin Atama Tabe, le Grand Amiral Mavua Mudema, et les Généraux-majors retraités Jean-Pierre Ondekane et Adolphe Onosumba, ainsi que l’Amiral Lomponda wa Botende.
En réunissant cette équipe d’experts chevronnés, Me Kabombo montre son engagement à trouver des solutions adaptées aux défis sécuritaires qui minent certaines régions de la RDC. Ce partenariat avec d’anciens cadres de la Défense est un signal fort de la volonté de redonner force et crédibilité à l’armée congolaise.
Le Gouvernement allège la facture des ménages avec des réductions significatives
Ce jeudi 3 octobre 2024, le Ministère de l’Économie nationale a frappé fort en annonçant une baisse généralisée des prix des produits pétroliers à travers tout le pays. Cette mesure, saluée par de nombreux ménages, s’inscrit dans la politique du Gouvernement Suminwa visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens tout en allégeant leurs charges financières.
Dans les zones Ouest et Nord, le litre d’essence, précédemment fixé à 3.340 FC, est désormais vendu à 2.990,49 FC, tandis que le prix du gasoil chute de 3.435 à 2.979,73 FC, soit une réduction impressionnante de 13 %. La zone Est voit également des ajustements, avec un litre d’essence désormais à 3.776 FC et le gasoil à 3.762 FC. Enfin, dans le Sud, le litre d’essence est ramené à 3.856 FC et le gasoil à 3.923 FC.
Cette décision est une réponse directe aux préoccupations des citoyens face à la flambée des prix des produits essentiels. Les stations-service sont d’ores et déjà tenues de mettre en place les nouveaux tarifs afin de permettre aux consommateurs de bénéficier de cette baisse immédiate.
Le Gouvernement a précisé que cette initiative s’inscrit dans un effort global pour stabiliser les prix des biens de première nécessité, tout en préservant l’équilibre du système d’approvisionnement du pays. De plus, elle vise à réduire le coût budgétaire de la subvention pétrolière qui pèse lourdement sur les finances publiques.
Cette mesure marque une étape importante dans les efforts du Gouvernement pour soutenir les ménages et renforcer le cadre économique du pays. Les consommateurs peuvent s’attendre à un impact positif sur leurs dépenses, notamment pour les déplacements quotidiens et l’accès aux biens et services.
Me Shabani Lukoo lance l’évaluation des recommandations pour une gouvernance harmonieuse
Le jeudi 3 octobre 2024, la Conférence des Gouverneurs a franchi une nouvelle étape importante avec l’ouverture de l’atelier d’évaluation des recommandations issues de sa 10ᵉ session tenue en novembre 2023. Cet événement, présidé par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Me Jacquemain Shabani Lukoo, marque un tournant décisif dans l’application des décisions prises lors de cette rencontre stratégique.
Dans son allocution d’ouverture, Me Shabani Lukoo a délivré des orientations précises aux participants. L’objectif de cet atelier est clair : renforcer la collaboration entre les chefs des exécutifs provinciaux et le gouvernement central pour assurer une gestion plus efficace et coordonnée des affaires locales. Il a souligné l’importance de cet exercice, ancré dans les dispositions de la loi organique du 7 octobre 2008, qui définit l’organisation et le fonctionnement de la Conférence des Gouverneurs.
Pendant deux jours, les experts réunis vont se pencher sur les résultats obtenus depuis la dernière session et évaluer l’efficacité des stratégies mises en place. Cette démarche vise à améliorer la coopération entre les autorités provinciales et l’exécutif national, pour une gouvernance plus harmonieuse et en phase avec les réalités locales.
Cet atelier s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la décentralisation et d’assurer une meilleure articulation entre les échelons locaux et nationaux. Une telle coopération est essentielle pour promouvoir le développement inclusif et durable des provinces, tout en consolidant l’unité nationale.
RDC et Congo : Lancement de la 9ème session de la commission Technique-Mixte sur les frontières
La 9ème session de la commission Technique-Mixte entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo a officiellement débuté ce lundi 30 septembre 2024 à Kinshasa. Lors de cette rencontre cruciale, le Vice-Premier Ministre congolais, SHABANI LUKOO B.J., et son homologue, Raymond Zéphirin MBOULOU, ont donné le coup d’envoi des travaux, marquant ainsi une nouvelle étape dans les efforts de délimitation et de démarcation des frontières entre les deux pays.
Pendant deux jours, les experts des deux nations vont se pencher sur des questions complexes de coopération transfrontalière, un sujet qui nécessite un dialogue constant pour éviter toute tension et clarifier les divergences potentielles. La commission technique offre un cadre de concertation et d’échanges en vue de renforcer la stabilité et la coopération entre les deux États voisins.
Ces discussions s’inscrivent dans un contexte plus large de maintien de relations pacifiques et de collaboration mutuelle sur des questions d’intérêt commun, telles que la sécurité et la gestion des ressources frontalières.