Lubumbashi: Assainissement des cimetières à l’occasion de la Journée Nationale des Parents

Les cimetières de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, en République démocratique du Congo, ont bénéficié de travaux d’assainissement, d’aménagement et de pose de pierres tombales par les familles, ce jeudi 1er août, à l’occasion de la Journée nationale des parents vivants et morts.

Le maire intérimaire de Lubumbashi, Joyce Tunda Kazadi, a visité les cimetières de la Gécamines, Pengapenga, Sapin 1 et Sapin 2. Durant ces visites, il a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes des anciens maires de la ville, notamment Floribert Kaseba Makunko et Jean Oscar Sanguza au cimetière Sapin 2, ainsi que Mastaki Nyembo Wa Bazila Punku et Boniface Mwepu au cimetière Sapin 1.

Profitant de cette occasion, le maire a lancé un appel à la population, leur accordant un délai d’un mois pour entretenir et assainir les différents cimetières de la ville.

Fin de la grève chez Transco : Une promesse du Gouvernement et un audit pour clarifier la mégestion

Lundi 29 juillet, la réunion entre la Délégation syndicale de la Société de Transports du Congo (Transco) et le Vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, marque un tournant décisif. Après des jours de grève et de mécontentement, les syndicats ont décidé de mettre fin à la grève, suite aux engagements du Gouvernement de la République Démocratique du Congo.

M. Didier Kimbumbu, Président de l’intersyndicale de Transco, a annoncé que le Gouvernement a accepté de régler deux mois d’arriérés de salaire dans les prochaines heures. De plus, les allocations scolaires seront versées d’ici le 15 août, répondant ainsi aux préoccupations exprimées par les agents.

Jean-Pierre Bemba a également ordonné un audit de 48 heures pour faire la lumière sur la mégestion qui a conduit à la crise actuelle. Cette démarche vise à identifier les responsabilités et à mettre en place des mesures correctives pour éviter de futurs conflits.

Cette résolution marque une étape importante pour la Société de Transports du Congo, offrant un soulagement aux employés et renforçant la confiance dans la gestion future de l’entreprise.

Le Président Félix Tshisekedi lance la mise en circulation des trains du service national à Lubumbashi

Ce jeudi à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, le Président Félix Tshisekedi a procédé à la mise en circulation des trains du Service national (SN). Cette nouvelle flotte comprend 30 wagons fermés, 15 wagons ouverts, 10 citernes et 2 locomotives.

Le Général-major Jean-Pierre Kasongo, commandant du Service national, a salué cette initiative en déclarant : « Ces trains sont une réponse aux nombreuses difficultés d’évacuation de nos récoltes et d’acheminement d’intrants pour notre travail. Le SN a produit 16 000 tonnes de maïs pour la saison 2023-2024. »

Dans son allocution, le chef du Service national a également souligné l’impact social du programme : « Plus de 4 000 jeunes, autrefois désœuvrés, sont sortis du centre de formation de Kanyama Kasese pour œuvrer à travers la République, aussi bien dans la construction que dans l’agriculture. »

La mise en circulation de ces trains marque une étape significative dans le soutien au développement agricole et à la réinsertion socio-professionnelle des jeunes en République Démocratique du Congo (RDC). Cette initiative permettra non seulement d’améliorer l’efficacité de l’évacuation des productions agricoles vers les grands centres de consommation du pays, mais aussi de renforcer l’autosuffisance alimentaire et de dynamiser l’économie locale.

La Première Dame exprime ses condoléances suite à l’inhumation des victimes du bombardement de Mugunga

La Première Dame a récemment partagé ses condoléances émues sur son compte X, à l’occasion de l’inhumation des victimes du tragique bombardement de Mugunga, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

Dans un message poignant, elle a exprimé ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes de l’attaque meurtrière qui a touché trois sites de déplacés, notamment les quartiers du Lac-vert, Lushagala et de Mugunga à Goma. Au moins 35 vies ont été fauchées par les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda.

La Première Dame a souligné l’horreur de la situation, mettant en lumière le massacre de nourrissons, d’enfants et de femmes innocents, ainsi que la détresse des familles entières touchées par cette tragédie. Cette attaque cruelle ravive les souvenirs douloureux des années de guerre d’agression menée par l’armée rwandaise en RDC, laissant derrière elle des cicatrices profondes et indélébiles.

Elle a également appelé à la justice, déclarant qu’aucune justification ne pouvait être trouvée pour de tels crimes odieux. La Première Dame a exprimé sa solidarité avec les familles endeuillées, partageant leur douleur, leur chagrin et leur colère. Elle a assuré que ces actes barbares ne seraient jamais oubliés et que ceux qui en sont responsables devront répondre de leurs actes devant la justice.

En ces moments difficiles, la Première Dame a offert son soutien et sa compassion aux victimes et à leurs proches, et a réaffirmé l’engagement ferme de toute la nation à lutter pour la justice et à œuvrer pour un avenir de paix et de sécurité pour tous les citoyens de la République démocratique du Congo.

Le gouvernement congolais confirme son engagement envers les fonctionnaires

Lors d’une réunion tenue le jeudi 2 mai 2024, le vice-premier ministre en charge de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, a informé la délégation de l’intersyndicale nationale de l’administration publique (INAP) du respect des engagements du gouvernement congolais. Ces engagements comprennent l’apurement des arriérés de la prime de la rétrocession des régies financières et le paiement régulier des salaires des fonctionnaires de l’État.

De plus, le gouvernement a assuré aux agents publics de l’État que les banques commerciales seront effectivement approvisionnées pour procéder aux paiements susmentionnés.

À la sortie de la réunion, Fidèle Kiyangi, président de l’INAP, a salué les efforts du gouvernement, dirigé par le chef de l’État Félix Tshisekedi, pour respecter les engagements pris en vue de garantir la paix sociale.

Il a déclaré : « À ce jour, le gouvernement a respecté les résolutions prises lors de notre réunion avec l’INAP, notamment en ce qui concerne le paiement des salaires et la rétrocession des régies financières. Nous apprécions cet engagement, mais nous attendons avec impatience que ces mêmes engagements soient respectés pour le mois de mai. Nous remercions le gouvernement et nous réitérons notre demande de rencontrer et de dialoguer avec le chef de l’État. Nous adoptons un syndicalisme différent de celui d’hier, et nous espérons que notre appel sera entendu. »

Jean-Pierre Lihau, soucieux d’améliorer la situation sociale des agents publics de l’État, a souligné la volonté du gouvernement de respecter les engagements pris dans le cadre du dialogue social permanent avec les syndicats.

Où est le Président Félix Tshisekedi?

Des rumeurs ont circulé sur la localisation du Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, après qu’un journaliste de la RTBFinfo ait affirmé qu’il était à Kigali le Dimanche 7 avril 2024. Cependant, ces allégations ont été rapidement démenties par le porte-parole du président, qui a déclaré sur un poste X: « Le Président de la République Félix Tshisekedi n’a pas fait le déplacement à Kigali pour participer à la commémoration du génocide, contrairement à ce qui a été diffusé sur la RTBF. Il effectue plutôt un déplacement à l’étranger pour des dossiers urgents liés au pays. » Malgré cette clarification, l’absence d’information précise sur la localisation du Président a suscité des inquiétudes et des interrogations au sein de la population congolaise.

Les citoyens attendent avec impatience de savoir dans quel pays d’Europe se trouve le Président et les raisons pour lesquelles il a quitté le pays sans communiquer de manière officielle sur son itinéraire. Il est à noter qu’au préalable, dans la journée du Dimanche 7 avril 2024, l’agence congolaise de presse avait publié sur le réseau social X que le président devait s’envoler pour la France, un poste qui a été ultérieurement supprimé.