Congo : les observateurs de la CENCO-ECC confirment des retards

La mission des églises catholique et protestante, CENCO-ECC, confirme l’ampleur des retards.

 

Les congolais passent devant les urnes pour élire leurs dirigeants. Les premiers bureaux de votes ont ouvert leurs portes dès 6h. premiers rapports des missions d’observations électorales commencent à tomber. La mission des églises catholique et protestante, CENCO-ECC, confirme l’ampleur des retards et des dysfonctionnements, un retard également constaté dans les bureaux de vote de la Gombe, siège des institutions.

Sur les 40% des bureaux de vote visité par les observateurs de la CENCO-ECC, ils ont enregistré un problème lié au dispositif électronique de vote. Selon un rapport préliminaire la mission des églises catholique et protestante, la MOE CENCO-ECC, jusqu’à 9h30, 31 % des bureaux de vote n’avaient pas encore ouvert

Autre mission d’observation nationale, la Symocel a dressé un premier bilan suite aux remontées du terrain. De nombreux dysfonctionnement ont été signalés dans plusieurs provinces du pays : retard dans l’ouverture des bureaux à Kinshasa et dans le Sankuru, absence de matériel et dysfonctionnement du dispositif de vote ou encore arrivée tardive des équipements.

RDC-présidentielle : des observateurs dénonces des débordements

A 13 jours de la campagne électorale, plusieurs cas de portraits ou d’effigies de candidats déchirés ont ainsi été rapportés dans le Nord-Kivu.

 

La campagne électorale bat son plein en République démocratique du Congo. Les candidats à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain, tentent de convaincre les 44 millions d’électeurs pour accéder à la magistrature suprême. A treize jours, des atteintes aux libertés fondamentales ont été enregistrées. Une situation que les observateurs des élections dénoncent.

La Symocel, un regroupement de plusieurs missions d’observation des élections, a dans un communiqué publié ce lundi matin, en forme de bilan des premiers jours de campagne, évoqué des débordements. Ladite mission met aussi en garde contre les interférences telles que l’interdiction de meeting ou de créneaux aériens pour la circulation des candidats.

« Nous appelons aussi les partis politiques à la sensibilisation de leurs militants sur la tolérance, le respect des libertés fondamentales et nous appelons aussi les autorités provinciales qui limitent et restreignent les libertés fondamentales des candidats à faire respecter la loi plutôt qu’à agir de la sorte, parce qu’en restreignant les libertés fondamentales, elles sont aussi auteures de l’excitation de colère des partis et des partisans de l’un ou de l’autre camp », a souligné Luc Lutala, coordonnateur national de la Symocel

De son côté, ce dimanche 3 décembre, l’Association congolaise pour l’accès à la justice, l’ACAJ, a publié un communiqué dans lequel elle regrette la décision de l’Union européenne d’annuler sa mission d’observation électorale en vue du scrutin du 20 décembre. L’ACAJ dénonce le « mutisme » adopté par la mission de l’UE, qui risquerait de conforter ceux qui « pensent que les résultats des prochains scrutins seraient pipés d’avance ».

En cause : l’utilisation par les observateurs européens de téléphones satellitaires, ce qui n’est pas prévu par les autorités congolaises. Malgré ces évènements, L’ACAJ réaffirme sa confiance dans le processus électoral.