RDC-tensions à l’Est : Moussa Faki Mahamat demande aux dirigeants de privilégier le dialogue

Le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), a exprimé mercredi 21 février, sa préoccupation à la suite de la tension continuelle à l’Est de la RDC.

 

C’est dans un communiqué rendu public mercredi 21 février, que Moussa Faki Mahamat a dit être « vivement » préoccupé par « la tension continuelle à l’Est de la RDC ».  Il a réitéré son appel à la désescalade rapide.

Le président de la Commission de l’UA demande aux dirigeants de la région plus particulièrement aux présidents de la RDC et du Rwanda à privilégier le « Dialogue dans le cadre des deux mécanismes africains dirigés respectivement par Joâo Lorenzo, Président de la République d’Angola et Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya, aux fins de s’accorder, dans un esprit collaboratif fraternel sur une démarche raisonnable de solution des différends politiques quelle que soit leur nature ».

Pour Moussa Faki Mahamat, l’intégrité, la sécurité, la souveraineté et la stabilité de tous les États de la région doivent impérativement être assurées et la vie des populations civiles entièrement protégée.

Ce n’est pas sans rappeler « qu’il n’y aura aucune solution militaire aux problèmes et divergences au sein de la famille africaine et appelle toutes les puissances étrangères à s’abstenir totalement de toute ingérence dans les affaires internes de tous les pays africains, notamment ceux des Grands lacs africains ».

RDC-Elections 2023 : l’UA va déployer 65 observateurs

L’annonce a été faite dans un communiqué publié ce mardi 12 décembre sur le site internet de l’Union africaine (UA).

 

La République démocratique du Congo tient ses élections générales mercredi 20 décembre 2023. L’UA va déployer une mission électorale constituée de 65 observateurs de court terme. La mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA) va travailler en RDC du 13 au 26 décembre.

Les membres de cette mission ont pour objectifs entre autres de faire une évaluation impartiale et objective de la conduite des élections générales du 20 décembre en RDC, conformément aux normes régionales, continentales et internationales en matière d’élections démocratiques, annonce le communiqué de l’UA.

Ils vont également contribuer à la bonne tenue d’élections, crédibles et pacifiques en vue de la consolidation de la gouvernance démocratique, de la paix et de la stabilité dans le pays, ajoute l’UA. Enfin, les membres de la MOEUA vont formuler des recommandations en vue d’améliorer les processus électoraux futures et réaffirmer la solidarité et le soutien de l’UA à l’égard du peuple congolais.

La MOEUA s’entretiendra avec les parties prenantes au processus et observera les derniers jours de la campagne et les opérations du vote. Sur la base de ses conclusions, la mission publiera sa déclaration préliminaire après le jour du scrutin.

Sommet de l’UA à Niamey : vers la zone de libre-échange économique

Les leaders africains vont entériner l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC).

Intégration régionale, développement du continent, zone libre-échange sont entre autres les sujets qui sont débattus pendant la 33ème conférence au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA). Lancé le 07 juillet à Niamey au Niger, le dispositif sécuritaire a été renforcé à  tous les points stratégiques de la ville de Niamey, plusieurs jours auparavant. Ce sont près de 12 000 hommes qui ont été déployés dans toute la ville.

Une mission de l’Union européenne intervenant dans le renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité nigériennes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, a fait don mercredi dernier à ces dernières d’importants matériels en vue de renforcer le dispositif de sécurité dans la capitale et ses alentours durant le sommet.

Centrafrique : la mission UA-ONU-UE reçue par le président de la République

Les membres de la mission conjointe de paix en République centrafricaine ont été successivement reçus en audience ce mercredi par le président du Parlement centrafricain Laurent Ngon Baba, et le chef de l’Etat centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Les personnalités constituant cette mission conjointes sont Smail Chergui, commissaire à  la Paix et à  la Sécurité de l’Union africaine (UA), Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations Unies (ONU) aux opérations de paix, et Koen Vervaeke, directeur général Afrique du service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne (UE).

Ils ont tous reconnu avoir échangé avec les autorités centrafricaines dans le cadre de la consolidation des acquis de l’Accord de paix négocié à Khartoum au Soudan et signé dans la capitale centrafricaine Bangui le 6 février dernier, caractérisé par sa mise en œuvre et son suivi au niveau déconcentré.

« Au niveau de l’Assemblée nationale, nous avons tenu à  clarifier un certain nombre de choses et surtout nos attentes par rapport à  l’adoption d’un certain nombre de textes, comme sur la décentralisation, le Code électoral, prenant en compte la représentativité des femmes au niveau de l’Assemblée nationale et au niveau de tous les secteurs de l’Etat, pour que ces textes soient à  la hauteur de la situation actuelle », a déclaré à la presse Chergui.

Une mission conjointe UA-ONU-UE à Bangui

Une délégation des Nations Unies et de l’Union africaine (UA) est arrivée dimanche dans la capitale centrafricaine Bangui pour aider à  faire avancer la mise en œuvre de l’accord de paix signé le 6 février dernier entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés.

Le Commissaire à  la paix et à  la sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, et le secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, seront rejoints lundi par le directeur Afrique au sein du Service de l’action extérieure de l’Union européenne (UE), Koen Vervaeke, pour une mission conjointe UA-ONU-UE qui durera jusqu’au 18 avril, a précisé la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) dans un communiqué.

S’adressant à  la presse à  son arrivée à  Bangui, Chergui a expliqué qu’il s’agissait d’une tournée pour « la consolidation du dialogue entre toutes les filles et fils de ce pays ». M. Lacroix a souligné pour sa part que c’était le moment de mobiliser tout le monde « pour avancer rapidement dans la mise en œuvre de l’accord ».

« Aujourd’hui il y a une fenêtre d’opportunités et il ne faudrait pas la laisser se refermer et nous sommes là  pour aider à  cette mobilisation. Cette visite a aussi pour objectif de regarder avec tous les partenaires de la RCA comment nous pouvons soutenir le plus vite et le plus efficacement possible la mise en œuvre de tous les éléments clés de l’accord », a précisé le secrétaire général adjoint des Nations Unies.

La délégation conjointe prendra part le 17 avril à  Bangui à  la deuxième réunion du Groupe international de soutien à  la République centrafricaine (RCA), destinée à  renforcer l’appui de la communauté internationale à  la mise en œuvre de l’accord de paix.

Interrogés sur la violence enregistrée dans certaines parties de la RCA malgré la signature de l’accord de paix, MM. Chergui et Lacroix ont souligné la responsabilité des parties.

Le Commissaire à  la paix et à  la sécurité a rappelé que « le moment est venu de taire les armes ». « C’est l’un des objectifs de cette visite conjointe, à  savoir rappelé aux uns et aux autres les responsabilités qui sont les leurs qui découlent de l’accord de paix. Nous attendons que la paix, la stabilité, le dialogue se renforcent chaque jour », a-t-il dit, tout en reconnaissant qu’il y a encore beaucoup de travail et d’investissements à  faire sur le terrain pour rapprocher les cœurs et mettre derrière soi « cette page hideuse et difficile pour la nation centrafricaine ».

Pour sa part, le secrétaire général adjoint des Nations Unies a dénoncé la violence qui se fait contre tout le peuple centrafricain, précisant que ceux qui y ont recours « mettent en péril l’accord et la seule chance pour que la paix revienne en RCA ». « Nous sommes mobilisés pour lancer cet appel et inciter chacun à  prendre ses responsabilités. Le moment est vraiment venu pour se tourner vers la mise en œuvre de cet accord qui est la chance pour le retour à  la paix », a-t-il ajouté.

Au cours de son séjour, la mission conjointe UA-UN-UE aura notamment des entretiens avec le président, le gouvernement, ainsi que des représentants de partis politiques et de la société civile. Elle doit aussi effectuer une visite de terrain à  l’intérieur du pays.